Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 mars 1918 16 mars 1918
Description : 1918/03/16 (T8,N745). 1918/03/16 (T8,N745).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338439g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
1<, ù LA GUERRE
£1' DES
,
~ÉTRAGÈRES
N° 745
Paris, 16 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
SONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IfA 1 It ts
OPERATIONS
~raid sur Paris du 8 mars. - De Ge-
ents offi mars Les premiers renselgne-
~attaque aériene de Paris L'aler-
dura deux he un petl1 avant 9 heures; elle
deux heures. Plusieul~s es~cadrilles al-
~ont rréussit à franchir les ligne
g~ et à atteindre Paris ,malgré la
goureuse ¿éfens. des avi".teurs et de
~.On asure que le service de dé-
ense et le service de secours ont mieux
que et que le norubr. des victirues atta-
~élévé.-Hamburger Nachnchten,
~occidental.-LES ENGAGEMENTS DE RE-
NAISSANCE continuent de part et d'autre.
~en reconaisant l'accroissement de
la moyens à l'Ouerst depuis la signature
la paix à l'Est ,nos ennemis esperent tou-
~une deci sion qui leur sera favorable.
~nos,ennemis espérant tou-
~décision qui leur sera favorable-
a pu briser et ils attendent du soi-disant
ammande ement , unique du général Foch de
soi-disantque
~née de ré
~de Champagne et des régions vous
~mmuniqué du 2 mars signal impo-
~nte serie d'entreprises allemandes cou-
~de succès, en de nombreux points
~En particulier , l'Occupation du
~la Pompelle,à l'est de Reims, par
~ps i ïtïû' éffftirt un brillant ex-
~Nous avons également réussi dans des
~main à Seicheprey la Meu-
~Mosselle contre des Américains ; à
~Chapelle,où nous avons fait prison-
~un certain nornbr e@ de Portugais le
~beny (Aisne)où des compagnies
~çaises ont été relX>us.sé,s, à Mouilly,
~4 mars .Sur le front de Lorraine et dans
Les Vosges et jusqu'aux abords de la fron-
~suisse,l' iI'vit^ des combattants a été
~quée .Au nord,ouest de Dixmude,
nous marquée .Au nord-ouest de Dixmude
~plusieurs mitrailleuses ,et nous
~pris mlusieurs mitralleuses •Tous
en fr^tol U e le .prélude n?i h d'orne of.
te prochaine. Nou.s l'atten-
~en toute cofience .-Nous Imma-
co pr rdlhaine. Nou,s l'atten-
AVANT "ltOlg 9 3 (Colonel Imm.-
AVANT L'ORAGE [Sous ce titre]. — L'Al-
~maintenant ses deux bras libres.
~manifeste une inquiétude et
~extrême .Elle, au contraire,
calme et cofiante que jamais ;
~esprits n'en attendent pas moins
ence que crevent
~certaine impatience que crévent
lourde nuées formidable est témoin qilc ce formidable orage en
Cela ne 'aUrait tarder. Le ciel
qUe nOns n'avons - rien né-
gligé pour le détourner. Mais au suprême
et solennel appel de Hertling nos ennemis
ont fait la sourde oreille. Nous nous som-
mes heurtés, une fois encore, à l'intransi-
geance et aux sarcasmes. Comme aux
grands jours d'août 1914, il y va donc de la
destinée de notre peuple, et il ne nous reste
plus que l'alternative : Vaincre ou mou-
rir ! — Le monde ne vit jamais préparatifs
militaires aussi monstrueux que pour l'im-
minente offensive à l'Ouest. Le paysage de
guerre y est transformé de fond en comble.
Pendant trois ans et demi, alors qu'elles
étaient en liaison avec d'autres fronts de
plusieurs milliers de kilomètres, la tâche
essentielle des troupes allemandes sur le
front occidental ne pouvait ètre que de sou-
tenir l'assaut des armées franco-anglaises
réunies et de leurs alliés et d'interdire à
l'ennemi de faire irruption dans notre pa-
trie. Mais c'est à présent que commence
la vraie guerre à l'Ouest. Jamais encore
on n'a gagné une guerre dans les tran-
chées. La devise de la victoire est : guerre
de mouvement, l'adversaire talonné sans
répit, jusqu'à extinction de souffle. C'est
à présent, la totalité de nos corps de trou-
pes qui à l'ouest tomberont sur l'ennemi,
et dans le combat en rase campagne, le
soldat allemand est, maintenant comme
toujours, supérieur à n'importe lequel de
ses adversaires. Nous voyons déjà le pro-
logue des grands combats dans les impor-
tantes reconnaissances offensives par les-
quelles nous avons pénétré dans les sys-
tèmes défensifs ennemis. Bref, nous allons
droit à la décision. Sans doute, des flots de
sang précieux vont encore couler. Mais ce
n'est pas sur nous qu'ils retomberont. Iné-
branlable est notre foi en la victoire et
notre confiance en nos chefs. - Bayerischer
Kurier, 9.3.
Front italien - LES FORCES AUTRICHIEN-
NES : Du Quartier général, 8.3 : La neige a
ralenti l'intense mouvement qui se remar-
quait sur les grandes routes de l'arrière
allant vers le front de montagne de l'enne-
mi. Les troupes de réserve ont dû s'arrêter
et attendront le retour du beau temps pour
prendre place dans le déploiement offensif.
Il est donc à prévoir que l'ennemi ne ris-
quera pas de grande opération avant la fin
d'avril. Pour le moment — fin février et
commencement de mars — le commandant
en chef Boroevic, qui s'est établi près de
Trente, dispose d'environ 50 divisions : ce
chiffre, naturellement, ne comprend pas les
nouvelles réserves provenant de Russie qui
n'interviendront que pendant l'offensive.
Il y a en ligne un peu plus de 35 divisions :
15 autres constituent donc la réserve régu-
lière d'armée et sont également réparties à
l'arrière de tous les secteurs plus impor-
tants, sous le commandement suprême de
Boroevic qui inspecte souvent le front avec
l'empereur. Le maréchal Conrad commande
le secteur très étendu qui va du Stel-
vio au Grappa et qui se divise stratégi-
quement en deux parties, l'une tranquille,
l'autre d'une importance vitale. La pre-
mière va de la frontière suisse aux Judica-
ries : elle a en position un nombre de divi-
sions qui n'est pas précisé, mais ne dépasse
pas huit. Faible densité de trouves et faible
combativité. Le nombre des bataillons ne
s'accroît que dans la chaîne des Judicaries.
A l'ouest de l'Adige commence la zone de
la 10e et de la 11e armées, qui ont, en com-
mun, une réserve exceptionnelle de 6 divi-
sions. A la disposition exclusive de la 10e
se trouve, dans le val Lagarina, le « groupe
Trente » avec 5 divisions en ligne. La 11e
armée en a trois en réserve normale et 5
ou 6 en ligne : ces forces couvrent tout l'arc
montagneux du val d'Astico et du plateau
d'Asiago et rejoignent au barrage de la
Brenta au nord de Bassano le groupe
Krauss. Celui-ci occupe depuis novembre
tout le massif du Grappa avec sept divisions
(de 12.000 hommes comme toutes les divi-
sions autrichiennes) en ligne et deux en ré-
serve. A Valdobbiadene, le général Kirch-
bach commence à garnir le front de la
Basse Piave et arrive à la mer. Ses deux
armées portent encore les vieux noms de
la guerre défensive autrichienne. La 2e
Isonzo-Armée, avec une réserve de deux di-
visions, en a huit dans la tranchée (pre-
mière, seconde et troisième lignes) ; la 1re
Isonzo-Armée sur un front très restreint, a
trois divisions en ligne et sur les lagunes
de Silo et le long de la côte, contre nos
troupes de marine et les escadrilles de ca-
nots automobiles ; la 1re brigade de lands-
turm et une brigade côtière qui connaissent
la dure épreuve des gros calibres des
batteries flottantes qui les battent de la
mer. — Très à l'arrière commencent à
apparaître les premiers éléments de la
classe 1920. Dans le Tyrol, en Carinthie en
Hongrie, le pourcentage des bons pour le
service a été — d'après une statistique en-
nemie — de 8 sur 14, de 5 sur 9. — Les
troupes allemandes sont toujours absentes :
une seule des divisions allemandes de Con-
rad serait partiellement allemande. A Co-
negliano, il y a un parc d'autos blindées
allemandes. Presque tous les aéroplanes de
bombardement sont allemands. — (Hoberto
Cantalupo) Corriere d'Italia, 10.3.
La guerre sous-marine. — Les Puissances
de l'Entente gagneront la guerre si elles
réussissent à conquérir et à garder l'avan-
tage dans les airs et si elles arrivent à neu-
traliser les effets de la piratere sous-ma-
rine. Certains. estiment, en se basant sur
quelques appréciations des critiques alle-
mands, que les dirigeants de la politique
allemande ne considèrent plus la campagne
sous-marine comme un facteur décisif. En
fait, les chantiers allemands continuent à
produire toujours plus de submersibles.
sans cesse perfectionnés. L'amiral Jellicoe a
déclaré dernièrement que les mesures adop-
tées suffiront à neutraliser la guerre de pi-
raterie et que les Alliés coulaient, en ce
moment, autant de sous-marins que les
Allemands en construisaient. Il ne faut pas
oublier, en outre, que les Allemands ren-
contrent toujours plus de difficultés dans le
£1' DES
,
~ÉTRAGÈRES
N° 745
Paris, 16 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
SONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IfA 1 It ts
OPERATIONS
~raid sur Paris du 8 mars. - De Ge-
ents offi mars Les premiers renselgne-
~attaque aériene de Paris L'aler-
dura deux he un petl1 avant 9 heures; elle
deux heures. Plusieul~s es~cadrilles al-
~ont rréussit à franchir les ligne
g~ et à atteindre Paris ,malgré la
goureuse ¿éfens. des avi".teurs et de
~.On asure que le service de dé-
ense et le service de secours ont mieux
que et que le norubr. des victirues atta-
~élévé.-Hamburger Nachnchten,
~occidental.-LES ENGAGEMENTS DE RE-
NAISSANCE continuent de part et d'autre.
~en reconaisant l'accroissement de
la moyens à l'Ouerst depuis la signature
la paix à l'Est ,nos ennemis esperent tou-
~une deci sion qui leur sera favorable.
~nos,ennemis espérant tou-
~décision qui leur sera favorable-
a pu briser et ils attendent du soi-disant
ammande ement , unique du général Foch de
soi-disantque
~née de ré
~de Champagne et des régions vous
~mmuniqué du 2 mars signal impo-
~nte serie d'entreprises allemandes cou-
~de succès, en de nombreux points
~En particulier , l'Occupation du
~la Pompelle,à l'est de Reims, par
~ps i ïtïû' éffftirt un brillant ex-
~Nous avons également réussi dans des
~main à Seicheprey la Meu-
~Mosselle contre des Américains ; à
~Chapelle,où nous avons fait prison-
~un certain nornbr e@ de Portugais le
~beny (Aisne)où des compagnies
~çaises ont été relX>us.sé,s, à Mouilly,
~4 mars .Sur le front de Lorraine et dans
Les Vosges et jusqu'aux abords de la fron-
~suisse,l' iI'vit^ des combattants a été
~quée .Au nord,ouest de Dixmude,
nous marquée .Au nord-ouest de Dixmude
~plusieurs mitrailleuses ,et nous
~pris mlusieurs mitralleuses •Tous
en fr^tol U e le .prélude n?i h d'orne of.
te prochaine. Nou.s l'atten-
~en toute cofience .-Nous Imma-
co pr rdlhaine. Nou,s l'atten-
AVANT "ltOlg 9 3 (Colonel Imm.-
AVANT L'ORAGE [Sous ce titre]. — L'Al-
~maintenant ses deux bras libres.
~manifeste une inquiétude et
~extrême .Elle, au contraire,
calme et cofiante que jamais ;
~esprits n'en attendent pas moins
ence que crevent
~certaine impatience que crévent
lourde nuées formidable est témoin qilc ce formidable orage en
Cela ne 'aUrait tarder. Le ciel
qUe nOns n'avons - rien né-
gligé pour le détourner. Mais au suprême
et solennel appel de Hertling nos ennemis
ont fait la sourde oreille. Nous nous som-
mes heurtés, une fois encore, à l'intransi-
geance et aux sarcasmes. Comme aux
grands jours d'août 1914, il y va donc de la
destinée de notre peuple, et il ne nous reste
plus que l'alternative : Vaincre ou mou-
rir ! — Le monde ne vit jamais préparatifs
militaires aussi monstrueux que pour l'im-
minente offensive à l'Ouest. Le paysage de
guerre y est transformé de fond en comble.
Pendant trois ans et demi, alors qu'elles
étaient en liaison avec d'autres fronts de
plusieurs milliers de kilomètres, la tâche
essentielle des troupes allemandes sur le
front occidental ne pouvait ètre que de sou-
tenir l'assaut des armées franco-anglaises
réunies et de leurs alliés et d'interdire à
l'ennemi de faire irruption dans notre pa-
trie. Mais c'est à présent que commence
la vraie guerre à l'Ouest. Jamais encore
on n'a gagné une guerre dans les tran-
chées. La devise de la victoire est : guerre
de mouvement, l'adversaire talonné sans
répit, jusqu'à extinction de souffle. C'est
à présent, la totalité de nos corps de trou-
pes qui à l'ouest tomberont sur l'ennemi,
et dans le combat en rase campagne, le
soldat allemand est, maintenant comme
toujours, supérieur à n'importe lequel de
ses adversaires. Nous voyons déjà le pro-
logue des grands combats dans les impor-
tantes reconnaissances offensives par les-
quelles nous avons pénétré dans les sys-
tèmes défensifs ennemis. Bref, nous allons
droit à la décision. Sans doute, des flots de
sang précieux vont encore couler. Mais ce
n'est pas sur nous qu'ils retomberont. Iné-
branlable est notre foi en la victoire et
notre confiance en nos chefs. - Bayerischer
Kurier, 9.3.
Front italien - LES FORCES AUTRICHIEN-
NES : Du Quartier général, 8.3 : La neige a
ralenti l'intense mouvement qui se remar-
quait sur les grandes routes de l'arrière
allant vers le front de montagne de l'enne-
mi. Les troupes de réserve ont dû s'arrêter
et attendront le retour du beau temps pour
prendre place dans le déploiement offensif.
Il est donc à prévoir que l'ennemi ne ris-
quera pas de grande opération avant la fin
d'avril. Pour le moment — fin février et
commencement de mars — le commandant
en chef Boroevic, qui s'est établi près de
Trente, dispose d'environ 50 divisions : ce
chiffre, naturellement, ne comprend pas les
nouvelles réserves provenant de Russie qui
n'interviendront que pendant l'offensive.
Il y a en ligne un peu plus de 35 divisions :
15 autres constituent donc la réserve régu-
lière d'armée et sont également réparties à
l'arrière de tous les secteurs plus impor-
tants, sous le commandement suprême de
Boroevic qui inspecte souvent le front avec
l'empereur. Le maréchal Conrad commande
le secteur très étendu qui va du Stel-
vio au Grappa et qui se divise stratégi-
quement en deux parties, l'une tranquille,
l'autre d'une importance vitale. La pre-
mière va de la frontière suisse aux Judica-
ries : elle a en position un nombre de divi-
sions qui n'est pas précisé, mais ne dépasse
pas huit. Faible densité de trouves et faible
combativité. Le nombre des bataillons ne
s'accroît que dans la chaîne des Judicaries.
A l'ouest de l'Adige commence la zone de
la 10e et de la 11e armées, qui ont, en com-
mun, une réserve exceptionnelle de 6 divi-
sions. A la disposition exclusive de la 10e
se trouve, dans le val Lagarina, le « groupe
Trente » avec 5 divisions en ligne. La 11e
armée en a trois en réserve normale et 5
ou 6 en ligne : ces forces couvrent tout l'arc
montagneux du val d'Astico et du plateau
d'Asiago et rejoignent au barrage de la
Brenta au nord de Bassano le groupe
Krauss. Celui-ci occupe depuis novembre
tout le massif du Grappa avec sept divisions
(de 12.000 hommes comme toutes les divi-
sions autrichiennes) en ligne et deux en ré-
serve. A Valdobbiadene, le général Kirch-
bach commence à garnir le front de la
Basse Piave et arrive à la mer. Ses deux
armées portent encore les vieux noms de
la guerre défensive autrichienne. La 2e
Isonzo-Armée, avec une réserve de deux di-
visions, en a huit dans la tranchée (pre-
mière, seconde et troisième lignes) ; la 1re
Isonzo-Armée sur un front très restreint, a
trois divisions en ligne et sur les lagunes
de Silo et le long de la côte, contre nos
troupes de marine et les escadrilles de ca-
nots automobiles ; la 1re brigade de lands-
turm et une brigade côtière qui connaissent
la dure épreuve des gros calibres des
batteries flottantes qui les battent de la
mer. — Très à l'arrière commencent à
apparaître les premiers éléments de la
classe 1920. Dans le Tyrol, en Carinthie en
Hongrie, le pourcentage des bons pour le
service a été — d'après une statistique en-
nemie — de 8 sur 14, de 5 sur 9. — Les
troupes allemandes sont toujours absentes :
une seule des divisions allemandes de Con-
rad serait partiellement allemande. A Co-
negliano, il y a un parc d'autos blindées
allemandes. Presque tous les aéroplanes de
bombardement sont allemands. — (Hoberto
Cantalupo) Corriere d'Italia, 10.3.
La guerre sous-marine. — Les Puissances
de l'Entente gagneront la guerre si elles
réussissent à conquérir et à garder l'avan-
tage dans les airs et si elles arrivent à neu-
traliser les effets de la piratere sous-ma-
rine. Certains. estiment, en se basant sur
quelques appréciations des critiques alle-
mands, que les dirigeants de la politique
allemande ne considèrent plus la campagne
sous-marine comme un facteur décisif. En
fait, les chantiers allemands continuent à
produire toujours plus de submersibles.
sans cesse perfectionnés. L'amiral Jellicoe a
déclaré dernièrement que les mesures adop-
tées suffiront à neutraliser la guerre de pi-
raterie et que les Alliés coulaient, en ce
moment, autant de sous-marins que les
Allemands en construisaient. Il ne faut pas
oublier, en outre, que les Allemands ren-
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