Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 mars 1918 27 mars 1918
Description : 1918/03/27 (T8,N756). 1918/03/27 (T8,N756).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338450h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 756
tS DE LA GUERRE
'h El' DEs
rAInEs ÉTRANGÈRES
Paris, 27 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
t'oit OPERATIONS
,)¡ ensive 1
lJUs le ti a lemande.- PRESSE ANGLAISE :
l'J le titre L'option de l'Allemagne » :
:I su, savaiti Peut-être, mais le civil n'a
,\ Itt'Ilat!vesqU à hier, entre laquelle de deux
ives i
es Allemands choisiraient.
Ayant tel,,, un ë~nd succès sur leur
!|ftk ùriental r, grand succès sur leur
lie til i °nleurs propres armes,
leur étau * désagrégation de la Rus-
k ilisible d'offrir la paix au
'Je' VIl
e. pensait, de beaucoup de côtés,
V gouve
,le oCsfvernement allemand saisirait
re fi s de-i de faire aux Puissances oc-
to cyniques peut-
esds PIOPositio ns, cyniques peut-
'\i- toUt forme, mais qui eussent été,
.,/.lQllce es propositions de paix. En
s ce faLlrait consisté à donner
I./(rlge d'ue qU'ls désirent à l'Ouest, en
tellee el e li-erté d'action à l'Est.
i e Pr&ro1011exprimée avec si peu
; ï'et avec, 1 aUraIt été difficilement conci-
- les Uts de guerre avoués des
tri 's a rait Pu frayer les voies à
1;'IJl, SeIIlbl gere de compromis. Finale-
j% Se«ible-t ,-i i s Allemands ont adopté
iit r ti e, mieux en accord avec
"'■iJJit Militari et qui domine dans leurs
?'rt. \- et ik
iJfifc NOtls non , choisi la solution mili-
( "'Ijfcn 'fiode 0uvons ainsii au début
'(;fc ri e se eritique, où les paroles sont
des i où tout dépend de la
, tout dép.end de la
; 11[1 e ,1 et du ravitaillement en
et fn et Pu^ de la bravoure des
lE: •
Mais il est des moments, au cours
,,c erre L.,a discussion est possible,
"'1 | tt- tU( i e pi, gouvernement civil est de
r:;: rS aute gouvernement civil est de
e nts IIhportance. Peut-être l'un de
Présenta-t-il à Noël der-
'rl(:e' ell jUiWC encore, et plus favorable-
,Iuill et ernier, avant la défail-
< >1 e tel e la PUissance militaire russe.
I\r, i[Ule teig Ihoments sont, passés et que
ence dans toute sa fu-
1 e reste £ ,
der les se plus aux non-combattants
!, ; et
* mS qui en supportent le
'l e second lieu, à tenir leur esprit
SSenMaPre~mière 1Li* occasion que pour-
s «ir-f. er la
"IX f;, Si il Toue de la fortune, afin
d une POSsIble, un meilleur usage. Le
ï ? 6 SnA^^cpi? offensive, avec ses
.: IV^ist fice p -la certitude d'un im-
rJrJi:te en ln vies humaines, indique
''ifh ^ui eIhagne une forte poussée
•'Viu6Ux mit en finir avec la guerre.
rclisons de temporiser : l'es.
W/s met d l118 les sous-marins et le
1:" Jèt f n. l'ev lque qu'elle attend de la
En revanche, il lui fallait compter
r att 6 de l'Amérique. Si
re e sa position, elle n'au-
sur une grande échelle. Le
•4e ]q. chrlic
isi cette alternative nous
la conclusion à en tirer. - Man-
— On ne saurait se' dissimuler que les
Allemands ont brisé net la ligne de défen-
se que nous tenions en France lorsque com-
mença la grande bataille, le 21 mars. —
Sir D. Haig a été le premier à le dire,
et il a indiqué l'endroit où la brèche a été
effectuée. Notre ligne a été forcée sur un
vaste front à l'ouest de Saint-Quentin, le 22,
dans l'après-midi. Les Allemands nous ap-
prennent que le chef de l'armée qui a bri-
sé nos défenses est le général von Hutier,
le même qui a percé les positions russes
et pris Riga en septembre dernier. Entre
Arras et Péronne, on peut dire, que, dans
l'ensemble, nos forces semblent se retirer
dans la dirction de l'ancienne ligne que
nous tenions au commencement de la ba-
taillle de la Somme le 1er juillet 1916. Elles
ont opposé la résistance la plus acharnée,
comme le reconnaissent les Allemands eux-
mêmes. Elles étaient attaquées surtout par
l'armée du général von Below, qui brisa le
front italien sur l'Isonzo en octobre der-
nier, mais il ne put réussir à renouveler
son succès d'il y a six mois. et ses pro-
grès sont dus uniquement à la brèche pra-
tiquée plus au Sud, et qui a entraîné la
retraite. L'objectif ultime de cette avance
rapide et intense, est manifestement le
grand point stratégique d'Amiens, et la si-
tuation est assez grave pour qu'on envi-
sage déjà cette catastrophe, quelque éloi-
gnée qu'elle soit encore. La chute d'Amiens
pourrait avoir trois conséquences. Elle amè-
nerait l'ennemi sur un point d'où il mena-
cerait nos lignes du Nord ; elle lui facilite-
rait l'attaque des ports de la Manche ; elle
comprometterait sérieusement la. sécurité de
Paris. Cependant, il faut reconnaître que
si les Allemands ont percé nos positions
défensives, ils n'ont pas brisé nos armées.
lis rencontrent la résistance la plus éner-
gique, et des renforts accourent à l'aide
de nos hommes durement éprouvés. Il reste
des positions qu'on croit suffisamment for-
tes pour enrayer tout autre progrès de
la poussée allemande, si formidable soit-
elle. Certains facteurs militent pour nous.
L'ennemi commence à traverser les zones
désolées et dévastées des anciens champs de
bataille. De plus, il n'est pas d'offensive
qui ne perde un peu plus de son énergie à
chaque nouveau mille qu'elle parcourt, tan-
dis que des troupes en retraite, une fois
qu'elles ont pu reprendre haleine et reve-
nir à la contre-attaque, sont généralement
difficiles à battre, comme nous l'avons ap-
pris à nos dépens au cours des années pré-
cédentes. Des deux côtés cependant
l'épreuve véritable est encore à venir. La
plus grande profondeur où ait pénétré l'en-
nemi est d'environ 13 à 14 milles [20 à 21
kilomètres], et il y aura peut-être un temps
d'arrêt pendant lequel il amènera, son ar-
tillerie lourde. On doit aussi prendre garde
que des attaques simultanées pourraient se
produire dans d'autres secteurs du front
occidental. L'ensemble du plan ennemi ne
se révèle pas encore à nous, mais il semble
évident qu'il espère jouer le résultat final
de toute la guerre dans cette nouvelle of-
fensive. Il est agréable de pouvoir ajou-
ter que les forces britanniques, françaises
et américaines coopèrent de la façon la
plus étroite, et ce n'est pas le moment de
récriminer au sujet de l'obstruction déplo-
rable qui a différé jusqu'à ce qu'il fût trop
tard un système plus efficace d'action com-
mune. — Times, 25.3.
PRESSE ITALIENNE. - D'après les derniè-
res informations, les Allemands auraient
en ligne, ou en réserve immédiate, 142 divi-
sions de 7.500 fusils chacune : ces divi-
sions formeraient 20 armées réparties en
4 groupes d'armées sous les ordres du
kronprinz de Bavière, du kronprinz d'Al-
lemagne, de von Gallwitz et du duc Al-
brech4 de. Wurtemberg, Ils, disposeraient
aussi de 92 divisions formant une réser-
ve générale, réparties en 13 armées et en
3 groupes d'armées sous la direction c'es
généraux von Below, von Schultz et von
Falkenhayn. — Ludendorff a déclaré qu'il
avait 75 chances sur 100 de vaincre. Jus-
qu'à présent, toutes les prévisions alle-
mandes sur le front occidental ont été dé-
menties par les faits. Les armées de nos
alliés sont solides et prêtes et elles sont
soutenues par deux nations dont la volonté
et la décision sont inébranlables. - (Ed.)
Secolo, 23.3.
— Résister, c'est vaincre. Le moment
est venu où ce mot de salut passe des dis-
cours des citoyens au tumulte des champs
de bataille. Le 21 mars, l'assaut allemand
s'est déclenché en France. Le suprême
duel commence. Les jours qui viennent
seront aussi des jours d'épreuve pour
nous citoyens. Notre âme subira, elle aus-
si, le choc des événements. Nous pourrons
frémir mais ne devrons pas trembler. Si
notre résistance morale reste inébranlable
nous aurons rempli, nous aussi, notre rôle
victorieux dans l'universelle bataille. De
l'Atlantique à l'Adriatique, la barrière est
unique. Demain, ide l'Atlantique, la lutte
peut se propager à l'Adriatique. Jamais
nous ne fûmes comme en ce moment un
seul monde ayant un seul destin. Corriere
della Sera, 23.3.
— Les grandes batailles engagées par l'un
ou l'autre adversaire sur le front occiden-
tal ont démontré que, même sur ce front
l'assaillant est sûr d'obtenir un avantage
initial s'il est disposé à le paver cher Ce
sont les critiques allemands eux-mêmes qui
pour expliquer le caractère de* oscillations
inévitables durant les offensives formidables
dont le territoire franco-belge a été le théâ-
tre, ont eu recours à l'image du ruban de
métal flexible qui peut être bosselé et tordu
sans se briser. Ni la violence des attaques
ni le. nombre des combattants, ne sont une
surprise pour le commandement britanni-
que. Il y a déjà plus d'un mois, le Times
donnait des détails sur les méthodes d'en-
traînement auxquelles le commandement
allemand soumettait ses troupes par des
marches forcées de trente ou quarante kilo-
mètres par jour, pour pouvoir les lancer en
tS DE LA GUERRE
'h El' DEs
rAInEs ÉTRANGÈRES
Paris, 27 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
t'oit OPERATIONS
,)¡ ensive 1
lJUs le ti a lemande.- PRESSE ANGLAISE :
l'J le titre L'option de l'Allemagne » :
:I su, savaiti Peut-être, mais le civil n'a
,\ Itt'Ilat!vesqU à hier, entre laquelle de deux
ives i
es Allemands choisiraient.
Ayant tel,,, un ë~nd succès sur leur
!|ftk ùriental r, grand succès sur leur
lie til i °nleurs propres armes,
leur étau * désagrégation de la Rus-
k ilisible d'offrir la paix au
'Je' VIl
e. pensait, de beaucoup de côtés,
V gouve
,le oCsfvernement allemand saisirait
re fi s de-i de faire aux Puissances oc-
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'\i- toUt forme, mais qui eussent été,
.,/.lQllce es propositions de paix. En
s ce faLlrait consisté à donner
I./(rlge d'ue qU'ls désirent à l'Ouest, en
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; ï'et avec, 1 aUraIt été difficilement conci-
- les Uts de guerre avoués des
tri 's a rait Pu frayer les voies à
1;'IJl, SeIIlbl gere de compromis. Finale-
j% Se«ible-t ,-i i s Allemands ont adopté
iit r ti e, mieux en accord avec
"'■iJJit Militari et qui domine dans leurs
?'rt. \- et ik
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( "'Ijfcn 'fiode 0uvons ainsii au début
'(;fc ri e se eritique, où les paroles sont
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, tout dép.end de la
; 11[1 e ,1 et du ravitaillement en
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lE: •
Mais il est des moments, au cours
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,Iuill et ernier, avant la défail-
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!, ; et
* mS qui en supportent le
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SSenMaPre~mière 1Li* occasion que pour-
s «ir-f. er la
"IX f;, Si il Toue de la fortune, afin
d une POSsIble, un meilleur usage. Le
ï ? 6 SnA^^cpi? offensive, avec ses
.: IV^ist fice p -la certitude d'un im-
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•'Viu6Ux mit en finir avec la guerre.
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W/s met d l118 les sous-marins et le
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En revanche, il lui fallait compter
r att 6 de l'Amérique. Si
re e sa position, elle n'au-
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•4e ]q. chrlic
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— On ne saurait se' dissimuler que les
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mença la grande bataille, le 21 mars. —
Sir D. Haig a été le premier à le dire,
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dans l'après-midi. Les Allemands nous ap-
prennent que le chef de l'armée qui a bri-
sé nos défenses est le général von Hutier,
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Arras et Péronne, on peut dire, que, dans
l'ensemble, nos forces semblent se retirer
dans la dirction de l'ancienne ligne que
nous tenions au commencement de la ba-
taillle de la Somme le 1er juillet 1916. Elles
ont opposé la résistance la plus acharnée,
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mêmes. Elles étaient attaquées surtout par
l'armée du général von Below, qui brisa le
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rapide et intense, est manifestement le
grand point stratégique d'Amiens, et la si-
tuation est assez grave pour qu'on envi-
sage déjà cette catastrophe, quelque éloi-
gnée qu'elle soit encore. La chute d'Amiens
pourrait avoir trois conséquences. Elle amè-
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rait l'attaque des ports de la Manche ; elle
comprometterait sérieusement la. sécurité de
Paris. Cependant, il faut reconnaître que
si les Allemands ont percé nos positions
défensives, ils n'ont pas brisé nos armées.
lis rencontrent la résistance la plus éner-
gique, et des renforts accourent à l'aide
de nos hommes durement éprouvés. Il reste
des positions qu'on croit suffisamment for-
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elle. Certains facteurs militent pour nous.
L'ennemi commence à traverser les zones
désolées et dévastées des anciens champs de
bataille. De plus, il n'est pas d'offensive
qui ne perde un peu plus de son énergie à
chaque nouveau mille qu'elle parcourt, tan-
dis que des troupes en retraite, une fois
qu'elles ont pu reprendre haleine et reve-
nir à la contre-attaque, sont généralement
difficiles à battre, comme nous l'avons ap-
pris à nos dépens au cours des années pré-
cédentes. Des deux côtés cependant
l'épreuve véritable est encore à venir. La
plus grande profondeur où ait pénétré l'en-
nemi est d'environ 13 à 14 milles [20 à 21
kilomètres], et il y aura peut-être un temps
d'arrêt pendant lequel il amènera, son ar-
tillerie lourde. On doit aussi prendre garde
que des attaques simultanées pourraient se
produire dans d'autres secteurs du front
occidental. L'ensemble du plan ennemi ne
se révèle pas encore à nous, mais il semble
évident qu'il espère jouer le résultat final
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fensive. Il est agréable de pouvoir ajou-
ter que les forces britanniques, françaises
et américaines coopèrent de la façon la
plus étroite, et ce n'est pas le moment de
récriminer au sujet de l'obstruction déplo-
rable qui a différé jusqu'à ce qu'il fût trop
tard un système plus efficace d'action com-
mune. — Times, 25.3.
PRESSE ITALIENNE. - D'après les derniè-
res informations, les Allemands auraient
en ligne, ou en réserve immédiate, 142 divi-
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4 groupes d'armées sous les ordres du
kronprinz de Bavière, du kronprinz d'Al-
lemagne, de von Gallwitz et du duc Al-
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aussi de 92 divisions formant une réser-
ve générale, réparties en 13 armées et en
3 groupes d'armées sous la direction c'es
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Falkenhayn. — Ludendorff a déclaré qu'il
avait 75 chances sur 100 de vaincre. Jus-
qu'à présent, toutes les prévisions alle-
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menties par les faits. Les armées de nos
alliés sont solides et prêtes et elles sont
soutenues par deux nations dont la volonté
et la décision sont inébranlables. - (Ed.)
Secolo, 23.3.
— Résister, c'est vaincre. Le moment
est venu où ce mot de salut passe des dis-
cours des citoyens au tumulte des champs
de bataille. Le 21 mars, l'assaut allemand
s'est déclenché en France. Le suprême
duel commence. Les jours qui viennent
seront aussi des jours d'épreuve pour
nous citoyens. Notre âme subira, elle aus-
si, le choc des événements. Nous pourrons
frémir mais ne devrons pas trembler. Si
notre résistance morale reste inébranlable
nous aurons rempli, nous aussi, notre rôle
victorieux dans l'universelle bataille. De
l'Atlantique à l'Adriatique, la barrière est
unique. Demain, ide l'Atlantique, la lutte
peut se propager à l'Adriatique. Jamais
nous ne fûmes comme en ce moment un
seul monde ayant un seul destin. Corriere
della Sera, 23.3.
— Les grandes batailles engagées par l'un
ou l'autre adversaire sur le front occiden-
tal ont démontré que, même sur ce front
l'assaillant est sûr d'obtenir un avantage
initial s'il est disposé à le paver cher Ce
sont les critiques allemands eux-mêmes qui
pour expliquer le caractère de* oscillations
inévitables durant les offensives formidables
dont le territoire franco-belge a été le théâ-
tre, ont eu recours à l'image du ruban de
métal flexible qui peut être bosselé et tordu
sans se briser. Ni la violence des attaques
ni le. nombre des combattants, ne sont une
surprise pour le commandement britanni-
que. Il y a déjà plus d'un mois, le Times
donnait des détails sur les méthodes d'en-
traînement auxquelles le commandement
allemand soumettait ses troupes par des
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