Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 avril 1918 19 avril 1918
Description : 1918/04/19 (T8,N779). 1918/04/19 (T8,N779).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338473h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ITÈRES DE LA GUERRE
RT DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
N° 779
Paris, 19 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
quavec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
(UESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse espagnole. Le sort continue à
favoriser les opérations allemandes. Les
attaques sont chaque fois plus énergiques,
le S J j de jour en jour, preuve que
les Allemands ont engagé des effectifs
d une supériorité numérique énorme. Mais
ce n'est pas leur unique avantage : ils dis-
POsent. semble-t-il aussi, de moyens d'in-
formations qui leur permettent de conser-
ve l'initiative absolue et d'attaquer aux
Dnint les plus propices. Les Alliés ont cru
à une bataille de l'Oise et à une bataille de
a Somme. Supposant qu'avec l'armée de
von Hutier, Hindenbur,g allait Jépéter la
"'UU:UVl'e de Manteuffel en 1870, ils ne
llOqUiétèrent que de protéger Amiens. Or,
j ?? trouve que l'ennemi s'est fixé un ob-
JectIf beaucoup plus large, et par suite exé-
darf Un plan différent. Le maréchal Haig,
dans sa proclamation à ses troupes, définit
cft ces desseins : s'emparer de la
y du canal de la Manche, et séparer
l armée anglaise de l'armée française. On
1'l'annulation totale de la première, sui-
vIe d'un blocus direct et immédiat de l'An-
gleterre et de l'Irlande. Pour cela on n'hé-
epas à jeter bataillons sur bataillons sur
l'l iront étendu et à marcher d'un côté vers
la Belgique, de l'autre vers Amiens. La
b om!11e n'est donc plus le seul axe de la
q atallle. Il serait par conséquent nécessaire
f Ue les Alliés, sans renoncer à une dé-
nse générale de leurs lignes, se décidas-
ent à contre-attaquer, à recourir à la ma-
nceuvre. Autrement, grâce à ces coups ré
jetés D tantôt sur un point tantôt sur un
uut, Hindenburg pourrait bien en effet
rrlver à la côte. Le général Foch est
t homme des résolutions. Il faut donc s'at
endre à une contre-offensive alliée.
rOllS aurons alors l'occasion de comparer
es qualités manœuvrières des deux grou-
Eès belligérants, et leurs chances de su-
ces- — Enoca. 13.4.
- - --.
di - La résistance anglaise est vraiment
d'grle de la combativité allemande. Afin
nspirer confiance au pays, les Français
QjPPellent que Verdun fut le mur d'acier
Se brisa l'audace des Germains, et ils
n Pèrent que chaque point du front sera un
"Ollveau Verdun. Mais il convient de re-
Se arquer que la forteresse lorraine put être
to COUrue grâce à un réseau de routes qui
chnî convergeaient vers la frontière. La
le a sans fin organisée par le général
PI ln transportait incessamment sur le
la ea de Douaumont les troupes, les mu-
Ce lons, tous les éléments de résistance. En
l'al moment il faut employer des routes laté-
Poini J POur mener les réserves vers les
{je n S menacés. Or le champ de bataille
^enFi landres est presque à l'extrémité des
es. Ces réserves arriveront - elles à
temps, aussi nombreuses qu'il le sera né-
cessaire ?. S'il n'en était ainsi, l'héroïsme
des Anglais pourrait auréoler de gloire leur
échec. Mais cet échec serait inévitable, et a
la guerre, si c'est un honneur de succom-
ber, il est préférable de vaincre. — Impar-
cial, 13.4.
Presse allemande. - « LE COUP EN FLAN-
IIItE u [sous ce titre ]. : Le front s'étend de
plus en plus vers le Sud-Est. Une attaque
heureuse sur l'Oise nous a menés jusqu'au
château de Coucy. Le général Foch pro-
clame qu'il a brisé l'attaque allemande et
remporté une seconde victoire de la Marne.
Le prince impérial et le prince Rupprecht
harcèlent l'ennemi de l'Oise à Arras. L'ar-
mée anglaise, complètement battue, essaie
de se réorganiser avec l'appui des Fran-
çais, qui avaient mis en elle tous leurs
espoirs. C'est à l'heure où tous ces événe-
ment retiennent l'attention crue le Haut.
Commandement allemand frappe un nou-
veau coup, après l'avoir bien préparé. Une
fois de plus le gain d'une journée est supé-
rieur aux gains réalisés par l'ennemi à la
suite de ses nombreuses et longues offen-
sives. Les Allemands ont attaqué, hier, du
canal de La Bassée jusqu'aux environs
d'Armentières. Les Portugais et les Anglais
qui, intimement confondus, veulent anéan-
tir « le militarisme allemand », furent re-
poussés jusqu'à la Lys, au cours du pre-
mier assaut. Il est facile de situer la per-
cée que nous avons faite sur 20 kilomètres
de large et sur 8 kilomètres de profondeur,
en prenant la ligne formée par Béthune-Es-
taires-Armentières, qui reste très en arrière
du front que nous avons atteint hier.L'infan-
terie allemande a de nouveau accompli des
prodiges dans un terrain rempli d enton-
noirs bo'ueux. Nous menaçons, il me sem-
ble, la voie ferrée de Béthune à Haze-
brouck. C'esi maintenant l'heure de Foch !
Sans doute. Mais où Foch doit-il interve-
nir ? Sur l'Oise et sur l'Aisne ou devant
Amiens ou devant Paris ? L'armée d opéra-
tions que les Français avaient en réserve va
deven'ir une « année de voyage » et, selon
toutes les apparences, elle arrivera partout
trop tard. Les chiffres du butin ne sont pas
encore connus. On ne peut à la fois donner
l'assaut et faire des dénombrements. Il est
certain toutefois que le nombre des prison-
niers que nous avons faits depuis le 21
mars dépasse 100.000. Ce qui est le plus
terrible pour l'ennemi, c'est que le coup
que nous venons de lui porter n'a pas clos
pour lui la série des surprises. Tout l'édi-
fice de jalousies, de haines, de mensonges
et de calomnies, que l'Entente avait dressé
contre nous, s'écroule de plus en plus. —
(Hermann Katsch) Norddeutsche Allgemeine
Zeitung, 12.4.
— « MOYENS PROVISOIRES » [sous ce titre].
— Nos adversaires, les Anglais surtout,
n'ont pas encore réussi à comprendre les
grands enseignements de la guerre, le SIens
profond de la stratégie. Notre volonté de
vaincre a eu raison de la raideur mécani-
que des organisations défensives anglai-
ses. Le but pOUl'suiYi par notre Haut Com
mandement apparaît peu à peu. De toute
la foide de ses poings Hindenburg a secoué
tout le front occidental. Il le fait trembler
tout en le laissant dans l'incertitude du point
où il lui portera le dernier coup. Et c'est
là qu'est la solution de l'énigme. Cette in-
certitude où le mettent les procédés d'at-
taque allemands, énerve terriblement t
Haut Commandement ennemi et plus particu
lièrement le généralissime Foch, placé en
face d'un problème presque insoluble. Les
coups portés par Hindenburg entre l'Oise
et l'Aisne. à ]'ollPd tl", '-.
parlait Moltke. Il n'a pas de plan arrêté,
cOlpme on en avait an temps de Louis XIV.
Nos ennemis ; au contraire ont des idées
préconçues. Ils ont à défendre un point
fixe, bien défini, Paris! C'est le pâle im-
muable au milieu des événements fugitifs.
Il symbolise une idée qui doit être défen-
due coûte que coûte, mais qui pourra eau-
ser la perte des armées réunies de la Fran-
ce et de l'Angleterre .-(Capitaine von
Salzmann) Vossische Zeitung. 124 ne V0"
NOTRE POINTE OFFENSIVE D'ARMENTIERES se
revèle comme une attaque puissante de
deux armees allemandes : l'armée Quast et
les « troupes du général Sixt von Arnim l
Pour le moment, notre Haut Commande
ment a concentré tous ses efforts à l'aile
droite. L attaque principale a été donnée
par l'armée Quast, qui a percé entre Fes-
tubert et Armentières (entre le canal de
La Bassée .et la Lys), qui a franchi la Lys,
au cours d'une vgoureuse attaque entre
Estaires et l'écluse de Saint~-,\,Iaux, pendant
que son aile gauche se bat au nord-est de
Béthune et que le centre s'est avancé jus-
que dans le secteur de la Lawe. Notre ra-
pide passage de la Lys a refoulé le front
ennemi dans la direction du Nord-Ouest .Il
constitue en même temps une menace di-
recte pour la tête de pont d'Armentières,
pilier des positions anglaises devant Lille,
que nous pouvons prendre d'enfilade. Les
troupes du général Sixt von Arnim, déboru-
chant de Warneton, progressent au Nord
de la Lys ; leur aile droite couvre le flanc
des troupes d'assaut, après s'être emparée
des hauteurs au sud d'Ypres, occupées ja-
dis avec tant d'allégresse par les Anglais.
Le secteur d'Armentières est plus exposé
que jamais. Une nouvelle avance du grou-
pe allemand du Nord menacerait les célè-
bres crêtes tenues à l'ouest de Kemmel
par les Anglais, c'est-à-dire la clef de toute
la position anglaise d'Ypres. Sur ce nouveau
champ de bataille, les Anglais ne peuvent
pas perdre beaucoup de terrain, sans ex-
poser sur le continent toutes les liaisons de
leur aile gauche avec l'arrière au danger
d'être coupées. Malgré la situation critique
d Amiens, il faudra qu'ils fassent venir
RT DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
N° 779
Paris, 19 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
quavec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
(UESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
Presse espagnole. Le sort continue à
favoriser les opérations allemandes. Les
attaques sont chaque fois plus énergiques,
le S J j de jour en jour, preuve que
les Allemands ont engagé des effectifs
d une supériorité numérique énorme. Mais
ce n'est pas leur unique avantage : ils dis-
POsent. semble-t-il aussi, de moyens d'in-
formations qui leur permettent de conser-
ve l'initiative absolue et d'attaquer aux
Dnint les plus propices. Les Alliés ont cru
à une bataille de l'Oise et à une bataille de
a Somme. Supposant qu'avec l'armée de
von Hutier, Hindenbur,g allait Jépéter la
"'UU:UVl'e de Manteuffel en 1870, ils ne
llOqUiétèrent que de protéger Amiens. Or,
j ?? trouve que l'ennemi s'est fixé un ob-
JectIf beaucoup plus large, et par suite exé-
darf Un plan différent. Le maréchal Haig,
dans sa proclamation à ses troupes, définit
cft ces desseins : s'emparer de la
y du canal de la Manche, et séparer
l armée anglaise de l'armée française. On
1'l'annulation totale de la première, sui-
vIe d'un blocus direct et immédiat de l'An-
gleterre et de l'Irlande. Pour cela on n'hé-
epas à jeter bataillons sur bataillons sur
l'l iront étendu et à marcher d'un côté vers
la Belgique, de l'autre vers Amiens. La
b om!11e n'est donc plus le seul axe de la
q atallle. Il serait par conséquent nécessaire
f Ue les Alliés, sans renoncer à une dé-
nse générale de leurs lignes, se décidas-
ent à contre-attaquer, à recourir à la ma-
nceuvre. Autrement, grâce à ces coups ré
jetés D tantôt sur un point tantôt sur un
uut, Hindenburg pourrait bien en effet
rrlver à la côte. Le général Foch est
t homme des résolutions. Il faut donc s'at
endre à une contre-offensive alliée.
rOllS aurons alors l'occasion de comparer
es qualités manœuvrières des deux grou-
Eès belligérants, et leurs chances de su-
ces- — Enoca. 13.4.
- - --.
di - La résistance anglaise est vraiment
d'grle de la combativité allemande. Afin
nspirer confiance au pays, les Français
QjPPellent que Verdun fut le mur d'acier
Se brisa l'audace des Germains, et ils
n Pèrent que chaque point du front sera un
"Ollveau Verdun. Mais il convient de re-
Se arquer que la forteresse lorraine put être
to COUrue grâce à un réseau de routes qui
chnî convergeaient vers la frontière. La
le a sans fin organisée par le général
PI ln transportait incessamment sur le
la ea de Douaumont les troupes, les mu-
Ce lons, tous les éléments de résistance. En
l'al moment il faut employer des routes laté-
Poini J POur mener les réserves vers les
{je n S menacés. Or le champ de bataille
^enFi landres est presque à l'extrémité des
es. Ces réserves arriveront - elles à
temps, aussi nombreuses qu'il le sera né-
cessaire ?. S'il n'en était ainsi, l'héroïsme
des Anglais pourrait auréoler de gloire leur
échec. Mais cet échec serait inévitable, et a
la guerre, si c'est un honneur de succom-
ber, il est préférable de vaincre. — Impar-
cial, 13.4.
Presse allemande. - « LE COUP EN FLAN-
IIItE u [sous ce titre ]. : Le front s'étend de
plus en plus vers le Sud-Est. Une attaque
heureuse sur l'Oise nous a menés jusqu'au
château de Coucy. Le général Foch pro-
clame qu'il a brisé l'attaque allemande et
remporté une seconde victoire de la Marne.
Le prince impérial et le prince Rupprecht
harcèlent l'ennemi de l'Oise à Arras. L'ar-
mée anglaise, complètement battue, essaie
de se réorganiser avec l'appui des Fran-
çais, qui avaient mis en elle tous leurs
espoirs. C'est à l'heure où tous ces événe-
ment retiennent l'attention crue le Haut.
Commandement allemand frappe un nou-
veau coup, après l'avoir bien préparé. Une
fois de plus le gain d'une journée est supé-
rieur aux gains réalisés par l'ennemi à la
suite de ses nombreuses et longues offen-
sives. Les Allemands ont attaqué, hier, du
canal de La Bassée jusqu'aux environs
d'Armentières. Les Portugais et les Anglais
qui, intimement confondus, veulent anéan-
tir « le militarisme allemand », furent re-
poussés jusqu'à la Lys, au cours du pre-
mier assaut. Il est facile de situer la per-
cée que nous avons faite sur 20 kilomètres
de large et sur 8 kilomètres de profondeur,
en prenant la ligne formée par Béthune-Es-
taires-Armentières, qui reste très en arrière
du front que nous avons atteint hier.L'infan-
terie allemande a de nouveau accompli des
prodiges dans un terrain rempli d enton-
noirs bo'ueux. Nous menaçons, il me sem-
ble, la voie ferrée de Béthune à Haze-
brouck. C'esi maintenant l'heure de Foch !
Sans doute. Mais où Foch doit-il interve-
nir ? Sur l'Oise et sur l'Aisne ou devant
Amiens ou devant Paris ? L'armée d opéra-
tions que les Français avaient en réserve va
deven'ir une « année de voyage » et, selon
toutes les apparences, elle arrivera partout
trop tard. Les chiffres du butin ne sont pas
encore connus. On ne peut à la fois donner
l'assaut et faire des dénombrements. Il est
certain toutefois que le nombre des prison-
niers que nous avons faits depuis le 21
mars dépasse 100.000. Ce qui est le plus
terrible pour l'ennemi, c'est que le coup
que nous venons de lui porter n'a pas clos
pour lui la série des surprises. Tout l'édi-
fice de jalousies, de haines, de mensonges
et de calomnies, que l'Entente avait dressé
contre nous, s'écroule de plus en plus. —
(Hermann Katsch) Norddeutsche Allgemeine
Zeitung, 12.4.
— « MOYENS PROVISOIRES » [sous ce titre].
— Nos adversaires, les Anglais surtout,
n'ont pas encore réussi à comprendre les
grands enseignements de la guerre, le SIens
profond de la stratégie. Notre volonté de
vaincre a eu raison de la raideur mécani-
que des organisations défensives anglai-
ses. Le but pOUl'suiYi par notre Haut Com
mandement apparaît peu à peu. De toute
la foide de ses poings Hindenburg a secoué
tout le front occidental. Il le fait trembler
tout en le laissant dans l'incertitude du point
où il lui portera le dernier coup. Et c'est
là qu'est la solution de l'énigme. Cette in-
certitude où le mettent les procédés d'at-
taque allemands, énerve terriblement t
Haut Commandement ennemi et plus particu
lièrement le généralissime Foch, placé en
face d'un problème presque insoluble. Les
coups portés par Hindenburg entre l'Oise
et l'Aisne. à ]'ollPd tl", '-.
parlait Moltke. Il n'a pas de plan arrêté,
cOlpme on en avait an temps de Louis XIV.
Nos ennemis ; au contraire ont des idées
préconçues. Ils ont à défendre un point
fixe, bien défini, Paris! C'est le pâle im-
muable au milieu des événements fugitifs.
Il symbolise une idée qui doit être défen-
due coûte que coûte, mais qui pourra eau-
ser la perte des armées réunies de la Fran-
ce et de l'Angleterre .-(Capitaine von
Salzmann) Vossische Zeitung. 124 ne V0"
NOTRE POINTE OFFENSIVE D'ARMENTIERES se
revèle comme une attaque puissante de
deux armees allemandes : l'armée Quast et
les « troupes du général Sixt von Arnim l
Pour le moment, notre Haut Commande
ment a concentré tous ses efforts à l'aile
droite. L attaque principale a été donnée
par l'armée Quast, qui a percé entre Fes-
tubert et Armentières (entre le canal de
La Bassée .et la Lys), qui a franchi la Lys,
au cours d'une vgoureuse attaque entre
Estaires et l'écluse de Saint~-,\,Iaux, pendant
que son aile gauche se bat au nord-est de
Béthune et que le centre s'est avancé jus-
que dans le secteur de la Lawe. Notre ra-
pide passage de la Lys a refoulé le front
ennemi dans la direction du Nord-Ouest .Il
constitue en même temps une menace di-
recte pour la tête de pont d'Armentières,
pilier des positions anglaises devant Lille,
que nous pouvons prendre d'enfilade. Les
troupes du général Sixt von Arnim, déboru-
chant de Warneton, progressent au Nord
de la Lys ; leur aile droite couvre le flanc
des troupes d'assaut, après s'être emparée
des hauteurs au sud d'Ypres, occupées ja-
dis avec tant d'allégresse par les Anglais.
Le secteur d'Armentières est plus exposé
que jamais. Une nouvelle avance du grou-
pe allemand du Nord menacerait les célè-
bres crêtes tenues à l'ouest de Kemmel
par les Anglais, c'est-à-dire la clef de toute
la position anglaise d'Ypres. Sur ce nouveau
champ de bataille, les Anglais ne peuvent
pas perdre beaucoup de terrain, sans ex-
poser sur le continent toutes les liaisons de
leur aile gauche avec l'arrière au danger
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