Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 mars 1918 14 mars 1918
Description : 1918/03/14 (T8,N743). 1918/03/14 (T8,N743).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338437n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
CuEliliE
~NOÈRES
N° 743
Paris 14 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
", oP£aâT!ONS
Pas oh>is¡on.. [SOUS ce titre 1, faire.,
~2 faire" M*is
~e 1 Velit" une déoision d'oi,dre militaire,
~sesita suicide de la France. Des
C'tres se Pr'éi)aretit, plus
que ceux que l'univers a ja-
~Ii'ii IltlS, ,EIiIre la mer du Nord et
~^Sr Pèv^^sions attendent un or
~¡' Peut venir d'un jour à l'autre,
~flQis rllr nlYLéheux se dresp £mn_L
~itîi8 r lcius ["avon. --
~f' '4n ev.. s e dresqi,
- - -
~H*? au°n" runiiUlH sentiment, la
~Vfi^nenî ^denburï de.c°mmande-
fi[ , r' de io erg, lp n,/8 est pour nous
~:Ile, 60onneliberg, le présage d'une lieu.
~i* I de 1 unL?dJersaires sen-
l~4t.IVeiijSsies Pu lu réal:« commande.
~ptS""®» n' ,olitil)iH's r „ Pair suitee de
'~I'8q'Il s. ,e:s ;11{ Jh tiques, La conférence
~*■ lp ?a,|s i» ilJanifesi^ d regler cette
t'WroSfe que l'armée an-
) It ..d L'V, 'aulx 'C'Olonies
~; "1 PC)Itt "- (-."I. d,-Iltal , qti,e l'a rlllee frifi-
ee it,,Ii,, ehaeune sur leur
~80t, t oies des arui,~,es autononies.
IUïiS fine, rlla,Une '-~ur' h-,tir
1, erie - - commun
~•ï.6. ()nCes ^ifn — SeUl éléml PeU Près
«ftH* çhor- e ~1, 4, e c e ou d'op.é~l,atl. ons n massée 11
~S e7 s0u'0(. ou d'oSLlarm,ée « de iY
~i>1 itii!°P!e d? °Mres dn°^ 1 mas&ée à
~i'Pol^nir^iron (Avérai Foch ;
~anJlSTs' et-e"e
la déoiciA de manœu-
~) Vo -':' la dédsiün. - (Erich VOIl
~* » i Vn* ^f^^ richïo"
~'80 "I! bUtin ,
~S?' L'EnSf8 Centrales
~la**, "e tSt» apprend avec
~(je IlOt -l' -e b utin su Irle
~ons grande partie du ma.
~lJè ol'briq,,(:alion. que nous avo Ils pris
~ée £ srff«5r«
~lle, 1J.ii3 écelbre 1917, nous avons
~'u, ""Paré "sO¡¡n""s Nous nous som.
~;., 86 c de 3,633 e;"'ons ,,103 mitrail-
~I e Plli "gins de tranclié è~.;, 128.000 fu-
~V lal ~• i», f«e5m, ««os ie ïf h'cules, blin-
~'r l&r k el1rs rnill;.- de 11 autos blin.
~e (y hôpitaux ou
~--"ulls d'()bus, de
tl!es blinfud i îf' de 800 loco-
Il Wagons la plupart rem-
~I 0 uter un maté-
~8 f êOQrrn: 1IlCO11.llE'nsurable et un
~P4 l'irrin de CUISInes roulantes avec
~res plWr se rendre
~cltlce de Ces chiffres, il
~Ir'- il¡¡ !J¡¡", qUe le nombre de 3.633 ca-
~KL fl^Ssiea»coSp iie 3-p plè.
~Iêe de calt, en temps de paix, l'ar-
~l Jfte t gne de tous nos corps
~riornbre de 7.103 mitrail-
~N Ston^ fOiS SUPérieur à eelui dont
~^>ÎKo î> au début de la celui dont
~Ait autre part le butin fait
~VNs r>rend K !? butin fait
~t Nr^et /Vel]^ ZTmt Cons[né-
~et P1-^ x qu'éprouvant
la France et l'Angleterre. — Deutsche Ta-
geszeitung et autres journaux allemands
du 7.3.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats : PRESSE ALLEMANDE. -- La
guerre sous-marine n'a pu se soumettre aux
conventions et aux restrictions d'un code
naval rédigé à l'époque où l'on ne connais-
sait que les bateaux à voiles. Aussi des con-
flits avec les neutres étaient inévitables.
Mais avions-nous le choix des moyens ?
L'Allemagne ne pouvait admettre, avec ses
ennemis, qu'elle était vaincue. L'Amérique,
à l'époque de sa neutralité, donnait à nos
adversaires un appui qui n'est pas beaucoup
plus efficace depuis qu'elle nous a déclaré
la guerre. Il n'était donc pas possible pour
nous de la prendre comme arbitre. La
guerre sous-marine a ruiné le commerce sur
mer de nos ennemis, tout en nous facilitant
nos opérations sur le continent. Elle a di-
minué les livraisons de matériel de guerre
faites par les neutres, elle a privé l'Amé-
rique d'une partie de ses transports. Les
difficultés qu'elle a créées ont peu à peu
brisé, chez les peuples ennemis, la volonté
de vaincre qu'ils avaient jusqu'alors. Elle
est la cause de ce mécontentement qui peu
à peu se manifeste dans les classes popu-
laires et leur fait demander à leurs gouver-
nements de modérer leurs buts de guerre
impérialistes. La résistance de l'ennemi fai-
blit de plus en plus, et rien n'arrêtera la
marche des événements. Sur le Continent
nous sommes à la veille de la plus grande
de toutes les batailles, de la dernière peut-
être. Quelle qu'en soit l'issue, elle n'ébran-
lera pas la puissance maritime de l'Angle-
terre.Celle-ci subsistera, comme dernier bou-
levard de la résistance ennemie. Elle main-
tiendra le blocus. Dans quel état ce blocus
nous aurait-il mis, si la guerre sous-marine
n'avait pas pratiqué de larges brèches dans
ce mur dressé contre nous ? A quelle dis-
tance serions-nous encore du terme des hos-
tilités si nous avions encore à parcourir
toute la route, qui, pour le trajet qui nous
reste à faire, semble encore si longue à
quelques-uns ? (Capitaine de vaisseau Tä-
gert) Vossische Zeitung. 6.3.
FINANCES
L'Allemagne et la dette russe. — L'abro-
gation de la dette russe ne doit pas, d'après
le traité de paix avec l'Allemagne, s'appli-
quer aux porteurs allemands. D'autre part.
les provinces actuellement détachées de la
Russie et soumises à l'autorité allemande
auront à supporter leur part du fardeau de
cette dette. Deux faits, dont le gouverne-
ment allemand se fera une arme. Il va dire :
seule l'Allemagne est en mesure de faire
rembouser les créanciers alliés de la Rus-
sie ; seule aussi elle peut obliger les provin-
ces détachées à payer leur part. Le gouver-
nement allemand compte sur l'effet de cet
argument, notamment en France. Sans
doute il se trompe dans ce calcul, mais il
faut noter le calcul quand même. —
Manchester Guardian. 9.3.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Portugal. — LES RESTRICTIONS : On ap-
prend que, en raison de la gravité de la
crise économique et pour suivre l'exemple
donné par les autres pays en guerre, le
Gouvernement va adopter des mesures ten-
dant à restreindre la consommation de cer-
taines denrées et à mettre un terme au gas-
pillage que l'on fait actuellement de choses
devenues rares sur le marché et qui, étant
donnée la difficulté des importations ou de
la production, doivent forcément être éco-
nomisées si l'on veut qu'elles ne s'épuisent
pas totalement. On n'ignore pas, en effet,
que non seulement les pays engagés dans la
lutte, mais les neutres eux-mêmes se sont
vus dans l'obligation d'adopter le régime
des restrictions pour certaines denrées et
marchandises de première, nécessité. Les
Etats-Unis qui sont mieux pourvus qu'au-
cun autre pays. se sont déjà imposé des
mesures restrictives et ont cherché à obte-
nir une répartition plus équitable des den-
rées et des sacrifices afin que ce pays aussi
bien que les Alliés ne soit nas la rroie de
la famine qui amènerait inévitablement la
défaite. Chez nous, on n'a, pour ainsi dire,
rien fait dans ce sens, aussi ne faut-il pas
s'étonner crue le Gouvernement ait enfin
songé à suivre l'exemple que lui donnent
les autres pays alliés. — Seculo, 2.3.
La Finlande ravitaillée par l'Allemagne.
— De Vasa : L'Allemagne a garanti à la
Finlande qu'elle l'approvisionnerait de blé
pendant les trois prochains mois. La Fin-
lande recevra 15.000 tonnes de blé par
mois. — Tidens Tegn, 7.3.
AVENIR ECONOMIQUE
Le boycottage de l'Allemagne. — L'esprit
des résolutions de la Conférence de Paris
et l'esprit des déclarations de M. Wilson
sont contradictoires. Si nous « voulons »
boycotter l'Allemagne nous ne pouvons
faire de la menace du boycottage le moyen
d'obtenir que l'Allemagne renonce à ses
annexions. Le projet de loi sur les im-
portations et exportations, qui se présente
à la session parlementaire actuelle, reflète
l'esprit des résolutions de Paris. Il confère
au Roi sur la recommandation du minis-
tre du commerce le pouvoir de défendre
toute importation ou exportation, quel que
soit le pays étranger intéressé, pendant
une durée de trois ans après la guerre. Ce
projet n'a ni les mérites d'un système de
protection socialiste, ni ceux d'un régime
de libre-échange. Mais surtout il nous fait
écarter d'emblée la perspective de cette
« participation générale aux ressources éco-
nomiques du monde », dans laquelle la
politique de M. Wilson, espérait voir l'Al-
lemagne puiser un commencement de sa-
gesse. - Manchester Guardian, 9.3.
~NOÈRES
N° 743
Paris 14 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
", oP£aâT!ONS
Pas oh>is¡on.. [SOUS ce titre 1, faire.,
~2 faire" M*is
~e 1 Velit" une déoision d'oi,dre militaire,
~sesita suicide de la France. Des
C'tres se Pr'éi)aretit, plus
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~Ii'ii IltlS, ,EIiIre la mer du Nord et
~^Sr Pèv^^sions attendent un or
~¡' Peut venir d'un jour à l'autre,
~flQis rllr nlYLéheux se dresp £mn_L
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) It ..d L'V, 'aulx 'C'Olonies
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~lJè ol'briq,,(:alion. que nous avo Ils pris
~ée £ srff«5r«
~lle, 1J.ii3 écelbre 1917, nous avons
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~;., 86 c de 3,633 e;"'ons ,,103 mitrail-
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~'r l&r k el1rs rnill;.- de 11 autos blin.
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~--"ulls d'()bus, de
tl!es blinfud i îf' de 800 loco-
Il Wagons la plupart rem-
~I 0 uter un maté-
~8 f êOQrrn: 1IlCO11.llE'nsurable et un
~P4 l'irrin de CUISInes roulantes avec
~res plWr se rendre
~cltlce de Ces chiffres, il
~Ir'- il¡¡ !J¡¡", qUe le nombre de 3.633 ca-
~KL fl^Ssiea»coSp iie 3-p plè.
~Iêe de calt, en temps de paix, l'ar-
~l Jfte t gne de tous nos corps
~riornbre de 7.103 mitrail-
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~^>ÎKo î> au début de la celui dont
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~et P1-^ x qu'éprouvant
la France et l'Angleterre. — Deutsche Ta-
geszeitung et autres journaux allemands
du 7.3.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats : PRESSE ALLEMANDE. -- La
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conventions et aux restrictions d'un code
naval rédigé à l'époque où l'on ne connais-
sait que les bateaux à voiles. Aussi des con-
flits avec les neutres étaient inévitables.
Mais avions-nous le choix des moyens ?
L'Allemagne ne pouvait admettre, avec ses
ennemis, qu'elle était vaincue. L'Amérique,
à l'époque de sa neutralité, donnait à nos
adversaires un appui qui n'est pas beaucoup
plus efficace depuis qu'elle nous a déclaré
la guerre. Il n'était donc pas possible pour
nous de la prendre comme arbitre. La
guerre sous-marine a ruiné le commerce sur
mer de nos ennemis, tout en nous facilitant
nos opérations sur le continent. Elle a di-
minué les livraisons de matériel de guerre
faites par les neutres, elle a privé l'Amé-
rique d'une partie de ses transports. Les
difficultés qu'elle a créées ont peu à peu
brisé, chez les peuples ennemis, la volonté
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est la cause de ce mécontentement qui peu
à peu se manifeste dans les classes popu-
laires et leur fait demander à leurs gouver-
nements de modérer leurs buts de guerre
impérialistes. La résistance de l'ennemi fai-
blit de plus en plus, et rien n'arrêtera la
marche des événements. Sur le Continent
nous sommes à la veille de la plus grande
de toutes les batailles, de la dernière peut-
être. Quelle qu'en soit l'issue, elle n'ébran-
lera pas la puissance maritime de l'Angle-
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levard de la résistance ennemie. Elle main-
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toute la route, qui, pour le trajet qui nous
reste à faire, semble encore si longue à
quelques-uns ? (Capitaine de vaisseau Tä-
gert) Vossische Zeitung. 6.3.
FINANCES
L'Allemagne et la dette russe. — L'abro-
gation de la dette russe ne doit pas, d'après
le traité de paix avec l'Allemagne, s'appli-
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argument, notamment en France. Sans
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faut noter le calcul quand même. —
Manchester Guardian. 9.3.
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crise économique et pour suivre l'exemple
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pas totalement. On n'ignore pas, en effet,
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la famine qui amènerait inévitablement la
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les autres pays alliés. — Seculo, 2.3.
La Finlande ravitaillée par l'Allemagne.
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Finlande qu'elle l'approvisionnerait de blé
pendant les trois prochains mois. La Fin-
lande recevra 15.000 tonnes de blé par
mois. — Tidens Tegn, 7.3.
AVENIR ECONOMIQUE
Le boycottage de l'Allemagne. — L'esprit
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d'obtenir que l'Allemagne renonce à ses
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portations et exportations, qui se présente
à la session parlementaire actuelle, reflète
l'esprit des résolutions de Paris. Il confère
au Roi sur la recommandation du minis-
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soit le pays étranger intéressé, pendant
une durée de trois ans après la guerre. Ce
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protection socialiste, ni ceux d'un régime
de libre-échange. Mais surtout il nous fait
écarter d'emblée la perspective de cette
« participation générale aux ressources éco-
nomiques du monde », dans laquelle la
politique de M. Wilson, espérait voir l'Al-
lemagne puiser un commencement de sa-
gesse. - Manchester Guardian, 9.3.
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