Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 avril 1918 06 avril 1918
Description : 1918/04/06 (T8,N766). 1918/04/06 (T8,N766).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338460w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
DP
DE LA GUERRE
kT DEs
'\[ES ÉTRANGÈRES
N° 766
Paris, 6 avril 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
.,.
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
-
Pres t'o l'PENSIVE ALLEMANDE
OPPENSIVE ALLEMANDE
1 oIse. T Les Allemands ont eu
? C'est un mauvais
• * Entente qui ne
cri ni victoire. Ceux-ci n'ima-
p Ils autre chose que la guerre de
.1 Úllt a e SI les généraux de l'Entente
6s à cette idée et ont
rità de s troupes en conséquence, ils
J lffa er* étîn d'une catastrophe qui
- ri et en rapidité la dé-
1 pkirJ38 Les discours et les résolutions
(', C'est le maintenant aucun
est 1 e dlU des batailles qui règne ;
Jtli Vf> W^m^tes de l'Entente qui
<,\ ti aInSI. En ce qui concerne notre
* Strient m rons demander
e Une t au gouvernement et à
en m a ?l• èa /e de front Ou-est s'il-
l'eu de laisser reposer jus-
i'r'% Ie1 opdr L, _1>1>.' ,
-ri u Q Anau» itualres de cession de
.1 de La face du monde
, /JrJ!¡tiqU,e se modifier, et la physiono-
>tir ?
i. i)oJ|it1?(Ïin Ue de notre Continent se fixe en
Donp 5es siècles peut-être.
';1\ UrJeTlt dt donc bien de se montrer aus-
etit
la question du tonnage que
■ Ionfinlandaise. Cette fois,
est de mise. — Afton-Bladet.
¡Je "Po' H
'Jj!:lt JUe souhait Vue humain général, on
rit tlellneoihalter que les Puissances de
,::ll lèJ.(\j n le coup. Si les Allemands
tenant une victoire décisive,
'^fi^i Impossibilité de parvenir à
"À CPH 6n Europe un nouvel
e hOlèJ.rn à cett.e paix juste en laquelle
:,j;i 0r>mes fr! ont conservé leur saine
■ri'jr« r«is leur espérance ; il faudra
Qt d nouveaux armements et à
\:?; îSCïons- Tel serait donc
t 1 il. aboration entre le mili-
~et le maximalisme - russe !
Soratinr, a été le secours qui a
1 - été le secours qui a
en état de faire l'offen-
■Vr U ^isér«hi des peuples a été
rlt t~ la le ces quatre ans de
:,': la e di2Qt¡nuation de cette misère pen-
affrenQ nnées est la perspec-
'::")110tre « c i Se qu'on puisse imaginer.
'i¡ te, il f CIVIlIsation)) prête à la ban-
f tilisation » prête à la ban-
se Pr espérer qu'une telle éven-
':>i!"on) Prodi Ira Pas. A Iton- Tidningen,
début si heureux pour l-
°n ],An^fmet d'espérer une vé-
ima8ne fera certaine-
• re bol's efforts pour mettre l'armée
\»* i o,î8 de et il faut s'atten-
'il' ^iP J Sacrifil ssances centrales con-
er"Il-es plus grands eDJOOlre
k bMni la guerre. La paix
e bUt flnal, et rien ne serait
aussi bien accueilli en Allemagne qu'une
proposition de paix de la part de l'Angle-
terre. Mais une simple proposition de pais
ne suffirait pas à arrêter l'offensive, cet ar-
rêt permettant aux Anglais de prendre de
l'air. Tant que les Allemands pourront
avancer, il est vraisemblable que seule une
paix véritablement garantie serait capable
d'arrêter leur marche. Lorsque le commu-
niqué allemand nous dit que la première
phase de la grande bataille est terminée, il
est donc vraisemblable qu'il veut dire sim-
plement que la première partie des opéra-
tions, c'est-à-dire la percée, est accomplie :
en revanche, si les Allemands réussissent
à. imposer leur volonté, une nouvelle pause
plus grande n'interviendra que quand lié
auront pu remplacer dans un nouveau com-
muniqué « une partie importante de l'armée
anglaise » par « l'armée anglaise ». —
Svenska Dagbladet, 25.3.
Presse hollandaise. — Les vagues d'as-
saut de Hindenburg martèlent le front fran-
çais. Quel cauchemar pour nous de ne pou-
voir rien faire d'efficace pour porter aide à
la France ! Quand Byron courait au secours
de la Grèce, il s'agissait d'une illusion his-
torique ! Mais notre Grèce à nous, c'est-à-
dire le foyer de la culture européenne, c'est
la France, qui, si elle ne donna pas tou-
jours la même lumière, répand, malgré cela,
une lueur éternelle. — Celui qui sait cela,
sent surgir sous la pression germanique la
jeune force de la France véritable, qui n'a
pas cessé d'être l'éducatrice, et il ne peut
croire au déclin français ! - Nieuwe Ams-
terdammer, 30.3.
— On en a vu une première fois à Port-
Arthur, puis à Moukden, de ces batailles
qui ne finissaient pas. Depuis 1915 il se li-
vre sur le front occidental des combiats qui
durent pendant des semaines sans apporter
aucune décision. Pourtant une chose pa-
raît certaine : la presse anglo-française a
déjà suffisamment conscience de la défaite
pour ne plus pouvoir soutenir que par de
vagues espérances le moral des peuples al-
llés L'unique question qui se pose est de
savoir combien de temps la lutte pourra
durer et si, de nouveau, elle s'arrêtera par
l'épuisement des troupes engagées. --'
Si(!.ndo.ar£Â, 30.3.
Presse allemande. — « QUE DEVIENT L'AR-
MÉE DE MANŒUVRE FOCH ? » [sous ce titre].
Le fait qui caractérise le mieux la situation
désespérée des Anglais, est qu'ils sont for-
cés de jeter leurs divisions de Flandre et
d'Italie dans le secteur de combat Arras-
Noyon et de recourir, en outre, à laide
française et américaine. Le seul résultat
de ce regroupement est d'entraîner ces con-
tingents dans la défaite sans réussir à en-
rayer l'avance allemande. De plus en plus,
la lutte se concentre en actions de combat
aux deux ailes, obligeant l'adversaire lui
aussi à engager ses réserves. Il s'agit de
couvrir les flancs de l'armée anglaise en re-
traite vers l'ouest, mais en même temps de
sauvegarder les communications avec l'ar-
rière. Le plus urgent souci de l'Angleterre
doit être de maintenir sa liaison avec Ca-
lais, son point d'appui essentiel, et de forti-
fier en conséquence son épaulement d'A
bert. D'autre- part, à l'aile sud, la protec-
tion de Paris exige le renforcement de la
résistance française sur l'Oise et il se pour-
rait bien que les réserves françaises eus-
sent mission de s'y opposer le plus possi-
ble aux progrès de l'aile sud allemande. -
La pensée du Conseil de Versailles, en nia-
cant sous le commandement du général
français Foch une armée de choc, appelée
armée de manœuvre, avait été de n01HU,;p
compenser en un tournemain toutes lacunes
pouvant résulter, pour le front allié, d'une
attaque allemande. Cette fameuse armée de
manœvre a-t-elle été déjà engagée ? Il faut,
pour l'instant, laisser en suspens cette
question. Mais étant donnée la situation mi.
litaire générale, il est peu probable que,
conformément aux intentions du comman-
dement ennemi elle puisse être utilisée en
bloc. Le front d'attaque est trop étendu. En
outre, les plans offensifs de notre comman-
dement sont encore complètement mysté-
rieux pour l'adversaire et à chaque instant
des « appels » de renfort peuvent se faire
en des points que l'instant suivant rendra
sans valeur par rapport à d'autres points
plus importants de l'ordre de bataille d'en
semble. Dans ces conditions, il a été émis
de source neutre, l'hypothèse que l'arméè
de choc du général Foch, pour jouer son
rôle de soulagement dans la formidable
lutte, sera obligée de se scinder et d'envoyer
une à une ses fractions aux points les plus
menacés. Cela revient à dire que cette ar-
mée de manœvre, forte, prétend-on, de ao
divisions, aurait manqué son but et que
le beau plan de défense de nos adversai-
res sécroulerait encore une fois -
Hamburger Nachrichten. 27 3
—« NOTRE SUPÉRIORITÉ» [Sous ce tifrpi
Front de la Somme, 28 mars : Toutes nos
troupes ont cette impression, caractéristi-
que pour l'ensemble des opérations, qu'el-
les ont en face d'elles un adversaire qui
lutte à forces égales, et qui, en quelques
points même, dispose d'effectifs supérieurs.
Elles en ont eu raison grâce à la maîtrise
du haut commandement, grâce aussi à leur
propre valeur. Tous les prisonniers, de
leur côté, sont convaincus qu'ils ont suc-
combé sous la supériorité du nombre. Les
jugements des combattants de toute pre-
mière ligne nous apportent ainsi l'idée
qu'ils ont du génie ou de l'incapacité de
leurs chefs. Ce qui se passe entre l'Oise
et la Scarpe, nous rappelle une partie de
dames ou le joueur qui va perdre se fait
enlever tous ses pions par la dame de
son adversaire. Alors que tour à tour les
divisions anglaises sont ramenées en. ar-
rière du front américain, c'est hier seule-
ment que les premières divisions alleman-
des, engagées depuis le 21 dans ce mou-
vement de percée, et en marche pendant
DE LA GUERRE
kT DEs
'\[ES ÉTRANGÈRES
N° 766
Paris, 6 avril 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
.,.
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UESTIONS MILITAIRES
-
Pres t'o l'PENSIVE ALLEMANDE
OPPENSIVE ALLEMANDE
1 oIse. T Les Allemands ont eu
? C'est un mauvais
• * Entente qui ne
cri ni victoire. Ceux-ci n'ima-
p Ils autre chose que la guerre de
.1 Úllt a e SI les généraux de l'Entente
6s à cette idée et ont
rità de s troupes en conséquence, ils
J lffa er* étîn d'une catastrophe qui
- ri et en rapidité la dé-
1 pkirJ38 Les discours et les résolutions
(', C'est le maintenant aucun
est 1 e dlU des batailles qui règne ;
Jtli Vf> W^m^tes de l'Entente qui
<,\ ti aInSI. En ce qui concerne notre
* Strient m rons demander
e Une t au gouvernement et à
en m a ?l• èa /e de front Ou-est s'il-
l'eu de laisser reposer jus-
i'r'% Ie1 opdr L, _1>1>.' ,
-ri u Q Anau» itualres de cession de
.1 de La face du monde
, /JrJ!¡tiqU,e se modifier, et la physiono-
>tir ?
i. i)oJ|it1?(Ïin Ue de notre Continent se fixe en
Donp 5es siècles peut-être.
';1\ UrJeTlt dt donc bien de se montrer aus-
etit
la question du tonnage que
■ Ionfinlandaise. Cette fois,
est de mise. — Afton-Bladet.
¡Je "Po' H
'Jj!:lt JUe souhait Vue humain général, on
rit tlellneoihalter que les Puissances de
,::ll lèJ.(\j n le coup. Si les Allemands
tenant une victoire décisive,
'^fi^i Impossibilité de parvenir à
"À CPH 6n Europe un nouvel
e hOlèJ.rn à cett.e paix juste en laquelle
:,j;i 0r>mes fr! ont conservé leur saine
■ri'jr« r«is leur espérance ; il faudra
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\:?; îSCïons- Tel serait donc
t 1 il. aboration entre le mili-
~et le maximalisme - russe !
Soratinr, a été le secours qui a
1 - été le secours qui a
en état de faire l'offen-
■Vr U ^isér«hi des peuples a été
rlt t~ la le ces quatre ans de
:,': la e di2Qt¡nuation de cette misère pen-
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'::")110tre « c i Se qu'on puisse imaginer.
'i¡ te, il f CIVIlIsation)) prête à la ban-
f tilisation » prête à la ban-
se Pr espérer qu'une telle éven-
':>i!"on) Prodi Ira Pas. A Iton- Tidningen,
début si heureux pour l-
°n ],An^fmet d'espérer une vé-
ima8ne fera certaine-
• re bol's efforts pour mettre l'armée
\»* i o,î8 de et il faut s'atten-
'il' ^iP J Sacrifil ssances centrales con-
er"Il-es plus grands eDJOOlre
k bMni la guerre. La paix
e bUt flnal, et rien ne serait
aussi bien accueilli en Allemagne qu'une
proposition de paix de la part de l'Angle-
terre. Mais une simple proposition de pais
ne suffirait pas à arrêter l'offensive, cet ar-
rêt permettant aux Anglais de prendre de
l'air. Tant que les Allemands pourront
avancer, il est vraisemblable que seule une
paix véritablement garantie serait capable
d'arrêter leur marche. Lorsque le commu-
niqué allemand nous dit que la première
phase de la grande bataille est terminée, il
est donc vraisemblable qu'il veut dire sim-
plement que la première partie des opéra-
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en revanche, si les Allemands réussissent
à. imposer leur volonté, une nouvelle pause
plus grande n'interviendra que quand lié
auront pu remplacer dans un nouveau com-
muniqué « une partie importante de l'armée
anglaise » par « l'armée anglaise ». —
Svenska Dagbladet, 25.3.
Presse hollandaise. — Les vagues d'as-
saut de Hindenburg martèlent le front fran-
çais. Quel cauchemar pour nous de ne pou-
voir rien faire d'efficace pour porter aide à
la France ! Quand Byron courait au secours
de la Grèce, il s'agissait d'une illusion his-
torique ! Mais notre Grèce à nous, c'est-à-
dire le foyer de la culture européenne, c'est
la France, qui, si elle ne donna pas tou-
jours la même lumière, répand, malgré cela,
une lueur éternelle. — Celui qui sait cela,
sent surgir sous la pression germanique la
jeune force de la France véritable, qui n'a
pas cessé d'être l'éducatrice, et il ne peut
croire au déclin français ! - Nieuwe Ams-
terdammer, 30.3.
— On en a vu une première fois à Port-
Arthur, puis à Moukden, de ces batailles
qui ne finissaient pas. Depuis 1915 il se li-
vre sur le front occidental des combiats qui
durent pendant des semaines sans apporter
aucune décision. Pourtant une chose pa-
raît certaine : la presse anglo-française a
déjà suffisamment conscience de la défaite
pour ne plus pouvoir soutenir que par de
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llés L'unique question qui se pose est de
savoir combien de temps la lutte pourra
durer et si, de nouveau, elle s'arrêtera par
l'épuisement des troupes engagées. --'
Si(!.ndo.ar£Â, 30.3.
Presse allemande. — « QUE DEVIENT L'AR-
MÉE DE MANŒUVRE FOCH ? » [sous ce titre].
Le fait qui caractérise le mieux la situation
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cés de jeter leurs divisions de Flandre et
d'Italie dans le secteur de combat Arras-
Noyon et de recourir, en outre, à laide
française et américaine. Le seul résultat
de ce regroupement est d'entraîner ces con-
tingents dans la défaite sans réussir à en-
rayer l'avance allemande. De plus en plus,
la lutte se concentre en actions de combat
aux deux ailes, obligeant l'adversaire lui
aussi à engager ses réserves. Il s'agit de
couvrir les flancs de l'armée anglaise en re-
traite vers l'ouest, mais en même temps de
sauvegarder les communications avec l'ar-
rière. Le plus urgent souci de l'Angleterre
doit être de maintenir sa liaison avec Ca-
lais, son point d'appui essentiel, et de forti-
fier en conséquence son épaulement d'A
bert. D'autre- part, à l'aile sud, la protec-
tion de Paris exige le renforcement de la
résistance française sur l'Oise et il se pour-
rait bien que les réserves françaises eus-
sent mission de s'y opposer le plus possi-
ble aux progrès de l'aile sud allemande. -
La pensée du Conseil de Versailles, en nia-
cant sous le commandement du général
français Foch une armée de choc, appelée
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attaque allemande. Cette fameuse armée de
manœvre a-t-elle été déjà engagée ? Il faut,
pour l'instant, laisser en suspens cette
question. Mais étant donnée la situation mi.
litaire générale, il est peu probable que,
conformément aux intentions du comman-
dement ennemi elle puisse être utilisée en
bloc. Le front d'attaque est trop étendu. En
outre, les plans offensifs de notre comman-
dement sont encore complètement mysté-
rieux pour l'adversaire et à chaque instant
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en des points que l'instant suivant rendra
sans valeur par rapport à d'autres points
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de source neutre, l'hypothèse que l'arméè
de choc du général Foch, pour jouer son
rôle de soulagement dans la formidable
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une à une ses fractions aux points les plus
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res sécroulerait encore une fois -
Hamburger Nachrichten. 27 3
—« NOTRE SUPÉRIORITÉ» [Sous ce tifrpi
Front de la Somme, 28 mars : Toutes nos
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que pour l'ensemble des opérations, qu'el-
les ont en face d'elles un adversaire qui
lutte à forces égales, et qui, en quelques
points même, dispose d'effectifs supérieurs.
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propre valeur. Tous les prisonniers, de
leur côté, sont convaincus qu'ils ont suc-
combé sous la supériorité du nombre. Les
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mière ligne nous apportent ainsi l'idée
qu'ils ont du génie ou de l'incapacité de
leurs chefs. Ce qui se passe entre l'Oise
et la Scarpe, nous rappelle une partie de
dames ou le joueur qui va perdre se fait
enlever tous ses pions par la dame de
son adversaire. Alors que tour à tour les
divisions anglaises sont ramenées en. ar-
rière du front américain, c'est hier seule-
ment que les premières divisions alleman-
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