Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 mars 1918 13 mars 1918
Description : 1918/03/13 (T8,N742). 1918/03/13 (T8,N742).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384367
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
TERES DE LA GUERRE
DES RES
N° 742
Paris, 13 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
Confidentiel
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IOKMliLITAIRE8
Les bruits d''
Les bruits d'offensive ennemie? - PRESSE
marque la.'fi paix elonl~ li'le avec la Russie
Elle nous 'n de la guerre sur deux fronts.
Elle nous permet de regrouper toutes les
dans l'Ouest. Pour faire face à ce
'Ils lie Mentd nos troupes, qui ne pouvait
modifications dans l'Ententes a apporté des
catiuons dans son ordre de bataille.
C en conL yant trois commandants en
formé i aig, PAta; 6t Foch' eUe a
Sont t. et Foch, elle a
une armée de du Savant
sorte d'aprés Stegernann, de 6-0. divisions
L à conjL r e"atta*Quprif P°'- nt* du front
,/'t()l}¡ès dUl.ratt une offensive alle.mande
Ot Ou e de la défensive) ou à chercher,
ant ou peandant cette offensive même. la
Rit 1 Sur autre îïï front. Il
ller plus vite que les Alle-
e & Potnt du front. Il
>,n L £ Hin3q«iïe î r1''KntentP n'a pas encore
si un Hindenberg. Stegemann estime les
ariSeiSnem1""5 sur ». c=
n'est nas nous & donner
, Ôd"'eîtn 'ents SUr Ce po i nt. Mais si
nous admettons ce chiffre comme base, l'En-
S '!l Pp''ssc neo\r^ ®frès'es in-
dans la presse neutre ou ententlste,
Ivis- loris Haig, les 70 divisions de
le 8a'gl les 70 divisions de
ïj'Vk '^On8,,J division,, de Foch, au total
stiprobabl, s chiffres
ont occidental les effect f?réels. Sur le
les vioureuses reconnaIs.
Il ,'Pôr'lion es par les deux rtis, sont
"H <*t £ gra"ds orn £ P""3' sont
pouv nous , des grands orages prochains.
as Permis d'insister. Nous
l>>etnn"? été I~ rè que jamais Nous
>i i.V ■ Pre», «franonio avec un tel
>0niri irj^r« Ces, au cours de cette
efSrce depuis
rass«rerV!" nPublic, comme
1% ne fùt Pa, assez
lion ("raluil ai qil~e le front franco.;
pCK h-8 Off,, sni i Personne ne
C-'W&^ S» str>^J, a défait trança'se, et il
russe ait exercé
Cip^e ed ^iclue gè n éral de l'Entente
le La France est ner-
tr¡ e al're e1\l Procèrî5; sans Cesse à de
® ns at &u ? a s* ? Cherche
yens à att. 1. haine con-
p;"li.s e, à suppléer à l'absence de
url K }tion de l'es-
@ en ql1'il 'lui faut combattre
iNiî ^l118 , rnisonnnhles, qui se ré-
I' ,'n, fi plus qu'il est Posslhle, de
Doliticrile à cet Im-
'\>e est cnT d'appren-
"nt' Iors le front fra!T q-Ue d aPPren-
e 1a France et 1 Angle-
lINbiHiiTdJ ii SnÏNé en HnliI l J uze divisions
jS>> Jh>raSe à une armée forte
d'It)¡'iq"nUSSI affées au, front if,
frOtt1¡¡ par <'ette raison la ferme-
la ferrne-
saiera peut-être en Italie, une offensive de
diversion. Celle-ci n'aurait aucune chance
de succès. La paix avec la Roumanie mettra
l'Autriche en mesure de défendre le front
italien, qui est relativement court. — (Franz
Cari Endres) Miinchner Neueste Sachricll-
ten, 6.3.
ORGANISATION
L'armée américaine. - LES CONSEILS DE
RÉVISION. — 2.510.706 hommes ont passé le
conseil de revision. 1.779 950 ont été accep-
tés. 730.756 ont été rejetés. Le pourcenta-
ge des inaptes est de 29,1 (contre 26 pen-
dant la guerre de Sécession;,. Ces chiffres.
empruntés au rapport du général Crowder
au ministre de la Guerre, infirment l'opi-
nion de ceux qui voyaient dans le service
militaire le seul moyen de maintenir la san-
té de la race. La sélection a été très sévè-
re, plus sévère qu'il n'est nécessaire, pour
s'assurer des combattants véritablement
« solides » comme le recommandaient les
instructions officielles: et Cependant le
nombre de ceux qu'on a refusés reste re-
lativement très bas. — (Ed.) Louisville
Courier Jovrnal. 7.2.
L'INSTRUCTION PAR LES ANGLAIS. - Le gé-
néral Bliss, représentant des Etats-Unis au
Conseil supérieur de Versailles. est en train
d'étudier, de concert avec les autorités an-
glaises, la possibilité de faire passer 150 ba-
taillons de troupes américaines par le sys-
tème anglais d'entraînement On diminue-
rait la congestion aux ports de débarque-
ment en France, on permettrait à l'Angle-
terre d'envoyer un contingent équivalent
dans les Flandres et on accroîtrait sensible-
ment le corps expéditionnaire américain.
On a parlé d'un groupement indépendant
de l'armée du général Pershing qui coopé-
rerait avec l'armée anglaise, mais rien ne
permet d'affirmer que ce plan a été adop-
té. M. Baker s'est refusé à donner aucun
renseignement à ce sujet. — New York
Times. 6.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
RAVITAILLEMENT
Le blé d'Australie. — Il est récemment ar-
rivé à Philadelphie un vapeur danois qui
apportait une cargaison de 6.000 tonnes de
blé australien destiné à la France. Le blé
fut embarqué à Melbourne et le navire mit
57 jours de ce dernier port jusqu'à Philadel-
phie, en passant par le canal de Panama et
en faisant escale dans le Sud-Pacifique pour
prendre du charbon. Cette traversée a un
intérêt particulier, Vu la pénurie actuelle de
grain. Le gouvernement britannique pos-
sède en Australie près de 300 millions de
boisseaux de blé. Si nous avions des ba-
teaux disponibles, la disette se trouverait
enrayée par cette production. D'après le
voyage de ce navire danois, il ne faudrait
pas plus de 75 jours pour faire la traversée
d'Australie en France. Nous devons nous
préoccuper au plus vite d'utiliser ce grenier
d'abondance. (Ed.) Philadelphia Record, 9.2.
ACCORDS ECONOMIQUES
France et Espagne : [Cf. Bull. n° 738, p. l
col. 2]. — La Fiance consent à l'expoila-
tion en Espagne de chiffons de laine pour
2.000 tonnes au minimum, et une quantité
égale de goudron et de brai ; 200.000 ton-
nes de phosphates de chaux, à prendre en
Tunisie ou en Algérie, et dont 50.000 pour-
ront être embarquées dans le port de Bou-
gie (au besoin, ces quantités seraient aug-
mentées). L'Espagne transportera par ses
propres moyens, et en quantités illimitées,
les noix de coco de Madagascar. Parmi les
autres produits importés en Espagne figu-
rent : les scories de fer, pour 1.000 tonnes
mensuelles au minimum ; outils neufs et
usagés, 3.000 tonnes, en y ajoutant les ma-
chines de toutes sortes et les machines
électriques pour 200 tonnes par mois depuis
le 1er avril, chiffre qui s'élèvera à 500 ton-
nes au mois d'août soit 3.500 tonnes men-
suelles en tout pour le moins. — La quan-
tité d'alcool qui pourra remplacer le vin
dont l'exportation est permit sera calcu-
lée en tenant compte qu'un hectolitre d'al-
cool à 100° équivaut à neuf hectolitres de
vin. — On estime que les achats de la
France représenteront une somme de 750
millions de pesetas, tant par la valeur des
denrée acquises que par le montant des
frais de transport, dont le pays bénéficie
ra. La crise vinicole sera atténuée jusqu'à
disparaître même, puisque vraisemblable-
ment 200 millions seront. consacrés tant à
l'achat qu'au transport des vins. La con-
vention sauvera également la situation de
notre industrie du liège et des bouchons
qui voyait toute sa production immobili-
sée en Espagne. L'exportation des vins, ba-
nanes. oranges et essences ne sera soumi-
se à aucun impôt. Seul, le liège sera frap-
pé d'un droit de 5 pesetas par 100 kilos. Si
le prix des oranges ou des vins dépasse le
plus haut prix atteint dans les trois derniè-
res années, la France se réserve la faculté
de suspendre leur admission, tout en res-
tant disposée à autoriser l'importation des
produits dont la vente intéresse l'Espagne.
— En ce qui concerne la partie financière,
les crédits mensuels seront représentés par
des lettres de change qu'émettront des tan-
quiers et des industriels français sur des
banquiers et des industriels espagnols. La
durée de ces crédits sera, au maximum, de
deux ans, à partir de la date de chacune
des lettres qui seront renouvelables tous les
quatre-vingt-dix jours et dont le paiement
sera échelonné depuis mars 1920. L'intérêt
des obligations du Trésor français sera de
5 libre d'impôts présents et futurs, et le
total de la garantie dépassera de 40 le
montant des lettres de change émises. La
commission et l'intérêt prélevés sur ces let-
tres seront fixés d'un commun accord par
les deux consortiums français et espagnol ;
DES RES
N° 742
Paris, 13 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
Confidentiel
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IOKMliLITAIRE8
Les bruits d''
Les bruits d'offensive ennemie? - PRESSE
marque la.'fi paix elonl~ li'le avec la Russie
Elle nous 'n de la guerre sur deux fronts.
Elle nous permet de regrouper toutes les
dans l'Ouest. Pour faire face à ce
'Ils lie Mentd nos troupes, qui ne pouvait
modifications dans l'Ententes a apporté des
catiuons dans son ordre de bataille.
C en conL yant trois commandants en
formé i aig, PAta; 6t Foch' eUe a
Sont t. et Foch, elle a
une armée de du Savant
sorte d'aprés Stegernann, de 6-0. divisions
L à conjL r e"atta*Quprif P°'- nt* du front
,/'t()l}¡ès dUl.ratt une offensive alle.mande
Ot Ou e de la défensive) ou à chercher,
ant ou peandant cette offensive même. la
Rit 1 Sur autre îïï front. Il
ller plus vite que les Alle-
e & Potnt du front. Il
>,n L £ Hin3q«iïe î r1''KntentP n'a pas encore
si un Hindenberg. Stegemann estime les
ariSeiSnem1""5 sur ». c=
n'est nas nous & donner
, Ôd"'eîtn 'ents SUr Ce po i nt. Mais si
nous admettons ce chiffre comme base, l'En-
S '!l Pp''ssc neo\r^ ®frès'es in-
dans la presse neutre ou ententlste,
Ivis- loris Haig, les 70 divisions de
le 8a'gl les 70 divisions de
ïj'Vk '^On8,,J division,, de Foch, au total
stiprobabl, s chiffres
ont occidental les effect f?réels. Sur le
les vioureuses reconnaIs.
Il ,'Pôr'lion es par les deux rtis, sont
"H <*t £ gra"ds orn £ P""3' sont
pouv nous , des grands orages prochains.
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>0niri irj^r« Ces, au cours de cette
efSrce depuis
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C-'W&^ S» str>^J, a défait trança'se, et il
russe ait exercé
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le La France est ner-
tr¡ e al're e1\l Procèrî5; sans Cesse à de
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yens à att. 1. haine con-
p;"li.s e, à suppléer à l'absence de
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@ en ql1'il 'lui faut combattre
iNiî ^l118 , rnisonnnhles, qui se ré-
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Doliticrile à cet Im-
'\>e est cnT d'appren-
"nt' Iors le front fra!T q-Ue d aPPren-
e 1a France et 1 Angle-
lINbiHiiTdJ ii SnÏNé en HnliI l J uze divisions
jS>> Jh>raSe à une armée forte
d'It)¡'iq"nUSSI affées au, front if,
frOtt1¡¡ par <'ette raison la ferme-
la ferrne-
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de succès. La paix avec la Roumanie mettra
l'Autriche en mesure de défendre le front
italien, qui est relativement court. — (Franz
Cari Endres) Miinchner Neueste Sachricll-
ten, 6.3.
ORGANISATION
L'armée américaine. - LES CONSEILS DE
RÉVISION. — 2.510.706 hommes ont passé le
conseil de revision. 1.779 950 ont été accep-
tés. 730.756 ont été rejetés. Le pourcenta-
ge des inaptes est de 29,1 (contre 26 pen-
dant la guerre de Sécession;,. Ces chiffres.
empruntés au rapport du général Crowder
au ministre de la Guerre, infirment l'opi-
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té de la race. La sélection a été très sévè-
re, plus sévère qu'il n'est nécessaire, pour
s'assurer des combattants véritablement
« solides » comme le recommandaient les
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nombre de ceux qu'on a refusés reste re-
lativement très bas. — (Ed.) Louisville
Courier Jovrnal. 7.2.
L'INSTRUCTION PAR LES ANGLAIS. - Le gé-
néral Bliss, représentant des Etats-Unis au
Conseil supérieur de Versailles. est en train
d'étudier, de concert avec les autorités an-
glaises, la possibilité de faire passer 150 ba-
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tème anglais d'entraînement On diminue-
rait la congestion aux ports de débarque-
ment en France, on permettrait à l'Angle-
terre d'envoyer un contingent équivalent
dans les Flandres et on accroîtrait sensible-
ment le corps expéditionnaire américain.
On a parlé d'un groupement indépendant
de l'armée du général Pershing qui coopé-
rerait avec l'armée anglaise, mais rien ne
permet d'affirmer que ce plan a été adop-
té. M. Baker s'est refusé à donner aucun
renseignement à ce sujet. — New York
Times. 6.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
RAVITAILLEMENT
Le blé d'Australie. — Il est récemment ar-
rivé à Philadelphie un vapeur danois qui
apportait une cargaison de 6.000 tonnes de
blé australien destiné à la France. Le blé
fut embarqué à Melbourne et le navire mit
57 jours de ce dernier port jusqu'à Philadel-
phie, en passant par le canal de Panama et
en faisant escale dans le Sud-Pacifique pour
prendre du charbon. Cette traversée a un
intérêt particulier, Vu la pénurie actuelle de
grain. Le gouvernement britannique pos-
sède en Australie près de 300 millions de
boisseaux de blé. Si nous avions des ba-
teaux disponibles, la disette se trouverait
enrayée par cette production. D'après le
voyage de ce navire danois, il ne faudrait
pas plus de 75 jours pour faire la traversée
d'Australie en France. Nous devons nous
préoccuper au plus vite d'utiliser ce grenier
d'abondance. (Ed.) Philadelphia Record, 9.2.
ACCORDS ECONOMIQUES
France et Espagne : [Cf. Bull. n° 738, p. l
col. 2]. — La Fiance consent à l'expoila-
tion en Espagne de chiffons de laine pour
2.000 tonnes au minimum, et une quantité
égale de goudron et de brai ; 200.000 ton-
nes de phosphates de chaux, à prendre en
Tunisie ou en Algérie, et dont 50.000 pour-
ront être embarquées dans le port de Bou-
gie (au besoin, ces quantités seraient aug-
mentées). L'Espagne transportera par ses
propres moyens, et en quantités illimitées,
les noix de coco de Madagascar. Parmi les
autres produits importés en Espagne figu-
rent : les scories de fer, pour 1.000 tonnes
mensuelles au minimum ; outils neufs et
usagés, 3.000 tonnes, en y ajoutant les ma-
chines de toutes sortes et les machines
électriques pour 200 tonnes par mois depuis
le 1er avril, chiffre qui s'élèvera à 500 ton-
nes au mois d'août soit 3.500 tonnes men-
suelles en tout pour le moins. — La quan-
tité d'alcool qui pourra remplacer le vin
dont l'exportation est permit sera calcu-
lée en tenant compte qu'un hectolitre d'al-
cool à 100° équivaut à neuf hectolitres de
vin. — On estime que les achats de la
France représenteront une somme de 750
millions de pesetas, tant par la valeur des
denrée acquises que par le montant des
frais de transport, dont le pays bénéficie
ra. La crise vinicole sera atténuée jusqu'à
disparaître même, puisque vraisemblable-
ment 200 millions seront. consacrés tant à
l'achat qu'au transport des vins. La con-
vention sauvera également la situation de
notre industrie du liège et des bouchons
qui voyait toute sa production immobili-
sée en Espagne. L'exportation des vins, ba-
nanes. oranges et essences ne sera soumi-
se à aucun impôt. Seul, le liège sera frap-
pé d'un droit de 5 pesetas par 100 kilos. Si
le prix des oranges ou des vins dépasse le
plus haut prix atteint dans les trois derniè-
res années, la France se réserve la faculté
de suspendre leur admission, tout en res-
tant disposée à autoriser l'importation des
produits dont la vente intéresse l'Espagne.
— En ce qui concerne la partie financière,
les crédits mensuels seront représentés par
des lettres de change qu'émettront des tan-
quiers et des industriels français sur des
banquiers et des industriels espagnols. La
durée de ces crédits sera, au maximum, de
deux ans, à partir de la date de chacune
des lettres qui seront renouvelables tous les
quatre-vingt-dix jours et dont le paiement
sera échelonné depuis mars 1920. L'intérêt
des obligations du Trésor français sera de
5 libre d'impôts présents et futurs, et le
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