Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 avril 1918 12 avril 1918
Description : 1918/04/12 (T8,N772). 1918/04/12 (T8,N772).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338466c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
I{ES DE LA GUERRE
r IRr la r,.
IaEs TRANGÈRES
N° 772
Paris, 12 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QÉSTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
: )J e a lemande. - « ENTRE LES BATAIL-
1 >)^sN^ I ce titre] : Enormes sont dès
interi résultats de notre offensive.
le d's cette offensive n'est que le pré-
ltg d'é Yéllerne nts beaucoup plus impor-
ès Ilcore. il nous faut d'autres grands
car, les partisans de la continuation
la gue6 lns le camp ennemi ne parlent
5 en'cor e de oder. Wilson, le plus dan-
àPf lanatiques, songe toujours à ex-
~t ?Us les Allemands, et le Globe,
~t contb' n,er la guerre, « dût-elle durer
lgt ar, durer
tans 1 jus ce que l'Angleterre ait
lp decornplète satisfaction o. Il y a beau-
4) de lui, » dans de tels propos et
; déjà ere ainsi que ses alliés français
Ûéià. alsé le ton. Toutefois la volonté
ersa.', er n pas encore brisée chez nos
"ersairp S' , Notre haut commandement a
-iïioypr« ,
en venir à bout et de leur
forces q,lls ont plus de prétentions que
for ces. 81 Une offensive partielle, comme
~Ilo-us avons faite jusqu'ici, ne nous
llie Pas]
allemande que nous vou-
n0u obtiendrons par une offensive
lsosec t Ur tout le front de la mer à la
- Et t?ir.ces qu'il nous faut sont prê-
1&, ainsi lPar l'effet des destructions
gUer re moderne entraîne à sa suite.
inon VA.11
es--'C::) legions de la France vont être
Sur Une vast.e étendue. Le même
attend Une grande partie de l'Italie,
rssi iln e artie de la Grèce. Les alliés
Aïkrj x
l A rre se sont vendus à un maître
)8 et près les Russes, les Belges, les
en8 et ] Roumains, les Français, les
- s Grecs vont en faire l'expé-
'Ce. is ne se dégageront pas de cette
Íl Ils Vers'eront pour la suprématie
«Vhgiptû
le-ter re la dernière goutte de leur
Ifs sn PPQrieront toutes les conséquen-
e leur décision. L'Europe ne retrou-
* la na- qu'une fois qu'elle sera déli-
de
Ld, cette suprématie. Elle n'a qu'un
11 o- e? défaire : la paix allemande.
r-eiitenQ^otonel von der Osten Sac-
~, 5.4 lihelp) Rheinisch Westfälsche
M ÛÉVEI.
ME titOlPPEMENT DE U. GRANDE BATAILLE »
e titr el. - D'une façon générale, on
L,â étaife -l?- première ipartie de la tâche
I* ait a^Md taj la conquête des fortes posi-
t Q'.aÛeE en face de nous, sur tout
ttt aque. Le 28 mars, le soir du
Pli. r de la bataille, cette tâche était
e des divisions françaises
E'^ê ohi- A s d'intervenir pour soute-
SË^ dmuIe^ chancelante des Anglais.
e tâqhe consistait à poursuivre
t~ sanc,~ dt, à l'empêcher de s'ac-
'Jleh te rra-ln plein d'entonnoirs et
s, qui nous séparait de lui
avant la bataille de la Somme. Nous nous
sommes acquittés aussi de cette tâche dans
les quatre jours qui ont suivi, jusqu'au
27 mars. Dans la partie nord du champ de
bataille seulement, aux abords d'Arras,
l'Anglais gardait une bande de son ancien
territoire même après les nouvelles atta-
ques et son recul du 28. Devant Hébuterne,
au nord d'Albert, nous combattions dans un
secteur qui était nouveau pour nos troupes.
Nous ne sommes restés un peu en arrière
qu'à l'aile sud et au début des opérations. A
partir de ce moment-là l'aspect de la bataille
se modifia. Au nord de la Somme, nous
n'avons plus fait de progrès, nous nous
sommes bornés à laisser les attaques furieu-
ses et répétées des Anglais se briser sur nos
lignes. Le gros effort de nos troupes s est
porté vers le secteur situé entre la Somme et
l'Avre et plus loin dans la direction du Don,
qui se jette dans l'Avre, au nord de Mont-
didier, à Pierrepont. L'aile gauche du grou-
pe d'armées Marwitz et l'aile droite du
groupe d'armées Hutier ont refoulé, chaque
jour de plus en plus, les Anglais et les-
Français accourus à leur secours, dans la
direction de la voie ferrée Amiens-Saint-
Just (Paris). L'aile sud de l'armée d'attaque
du Prince impérial couvrait les opérations,
du côté du Sud, en se déplaçant progres-
sivement de la ligne Roye-Noyon vers le
Matz et en prenant d'assaut le fort Renaud
au sud-ouest de Noyon. Dès le 27, notre
front d'attaque était à Montdidier et
à Pierrepont. Il s'y maintenait le len-
demain pour s'élargir, à partir du 29
rpars. au Nord, à l'Ouest et au Sud. Le 31
mars après de rudes batailles pleines de
vicissitudes, nous atteignions la ligne Au-
bercourt-Crètes au nord de Moreuil-Canti-
gny-Fontaine-Ayancourt. Ces trois derniers
villages sont situées à' l'ouest et au sud-ouest
de Montdidier. Nous nous sommes ainsi rap-
prochés d'Amiens dont nous sommes à 16
kilomètres environ. Nous sommes à peu
près à 60 kilomètres de Saint-Quentin. ,
(Richard Gädke) Wonvärts, 5.4.
- LE DEUXIÈME ACTE DE LA BATAILLE DE
PERCÉE ». [sous ce titre]. — Au cours de la
seconde semaine, les armees allemandes de
percée ont reçu des renforts et elles ont
brisé la contre-attaque de l'armée de réser-
ve l'ennemie. Ce fut en quelque sorte le
deuxième acte de ce drame igantesque:;
Nous verrons bientôt si le général Pétain
est à la hauteur de sa tâche. La guerre tend
à une décision. Les peuples demandent la
paix. Il n'y a pas lieu de prévoir une re-
prise de la guerre de tranchées. La guerre
de mouvement va durer jusqu à la fin. Les
Allemanmds ont tious les atouts dans leur
jeu : supériorité du commandement habitué
à la victoire, qualités manœuvrières de
leurs troupes, nombre *> leurs pièces d ar-
tillerie: et précision du tir, esprit d'entre-
prise et eeniuS» n le canon à longue portée, ar-
me énervante qui, sans cesse, menace Pa-
ris. L'Entente n'a pour elle que son achar-
nement aveugle, son désir de continuer la
guerre à outrance, son refus de signer ta
paix. Le général Foch, qui commande la
grande armée de réserve, a vu ses alliés ra-
mener lieurs corps d'armée écrasés, non
pas vers Paris, mais vers Amiens, dans
la direction de la côte. La France, qui sai-
gne par mille plaies, a le sentiment angois
sant qu'elle va rester seule. Les alliances
les plus sacrées tombent. aux heures de
grande misère, quand elles deviennent dan-
gereuses pour ceux qui les ont signées. On
sait depuis des siècles le cas que l'Angle
terre fait de ses alliances. Elle n'a aucune
raison de rompre aujourd'hui avec ses tra-
ditions. Elle va sacrifier Amiens Les Alle
mands progresseront vers les ports de la
Manche et Paris ne sera plus en sûreté Il
y a aujourd'hui un temps d'arrêt dans la
bataille. Mais partout les Allemands crient
à leurs adversaires épuisés : « Vœ Victis ! »
et l'issue de ce vaste conflit de nations n'est
plus douteuse. Nous n'en sommes encore
qu'au deuxième acte. Le rideau va bientôt
tomber. Il ne se relèvera qu'au, troisième
acte, qui aura pour titre : Amiens-
(Général von Liebert) Tägliche Rundschau,
— - DE L'ATTAQUE » [sous ce titre]
- La période de tension touche à sa fin
Dès le 4 avril au matin, le communiqué of
ficiel annonçait la reprise des opérations
au sud de la Somme, et le dernier com
muniqué du soir annonçait de nouveaux
succès. C'est, une fois de plus, la preuve de
la méthode avec laquelle procède notre
haut commandement. Les contre-attaques
déclenchées le 3 avril, dans la matinée et à
quatre reprises dans l'après-midi par l'én-
nemi qui tentait de reprendre la crête au
sud-ouest de Moreuil, ont échoué. L'ennemi
a subi de lourdes pertes. Elles montrent
l'importance qu'il attache au terrain situé -
à l'ouest du secteur de l'Avre. Les derniè-
res attaques anglaises, entre la Somme et
la Luce prouvent, d'autre part, que notre
menace dans la direction d'Amiens fait sen-
tir ses effets. Chacun de nos succès au sud
de la Somme met de plus en plus Amiens
en danger. Foch, il est vrai, a dit qu'il ré-
pondait d'Amiens. C'est là une impruden-
te déclaration. Il est possible qu'elle soit
démentie tout comme M. Clemenceau croit
pouvoir démentir les révélations du comte
Czernin. La période de tension nous sem-
ble terminée. Hindenburg reprend ses opé-
rations sur l'échiquier stratégique au sud de
la Somme. Le communiqué du 5 nous dira
quelle répercussion les opérations dans cet-
te région pourront avoir sur le secteur nord
du front de bataille. Nous sommes assez
forts pour porter à l'ennemi d'autres coups
Pour nous, la grande bataille ne s'appelle
pas la « bataille de Picardie », mais la
« bataille de France ». La France ne veut
ni voir ni comprendre qu'elle marche à sa
ruinf. Avec une rage impuissante et farou
che, les Français détruisent la belle et vieille
ville de Laon, nous mettant dans l'obliga-
tion d exercer des représailles sur Reims
Nous frappons de plus en plus Paris Les
r IRr la r,.
IaEs TRANGÈRES
N° 772
Paris, 12 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QÉSTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
: )J e a lemande. - « ENTRE LES BATAIL-
1 >)^sN^ I ce titre] : Enormes sont dès
interi résultats de notre offensive.
le d's cette offensive n'est que le pré-
ltg d'é Yéllerne nts beaucoup plus impor-
ès Ilcore. il nous faut d'autres grands
car, les partisans de la continuation
la gue6 lns le camp ennemi ne parlent
5 en'cor e de oder. Wilson, le plus dan-
àPf lanatiques, songe toujours à ex-
~t ?Us les Allemands, et le Globe,
~t contb' n,er la guerre, « dût-elle durer
lgt ar, durer
tans 1 jus ce que l'Angleterre ait
lp decornplète satisfaction o. Il y a beau-
4) de lui, » dans de tels propos et
; déjà ere ainsi que ses alliés français
Ûéià. alsé le ton. Toutefois la volonté
ersa.', er n pas encore brisée chez nos
"ersairp S' , Notre haut commandement a
-iïioypr« ,
en venir à bout et de leur
forces q,lls ont plus de prétentions que
for ces. 81 Une offensive partielle, comme
~Ilo-us avons faite jusqu'ici, ne nous
llie Pas]
allemande que nous vou-
n0u obtiendrons par une offensive
lsosec t Ur tout le front de la mer à la
- Et t?ir.ces qu'il nous faut sont prê-
1&, ainsi lPar l'effet des destructions
gUer re moderne entraîne à sa suite.
inon VA.11
es--'C::) legions de la France vont être
Sur Une vast.e étendue. Le même
attend Une grande partie de l'Italie,
rssi iln e artie de la Grèce. Les alliés
Aïkrj x
l A rre se sont vendus à un maître
)8 et près les Russes, les Belges, les
en8 et ] Roumains, les Français, les
- s Grecs vont en faire l'expé-
'Ce. is ne se dégageront pas de cette
Íl Ils Vers'eront pour la suprématie
«Vhgiptû
le-ter re la dernière goutte de leur
Ifs sn PPQrieront toutes les conséquen-
e leur décision. L'Europe ne retrou-
* la na- qu'une fois qu'elle sera déli-
de
Ld, cette suprématie. Elle n'a qu'un
11 o- e? défaire : la paix allemande.
r-eiitenQ^otonel von der Osten Sac-
~, 5.4 lihelp) Rheinisch Westfälsche
M ÛÉVEI.
ME titOlPPEMENT DE U. GRANDE BATAILLE »
e titr el. - D'une façon générale, on
L,â étaife -l?- première ipartie de la tâche
I* ait a^
t Q'.aÛeE en face de nous, sur tout
ttt aque. Le 28 mars, le soir du
Pli. r de la bataille, cette tâche était
e des divisions françaises
E'^ê ohi- A s d'intervenir pour soute-
SË^ dmuIe^ chancelante des Anglais.
e tâqhe consistait à poursuivre
t~ sanc,~ dt, à l'empêcher de s'ac-
'Jleh te rra-ln plein d'entonnoirs et
s, qui nous séparait de lui
avant la bataille de la Somme. Nous nous
sommes acquittés aussi de cette tâche dans
les quatre jours qui ont suivi, jusqu'au
27 mars. Dans la partie nord du champ de
bataille seulement, aux abords d'Arras,
l'Anglais gardait une bande de son ancien
territoire même après les nouvelles atta-
ques et son recul du 28. Devant Hébuterne,
au nord d'Albert, nous combattions dans un
secteur qui était nouveau pour nos troupes.
Nous ne sommes restés un peu en arrière
qu'à l'aile sud et au début des opérations. A
partir de ce moment-là l'aspect de la bataille
se modifia. Au nord de la Somme, nous
n'avons plus fait de progrès, nous nous
sommes bornés à laisser les attaques furieu-
ses et répétées des Anglais se briser sur nos
lignes. Le gros effort de nos troupes s est
porté vers le secteur situé entre la Somme et
l'Avre et plus loin dans la direction du Don,
qui se jette dans l'Avre, au nord de Mont-
didier, à Pierrepont. L'aile gauche du grou-
pe d'armées Marwitz et l'aile droite du
groupe d'armées Hutier ont refoulé, chaque
jour de plus en plus, les Anglais et les-
Français accourus à leur secours, dans la
direction de la voie ferrée Amiens-Saint-
Just (Paris). L'aile sud de l'armée d'attaque
du Prince impérial couvrait les opérations,
du côté du Sud, en se déplaçant progres-
sivement de la ligne Roye-Noyon vers le
Matz et en prenant d'assaut le fort Renaud
au sud-ouest de Noyon. Dès le 27, notre
front d'attaque était à Montdidier et
à Pierrepont. Il s'y maintenait le len-
demain pour s'élargir, à partir du 29
rpars. au Nord, à l'Ouest et au Sud. Le 31
mars après de rudes batailles pleines de
vicissitudes, nous atteignions la ligne Au-
bercourt-Crètes au nord de Moreuil-Canti-
gny-Fontaine-Ayancourt. Ces trois derniers
villages sont situées à' l'ouest et au sud-ouest
de Montdidier. Nous nous sommes ainsi rap-
prochés d'Amiens dont nous sommes à 16
kilomètres environ. Nous sommes à peu
près à 60 kilomètres de Saint-Quentin. ,
(Richard Gädke) Wonvärts, 5.4.
- LE DEUXIÈME ACTE DE LA BATAILLE DE
PERCÉE ». [sous ce titre]. — Au cours de la
seconde semaine, les armees allemandes de
percée ont reçu des renforts et elles ont
brisé la contre-attaque de l'armée de réser-
ve l'ennemie. Ce fut en quelque sorte le
deuxième acte de ce drame igantesque:;
Nous verrons bientôt si le général Pétain
est à la hauteur de sa tâche. La guerre tend
à une décision. Les peuples demandent la
paix. Il n'y a pas lieu de prévoir une re-
prise de la guerre de tranchées. La guerre
de mouvement va durer jusqu à la fin. Les
Allemanmds ont tious les atouts dans leur
jeu : supériorité du commandement habitué
à la victoire, qualités manœuvrières de
leurs troupes, nombre *> leurs pièces d ar-
tillerie: et précision du tir, esprit d'entre-
prise et eeniuS» n le canon à longue portée, ar-
me énervante qui, sans cesse, menace Pa-
ris. L'Entente n'a pour elle que son achar-
nement aveugle, son désir de continuer la
guerre à outrance, son refus de signer ta
paix. Le général Foch, qui commande la
grande armée de réserve, a vu ses alliés ra-
mener lieurs corps d'armée écrasés, non
pas vers Paris, mais vers Amiens, dans
la direction de la côte. La France, qui sai-
gne par mille plaies, a le sentiment angois
sant qu'elle va rester seule. Les alliances
les plus sacrées tombent. aux heures de
grande misère, quand elles deviennent dan-
gereuses pour ceux qui les ont signées. On
sait depuis des siècles le cas que l'Angle
terre fait de ses alliances. Elle n'a aucune
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mands progresseront vers les ports de la
Manche et Paris ne sera plus en sûreté Il
y a aujourd'hui un temps d'arrêt dans la
bataille. Mais partout les Allemands crient
à leurs adversaires épuisés : « Vœ Victis ! »
et l'issue de ce vaste conflit de nations n'est
plus douteuse. Nous n'en sommes encore
qu'au deuxième acte. Le rideau va bientôt
tomber. Il ne se relèvera qu'au, troisième
acte, qui aura pour titre : Amiens-
(Général von Liebert) Tägliche Rundschau,
— - DE L'ATTAQUE » [sous ce titre]
- La période de tension touche à sa fin
Dès le 4 avril au matin, le communiqué of
ficiel annonçait la reprise des opérations
au sud de la Somme, et le dernier com
muniqué du soir annonçait de nouveaux
succès. C'est, une fois de plus, la preuve de
la méthode avec laquelle procède notre
haut commandement. Les contre-attaques
déclenchées le 3 avril, dans la matinée et à
quatre reprises dans l'après-midi par l'én-
nemi qui tentait de reprendre la crête au
sud-ouest de Moreuil, ont échoué. L'ennemi
a subi de lourdes pertes. Elles montrent
l'importance qu'il attache au terrain situé -
à l'ouest du secteur de l'Avre. Les derniè-
res attaques anglaises, entre la Somme et
la Luce prouvent, d'autre part, que notre
menace dans la direction d'Amiens fait sen-
tir ses effets. Chacun de nos succès au sud
de la Somme met de plus en plus Amiens
en danger. Foch, il est vrai, a dit qu'il ré-
pondait d'Amiens. C'est là une impruden-
te déclaration. Il est possible qu'elle soit
démentie tout comme M. Clemenceau croit
pouvoir démentir les révélations du comte
Czernin. La période de tension nous sem-
ble terminée. Hindenburg reprend ses opé-
rations sur l'échiquier stratégique au sud de
la Somme. Le communiqué du 5 nous dira
quelle répercussion les opérations dans cet-
te région pourront avoir sur le secteur nord
du front de bataille. Nous sommes assez
forts pour porter à l'ennemi d'autres coups
Pour nous, la grande bataille ne s'appelle
pas la « bataille de Picardie », mais la
« bataille de France ». La France ne veut
ni voir ni comprendre qu'elle marche à sa
ruinf. Avec une rage impuissante et farou
che, les Français détruisent la belle et vieille
ville de Laon, nous mettant dans l'obliga-
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