Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 mars 1918 31 mars 1918
Description : 1918/03/31 (T8,N760). 1918/03/31 (T8,N760).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384545
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ES DE LA GUERRE
l U]Es
GÈRES
w
N° 760
Paris, 31 mars 1918.
oQlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL *
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS militaires
v offen CPERATICNS
Illenlande. — PRESSE ANGLAISE.
avnnoLeProuvé une sérieuse défaite
ea les ce, ornrne d'ailleurs l'ont fait tou-
Celte armépf, qui ont combattu pendant
lle, a serr, et chacune d'elles, à tour de
S de cette défaite une victoire.
^'Èt' ^Qiajor ai n a allemand avait recon-
tr, irriPrenanhi iï - mais au lieu d'atta,
K \itCoiïliiif> TT mais au lieu d'attar
quer il llle nous avions fait, sur un front
q é,tait U Pen?Aique prolonger la bataille,
t'ét ait d. Irndnner les chances de succès, et
Si, ® de pert. résiiltat serait obtenu si, au
Wei,lde la bnff-I énormes on étendait l'am-
< toUlt en restreignant sa
V'V é11 choisit i secteur de Croisilles à La
Í:- et Pa.r e que le terrain y est encore fer-
el U\'a.it efe ui Un succès dans cette région
)®k> So„ un coin entre les Français
W- Son
l kllornètOn plan était d'avancer d'environ
;!J. 0h pn. i13 jours. Jusqu'à un cer-
?:tlt. cpq iev^s'0n's se sont réalisas.
iW son en„T1 a su poursuivre promp-
tj~ s011 succès initial, ce que nous
s PŒ faire, et il a augmenté
la rapidité de , avance le second jour.
rl, Dfto résSti à exécuter son plan
~i qu€
aslql.le s" qUI -était de briser la ligne bri-
tic, Un vaste frK)nt et de couper
tlrJ Sob. va. ICatIOns avec les Français. Il a
il, lou
'¡ltlol.lrd:s tout SUI' une débâcle qui, malgré
loii r(is revor S ne semble pas s'être pro-
s T nrhJ Ster Guardian, 25.3.
;N K; n'est pas terminée, et tant
i6 b:en Sera pas, il est prématuré —
e le peu patriotique - de voir en
'iiS ^Vne R Manchester Guardian [cf. ci-
i118, d'en e défaite et, comme le
ager la chute d'Amiens [cf.
s 6.3. P. 1, col. 2]. — (Ed.) Morning
s' &Qt ro..
giwintenanL envisager ce fait
il VUs Uerre se prolonge, nous de-
^îion int!c de plus en plus de
i\¡l rîSlHtp i g-rale du service natio-
:rttQ d'Ur lte logiquemerllt de la grande
ipoUi?rre moderne. Nous re-
que 1 e Parlement ne siège pas
ent, et qu'en son absence, le
ait pas adressé la parole
"Puisla Phrase plutôt malheu-
\(enSiv l(¡ouJu.elle M. Bonar Law a ex-
, li.. , mitial de la nouvelle
,, d'er Délys les heures que nous vi-
<, Q ,rets sen a pas besoin de rhétorique
•V^erv, se rili i°Tl'nels: mais il attend
\^io H qels services nouveaux le
:'ii"S Je\])( qiT réclame, et il est cons-
V» ent;xPuis«Q Jamais, des grandes ré-
'■\ r^eruCî , et de zèle qui seront
''(Ai,., et h' i lia disposition du gou-
lli d de la cause commune dès
elle, 2fkndera. - (Ed.) HTestmins-
— Je prévois que la grande offensive al-
lemande finira ainsi que nous l'avons tou-
jours espéré, et de la même manière que
se sont terminées les autres offensives al-
lemandes. Dans ce cas, les Allemands
ayant risqué et perdu l'enjeu le plus con-
sidérable qu'aucune nation ait jamais mis
sur table, et ne pouvant plus compter sur
la défection d'une autre Russie, essaieront
de nouveau d'obtenir la paix. — (Arnold
Bennett) Daily News, 27.3.
— Superficiellement, les changements du
front de bataille pendant la nuit de mercre-
di à jeudi et hier jeudi nous furent défavo-
rables. Au Sud, les Allemands, ont, dans
l'après-midi de mercredi, progressé consi-
dérablement en, avant de Roye, pris la
ville de Montdidier, nœud important de
voies ferrées, et traversé la ligne de l'Avre.
Au sud de la Somme, nos propres troupes
ont été obligées d'abanadonner la vine ue
Rosières et de reculer quelque peu. Mais,
malgré ces progrès de l'ennemi, la situation
est probablement meilleure qu'elle ne le
paraît. Nous n'avons guère parlé encore
des pertes allemandes, parce que nous pré-
férions laisser s'accumuler les témoignages
avant d'y insister. Il n'y a cependant plus
aucun doute que cette offensive n'ait coûté
terriblement cher à l'ennemi. Ses bulletins
sont, à certains égards, un guide infailli-
ble, et il nous semble qu'en Allemagne on
commence à s'alarmer des pertes terribles
que les Anglais et les Français ont infligées
aux formations denses de l'ennemi.
Times, 29.3.
PRESSE ITALIENNE.- Du G. Q. G., 25 mars:
La grande offensive allemande .est au front
italien le suje de toutes les conversations
entre officiers et même entre soldats, Tous
sentent que la cause des Anglais et des
Français s'identifie avec la nôtre, sous tous
les rapports, matériellement et moralement,
militairement et politiquement. D'ailleurs,
pour notre front, Français et Anglais ne
sont plus des inconnus, ils sont devenus
sur nos lignes des frères d'armes. Les
nôtres les ont vus accourir et prendre la
tranchée à leurs côtés ; ils savent qu'il y
en a qui sont morts en Italie pour défen-
dre l'Italie. La communauté de sentiments
se révèle vive et cordiale. - (Luigi Ambro-
sini) Stampa, 26.3.
— Que visent précisément les Allemands
dans le Cambrésis ? Veulent-ils revenir à
la guerre de manœuvres sur le front occi-
dental dans l'espoir de le bouleverser com-
plètement en faisant levier sur ce coin en-
foncé dans les lignes ? Non, ils n'y songent
même pas. Ils savent, aussi bien que nous,
qu'en 1918, ces gestes épiques sont impos-
sibles pour tous. Ils veulent avant tout
nous tuer le plus de monde possible pour
paralyser nos possibilités offensives et parce
qu'ils croient nos peuples incapables (le
supporter de nouveaux sacrifices. lis VCII-
lent ensuite ne pas nous laisser le temps
d'attendre l'aide de l'Amérique, et quant
aux buts territoriaux de leur manœuvre
ils correspondent vraisemblablement à
deux programmes principaux : nous re-
prendre la ligne Péronne-bapaume et s'elll-
parer du grand bassin houiller entre Lens
et Béthune, enlever à la France le centre
producteur d'une bonne moitié de la pro-
duction charbonnière actuelle et paraly-
ser ainsi ses industries de guerre - Gior
nale d'Italia, 26.3.
PRESSE ALLEMANDE. — Le matin du deuxiè-
me jour aussi, il y avait un épais brouil-
lard. Le voile impénétrable favorisa la
retraite anglaise. L'artillerie d'attaque alle-
mande, amenée au cours de la nuit au delà
de la zone des entonnoirs, n'eut d'abord pas
d'objectifs. Les obus lourds anglais bar-
raient les quelques chaussées qui avaient
résisté dans le champ de boue. Des batte-
ries de campagne allemandes passèrent au
galop à travers les colonnes de fumée, et
elles vinrent appuyer de tout. nr £ « l',.,If,>,.,..
de l'infanterie. - A - sept heures, - le tir d'efn
cacité commença contre la deuxième posi-
tion britannique. Une heure après, le triple
réseau de fils de fer barbelés était franchi.
Le brouillard persista toute la matinée
L'infanterie s'avança à l'assaut dans cette
mer nébuleuse ; l'artillerie suivait, sans
arrêt. A midi, les compagnies de pointe
étaient déjà à Roisel. Aux abords de
gare, la lutte est acharnée ; nous nous em-
parons de nombreux canons. A la même
heures, des détachements anglais tiennent
encore sur les crêtes au sud de Templeux.
Leurs mitrailleuses prennent de flanc les
troupes allemandes, qui avancent. Cela ne
dure pas longtemps. Les vagues d'assaut
débordent des chaînes de collines et les An-
glais font signe qu'ils se rendent. En aron-
pes compacts, les prisonniers sont emme-
nés vers l'arrière. Le soleil, qui a dissipé le
brouillard, éclaire sur le versant e.
teaux, les vagues d'assaut allemandes. Sur
les routes, les troupes de réserve et les con-
vois se succèdent. L'ennemi qui se défend
avec acharnement, se replie sur sa troi-
sième position. Au nord du ruisseau de Co-
logne, nous atteignons, avant la nuit les
réseaux de fils de fer placés de /^nt w»g 1!1 1-
tés les plus avancées. — Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 23.3.
— Sur le front de bataille, les avions
n'ont pu intervenir qu'une fois l'épais
brouillard tombé, vers midi. La maîtrise
de l'air tant vantée des Anglais ne se fait
nullement sentir. Les Anglais ne peuvent
plus masser leurs appareils sur un front
étroit. Auss'i les avions allemands affir-
ment de suite la supériorité de leur dis
cipline. A peine le soleil a-t-il paru que
les premiers avions sont là. Un avion
anglais émerge au dessus des convois qui
s'avancent sur Rodsel. Trois ou quatre
avions allemands de chasse le poursuivent
aussitôt, et c'est le signal de la mêlée
Dans l'air, des appareils innombrables ne
cessrnt de s'entrecroiser. Les combats aé-
l U]Es
GÈRES
w
N° 760
Paris, 31 mars 1918.
oQlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL *
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS militaires
v offen CPERATICNS
Illenlande. — PRESSE ANGLAISE.
avnnoLeProuvé une sérieuse défaite
ea les ce, ornrne d'ailleurs l'ont fait tou-
Celte armépf, qui ont combattu pendant
lle, a serr, et chacune d'elles, à tour de
S de cette défaite une victoire.
^'Èt' ^Qiajor ai n a allemand avait recon-
tr, irriPrenanhi iï - mais au lieu d'atta,
K \itCoiïliiif> TT mais au lieu d'attar
quer il llle nous avions fait, sur un front
q é,tait U Pen?Aique prolonger la bataille,
t'ét ait d. Irndnner les chances de succès, et
Si, ® de pert. résiiltat serait obtenu si, au
Wei,lde la bnff-I énormes on étendait l'am-
< toUlt en restreignant sa
V'V é11 choisit i secteur de Croisilles à La
Í:- et Pa.r e que le terrain y est encore fer-
el U\'a.it efe ui Un succès dans cette région
)®k> So„ un coin entre les Français
W- Son
l kllornètOn plan était d'avancer d'environ
;!J. 0h pn. i13 jours. Jusqu'à un cer-
?:tlt. cpq iev^s'0n's se sont réalisas.
iW son en„T1 a su poursuivre promp-
tj~ s011 succès initial, ce que nous
s PŒ faire, et il a augmenté
la rapidité de , avance le second jour.
rl, Dfto résSti à exécuter son plan
~i qu€
aslql.le s" qUI -était de briser la ligne bri-
tic, Un vaste frK)nt et de couper
tlrJ Sob. va. ICatIOns avec les Français. Il a
il, lou
'¡ltlol.lrd:s tout SUI' une débâcle qui, malgré
loii r(is revor S ne semble pas s'être pro-
s T nrhJ Ster Guardian, 25.3.
;N K; n'est pas terminée, et tant
i6 b:en Sera pas, il est prématuré —
e le peu patriotique - de voir en
'iiS ^Vne R Manchester Guardian [cf. ci-
i118, d'en e défaite et, comme le
ager la chute d'Amiens [cf.
s 6.3. P. 1, col. 2]. — (Ed.) Morning
s' &Qt ro..
giwintenanL envisager ce fait
il VUs Uerre se prolonge, nous de-
^îion int!c de plus en plus de
i\¡l rîSlHtp i g-rale du service natio-
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ipoUi?rre moderne. Nous re-
que 1 e Parlement ne siège pas
ent, et qu'en son absence, le
ait pas adressé la parole
"Puisla Phrase plutôt malheu-
\(enSiv l(¡ouJu.elle M. Bonar Law a ex-
, li.. , mitial de la nouvelle
,, d'er Délys les heures que nous vi-
<, Q ,rets sen a pas besoin de rhétorique
•V^erv, se rili i°Tl'nels: mais il attend
\^io H qels services nouveaux le
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V» ent;xPuis«Q Jamais, des grandes ré-
'■\ r^eruCî , et de zèle qui seront
''(Ai,., et h' i lia disposition du gou-
lli d de la cause commune dès
elle, 2fkndera. - (Ed.) HTestmins-
— Je prévois que la grande offensive al-
lemande finira ainsi que nous l'avons tou-
jours espéré, et de la même manière que
se sont terminées les autres offensives al-
lemandes. Dans ce cas, les Allemands
ayant risqué et perdu l'enjeu le plus con-
sidérable qu'aucune nation ait jamais mis
sur table, et ne pouvant plus compter sur
la défection d'une autre Russie, essaieront
de nouveau d'obtenir la paix. — (Arnold
Bennett) Daily News, 27.3.
— Superficiellement, les changements du
front de bataille pendant la nuit de mercre-
di à jeudi et hier jeudi nous furent défavo-
rables. Au Sud, les Allemands, ont, dans
l'après-midi de mercredi, progressé consi-
dérablement en, avant de Roye, pris la
ville de Montdidier, nœud important de
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Au sud de la Somme, nos propres troupes
ont été obligées d'abanadonner la vine ue
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malgré ces progrès de l'ennemi, la situation
est probablement meilleure qu'elle ne le
paraît. Nous n'avons guère parlé encore
des pertes allemandes, parce que nous pré-
férions laisser s'accumuler les témoignages
avant d'y insister. Il n'y a cependant plus
aucun doute que cette offensive n'ait coûté
terriblement cher à l'ennemi. Ses bulletins
sont, à certains égards, un guide infailli-
ble, et il nous semble qu'en Allemagne on
commence à s'alarmer des pertes terribles
que les Anglais et les Français ont infligées
aux formations denses de l'ennemi.
Times, 29.3.
PRESSE ITALIENNE.- Du G. Q. G., 25 mars:
La grande offensive allemande .est au front
italien le suje de toutes les conversations
entre officiers et même entre soldats, Tous
sentent que la cause des Anglais et des
Français s'identifie avec la nôtre, sous tous
les rapports, matériellement et moralement,
militairement et politiquement. D'ailleurs,
pour notre front, Français et Anglais ne
sont plus des inconnus, ils sont devenus
sur nos lignes des frères d'armes. Les
nôtres les ont vus accourir et prendre la
tranchée à leurs côtés ; ils savent qu'il y
en a qui sont morts en Italie pour défen-
dre l'Italie. La communauté de sentiments
se révèle vive et cordiale. - (Luigi Ambro-
sini) Stampa, 26.3.
— Que visent précisément les Allemands
dans le Cambrésis ? Veulent-ils revenir à
la guerre de manœuvres sur le front occi-
dental dans l'espoir de le bouleverser com-
plètement en faisant levier sur ce coin en-
foncé dans les lignes ? Non, ils n'y songent
même pas. Ils savent, aussi bien que nous,
qu'en 1918, ces gestes épiques sont impos-
sibles pour tous. Ils veulent avant tout
nous tuer le plus de monde possible pour
paralyser nos possibilités offensives et parce
qu'ils croient nos peuples incapables (le
supporter de nouveaux sacrifices. lis VCII-
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d'attendre l'aide de l'Amérique, et quant
aux buts territoriaux de leur manœuvre
ils correspondent vraisemblablement à
deux programmes principaux : nous re-
prendre la ligne Péronne-bapaume et s'elll-
parer du grand bassin houiller entre Lens
et Béthune, enlever à la France le centre
producteur d'une bonne moitié de la pro-
duction charbonnière actuelle et paraly-
ser ainsi ses industries de guerre - Gior
nale d'Italia, 26.3.
PRESSE ALLEMANDE. — Le matin du deuxiè-
me jour aussi, il y avait un épais brouil-
lard. Le voile impénétrable favorisa la
retraite anglaise. L'artillerie d'attaque alle-
mande, amenée au cours de la nuit au delà
de la zone des entonnoirs, n'eut d'abord pas
d'objectifs. Les obus lourds anglais bar-
raient les quelques chaussées qui avaient
résisté dans le champ de boue. Des batte-
ries de campagne allemandes passèrent au
galop à travers les colonnes de fumée, et
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de l'infanterie. - A - sept heures, - le tir d'efn
cacité commença contre la deuxième posi-
tion britannique. Une heure après, le triple
réseau de fils de fer barbelés était franchi.
Le brouillard persista toute la matinée
L'infanterie s'avança à l'assaut dans cette
mer nébuleuse ; l'artillerie suivait, sans
arrêt. A midi, les compagnies de pointe
étaient déjà à Roisel. Aux abords de
gare, la lutte est acharnée ; nous nous em-
parons de nombreux canons. A la même
heures, des détachements anglais tiennent
encore sur les crêtes au sud de Templeux.
Leurs mitrailleuses prennent de flanc les
troupes allemandes, qui avancent. Cela ne
dure pas longtemps. Les vagues d'assaut
débordent des chaînes de collines et les An-
glais font signe qu'ils se rendent. En aron-
pes compacts, les prisonniers sont emme-
nés vers l'arrière. Le soleil, qui a dissipé le
brouillard, éclaire sur le versant e.
teaux, les vagues d'assaut allemandes. Sur
les routes, les troupes de réserve et les con-
vois se succèdent. L'ennemi qui se défend
avec acharnement, se replie sur sa troi-
sième position. Au nord du ruisseau de Co-
logne, nous atteignons, avant la nuit les
réseaux de fils de fer placés de /^nt w»g 1!1 1-
tés les plus avancées. — Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 23.3.
— Sur le front de bataille, les avions
n'ont pu intervenir qu'une fois l'épais
brouillard tombé, vers midi. La maîtrise
de l'air tant vantée des Anglais ne se fait
nullement sentir. Les Anglais ne peuvent
plus masser leurs appareils sur un front
étroit. Auss'i les avions allemands affir-
ment de suite la supériorité de leur dis
cipline. A peine le soleil a-t-il paru que
les premiers avions sont là. Un avion
anglais émerge au dessus des convois qui
s'avancent sur Rodsel. Trois ou quatre
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aussitôt, et c'est le signal de la mêlée
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