Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 avril 1918 08 avril 1918
Description : 1918/04/08 (T8,N768). 1918/04/08 (T8,N768).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338462q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
BULLETIN QUOTIDIEN DE PRESSE ETRANGERE — N° 768 2
.-jLgrandes « pépinières » d'officiers.
'nous Parlons pas des qualités émi-
nemment uerrières de la race. Le fait
lierr, ères de la race. Le fait
que les Allemands ont « copié » Nivelle dé-
!Je desqe leur stratégie est inférieure à
te rrançais. p — Popolo d'Italia, 4.4.
Le
k4 DinZ. - Sous ce titre : « HOM-
lmn'L.-: LE PRINCE IMPÉRIAL ». - Le
et 1 rapér-ial n'est pas tel qu'on se le re-
Ji, 'Ate ni ^i éralenient. Il est tout différent
v ,Portas
mi, tracent de lui des gens mal-
nts on ln• Consc'en^s- Il a, aujourd'hui
-
Plu quâ l- urnai,sle sentiment de sa respon-
U~ A ,
ÑI1e\]sernqUSl il travaille et il s'instruit
Dl! Serriprit t consciencieusement. Il n'est
plus le jeune homme qu'il était hier, Il est
mme qu'il était hier. Il est
'le k 11 Un homme mûr, soir les champs
'Qillo
l(n(Jtre ,;.' dans les hôp,itaux et à l'école
\,s,tie Qelnent chef d'Etat-Major général.
vA àtoute flatterie, il veut savoir la
tcès (l'aex encore, il la supporte. Ses
4e (t'a uJonrd'hui s'expliquent en gran-
rll travail dons naturels et par
!Pereur' Il parle avec respect de
fJ Pereur son- père ; avec une fière
at tarit , compagne de sa vie, à
W>e nt dp r ens étroits l'unissent. Il est
liqts de et r, esl- le destin de tous les puis-
'")H de îo i
(;e,Ue eSsa..i erre) que tous les partis poli-
tiques t et d ,aVOIr sur lui de l'influen-
est d'une évolution, mais non
révoi,iii1?^ €t 11 ne perd jamais le
Ses s, de la et il ne perd jamais le
a Il formule avec aisance
rjWn! es ; da S la,. discussion il réserve son
v%li°n Pour i -
a Il, COI11 r faJre intervenir au moment
Oettle Chae Il fait de sa dernière division
eh MP de bataille. Il admet la li-
^es ani^n- °ns. Toutes ces qualités sont
6"1
Nhide nesses- De plus, il est sym-
On ,.
IOda fidé¡;t a l'impression que la ferme-
Ses convictions forment le
r"« \vnwaraotère- !►, son /» Il reconnaît lui-mê-
loU! a.ltl'êl .st Pas sans défauts, qu'il ne
S l'étrp A l'heure actuelle il est sur-
W est : c î devise, qui le caractérise
il (, T
il sW Tui°lUrs de l'avant ». Chaque
1e s th alue Va en première ligne. Pres-
roo trolll Soldat le connaît. Il peut faire
\t ~ou
e ~~1 veut. Elles le sui-
NtS ^tont^ o,est là qu'il faut chercher
tin d'es succès qu'il remporte. Le
l!je. - (al est à la fois un chef et un
Sfh e- - fpZ.) Tag, 2.4.
j^uuje. ntCRUTEMENT
Royaume-Uni- LA CONSCRIPTION EN IR"
¡Qn' O .nI. - I A CONSCRIPTION EN IR-
,Quel le de « conscription » en
es Illbles est le surplus des hommes
eavs 9 Il y a deux ans,
k! *%si ?s*istimioofficielles l'évaluaient à
tl!qé' ^er)iji0 lors' ^-000 environ se sont
Hîf ! on 9- ^houré quelque 600.000
rl res, t a labouré quelque 600.000
GreOlt'és drp.IUsieurs milliers d'ouvriers
|?de-n ^ns les usines de munitions
de retagne. Bref, il peste au plus
S s boni es dIsponibles en Irlande. Un
ras l'ordre. Un règlement
aittrer
equestion d'Irlande libé-
tij olo tail, Permettrait d'espérer 40 à
de Qr>taip f8- Rien ne serait plus nuâ-
C A an Point de Vue militaire qu'une poli-
ni ? c4/ coer^.uîtion. - Manchester Guar-
I
kVw INTERNES
aruiée grec interné à Goerlitz.
Un rédacteur de la Patris [d'Athènes]
Pu interviewer dans la prison
Ve e"ant enfermés avant de compa-
~devant , cour martiale, l'un des
deux officiers la cour martIaLe, l'un des
■\] ?recs venus de Görlitz en
k.e* f son-rT1?r^n allemand, pour ap-
cOlt¡ dre. l trllctlons mystérieuses au roi
s *1~n,,, -rtlet~ions mystérieuses au roi
Se CQrps grec interné à Görlitz
it Pose de 6.500 hommes de troupe et
s. Il est toujours aux ordres
de Hadjopoulos. Jusqu'en août 1917, l'em-
ploi du temps ne consistait qu'en exercices
militaires. Depuis cette date, la plupart des
soldats sont employés comme ouvriers,
dans des services publics, dans des usines
privées, dans les mines, ou chez des culti-
vateurs. Ni les soldats, ni même les offi-
ciers n'ont la permission de sortir des li-
mites de la garnison. Les officiers touchent
par jour 128 grammes de pain ; les soldats
ne reçoivent pas de pain, ils ne vivent
que de pommes de terre.
——— 0& ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats du mois de mars. — On a
perdu en mars 45 « gros » navires, soit
Il par semaine, contre 12 on février, et
7 seulement en janvier. La moyenne des
46 semaines de la campagne de 1917 était
de 16. Il y a donc amélioration, mais lente.
Les chantiers britanniques ont d'autre part
construit 161.674 tonneaux, contre 100.138
en février et 58.568 en janvier. L'améliora-
tion est ici plus sensible encore. Mais il
faudra doubler, tripler et même quadrupler
ce taux de construction, si l'on veut parer
le danger. En 1917 l'Angleterre a perdu plus
de 4 millions de tonneaux et n'en a cons-
truit que 1.163.474. C'est une perte nette de
près de 3 millions de tonneaux. Si l'on veut
compenser cette perte en 1918, il faut arr-
ver à construire 250.000 tonneaux par mois.
Et bien entendu ce seul point de vue ne
tient pas compte des exigences sans cesse
croissantes des transports militaires. -
Manchester Guardian, 4.4 et Times, 5.4.
COMMUNICATIONS
Moyenne-Europe : SERVICES AÉRIENS. —
Paul Graetz, l'explorateur africain bien
connu, vient de fonder à Munich, pendant
la semaine de Pâques, la Société « Ilag »
[Internationale Luftverkehrs Aktien Gesell-
schaft], société internationale destanée à as-
surer les relations par la voie des airs entre
les Puissances de la Moyenne-Europe dès
la cessation des hostilités. Participent à
cette fondation le prince de Thurn C et Taxis
et les villes de Munich, Nuremberg, Ausg-
bourg, Ratisbonne, Bamberg et Lindau, de
plus des représentants de l'industrie, du
commerce et de la finance. La société a été
fondée avec un capital de 20.000 marks
seulement, mais elle est certaine à l'avenir
d'avoir tous les appuis financiers néces-
saires Le fondateur déclare avoir choisi
Munich comme centre des relations né-
riennes entre les vallées de la Moyenne-Eu-
rope, parce que toutes les communications
entre l'Est de l'Europe et l'Orient, ainsi
qu'entre la mer Adriatique ou la Méditer-
ranée et la mer du Nord ou la Baltique, se
croisent au-dessus de la Bavière, point cen-
tral du réseau des communications aérien-
nes à créer. Le premier effort consistera ii £ f:a
édifier à Munich un aérodrome modèle, puis
à faire l'essai d'un service postal régulier
entre Munich et Ratisbonne. - Tägliche
Rundschau, 30.3.
——- -———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
« Jagow contre Lichnowsky » [sous ce
titre]. - Les rapports entre Berlin et Lon-
dres r Les rappel été plus tovoraWes
ni plus amicaux qu'au cours des derniè-
res années d'avant-guerre. M. de Jagow est
bien forcé, lui aussi, d'admettre ce fait,
bien qu'à contre-cœur et en £ aisani la gri-
mace. S'il s'y était refusé, on pouvait le
clouer net en lui rappelant ses propres dé-
clarations au Reichstag en 1913, ainsi que
celles de son chef. Et Kiderlen-Wächter, en
1912, au moment de la crise balkanique,
avait célébré, en termes encore plus chaleu-
reux, la confiance qui régnait entre l'Alle-
magne et l'Angleterre. A la Conférence des
ambassadeurs à Londres, sir Edward Grey
a démontré par ,ses actes que l'entente
avec la France et la Russie ne l'empêchait
nullement de tenir le plus grand compte
des desiderata de l'Allemagne et de l'Au-
triche-Hongrie. Il faut, au critique du prin-
ce Lichnowsky, une certaine mesquinerie
pour le chicaner sur ce point. On ne pou-
vait tout de même pas demander à l'homme
d'Etat anglais de désavouer avec éclat la
France et la Russie, et il suffit d'un peu
de bon sens et d'impartialité pour rendre
hommage à son attitude conciliante. — On
comprend que l'ancien secrétaire d'Etat
tienne aujourd'hui à se disculper comme
d'une charge accablante d'avoir cru jadis
à la bonne volonté de l'Angleterre. Il avait
d'ailleurs, dès avant la guerre, ainsi que
Bethmann-Holhveg, la sainte terreur des
pangermanistes dès qu'il était question de
l'Angleterre. On le vit bien à propos des
colonies portugaises. En même temps que
l'accord établissant la « bonne atmosphère
anglo-allemande », l'Angleterre tenait à
publier, par égard pour le Portugal, l'ac-
cord bien antérieur où elle assurait le Por-
tugal de son amitié. Mais les pan-
germanistes montrèrent les dents, et
Bethmann s'inclina. Il devait regretter
plus tard, trop tard, cette excessive pru-
dence. De même sur l'accord concernant
l'Asie-Mineure, M. de Jagow préfère glis-
ser légèrement bien qu'il lui faille souligner
l'importance capitale de l'affaire de Bag-
dad, où le prestige de l'Allemagne était en
jeu. — C'est surtout ce « prestige » que
l'ancien sous-secrétaire d'Etat paraît avoir
à cœur, plutôt que le réglement normal
des problèmes eux-mêmes. Il s'agit surtout
pour lui de l'effet extérieur, du nimbe de
l'auréole mondiale. C'est là, au contraire
le cadet de nos soucis. Le point essentiel de
la controverse est, pour nous, de savoir si
l'Allemagne était en mesure de collaborer
avec l'Angleterre au maintien de la paix
— Il est difficile, actuellement, de soumet-
tre à une critique impartiale et complète
tout ce qui s'est passé aux derniers jours
de juillet 1914. Pour nous attacher à l'es-
sentiel, considérons cette déclaration de Ja-
gow : « Il nous était impossible d'adhérer
à la proposition anglaise d'une conférence
d'ambassadeurs, puisque, sans aucun doute,
une telle conférence nous eût valu une sé-
rieuse défaite diplomatique. » Il se contenta
donc, en effleurant seulement la motivation
de répéter l'objection courante, dont Beth-
mann ne s'est départi qu'une seule fois en
essayant de prouver que sir Edward Grey,
pour favoriser une action indirecte de l'Al-
lemagne à Vienne, avait renoncé à son
projet de conférence. — Que s'est-il passé
en réalité ? Dès le 24 juillet, le ministre
anglais des Affaires étrangères a proposé
une conférence où l'Angleterre, l'Allema-
gne, la France et l'Italie seraient repré-
sentées en vue d'empêcher le conflit aus-
tro-serbe de se propager au reste de l'Eu-
rope. Ce qui a fait échouer cette proposi-
tion, c'est le refus de Berlin et de Vienne
alléguant de concert que « l'Autriche ne
voulait pas être traînée devant un aréo-
page européen. » — On redoutait une dé-
faite diplomatique ? Mais, à la conférence
des Balkans, Grey n'avait-il pas tout mis
en œuvre pour éviter une défaite diploma-
.-jLgrandes « pépinières » d'officiers.
'nous Parlons pas des qualités émi-
nemment uerrières de la race. Le fait
lierr, ères de la race. Le fait
que les Allemands ont « copié » Nivelle dé-
!Je desqe leur stratégie est inférieure à
te rrançais. p — Popolo d'Italia, 4.4.
Le
k4 DinZ. - Sous ce titre : « HOM-
lmn'L.-: LE PRINCE IMPÉRIAL ». - Le
et 1 rapér-ial n'est pas tel qu'on se le re-
Ji, 'Ate ni ^i éralenient. Il est tout différent
v ,Portas
mi, tracent de lui des gens mal-
nts on ln• Consc'en^s- Il a, aujourd'hui
-
Plu quâ l- urnai,sle sentiment de sa respon-
U~ A ,
ÑI1e\]sernqUSl il travaille et il s'instruit
Dl! Serriprit t consciencieusement. Il n'est
plus le jeune homme qu'il était hier, Il est
mme qu'il était hier. Il est
'le k 11 Un homme mûr, soir les champs
'Qillo
l(n(Jtre ,;.' dans les hôp,itaux et à l'école
\,s,tie Qelnent chef d'Etat-Major général.
vA àtoute flatterie, il veut savoir la
tcès (l'aex encore, il la supporte. Ses
4e (t'a uJonrd'hui s'expliquent en gran-
rll travail dons naturels et par
!Pereur' Il parle avec respect de
fJ Pereur son- père ; avec une fière
at tarit , compagne de sa vie, à
W>e nt dp r ens étroits l'unissent. Il est
liqts de et r, esl- le destin de tous les puis-
'")H de îo i
(;e,Ue eSsa..i erre) que tous les partis poli-
tiques t et d ,aVOIr sur lui de l'influen-
est d'une évolution, mais non
révoi,iii1?^ €t 11 ne perd jamais le
Ses s, de la et il ne perd jamais le
a Il formule avec aisance
rjWn! es ; da S la,. discussion il réserve son
v%li°n Pour i -
a Il, COI11 r faJre intervenir au moment
Oettle Chae Il fait de sa dernière division
eh MP de bataille. Il admet la li-
^es ani^n- °ns. Toutes ces qualités sont
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Nhide nesses- De plus, il est sym-
On ,.
IOda fidé¡;t a l'impression que la ferme-
Ses convictions forment le
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S l'étrp A l'heure actuelle il est sur-
W est : c î devise, qui le caractérise
il (, T
il sW Tui°lUrs de l'avant ». Chaque
1e s th alue Va en première ligne. Pres-
roo trolll Soldat le connaît. Il peut faire
\t ~ou
e ~~1 veut. Elles le sui-
NtS ^tont^ o,est là qu'il faut chercher
tin d'es succès qu'il remporte. Le
l!je. - (al est à la fois un chef et un
Sfh e- - fpZ.) Tag, 2.4.
j^uuje. ntCRUTEMENT
Royaume-Uni- LA CONSCRIPTION EN IR"
¡Qn' O .nI. - I A CONSCRIPTION EN IR-
,Quel le de « conscription » en
es Illbles est le surplus des hommes
eavs 9 Il y a deux ans,
k! *%si ?s*istimioofficielles l'évaluaient à
tl!qé' ^er)iji0 lors' ^-000 environ se sont
Hîf ! on 9- ^houré quelque 600.000
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GreOlt'és drp.IUsieurs milliers d'ouvriers
|?de-n ^ns les usines de munitions
de retagne. Bref, il peste au plus
S s boni es dIsponibles en Irlande. Un
ras l'ordre. Un règlement
aittrer
equestion d'Irlande libé-
tij olo tail, Permettrait d'espérer 40 à
de Qr>taip f8- Rien ne serait plus nuâ-
C A an Point de Vue militaire qu'une poli-
ni ? c4/ coer^.uîtion. - Manchester Guar-
I
kVw INTERNES
aruiée grec interné à Goerlitz.
Un rédacteur de la Patris [d'Athènes]
Pu interviewer dans la prison
Ve e"ant enfermés avant de compa-
~devant , cour martiale, l'un des
deux officiers la cour martIaLe, l'un des
■\] ?recs venus de Görlitz en
k.e* f son-rT1?r^n allemand, pour ap-
cOlt¡ dre. l trllctlons mystérieuses au roi
s *1~n,,, -rtlet~ions mystérieuses au roi
Se CQrps grec interné à Görlitz
it Pose de 6.500 hommes de troupe et
s. Il est toujours aux ordres
de Hadjopoulos. Jusqu'en août 1917, l'em-
ploi du temps ne consistait qu'en exercices
militaires. Depuis cette date, la plupart des
soldats sont employés comme ouvriers,
dans des services publics, dans des usines
privées, dans les mines, ou chez des culti-
vateurs. Ni les soldats, ni même les offi-
ciers n'ont la permission de sortir des li-
mites de la garnison. Les officiers touchent
par jour 128 grammes de pain ; les soldats
ne reçoivent pas de pain, ils ne vivent
que de pommes de terre.
——— 0& ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats du mois de mars. — On a
perdu en mars 45 « gros » navires, soit
Il par semaine, contre 12 on février, et
7 seulement en janvier. La moyenne des
46 semaines de la campagne de 1917 était
de 16. Il y a donc amélioration, mais lente.
Les chantiers britanniques ont d'autre part
construit 161.674 tonneaux, contre 100.138
en février et 58.568 en janvier. L'améliora-
tion est ici plus sensible encore. Mais il
faudra doubler, tripler et même quadrupler
ce taux de construction, si l'on veut parer
le danger. En 1917 l'Angleterre a perdu plus
de 4 millions de tonneaux et n'en a cons-
truit que 1.163.474. C'est une perte nette de
près de 3 millions de tonneaux. Si l'on veut
compenser cette perte en 1918, il faut arr-
ver à construire 250.000 tonneaux par mois.
Et bien entendu ce seul point de vue ne
tient pas compte des exigences sans cesse
croissantes des transports militaires. -
Manchester Guardian, 4.4 et Times, 5.4.
COMMUNICATIONS
Moyenne-Europe : SERVICES AÉRIENS. —
Paul Graetz, l'explorateur africain bien
connu, vient de fonder à Munich, pendant
la semaine de Pâques, la Société « Ilag »
[Internationale Luftverkehrs Aktien Gesell-
schaft], société internationale destanée à as-
surer les relations par la voie des airs entre
les Puissances de la Moyenne-Europe dès
la cessation des hostilités. Participent à
cette fondation le prince de Thurn C et Taxis
et les villes de Munich, Nuremberg, Ausg-
bourg, Ratisbonne, Bamberg et Lindau, de
plus des représentants de l'industrie, du
commerce et de la finance. La société a été
fondée avec un capital de 20.000 marks
seulement, mais elle est certaine à l'avenir
d'avoir tous les appuis financiers néces-
saires Le fondateur déclare avoir choisi
Munich comme centre des relations né-
riennes entre les vallées de la Moyenne-Eu-
rope, parce que toutes les communications
entre l'Est de l'Europe et l'Orient, ainsi
qu'entre la mer Adriatique ou la Méditer-
ranée et la mer du Nord ou la Baltique, se
croisent au-dessus de la Bavière, point cen-
tral du réseau des communications aérien-
nes à créer. Le premier effort consistera ii £ f:a
édifier à Munich un aérodrome modèle, puis
à faire l'essai d'un service postal régulier
entre Munich et Ratisbonne. - Tägliche
Rundschau, 30.3.
——- -———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
« Jagow contre Lichnowsky » [sous ce
titre]. - Les rapports entre Berlin et Lon-
dres r Les rappel été plus tovoraWes
ni plus amicaux qu'au cours des derniè-
res années d'avant-guerre. M. de Jagow est
bien forcé, lui aussi, d'admettre ce fait,
bien qu'à contre-cœur et en £ aisani la gri-
mace. S'il s'y était refusé, on pouvait le
clouer net en lui rappelant ses propres dé-
clarations au Reichstag en 1913, ainsi que
celles de son chef. Et Kiderlen-Wächter, en
1912, au moment de la crise balkanique,
avait célébré, en termes encore plus chaleu-
reux, la confiance qui régnait entre l'Alle-
magne et l'Angleterre. A la Conférence des
ambassadeurs à Londres, sir Edward Grey
a démontré par ,ses actes que l'entente
avec la France et la Russie ne l'empêchait
nullement de tenir le plus grand compte
des desiderata de l'Allemagne et de l'Au-
triche-Hongrie. Il faut, au critique du prin-
ce Lichnowsky, une certaine mesquinerie
pour le chicaner sur ce point. On ne pou-
vait tout de même pas demander à l'homme
d'Etat anglais de désavouer avec éclat la
France et la Russie, et il suffit d'un peu
de bon sens et d'impartialité pour rendre
hommage à son attitude conciliante. — On
comprend que l'ancien secrétaire d'Etat
tienne aujourd'hui à se disculper comme
d'une charge accablante d'avoir cru jadis
à la bonne volonté de l'Angleterre. Il avait
d'ailleurs, dès avant la guerre, ainsi que
Bethmann-Holhveg, la sainte terreur des
pangermanistes dès qu'il était question de
l'Angleterre. On le vit bien à propos des
colonies portugaises. En même temps que
l'accord établissant la « bonne atmosphère
anglo-allemande », l'Angleterre tenait à
publier, par égard pour le Portugal, l'ac-
cord bien antérieur où elle assurait le Por-
tugal de son amitié. Mais les pan-
germanistes montrèrent les dents, et
Bethmann s'inclina. Il devait regretter
plus tard, trop tard, cette excessive pru-
dence. De même sur l'accord concernant
l'Asie-Mineure, M. de Jagow préfère glis-
ser légèrement bien qu'il lui faille souligner
l'importance capitale de l'affaire de Bag-
dad, où le prestige de l'Allemagne était en
jeu. — C'est surtout ce « prestige » que
l'ancien sous-secrétaire d'Etat paraît avoir
à cœur, plutôt que le réglement normal
des problèmes eux-mêmes. Il s'agit surtout
pour lui de l'effet extérieur, du nimbe de
l'auréole mondiale. C'est là, au contraire
le cadet de nos soucis. Le point essentiel de
la controverse est, pour nous, de savoir si
l'Allemagne était en mesure de collaborer
avec l'Angleterre au maintien de la paix
— Il est difficile, actuellement, de soumet-
tre à une critique impartiale et complète
tout ce qui s'est passé aux derniers jours
de juillet 1914. Pour nous attacher à l'es-
sentiel, considérons cette déclaration de Ja-
gow : « Il nous était impossible d'adhérer
à la proposition anglaise d'une conférence
d'ambassadeurs, puisque, sans aucun doute,
une telle conférence nous eût valu une sé-
rieuse défaite diplomatique. » Il se contenta
donc, en effleurant seulement la motivation
de répéter l'objection courante, dont Beth-
mann ne s'est départi qu'une seule fois en
essayant de prouver que sir Edward Grey,
pour favoriser une action indirecte de l'Al-
lemagne à Vienne, avait renoncé à son
projet de conférence. — Que s'est-il passé
en réalité ? Dès le 24 juillet, le ministre
anglais des Affaires étrangères a proposé
une conférence où l'Angleterre, l'Allema-
gne, la France et l'Italie seraient repré-
sentées en vue d'empêcher le conflit aus-
tro-serbe de se propager au reste de l'Eu-
rope. Ce qui a fait échouer cette proposi-
tion, c'est le refus de Berlin et de Vienne
alléguant de concert que « l'Autriche ne
voulait pas être traînée devant un aréo-
page européen. » — On redoutait une dé-
faite diplomatique ? Mais, à la conférence
des Balkans, Grey n'avait-il pas tout mis
en œuvre pour éviter une défaite diploma-
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