DE LA GUERRE
ÉTRANGÈRES
N° 751
Paris 22 mars 1918.
1
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
1
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Le c il 1 unl ué allemand du 16
~£ :ff U ^1,onPrinz Gullevitz, qui jus-
"ru|ii)(darmées ai une urmée sous
C - tMl Allu«; u\ll a c°millandement
d'armées sur la Meuse, Ce gé-
égale à. celle de Hindenburg. Sa
qllc est:¡ donc interprétée comme un
!qj -lfensive n? H printemps est dé-
'VV. uc plus le Kaiser est
f" les li'la.n(jres ; Hindenburg et Lu-
hl, a. , grand ~î?1' comme l'on
ï"ationt i» u ^venements, van-
pas ® le haut moral de leurs
Il n'est pas d'indi-
'ps M "nts fu,\T16ls aura lieu
Car l'Etat éajorallemnnd sait
Il , !:iOn admirable réseuu stratégi-
Il -Ltuiler jusqu'à la fin ses véritables
nI lenhons. Cn éminent cnIlque
t f|,Hs:&IS nous écrivait dernièrement.
~SiJ, Sj.steunemie s;2déclencherait ?Te,en
elin rn e se déclencherait en
et en Italie et que
llt aile ~Indes et 50 divisions au-
"Ilvin Particiner»i0 raient--5ecoZo, f 18.3.
C®sde Première li-
[ lient ; le les dépôts de munitions se
«E Couvrant ie se renfor-
cha(Iue , jour, de
~ltl'rtes ferrées à écartement réduit ;
ien lesIl tanks » allemads es-
( £ ?* CrutéfSs^f d'inf en ^tenes ; 0n a dôté
~16^6 six fusils-
mèle- Les raids
, lte. iSa.nces se renouvelen jour
4 r-liel. ile côté des li gnes, l'aviation
Uett'C,, , té t11®- Il semble
~>^ s veulent se maintenir sur
ia landre, tandis qu'entre la
ieur nn'ir ~us laissent
F c la ~LUr qu'ils ont choisi pour
,"L l'l;fOblllernent celui-ci. Entre
~I\,' se, il y aurait une quaran-
alignées d' une façon spé-
P E « de bataillons d'assaut
iod n d en viron un par bn-
ti;,.;^u'a"ld le peuple
iii ~'v 1'1 clef des intrigues politi-
K ,1 ■ i in''la®iire'i r/e \ne coulisses.
i, "Beurel>. Il'11n8 pRrolp 'dite
'^i-ger ? esLudendnrff. A
~,,"'111 ^/H-ôk-Le!lllre avorter .le
fc ;le w ilVDl'ter lle
.,!t\'l' de en Occident
, ^ahle victoire
deux chefs suprêmes ont pro-
clamé leur volonté de procéder' à l'uffensive
contre les Puissances occidentales. « Nous
sommés assez forts ! » ont-ils annoncé, à
la suite de leum dernière délibûnation avec
le Chancelier à Berlin. — « Le combat, sera
livré, puisque, sans lui, il ne faut pas pen-
ser à la paix. » Nul ne doute que la lutte
ne soit chaude, et que l'armée de manœu-
vre du général Foch ne rende la décision
incomparablement plus ardue que lors des
batailles antérieures. Mais Ilinclenburg a
donné aux chroniqueurs de guerre la tran-
quille assurance que la victoire n'abandon-
nera pas les armes allemandes. La paix
la suivra, « mais une paix glorieuse, et
non point une paix molle, une paix qui
ne serve à rien. » Sur le point de savoir
si même une défaite décisive de nus enne-
mis dans l'Ouest ne pourrait pas laisser
la guerre en suspens, et si l'Angleterre ne
serait pas en' mesure de la poursuivre en-
core pendant ds années sous la forme du
blocus, nous sommes instruits par l'ultima-
tum que les Puissances de l'Entente ont
adressé à la Hollande. Nous pouvons le
considérer comme le dernier coup de déses-
poir du joueur acculé à la banqueroute. —
Kreuz-Zeitung, 16.3.
— La nouvelle armée de réserve franco-
anglaise doit annuler les effets d'une rup-
ture des lignes ennemies à l'Ouest. Elle'
est placée sous le commandement du géné-
ral Foch et elle se compose en - majorité
d'éléments français. Les mesures prises par
le Gouvernement français permettent de
conclure qu'il n'envisage d'abord que la
rupture possible des lignes langlo-françaises.
qu'il ne tient pas compte de ce que le front
occidental s"étend dans l'extrême-sud jus-
qu'à l'Adriatique ni de ce fait que le choc
allemand, attendu depuis des mois par la
France et par l'Angleterre, peut aussi se
produire sur cette partie du front. De lé via-
luation des forces en présence, il réduite
que les Français ne pourront pas donner
au front italien un appui aussi sérieux
qu'au front qui s'étend de la mer à la
Suisse. Le plus grand obstacle à un dépla-
cement rapide des réserves franco-anglaises
est le nombre limité des voies de communi-
cation entre la France et l'Italie. Dès le
moment où un déplacement de forces alle-
mandes se produirait vers l'Italie, il serait
Dut-être déjà trop tard pour que la Fran-
ce et l'Angleterre pussent intervenir à ar-
mesi égales sur le front italien. La nouvelle
armée Foch ne constitue donc pas une
protection absolue contre la percée des li-
gnes fortifiées du front occidental attendue
par les Français et les Anglais. - (Max
von Versen) Tägliche Ruldschau, 15.3.
Les Allemands à Odessa. - Si nos ren-
seignements sont exacts, les maximalistes
ont concentré toule la Hotte de la mer Notre
pour la livrer à l'ennemi. Celte flotie à la-
quelle il y a lieu d'ajouter quelques unités
turques constitue une force suffisante pour
effectuer une sorlie dans les l'ardanetles et
entraver les opérations britanniques en
Palestine. Avec l'aide des Juifs d'Odessa
qui sont proverbialement pro-allemands
l'Allemagne espère transformer le district
en une république indépendante et faire de
la ville un port libre. Les vapeurs français,
anglais, italiens et roumains qui s'y tron-
veift assemblés depuis l'entrée en guerre
de la Turquie représentent un tonnage suf-
fisant (environ 100.000 tonnes) pour assurer
le trafic allemand dans la mer Noire. D'au-
tre part les Allemands possèdent à Cons-
tantinople huit sous-marins qui étaient
destinés aux opérations de la mer Noite et
qui pourront, dorénavant, être utilisés en
Méditerranée. En outre, il y a près d'Odes-
sa, à Nicolaïev, des chantiers maritimes
capables de construire des dreadnoughts,
et. dans les environs, les Allemands trou-
veront le fer et la charbon nécessaires Il la
construction des sous - marins. - Daily
Clnorti'-lc, 15.3.
Barrage allemand dans la baie d'Héligo-
and. — Le ministre allemand à Christiania
a communiqué au ministère des Affaires
Etrangères norvégien que le gouvernement
impérial allemand, en raison des déclara-
tions anglaises considérant la mer du Nord
comme zone de guerre, et la baie d'Héligo-
land comme zone dangereuse, se voit dans
la nécessité de recourir à des mesures ex-
traordinaires répondant à la situation créée
par les déclarations susdites et croit devoir
en conséquence mettre les navires neutres
en garde contre le danger de naviguer dans
la baie d'Heligoland, et contre les nouveaux
- ----. "II.U
dangers auxquels il sera nécessaire d'ex-
poser la navigation neutre, à la suite
des mesures prises contre les procé-
dés de guerre britanniques dans les ré-
gions susdites. La zone ne pourra être
utilisée sans danger que si la navigation
s'y fait conformément à des prescriptions
spéciales que l'on pourra se procurer à la
direction allemande de la guerre maritime
— Nurske InlcAliqensscdler [de Chriatiania],
12.3.
———-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Russie L INTERDICTION DES EXPORTATIONS
— D'après une information de Pétrograd:
le Département du Commerce du Gouver-
nement russe aurait prohibé l'exportation
de toutes les derrées alimentaires y com
pris celles entreposées à. Arkhangel. L'ex-
portation seule des articles de luxe four-
rures, tapis persans, etc., sera autorisée
et contre compensations seulement de ma
chines ou de produits utiles à l'industrie
russe. L'exportation de matières premières
ne sera autorisée que dans la mesure où
les besoins ruses auront été satisfaits. -
Politiken [danois, 13.3
Histoire médiévale Histoire médiévale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Histoire médiévale"
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