Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 avril 1918 04 avril 1918
Description : 1918/04/04 (T8,N764). 1918/04/04 (T8,N764).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338458t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
:£ftES DE LA GUERRE
Et DES
CDES
'----
1 N° 764
Paris, 4 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
v OPERATIONS
..rs quelVe Ilernande.-- PRESSE ANGLAISE :
que les Allemands sont en France et
rit la capitale et les ports du
qu dlSlrair Ode stratégique qui consiste
, es Poure IInportantes forces britanni-
itie les employer à des expéditions
cf Ilne n: a delà des mers apparaît com-
,6 rnilIon du sens commun et de la
Co ICho es lIre. Le sort de la Grèce et de
i itho U à fait négligeable si on le
i Pare 0PI• d'Amiens, de Boulogne et
tll (tris. IceluI aris. u st essentiel pour le salut de
Si n France de ne négliger au-
QeQ à. le de puissance militaire, aussi
îfleur de notre pays qu'au
Cs" ll est Possible de voir figurer des
e: el de r portantes sur les listes de
\ive aptes a a Ions, et que le nombre d'hom-
Sh^es au SerV^ce en campagne soit rela-
Ije les PlI e. Les troupes métropolitaines
Les H.r^-P.Prochées du siège de la
r:esft 'i fJJ.,S. dIVIsions d'Allenby ne pour-
l:j'i Ver au plus tôt avant un mois ;
nc a, troupes de la métropole
'!Uill¡bl'e dlf responsabilité de rétablir
euit étr par le retrait de la cin-
e de l'e. Mais, la réorganisation stra-
l-tnai.6 esssent.elle à envisager à l'heure
Bien d'autres réorganisations
d'odre militaire s'imposent ainsi que des
6 la nnv? principalement au do-
ecrlles dOhlque, par exemple la levée
rec nOUs eshnées à compenser les per-
ous ^_Vons subies. Que certaines
0 s subies. Que certaines
ls e Se l(Uf de restent sourdes au de-
, el ettnle tendre, voilà ce qui ressort
s, --. etlt que jamais des événements
IC^on» Telegraph, 28.3.
flet ..¡" qu 1 -
V1» u^Uelques personnes, malheureu-
FSe est toujours le signal
a éu 1, a Presse Northcliffe, par
,fner&,.. Lé prSie d'une violente attaque
f K àLe T
e mes lui-même joint son
IIÍ\ g IJost de Son malicieux rival, la
, n 1)1' réclamer la conscription
~"- Lp Gouvernement nous a don-
\teP.a.l'ole e Gouvernement nous a don-
Il'!¡es T~~ ~ct)' pour avoir raison de
Welle actnn' des Allemands, les ré-
MP es des Alliés sont adéqua-
bièMe des effectifs auquel nous
fait, e faCe, et à faire face de suite,
V FCMUE OPM' -et à faire face de suite,
di] ,°iipriir garnement pas aux contin-
Jtj t0l111a. à l'armée, mais à la ques-
'■■'^tieii est d'une nature plus
Tir,^Ul arji^t dans l'acltivité de
'Vital ^ion navales serait une me-
Sta?révoif grave que les dangers
> - t-c, actuellement sur le front
\t IIsql.1' ..) Liverpool Post, 28.3.
t¡ l'Qotirsen.t, le seul point qui puis-
4 d inquiétude sérieuse pour
les amis des Alliés et l'absence prolongée
de tout indice de réaction de la part des
armées françaises et britanniques. Il est
possible que cela s'explique par de bonnes
raisons, et il est évident que les critiques,
nécessairement ignorants des faits, seraient
fort impertinents. s'ils cherchaient à pro-
voquer les décisions du Haut Commande-
ment sur un problème d'ordre purement
technique. Il n'y a qu'un seul point sur le-
quel le public puisse raisonnablement avoir
voix au chapitre. Il faut que le moment où
les réserves interviendront soit détermine
en dernier ressort par des raisons pure-
ment militaires. Il serait criminel d'admet-
tre aucune autre raison, alors que Ion ne
sait pas encore si le coup sera efficace ou
non. Mais toutes choses égales d ailleurs,
il ne faudrait pas négliger le facteur psy-
chologique qu'implique un long délai. Les
Français et les Anglais ont soutenu avec
un calme et un courage admirable, le coup
qui leur a été porté : ils restent confiants
dans la victoire finale et il est improbable
que leur foi soit ébranlée par d'autres
épreuves, fussent-elles plus sévères. Mais
chaque heure que l'on peut gagner pour
percer l'ombre qui les enveloppe est un
avantage pour nous et une désillusion pro-
portionnelle pour l'ennemi. Il ne faudrait
pas que cela soit et, à vrai dire oela ne
peut pas être le facteur primordial du pro-
blème que doit résoudre le Haut Comman.
dement allié. Sa tâche est de vaincre l'en-
nemi et rien de ce qui va à l'encontre de
ce but principal n'est même digne de con-
sidération. Mais l'ennemi sera doublement
vaincu si l'on peut le vaincre rapidement. -
(Ed.) Daily News, 29.3.
- Si l'armée du Kronprinz peut être ame.
née à se fixer sur une position, l'étendue
même de ses - succès primitifs augmentera
les perils qu'elle court ; cette armée sem-
ble être, en effet, dans une position où tout
ce qui n'arrive pas à la hauteur d'un suc-
cès écrasant implique un. désastre. Alors
que le Kronprinz a nettoyé la rive droite
de l'Oise sur une longueur de que que 40
kilomètres, la rive gauche. sur toute cette
étendue, est aux mains des Français, et
cette rive gauche constitue son flanc. Si les
Français peuvent fopoer le passage de la
rivière et attaquer dans la direction du
Nord toute l'armée du Kronprinz, dans le
grand saillant qu'elle a fait entre ,, l'Oise et
la Somme se trouverait « en l'air », coupée
de sa base. Le Kronprinz ne peut échapper
à ce danger qu'en donnant à son attaque
de front une puissance telle que ses adver.
saires ne puissent se permettre de détour-
ner leurs forces vers- un autre point. -
(Ed.) Northern Whig [de Belfast], 9-9.3.
PRESSE ITALIENNE. - Le général Foch, qui
a pris aiijourd'hiui la direction suprême de
a bataille, avait; demandé au Conseil de
Versailles la constitution effective d'une ré-
serve considérée comme masse de rnanoetl-
vre commune, prête à intervenir hi où un
passage serait ouvert et changerait la
guerre de position en bataille de manœuvre.
La violente attaque des Allemands entre
Arras et la Fère, le passage ouvert, entre
Ham et la Fère, à travers la 5e armée an-
glaise, aussi rapidement qu'il le fut sur
notre front à Caporetto, ont, sous l'empire
de la nécessité, obligé les Français à l'inter-
vention d'une masse de manœuvre, celle
qui, opérant au delà de l'Oise, de Noyon à
Montdidier, a non seulement barré la route
de Compiègne, mais encore maintenu, avec
les forces britanniques, la liaison que la
rupture de la 5e armée anglaise, hors d'état
de reprendre le combat, avait mise en très
grave péril. Cette manœuvre française, qui
est certainement la péripétie défensive la
plus intéressante de la formidable bataille
montre le bien-fondé de ce que demandait le
général Foch et l'opportunité de la délibé-
ration en ce sens du Conseil de Versailles
appuyée, comme le déclara Lloyd George
aux Communes, par le représentant améri-
cain et par le représentant italien qui était
alors le général Cadorna. Il est douloureux
que des décisions ne soient prises encore
une fois que sous l'empire de. la nécessité
imposée par l'ennemi. Et il est, d'autre
part. inquiétant, que, même durant cette
formidable bataille, on puisse noter un cer-
tain désir-de divagation dont voici un nou-
vel exemple. On a dit d'abord dans les com-
muniqués Reuter et l'on répète maintenant
chez nous que la méthode allemande qui a
permis les premiers succès consiste à ne
pas compter les pertes, tandis que les Al-
liés, qui ont accompli des sacrifices héroï-
que, ont hésité dans leurs offensives, devant
des massacres qui pouvaient rester stéri-
les,— prêts d'ailleurs à n'importe quel holo-
causte pour barrer la route à l'invasion dans
les moments critiques. Que le Corriere della.
Sera [Cf. Bull. n° 761, page 1, col. 2], nous
permette de dire franchement que c'est là
de la rhétorique. Les pertes sont des per-
tes et l'on n'y change rien en les appelant
tantôt massacres et tantôt holocaustes. Et
que l'on n'oppose pas à une méthode alle-
mande une méthode alliée qui se résumerait
ainsi : limiter sa propre capacité offensive
pour réduire les pertes (ce qui peste d'ail-
leurs discutable en fait) et subir ensuite
avec les pertes inévitables dans une défen-
sive désespérée, l'initiative et le succès de
l'ennemi. Cette prétendue méthode n'est ni
militaire, ni morale, mais simplement par-.
lementaire et démagogique, comme le re-
reconnalt implicitement le Corriere della
Sera lui-même rappelant le plan hardi du
général Nivelle qui dut y renoncer après
deux jours seulement d'exécution parce que
« la proportion des pertes aurait troublé des
milieux politiques trop voisins ». Nous n'af-
firmons pas que le plan du général Nivelle
aurait réussi, mais nous pouvons bien af-
firmer qu'il correspondait à une méthode,
tandis que le trouble des parlementaires
protestant contre le massacre n'appartenait
qu'à cette méthode qui oblige l'Entente à
trouver la victoire dans un terrible acte de
Et DES
CDES
'----
1 N° 764
Paris, 4 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
v OPERATIONS
..rs quelVe Ilernande.-- PRESSE ANGLAISE :
que les Allemands sont en France et
rit la capitale et les ports du
qu dlSlrair Ode stratégique qui consiste
, es Poure IInportantes forces britanni-
itie les employer à des expéditions
cf Ilne n: a delà des mers apparaît com-
Co ICho es lIre. Le sort de la Grèce et de
i itho U à fait négligeable si on le
i Pare 0PI• d'Amiens, de Boulogne et
tll (tris. IceluI
Si n France de ne négliger au-
QeQ à. le de puissance militaire, aussi
îfleur de notre pays qu'au
Cs" ll est Possible de voir figurer des
e: el de r portantes sur les listes de
\ive aptes a a Ions, et que le nombre d'hom-
Sh^es au SerV^ce en campagne soit rela-
Ije les PlI e. Les troupes métropolitaines
Les H.r^-P.Prochées du siège de la
r:esft 'i fJJ.,S. dIVIsions d'Allenby ne pour-
l:j'i Ver au plus tôt avant un mois ;
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euit étr par le retrait de la cin-
e de l'e. Mais, la réorganisation stra-
l-tnai.6 ess
Bien d'autres réorganisations
d'odre militaire s'imposent ainsi que des
6 la nnv? principalement au do-
ecrlles dOhlque, par exemple la levée
rec nOUs eshnées à compenser les per-
ous ^_Vons subies. Que certaines
0 s subies. Que certaines
ls e Se l(Uf de restent sourdes au de-
, el ettnle tendre, voilà ce qui ressort
s, --. etlt que jamais des événements
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V1» u^Uelques personnes, malheureu-
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e mes lui-même joint son
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Il'!¡es T~~ ~ct)' pour avoir raison de
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MP es des Alliés sont adéqua-
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fait, e faCe, et à faire face de suite,
V FCMUE OPM' -et à faire face de suite,
di] ,°iipriir garnement pas aux contin-
Jtj t0l111a. à l'armée, mais à la ques-
'■■'^tieii est d'une nature plus
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> - t-c, actuellement sur le front
\t IIsql.1' ..) Liverpool Post, 28.3.
t¡ l'Qotirsen.t, le seul point qui puis-
4 d inquiétude sérieuse pour
les amis des Alliés et l'absence prolongée
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armées françaises et britanniques. Il est
possible que cela s'explique par de bonnes
raisons, et il est évident que les critiques,
nécessairement ignorants des faits, seraient
fort impertinents. s'ils cherchaient à pro-
voquer les décisions du Haut Commande-
ment sur un problème d'ordre purement
technique. Il n'y a qu'un seul point sur le-
quel le public puisse raisonnablement avoir
voix au chapitre. Il faut que le moment où
les réserves interviendront soit détermine
en dernier ressort par des raisons pure-
ment militaires. Il serait criminel d'admet-
tre aucune autre raison, alors que Ion ne
sait pas encore si le coup sera efficace ou
non. Mais toutes choses égales d ailleurs,
il ne faudrait pas négliger le facteur psy-
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Français et les Anglais ont soutenu avec
un calme et un courage admirable, le coup
qui leur a été porté : ils restent confiants
dans la victoire finale et il est improbable
que leur foi soit ébranlée par d'autres
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chaque heure que l'on peut gagner pour
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pas que cela soit et, à vrai dire oela ne
peut pas être le facteur primordial du pro-
blème que doit résoudre le Haut Comman.
dement allié. Sa tâche est de vaincre l'en-
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ce but principal n'est même digne de con-
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(Ed.) Daily News, 29.3.
- Si l'armée du Kronprinz peut être ame.
née à se fixer sur une position, l'étendue
même de ses - succès primitifs augmentera
les perils qu'elle court ; cette armée sem-
ble être, en effet, dans une position où tout
ce qui n'arrive pas à la hauteur d'un suc-
cès écrasant implique un. désastre. Alors
que le Kronprinz a nettoyé la rive droite
de l'Oise sur une longueur de que que 40
kilomètres, la rive gauche. sur toute cette
étendue, est aux mains des Français, et
cette rive gauche constitue son flanc. Si les
Français peuvent fopoer le passage de la
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Nord toute l'armée du Kronprinz, dans le
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la Somme se trouverait « en l'air », coupée
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à ce danger qu'en donnant à son attaque
de front une puissance telle que ses adver.
saires ne puissent se permettre de détour-
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(Ed.) Northern Whig [de Belfast], 9-9.3.
PRESSE ITALIENNE. - Le général Foch, qui
a pris aiijourd'hiui la direction suprême de
a bataille, avait; demandé au Conseil de
Versailles la constitution effective d'une ré-
serve considérée comme masse de rnanoetl-
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guerre de position en bataille de manœuvre.
La violente attaque des Allemands entre
Arras et la Fère, le passage ouvert, entre
Ham et la Fère, à travers la 5e armée an-
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notre front à Caporetto, ont, sous l'empire
de la nécessité, obligé les Français à l'inter-
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qui, opérant au delà de l'Oise, de Noyon à
Montdidier, a non seulement barré la route
de Compiègne, mais encore maintenu, avec
les forces britanniques, la liaison que la
rupture de la 5e armée anglaise, hors d'état
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grave péril. Cette manœuvre française, qui
est certainement la péripétie défensive la
plus intéressante de la formidable bataille
montre le bien-fondé de ce que demandait le
général Foch et l'opportunité de la délibé-
ration en ce sens du Conseil de Versailles
appuyée, comme le déclara Lloyd George
aux Communes, par le représentant améri-
cain et par le représentant italien qui était
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chez nous que la méthode allemande qui a
permis les premiers succès consiste à ne
pas compter les pertes, tandis que les Al-
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des massacres qui pouvaient rester stéri-
les,— prêts d'ailleurs à n'importe quel holo-
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Sera [Cf. Bull. n° 761, page 1, col. 2], nous
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tantôt massacres et tantôt holocaustes. Et
que l'on n'oppose pas à une méthode alle-
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ainsi : limiter sa propre capacité offensive
pour réduire les pertes (ce qui peste d'ail-
leurs discutable en fait) et subir ensuite
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sive désespérée, l'initiative et le succès de
l'ennemi. Cette prétendue méthode n'est ni
militaire, ni morale, mais simplement par-.
lementaire et démagogique, comme le re-
reconnalt implicitement le Corriere della
Sera lui-même rappelant le plan hardi du
général Nivelle qui dut y renoncer après
deux jours seulement d'exécution parce que
« la proportion des pertes aurait troublé des
milieux politiques trop voisins ». Nous n'af-
firmons pas que le plan du général Nivelle
aurait réussi, mais nous pouvons bien af-
firmer qu'il correspondait à une méthode,
tandis que le trouble des parlementaires
protestant contre le massacre n'appartenait
qu'à cette méthode qui oblige l'Entente à
trouver la victoire dans un terrible acte de
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