Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 avril 1918 24 avril 1918
Description : 1918/04/24 (T8,N784). 1918/04/24 (T8,N784).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338478k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
'-ES DE LA GUERRE
ET DES
~RES ÉTRANGÈRES
1 W 784
Paris, 24 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C ON F 1 DEN T 1 EL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
v ————~—1——— de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse anglaise. — LA BATAILLE DES FLAN-
DRES [16 et 17.41. — Il n'y a guère de doute
que le plan et l'espoir de l'ennemi étaient,
sinon d'envelopper définitivement nos posi-
tions dans le secteur d'Ypres, tout au moins
de les menacer suffisamment pour amener
Une retraite générale des armées belge et
britannique vers l'Ouest. Il n'est pas impos-
sible qu'à l'échec complet de ce plan gran-
(tiQse ait contribué l'abandon par nos trou-
pes de la position de Passchendaele et des
lignes avancées' à l'est d'Ypres, mouvement
dont l'ennemi ne paraît s'être aperçu que
le mardi soir 16 au plus' tôt. Ses attaques,
lancées le mercredi entre Wytschaete et la
forêt de Nieppe avec de grandes forces, et
Poussées avec énergie, aboutirent à un
échec complet, la lutte au sud-est du mont
Kemmel et dans le secteur de Bailleul étant
Particulièrement acharnée. Néanmoins, la
situation, mercredi dernier, était telle que,
si l'ennemi avait réalisé tant soit peu son
dessein, la crise aurait pu être encore beau-
coup plus grave que le mardi matin. Car,
autant qu'on peut en juger par les docu-
ments officiels ou autres, les Allemands
étaient pas encore prêts, le mardi, à ex-
ploiter la prise de Bailleul, de Meteren, de
Wytschaete — mais, le mercredi, leurs pré-
paratifs étaient suffisamment complets.
Toutefois, le moment psychologique était
Passé le mercredi, tout comme il était pas-
sé le 30 mars, lorsque les Allemands vou-
lurent changer un échec en victoire par une
dolente attaque des lignes françaises entre
Lassigny et Montdidier. — Glasgow Herald,
LES RENFORTS FRANÇAIS. — A considérer le
problème du point de vue de notre défen-
de c'est sur les ports de la Manche que
QDit se concentrer notre attention. On ne
saurait guère exagérer l'importance qu'il y
a à les conserver. Du point de vue mili-.
taire et naval, sinon politique, leur posses-
l,l?n est beaucoup plus essentielle aux Al-
e que celle de Paris. Il y a à cela des
raisons surtout navales, et il n'est pas sûr
que les Français les comprennent. Ils n'ont
certainement pas compris en 1914 combien
"ait sérieux l'abandon de la côte belge, ni
au commencement de 1917 combien il im-
portait de la reprendre. — Lorsque, le 12.4,
sir D. Haig, dans son ordre du jour, dit à
'e? troupes de tenir parce que l'armée fran-
cise arrivait rapidement, et en grandes
°r'C(>s, à leur secours, elles durent com-
prendre, après avoir passé trois jours dans
] elte seconde bataille sans aucune aide, que
B Français les rejoindraient au bout de
]0 heures. Elles réussirent à tenir plus
longtemps encore, malgré leur épuisement
e.Mrôrne. Mais les Français n'arrivèrent pas
a bataille avant le 17.4. A cette date,
Neuve-Eglise, Bailleul, Meteren et Wyts-
chaete étaient perdus, et tout ce qu'ils pu-
rent faire, avec beaucoup de vaillance, mais
sans succès, ce fut d'essayer de les repren-
dre. Il est assez clair que, pour parler
franc, ils furent en retard, et que ces posi-
tions essentielles n'auraient peut-être pas
été perdues s'ils étaient arrivés à temps. —
New Statesman, 20.4.
— Sur un point essentielles Allemands ont
changé leur tactique de combat, peut-être à
l'imitation des méthodes suivies par nous à
la bataille de la Somme. Ils emploient des
effectifs en masses, mais ces masses n'avan-
cent plus en formations serrées. Elles mar-
chent par petits paquets, en formant un
courant continu, et sont soutenues par des
mitrailleuses à profusion. Notre correspon-
dant de guerre fait remarquer que la mi-
trailleuse a été, depuis le commencement
des hostilités, l'outil principal de la force al-
lemande, dans l'offensive comme dans la
défensive.- Les renforts français ont main-
tenant pu voir de leurs propres yeux quel-
ques traces de la rude épreuve par laquelle
nos troupes ont passé dans la bataille du
Nord, et il est agréable d'apprendre que
« sans aucune affectation ils parlent de
notre défense comme ayant été héroïque ».
De son côté, l'armée britannique a tout lieu
de reconnaître la promptitude et le courage
avec lesquels les premiers renforts français
se sont portés, le mois dernier, à l'ouest de
Saint-Quentin, et ont rétabli une situation
difficile. Plus encore peut-être est-elle sen-
sible à la rapidité avec laquelle des unités
françaises furent envoyées vers le front
nord, dès qu'on se rendit compte de l'im-
portance de l'attaque allemande. La con-
fiance de nos concitoyens dans le général
Foch est sans limites. Elle est pleinement
partagée par notre Haut Commandement,
qui reconnaît que, dans toutes ses déci-
sions, le général Foch agit dans le plus sin-
cère esprit de camaraderie, et qu'à ses
yeux les intérêts de nos deux nations, de
tous les Alliés, ne font qu'un. Lord Milner
n'a rien exagéré en disant que l'histoire n'a
pas d'exemple « d'une alliance pratiquée
avec autant de loyauté et de dévouement. »
— Times, 22.4.
Presse hollandaise. — Reuter, Ha va s et
tous les quotidiens de l'Entente annoncent
que la défaite des Allemands est chose cer-
taine, que leur offensive est brisée, que
leurs buts ne. sont pas atteints, que leurs
troupes sont décimées et découragées. Cha-
cun sait ce que valent ces bavardages : sur
la carte on a pu suivre l'avance des Impé-
riaux et en fin de compte, Londres et Paris
reconnaissent l'anxiété qui régnait dans les
milieux autorisés au sujet d'une rupture du
front avant que des réserves suffisantes
fussent concentrées où il fallait. Mais les
journaux dodvent entretenir la confiance et
se trouvent quelquefois obligés de mentir au
moment du danger, pour prévenir une pa-
nique. Dans le ton tranquiblement objectif
de leurs communiqués d'avant Pâques, on
sentait que les Impériaux étaient certains
de vaincre. A présent, ces mêmes rapports
recommencent à bluffer et à exagérer : -
preuve que cela ne marche plus aussi bien !
On ne sait point combien de divisions in-
tactes restent encore au Kaiser et à ses
généraux, pas plus qu'on ne connaît l'im-
portance de l'armée de réserve de Foch.
Mais si l'on considère l'intérêt qu'ont les
Allemands à obtenir un résultat immédiat,
il semble peu probable que l'offensive se
transforme de nouveau et tout de suite en
une guerre de tranchées. Il est de notorié-
té que dans les centres militaires et capi-
talistes néerlandais on escompte une vic-
toire germanique. Par contre, dans la classe
nombreuse de la petite bourgeoisie et des
intellectuels aux Pays-Bas, les sympathies
vont aux Alliés. On a foi dans l'esprit de
persévérance des Britanniques, dans les
promesses américaines ; et puis. on n'y
peut croire à une France battue par des
hordes teutonnes, on n'y peut concevoir la
mère de la liberté obligée de se plier sous
le joug prussien. — (Van Loo) Nieuwe
Amsterdammer, 13.4.
Presse allemande. — « LA LUTTE POUR LES
CRÊTES » [sous ce titre] : Ces jours-ci nous
avons élargi la brèche que nous avons
faite dans les positions ennemies sur
le front des Flandres. Au cours de vio-
lents combats nos troupes ont progressé
sur la série des crêtes, situées au S. O.
d'Ypres, qui limitent au Nord la dépression
de la Lys. Dès le 13 avril, Neuve-Eglise
était prise d'assaut ; le soir du même jour
nous occupions la croupe, qui se trouve à
l'ouest. Hier nous avons complété ce suc-
cès en nous emparant des collines aux
abords immédiats de Bailleul. Plus au Nord,
dans la région où l'ennemi tient encore le
Mont Kemmel, la cime la plus élevée, nous
avons attaqué les hauteurs de l'ancien sail-
lant de Wytschaete et repris la région des
énormes entonnoirs, creusés par les ter-
ribles explosions du 7 juin 1917 qui mar-
quèrent le début de la bataille de Wyts-
chaete. Nous tenons maintenant ces hau-
teurs et nous avons les vues. Au centre,
après avoir pris Merris, Vieux-Berquin et
Verte-Rue, nos troupes s'avancent sur Stra-
zeele, qui n'est qu'à 6 klm, à l'est d'Ha-
zebrouck. Dans le secteur Sud, près du
canal de La Bassée, les Anglais ont contre-
attaqué à Locon, sans pouvoir nous refou-
ler. La situation est devenue de plus en
plus menaçante pour eux. Notre marche en
avant s'est nécessairement ralentie, après
l'impétuosité du premier élan, et par suite
d'une nouvelle préparation. Toutefois nous
continuons à progresser. - (Dr Max Os-
born) Vossische Zeitung, 17.4.
A LE DERNIER BOULEVARD D'YPRES » [sous ce
titre]. — De Genève 17 avril : Depuis le
21 mars il n'y a guère eu de combat d'ap-
proche plus meurtrlier pour l'ennemi que
le sanglant carnage, qui a précédé l'aban-
ET DES
~RES ÉTRANGÈRES
1 W 784
Paris, 24 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
C ON F 1 DEN T 1 EL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
v
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse anglaise. — LA BATAILLE DES FLAN-
DRES [16 et 17.41. — Il n'y a guère de doute
que le plan et l'espoir de l'ennemi étaient,
sinon d'envelopper définitivement nos posi-
tions dans le secteur d'Ypres, tout au moins
de les menacer suffisamment pour amener
Une retraite générale des armées belge et
britannique vers l'Ouest. Il n'est pas impos-
sible qu'à l'échec complet de ce plan gran-
(tiQse ait contribué l'abandon par nos trou-
pes de la position de Passchendaele et des
lignes avancées' à l'est d'Ypres, mouvement
dont l'ennemi ne paraît s'être aperçu que
le mardi soir 16 au plus' tôt. Ses attaques,
lancées le mercredi entre Wytschaete et la
forêt de Nieppe avec de grandes forces, et
Poussées avec énergie, aboutirent à un
échec complet, la lutte au sud-est du mont
Kemmel et dans le secteur de Bailleul étant
Particulièrement acharnée. Néanmoins, la
situation, mercredi dernier, était telle que,
si l'ennemi avait réalisé tant soit peu son
dessein, la crise aurait pu être encore beau-
coup plus grave que le mardi matin. Car,
autant qu'on peut en juger par les docu-
ments officiels ou autres, les Allemands
étaient pas encore prêts, le mardi, à ex-
ploiter la prise de Bailleul, de Meteren, de
Wytschaete — mais, le mercredi, leurs pré-
paratifs étaient suffisamment complets.
Toutefois, le moment psychologique était
Passé le mercredi, tout comme il était pas-
sé le 30 mars, lorsque les Allemands vou-
lurent changer un échec en victoire par une
dolente attaque des lignes françaises entre
Lassigny et Montdidier. — Glasgow Herald,
LES RENFORTS FRANÇAIS. — A considérer le
problème du point de vue de notre défen-
de c'est sur les ports de la Manche que
QDit se concentrer notre attention. On ne
saurait guère exagérer l'importance qu'il y
a à les conserver. Du point de vue mili-.
taire et naval, sinon politique, leur posses-
l,l?n est beaucoup plus essentielle aux Al-
e que celle de Paris. Il y a à cela des
raisons surtout navales, et il n'est pas sûr
que les Français les comprennent. Ils n'ont
certainement pas compris en 1914 combien
"ait sérieux l'abandon de la côte belge, ni
au commencement de 1917 combien il im-
portait de la reprendre. — Lorsque, le 12.4,
sir D. Haig, dans son ordre du jour, dit à
'e? troupes de tenir parce que l'armée fran-
cise arrivait rapidement, et en grandes
°r'C(>s, à leur secours, elles durent com-
prendre, après avoir passé trois jours dans
] elte seconde bataille sans aucune aide, que
B Français les rejoindraient au bout de
]0 heures. Elles réussirent à tenir plus
longtemps encore, malgré leur épuisement
e.Mrôrne. Mais les Français n'arrivèrent pas
a bataille avant le 17.4. A cette date,
Neuve-Eglise, Bailleul, Meteren et Wyts-
chaete étaient perdus, et tout ce qu'ils pu-
rent faire, avec beaucoup de vaillance, mais
sans succès, ce fut d'essayer de les repren-
dre. Il est assez clair que, pour parler
franc, ils furent en retard, et que ces posi-
tions essentielles n'auraient peut-être pas
été perdues s'ils étaient arrivés à temps. —
New Statesman, 20.4.
— Sur un point essentielles Allemands ont
changé leur tactique de combat, peut-être à
l'imitation des méthodes suivies par nous à
la bataille de la Somme. Ils emploient des
effectifs en masses, mais ces masses n'avan-
cent plus en formations serrées. Elles mar-
chent par petits paquets, en formant un
courant continu, et sont soutenues par des
mitrailleuses à profusion. Notre correspon-
dant de guerre fait remarquer que la mi-
trailleuse a été, depuis le commencement
des hostilités, l'outil principal de la force al-
lemande, dans l'offensive comme dans la
défensive.- Les renforts français ont main-
tenant pu voir de leurs propres yeux quel-
ques traces de la rude épreuve par laquelle
nos troupes ont passé dans la bataille du
Nord, et il est agréable d'apprendre que
« sans aucune affectation ils parlent de
notre défense comme ayant été héroïque ».
De son côté, l'armée britannique a tout lieu
de reconnaître la promptitude et le courage
avec lesquels les premiers renforts français
se sont portés, le mois dernier, à l'ouest de
Saint-Quentin, et ont rétabli une situation
difficile. Plus encore peut-être est-elle sen-
sible à la rapidité avec laquelle des unités
françaises furent envoyées vers le front
nord, dès qu'on se rendit compte de l'im-
portance de l'attaque allemande. La con-
fiance de nos concitoyens dans le général
Foch est sans limites. Elle est pleinement
partagée par notre Haut Commandement,
qui reconnaît que, dans toutes ses déci-
sions, le général Foch agit dans le plus sin-
cère esprit de camaraderie, et qu'à ses
yeux les intérêts de nos deux nations, de
tous les Alliés, ne font qu'un. Lord Milner
n'a rien exagéré en disant que l'histoire n'a
pas d'exemple « d'une alliance pratiquée
avec autant de loyauté et de dévouement. »
— Times, 22.4.
Presse hollandaise. — Reuter, Ha va s et
tous les quotidiens de l'Entente annoncent
que la défaite des Allemands est chose cer-
taine, que leur offensive est brisée, que
leurs buts ne. sont pas atteints, que leurs
troupes sont décimées et découragées. Cha-
cun sait ce que valent ces bavardages : sur
la carte on a pu suivre l'avance des Impé-
riaux et en fin de compte, Londres et Paris
reconnaissent l'anxiété qui régnait dans les
milieux autorisés au sujet d'une rupture du
front avant que des réserves suffisantes
fussent concentrées où il fallait. Mais les
journaux dodvent entretenir la confiance et
se trouvent quelquefois obligés de mentir au
moment du danger, pour prévenir une pa-
nique. Dans le ton tranquiblement objectif
de leurs communiqués d'avant Pâques, on
sentait que les Impériaux étaient certains
de vaincre. A présent, ces mêmes rapports
recommencent à bluffer et à exagérer : -
preuve que cela ne marche plus aussi bien !
On ne sait point combien de divisions in-
tactes restent encore au Kaiser et à ses
généraux, pas plus qu'on ne connaît l'im-
portance de l'armée de réserve de Foch.
Mais si l'on considère l'intérêt qu'ont les
Allemands à obtenir un résultat immédiat,
il semble peu probable que l'offensive se
transforme de nouveau et tout de suite en
une guerre de tranchées. Il est de notorié-
té que dans les centres militaires et capi-
talistes néerlandais on escompte une vic-
toire germanique. Par contre, dans la classe
nombreuse de la petite bourgeoisie et des
intellectuels aux Pays-Bas, les sympathies
vont aux Alliés. On a foi dans l'esprit de
persévérance des Britanniques, dans les
promesses américaines ; et puis. on n'y
peut croire à une France battue par des
hordes teutonnes, on n'y peut concevoir la
mère de la liberté obligée de se plier sous
le joug prussien. — (Van Loo) Nieuwe
Amsterdammer, 13.4.
Presse allemande. — « LA LUTTE POUR LES
CRÊTES » [sous ce titre] : Ces jours-ci nous
avons élargi la brèche que nous avons
faite dans les positions ennemies sur
le front des Flandres. Au cours de vio-
lents combats nos troupes ont progressé
sur la série des crêtes, situées au S. O.
d'Ypres, qui limitent au Nord la dépression
de la Lys. Dès le 13 avril, Neuve-Eglise
était prise d'assaut ; le soir du même jour
nous occupions la croupe, qui se trouve à
l'ouest. Hier nous avons complété ce suc-
cès en nous emparant des collines aux
abords immédiats de Bailleul. Plus au Nord,
dans la région où l'ennemi tient encore le
Mont Kemmel, la cime la plus élevée, nous
avons attaqué les hauteurs de l'ancien sail-
lant de Wytschaete et repris la région des
énormes entonnoirs, creusés par les ter-
ribles explosions du 7 juin 1917 qui mar-
quèrent le début de la bataille de Wyts-
chaete. Nous tenons maintenant ces hau-
teurs et nous avons les vues. Au centre,
après avoir pris Merris, Vieux-Berquin et
Verte-Rue, nos troupes s'avancent sur Stra-
zeele, qui n'est qu'à 6 klm, à l'est d'Ha-
zebrouck. Dans le secteur Sud, près du
canal de La Bassée, les Anglais ont contre-
attaqué à Locon, sans pouvoir nous refou-
ler. La situation est devenue de plus en
plus menaçante pour eux. Notre marche en
avant s'est nécessairement ralentie, après
l'impétuosité du premier élan, et par suite
d'une nouvelle préparation. Toutefois nous
continuons à progresser. - (Dr Max Os-
born) Vossische Zeitung, 17.4.
A LE DERNIER BOULEVARD D'YPRES » [sous ce
titre]. — De Genève 17 avril : Depuis le
21 mars il n'y a guère eu de combat d'ap-
proche plus meurtrlier pour l'ennemi que
le sanglant carnage, qui a précédé l'aban-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Berlioz Hector Berlioz Hector /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Berlioz Hector" or dc.contributor adj "Berlioz Hector")Menjaud Alexis Basile Menjaud Alexis Basile /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Menjaud Alexis Basile" or dc.contributor adj "Menjaud Alexis Basile")
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6338478k/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6338478k/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6338478k/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6338478k/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6338478k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6338478k
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6338478k/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest