Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 mars 1918 23 mars 1918
Description : 1918/03/23 (T8,N752). 1918/03/23 (T8,N752).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338446m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
-1
K -
i 'II r DES ERRE
.S £T R Ù, R F, S
.JERES
I N° 752
Paris, 23 mars 1918.
UlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"ESTIONS militaires
--
VStiV oQ OPERATIONS
:t le till'e .nérale. - PRESSE ITALIENNE:
< leqruel r^rnJJS et l'offensive ».Le
iSn- é Maître ?ar excellence. La tem-
I s Illétho a dlllIeurs jamais été une
Igoe de e, de guerre; temporiser est
ign e de f "-blesse. La tactique de Fa-
Hn, ïeriait aP rirès Cannes; mais Rome
serait s môme
) s: elle D relevée, si, en même
t be aVaIt préparé la revanche.
■ H^lSiû ande
i 'Iqe II s'ob ; .l'ennemi n'a Pas atta-
l11 on obstinatHi * ne Pas attaquer,
Alliés rénnitV- Nous serions déso-
oUs réPOndait une fois de plus :
<ïUe le SUl" la délensive ; ils
le telllps Passe, confiants
''isn£ e Victoire finale. » Ce
II&I~ ni e stp ntégique ne
V res du fv ne Peut convenir
8 QChers S 86 de VersaIlles, ni
W cherS la. alYJées. Tous comprennent
\Ste] a néro^ c .e de l'action ; mais
■i|Ne rié"ssité de l'action ; niiiis
eri peiif
, P144 ealahio are l'initiative sans
O. nnait a e avec tous les autres,
1110 tlOUs llrfMé Un plan d'ensemble ;
\Nr onnaissons pas ; nous
1,1 h°^s riUs als que le moment oppor-
une action decisive sur l'un des
I:;' s Il CCidenfa bon décisive sur l'un dcs
,'e III est venu, et que le
Jlii. i que rendre moins avaruta-
p£ > v, a ri îS Alliés Par rapport à
de penser à l'œuvre , de
X le Il entreprend en Orient,
11r)s D,a.s qÙ,sans doute, l'Allemagntt ne
tqI, qu'or, in dérange. Si nous at-
s f c0nSsive "Jnemie pourra dé-
VfS bien nous 1 - dans quelques mois,
a forcer bien supérieures quelques mois,
'V*Ud>..sn^ - •
I, drait - afnpérieures à celles qu'il
1r:barS reofor rOnte1' aujourd'hui. Sans
lv ; A icains ne cessent
w ut compter avec le
.«i WC^ire POUr les instruire. Quant
? et leur
eleur aetion ne peut être
:'I¡¡i' fie 'Où pourrons-nous
\,4>s \!t ? Poinm, Sï® ^PPartient-pas de le
V e fro!)t {)lo,ts délicats ne manquent
al leeand en France et en
"'1\ ''le à f nous pou-
Qte, si les orees égales, nous pou-
si es gériéraux de l'Entente
- Il IIJQn ceQe Plentalité d'offensive
tl qUe JUsqu'ici. - Stampa,
■N?S«
i qil PRESSE ITALIENNE : On
,ù Drêt h presse allemande tou-
'"fd-i S oi, 2erriemc» +
eCevoir le mot d'or-
iement et si unie, ose
§^ Or-Ué j^ if-eot e r des avis divers sur
n ftste, des avis divers sur
)i,«t iC ï'rif - Tnr?„J,^nde offensive sur 'e
'S p,ar exemple que la
\i r cisî. ? organe des pan-
etinl Ilde unè offensive énergi-
con tre le tront., anglo-frfln-
er dont on connaît les
- es, se déclare résolument
f ,,,es, se déclare résolument
pour la thèse d'une défensive vigilante.
Devant cette diversité d'avis sur une ques-
tion de pareille importance, devant cette
surprenante liberté d'opinion, on peut légi-
timement se demander s'il ne s'agit pas
d'une manœuvre de la onzième heure,
d'une rouerie dernière ayant pour but de
jeter l'adversaire dans l'incertitude, de le
désorienter, de le troubler enfin avant de
porter le coup. — (Giuseppe Bevione) Gaz-
zetta del Popolo, 19.3.
PRESSE ALLEMANDE. — Sous le) titre :
« Quand l'offensive se déclenchera-t-elle ? Il
Tout le monde croit à' une offensive immi-
nente, l'alrmée aussi bien que le peuple. La
Russie étant définitivement écartée, on croit
que cette offensive reprendra au point même
où nous avons dû rairrêter en 1914 notre mar-
che victorieuse à travers la Belgique et le
nord de la Frânce. Il est vraiment curieux
de voir comment cette rumeur d'offensive
se propage. Dans tous les journaux, chez
nos ennemis encore plus que chez. nous, il
est question de l'offensive, des différents
points où elle pourrait se produire. La presse
allemande a fort bien fiait de ne pas se
livrer à des prophéties, d'avoir confiance
dans notre haut commandement, qui va
droit son chemin et qui n'a qu'un seul but. Il
fltugera si l'heure de cette offensive a sonné.
ou si elle doit être encore diffénée. En fin
de compte, une offensive allemande de
grand style sera inévitable un jour ou l'au-
tre. Peu nous importent l'heure et le secteur
choisis ! L'année 1918 nous donnera la vic-
toire. Hindenburg l'a dit : « Nous avons ac-
tuellement la supériorité sur l'ennemi tant
en hommes qu'en matériel, en forces aé-
riennes, en tanks et en gaz. Il tâtonne en-
core partout alors que nous sommes aichi-
prêts. » Si nous n'attaquons' pas encore,
comme quelques-uns le réclament, c'est que
nous hâtons par d'autres moyens la dé-
bâcle de nos ennemis. La pression qu'ils
exercent soir les neutres er punituiieicmciu
sur la Hollande, montre que notre guerre
sous-marine les a placés devant la, menace
d'une catastrophe. Le conseil de guerre de
Versailles se verra peut-être obligé de cher-
cher sa dernière chance de salut dans une
offensive. Robert son a dû abandonner son
poste, parce qu'il était partisan de cette of-
fensive. Nous ne savons pas ce qu'en pense
son successeur. Signalons seulement qu'en
un seul mois l'Angleterre a consommé plus
de fils de fer barbelés qu'en une année. Ce
n'est pas une indication d'offensive. En
France une grande partie de l'opinion, et
M. Clemenceau tout le premier, veulent -une
offensive immédiate. Pétain, partisan du
procédé tactique de la « rafale », voudrait
laisser venir l'ennemi pour se jeter dessus
ensuite avec les réserves de Foch et l'anéan-
tir à la contre-attaque. Ce plian est très bien
conçu, mais les événements suivront peut,
être un autre cours. Soyons maîtres de nos
nerfs au moment où la décision approche.
Attendons l'heure choisie par le haut com-
mandement. Nos adversaires ont moins de
temps à perdre que nous, car c'est nous qui
faisons la guerre sous-marine. Comme ai
début d'un combat singulier, les deux ad
versaires se meslnrent et s'assènent de<
coups pouir éprouver leur force respective
Chacun s'évertue à donner le change à Tau
tre. Mais les opérations de l'ennemi nous
permettent de constater l'influence énorme
de notre guerre sous-marine, qui paralyse
ses communications et qui l'oblige à ména
ger ses munitions et ses hommes. A cette
question : « Quand l'offensive se d'clenche.
ra-t-elle ? nous, ne pouvons donc que répon-
dre avec Ludendorff : « Elle se produira au
moment opportun. » Notre peuple s'armera
de patience en ne perdant,pas de vue le bul
final L ennemi n'a pasi voulu la paix; i]
aura bataille. Nordduilsche Augemeine
Zeitung 3
Front italien. — PRESSE ANGLAISE : Dans les
milieux italiens de Londres, on croit, au
point d'en être, certain, qu'une offensive en
nemie se produira au printemps et qu'elle
sera dirigée contre l'Italie. De grandes con-
ccntrations ennemies sont signalées vers le
sommet méridional du triangle du Trentin
particulièrement dans la région à l'ouest
dt. lac de (arde. On pense que cePe offen
sive- serait lancée dans la première ouinzai-
ne d'avril, époque où la température rend
possibles des opérations dans les Alpes.
On s'attend à une violente poussée de l'aile
droite austro-allemande vers Bresch et Mi
lan. Elle s'accompagnerait d'une offensive
sur la Piave et dans le secteur du monte
Cirappa. Le plan stratégique consisterait à
tourner la ligne du Mincio, à happer si
possible, le gros des armées italiennes qui
défendent la Piave et le front nord, et à
pousser par une guerre de manœuvre jus-
qu'au delà des grandes cités de la plaine de
Lombardie vers la frontière de la Suisse.
il paraît que ce plan a été prévu et que les
mesures néces'saires ont été prises par les
Alliés. — Manchester Guardian, 19.3.
PRESSE ITALIENNE. — Nous avons en face
d* nous, une armée d'environ 60 divisions
La longueur de notre front est de Ô00 kilo-
mètres. L'activité stratégique de l'adversai-
re est caractérisée par la concentration de
troupes dans la zone de Trente, qui est
un excellent centre d'où partent les routes
aussi bien vers le sud et le sud-ouest (val
Lagarina et Judicaries) que vers le sud-est
(Valsugana et massif du Grappa).- — Dans
li nouvelle répartition des postes de com-
mandement, Conrad est demeuré à son
poste av.ec ses armées et ses groupes al-
pins qui tiennent les secteurs de la Brenta
au St-elvio. La nomination de Boroevic au
poste de généralissime sur le front italien
peut être logiquement considérée comme le
choix d'un général excellent pour la défen-
sive. En effet, l'Autriche lui doit la cons-
truction de camps retranchés sur le Taglia-
mento. de nouvelles lignés derrière la Pia-
ve, des travaux tactiques de la crique "du
Grappa et des hauteurs situées à l'est de
Valdobbiadene. La présence de Conrad
dans le Trentin correspond exactement à
K -
i 'II r DES ERRE
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I N° 752
Paris, 23 mars 1918.
UlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
"ESTIONS militaires
--
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:t le till'e .nérale. - PRESSE ITALIENNE:
< leqruel r^rnJJS et l'offensive ».Le
I s Illétho a dlllIeurs jamais été une
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ign e de f "-blesse. La tactique de Fa-
Hn, ïeriait aP rirès Cannes; mais Rome
serait s môme
) s: elle D relevée, si, en même
t be aVaIt préparé la revanche.
■ H^lSiû ande
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oUs réPOndait une fois de plus :
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''isn£ e Victoire finale. » Ce
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V res du fv ne Peut convenir
8 QChers S 86 de VersaIlles, ni
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de penser à l'œuvre , de
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I, drait - afnpérieures à celles qu'il
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PRESSE ALLEMANDE. — Sous le) titre :
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fltugera si l'heure de cette offensive a sonné.
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de compte, une offensive allemande de
grand style sera inévitable un jour ou l'au-
tre. Peu nous importent l'heure et le secteur
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permettent de constater l'influence énorme
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Cirappa. Le plan stratégique consisterait à
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qu'au delà des grandes cités de la plaine de
Lombardie vers la frontière de la Suisse.
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Alliés. — Manchester Guardian, 19.3.
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d* nous, une armée d'environ 60 divisions
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re est caractérisée par la concentration de
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truction de camps retranchés sur le Taglia-
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ve, des travaux tactiques de la crique "du
Grappa et des hauteurs situées à l'est de
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