Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 mars 1918 12 mars 1918
Description : 1918/03/12 (T8,N741). 1918/03/12 (T8,N741).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338435t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Y 741
,lI bR tA GUERRE
1:, tt bkg ~E
'Ill trnANGÈRES
Paris,12 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
311 Ji ITAlItES
OPÉRATIONS
,rt'I:
ES II)¡ n y aura plus d'opérutions mili-
'"ncenPOrlanles. Aussi, lame l'attention
se concerne sur le front occidenlal où rè.
que depuis trois mois, c'est-à-dire depuis
la défaite e Cambrai et H dePUls , com
mencement des négociations avec le Rus-
quée, 'l-h\lqurl.ite plus ou moins mar-
ration ^îuh01' ralentit forcément les opé-
ration mil:iotaires. Jamais, toutefois ,l'inte
ruption n'a été aussi longue. efois' rinter-
continue à coûler ce» a e8 P'ofanes
contnue à coûler chaque jour des sommes
voir la population irnpatienle consldércr
tous les engagemen,ts un peu importants
voir la population impatiente onsidércr
tous les engagements un peu l.m portant s
comme le début de to snn? bataille déci-
sive. Il est certain, d'ailleurs, que celle de-
sion finale est sur le point de se Produire.
ne saurait dire encore qui déclenchera
offensive généralement attendue. Tout
permet de prévoir Tout
Mais i reste se:-ont le3s Aile
commandement , sûr du Prochain et
ne rennoce i® c°ntinent sous-mari-
rait de nouveaux sacrifices en hommes. Ce
sont nis ennemis qui se verraient alors
contraints par leur situation économiques
nous avons par la conférence de Ver-
sailles.Ils voudraient attendre l'arrivée de
1.500.000 Américains attendre l'arrivée de
tion ils din() qUart le matériel d'artillerie
nemis reste toujours obscure ques-
tendons îV°c cCNo^ at-
pays avon l' av-. epuis trois ans et demi,
nous avons l'avantzge de faire la guerre en
nous "",,,,,,' Si 1 adversaire nous attaque.
nous sommes prêts à le recevoir Mais
ve générale avec plus de soin que nos
plus violents vec * rt». .„ que n°s
adveraires n'ont jamais préparé leurs
C'est lui qui Ált h aonh ^ln fligions aux Anglais une ande défaite.
res qui Nt rÎTnant ou hSI3 d^devons ac-
qui sont nécessaires diffé-er les sacri
'es',j;¡ (Von L?°X\ amener »n
~Rheinisch- Wesfalishe Zeitung, 5.3
treuses lehe nOt'Js Portent à cro * re
que l'ennemi aura hâte de tenter , contre
nous , une grande offensive , qui accompa-
nera ou précédera l'offensive contre les
Franco Anglais .L'une et l'autre à nos
yeux , sont également certaines ."I n serait 8 rJssi rave et
sur le front italien srait aussi grave et
entrainerait des conséquences aussi décisi
ves u'une défaite sur le front franco-an-
glais. Par suite le pays et tous les alliés
ont le droit de réclamer que l'on prenne
toutes les mesures pour conjurer ce mal-
heur. Le front italien ne doit pas être con-
sidéré, relativement au front français-an-
glais, comme secondaire. Nous avons in-
sisté déjà sur les difficultés qui ralentissent
les transports entre les deux fronts. Nous
insistons encore, afin que l'on évite, dans
la répartition des réserves et du matériel,
un manque d'équilbre, qu'il nous faudrait
réparer ensuite à l'aide des remèdes de la
dernière heure. - Corriere della Sera, 8.3.
Les Allemands à l'Est. — La signature de
la paix avec la Russie entraîne la cessation
des opérations militaires. Elles sont suspen-
dues, dit le communiqué du 3 mars, dans
la Grande-Russie, c'est-à-dire dans le ter-
ritoire qui se trouve à l'est de l'Esthonie,
de la Livonie, de la Pologne et en dehors
de l'Ukraine. Nous n'avons plus besoin
d'avancer dans la Grande-Russie, ncxuu
n'avons plus qu'à couvrir la frontière et à
donner l'appui militaire, qu'elles ont sol-
licité, à l'Esthonie, la Livonie et l'Ukraine.
Nous leur permettrons de se constituer en
Etats, en purgeant ces payé des hordes qui
les infestent. Notre intérêt est que l'ordre
s'y rétablisse le plus vite possible. La si-
tuation reste obscure en Finlande ; d'après
les dernières nouvelles, la garde blanche pa-
rait avoir remporté quelques succès. L'une
des clauses du traité prévoit l'évacuation de
la Finlande par la garde rouge. Nous veil-
lerons à ce qu'elle soit exécutée. Il y va
de notre intérêt comme de celui de la Fin-
lande. La marche des événements est appe-
lée à exercer sur la Roumanie une influence
salutaire : la situation stratégique de ce
pays s'est encore aggravée et elle ne man-
quera pas de jouer un rôle au cours des
négociations qui vont commencer. La Rou-
manie n'a le choix qu'entre deux alterna-
tives. — Norddeutsche Allgemeine Zeilung,
5.3.
ORGANISATION
La cavalerie américaine. — Le corps ex-
péditionnaire américain recevra prochaine-
ment un contingent de cavalerie. On a dé-
cidé, sur le désir du général Pershing, la
création de 15 régiments dont 7 sont actuel-
lement en formation dans le Sud-Ouest. Les
patrouilles de cavalerie régulière à la fron-
tière mexicaine seront remplacées par les
nouveaux régiments et envoyées en France
aussitôt que possible. On s'attend à la re-
prise de la guerre de mouvement au prin-
temps prochain. New York American, 4.2.
.00
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'intervention du Japon. - PRESSE ALLE-
MANDE : On parle beaucoup à l'heure actuelle
d'une action commune de nos ehnemis dans
l'Asie orientale contre la Russie ou plutôt
contre ceux qui y détiennent en ce moment
le pouvoir. L'Angleterre et ses alliés de
l'Europe sont impuissants. L'Amérique du
Nord pourrait seule intervenir et envoyer
des troupes par l'Asie pour attaquer l'Alle-
magne. La route n'est pas aussi dangereuse
que celle qui traverse l'Atlantique. Mais le
Japon ne verrait pas d'un œil favorable cet
afflux de troupes américaines. A la nou-
velle du débarquement de troupes étrangè-
res à Vladivostok, il a envoyé, il y a quel-
ques semaines, des nav res de guerre. Leur
présence dans ce port s'explique moins par
l'intention des Japonais d'attaquer les Rus-
ses que par leur désir d'être préts à ~tues
les éventualités. Ils ne sont pas dupes; ils
prévoient des événements qui pourra ent
nuire à leurs intérêts. Ils redoutent plus
cette soudaine intervention de leurs alliés
dans l'Asie du Nord que l'approche des Al-
l emands. Les espoirs de nos adversaires de
l'Ouest ne se réaliseront pas de sitôt. Il y a
un abîme entre les conceptions franç i!-'e..; et
les intérêts du Japon. — (L Raschdau)
Tag [rouge], 5.3.
— Personne ne prendra au sérieux le pré-
texte donné par les Japonais pour justfier
leurs flans contre la Sipelle. Ils a SetlL vou-
loir barrer aux Allemands l'entrée de ce
pays. Ce qu'ils veulent en réalté, c'est s'as-
surer la possession d'une « mer fermée »
et pour y arriver il faut bien qu'ils s'em-
parent des côtes qui font face au Japon. Les
Japonais sont des realistes. ils veulent s'as-
surer la suprématie dans l'Extrême-Orient.
Personne, sauf les Français, qui se ratta-
chent à toutes les espérances, ne croit que
les Japonais soient disposés à intervenir
dans la guerre, en traversant la Russie
d'aujourd nui par le transsibérien. - Aiiiri-
chner Neueste Nachrichten, 5.3.
— Depuis que les maximalistes ont pris
le pouvoir en Russie, la presse de Tokio
a envisagé l'opportunité d'une intervention
en Sibérie orientale. Les journalistes japo-
nais sont ardents à la proie et ils ont de-
mandé l'occupation de Vladivostok et de
Kharbin, dès le lendemain de la chute de
Kerenski. Le gouvernement nippon, tou-
jours orienté vers l'amitié russe, répudiait
cet esprit d'aventure et il influença si effi-
cacement la presse que celle-ci ne se reprit
à s'émouvoir qu'au lendemain du traité de
Brest-Litovsk. Le morcellement de l'ancien
empire tsariste menaçait de se propager en
Asie et créait, de ce fait, une situation nou-
velle pour le Japon. Il se voyait mis dans
la nécessité de suppléer par une occupa-
tion de terrritoires à la couverture qu'avait
jusquici représentée pour lui une Russie
puissante. Il eût déjà procédé à cette prise-
de possession s'il n'était arrêté par la
crainte que sa démarche ne fût mal inter-
prétée par l'Entente. A certains égards ses
intérêts et les vœux de ses alliés occiden-
taux se correspondent. La France et l'An-
gleterre souhaitent une intervention japo-
naise en Sibérie, dans l'intention de consti-
tuer, avec son aide, dans la Russie asiati-
que, un conglomérat politique qui demeurât
,lI bR tA GUERRE
1:, tt bkg ~E
'Ill trnANGÈRES
Paris,12 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
311 Ji ITAlItES
OPÉRATIONS
,rt'I:
ES II)¡ n y aura plus d'opérutions mili-
'"ncenPOrlanles. Aussi, lame l'attention
se concerne sur le front occidenlal où rè.
que depuis trois mois, c'est-à-dire depuis
la défaite e Cambrai et H dePUls , com
mencement des négociations avec le Rus-
quée, 'l-h\lqurl.ite plus ou moins mar-
ration ^îuh01' ralentit forcément les opé-
ration mil:iotaires. Jamais, toutefois ,l'inte
ruption n'a été aussi longue. efois' rinter-
continue à coûler ce» a e8 P'ofanes
contnue à coûler chaque jour des sommes
voir la population irnpatienle consldércr
tous les engagemen,ts un peu importants
voir la population impatiente onsidércr
tous les engagements un peu l.m portant s
comme le début de to snn? bataille déci-
sive. Il est certain, d'ailleurs, que celle de-
sion finale est sur le point de se Produire.
ne saurait dire encore qui déclenchera
offensive généralement attendue. Tout
permet de prévoir Tout
Mais i reste se:-ont le3s Aile
commandement , sûr du Prochain et
ne rennoce i® c°ntinent sous-mari-
rait de nouveaux sacrifices en hommes. Ce
sont nis ennemis qui se verraient alors
contraints par leur situation économiques
nous avons par la conférence de Ver-
sailles.Ils voudraient attendre l'arrivée de
1.500.000 Américains attendre l'arrivée de
tion ils din() qUart le matériel d'artillerie
nemis reste toujours obscure ques-
tendons îV°c cCNo^ at-
pays avon l' av-. epuis trois ans et demi,
nous avons l'avantzge de faire la guerre en
nous "",,,,,,' Si 1 adversaire nous attaque.
nous sommes prêts à le recevoir Mais
ve générale avec plus de soin que nos
plus violents vec * rt». .„ que n°s
adveraires n'ont jamais préparé leurs
C'est lui qui Ált h aonh ^ln
res qui Nt rÎTnant ou hSI3 d^devons ac-
qui sont nécessaires diffé-er les sacri
'es',j;¡ (Von L?°X\ amener »n
~Rheinisch- Wesfalishe Zeitung, 5.3
treuses lehe nOt'Js Portent à cro * re
que l'ennemi aura hâte de tenter , contre
nous , une grande offensive , qui accompa-
nera ou précédera l'offensive contre les
Franco Anglais .L'une et l'autre à nos
yeux , sont également certaines ."I n serait 8 rJssi rave et
sur le front italien srait aussi grave et
entrainerait des conséquences aussi décisi
ves u'une défaite sur le front franco-an-
glais. Par suite le pays et tous les alliés
ont le droit de réclamer que l'on prenne
toutes les mesures pour conjurer ce mal-
heur. Le front italien ne doit pas être con-
sidéré, relativement au front français-an-
glais, comme secondaire. Nous avons in-
sisté déjà sur les difficultés qui ralentissent
les transports entre les deux fronts. Nous
insistons encore, afin que l'on évite, dans
la répartition des réserves et du matériel,
un manque d'équilbre, qu'il nous faudrait
réparer ensuite à l'aide des remèdes de la
dernière heure. - Corriere della Sera, 8.3.
Les Allemands à l'Est. — La signature de
la paix avec la Russie entraîne la cessation
des opérations militaires. Elles sont suspen-
dues, dit le communiqué du 3 mars, dans
la Grande-Russie, c'est-à-dire dans le ter-
ritoire qui se trouve à l'est de l'Esthonie,
de la Livonie, de la Pologne et en dehors
de l'Ukraine. Nous n'avons plus besoin
d'avancer dans la Grande-Russie, ncxuu
n'avons plus qu'à couvrir la frontière et à
donner l'appui militaire, qu'elles ont sol-
licité, à l'Esthonie, la Livonie et l'Ukraine.
Nous leur permettrons de se constituer en
Etats, en purgeant ces payé des hordes qui
les infestent. Notre intérêt est que l'ordre
s'y rétablisse le plus vite possible. La si-
tuation reste obscure en Finlande ; d'après
les dernières nouvelles, la garde blanche pa-
rait avoir remporté quelques succès. L'une
des clauses du traité prévoit l'évacuation de
la Finlande par la garde rouge. Nous veil-
lerons à ce qu'elle soit exécutée. Il y va
de notre intérêt comme de celui de la Fin-
lande. La marche des événements est appe-
lée à exercer sur la Roumanie une influence
salutaire : la situation stratégique de ce
pays s'est encore aggravée et elle ne man-
quera pas de jouer un rôle au cours des
négociations qui vont commencer. La Rou-
manie n'a le choix qu'entre deux alterna-
tives. — Norddeutsche Allgemeine Zeilung,
5.3.
ORGANISATION
La cavalerie américaine. — Le corps ex-
péditionnaire américain recevra prochaine-
ment un contingent de cavalerie. On a dé-
cidé, sur le désir du général Pershing, la
création de 15 régiments dont 7 sont actuel-
lement en formation dans le Sud-Ouest. Les
patrouilles de cavalerie régulière à la fron-
tière mexicaine seront remplacées par les
nouveaux régiments et envoyées en France
aussitôt que possible. On s'attend à la re-
prise de la guerre de mouvement au prin-
temps prochain. New York American, 4.2.
.00
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'intervention du Japon. - PRESSE ALLE-
MANDE : On parle beaucoup à l'heure actuelle
d'une action commune de nos ehnemis dans
l'Asie orientale contre la Russie ou plutôt
contre ceux qui y détiennent en ce moment
le pouvoir. L'Angleterre et ses alliés de
l'Europe sont impuissants. L'Amérique du
Nord pourrait seule intervenir et envoyer
des troupes par l'Asie pour attaquer l'Alle-
magne. La route n'est pas aussi dangereuse
que celle qui traverse l'Atlantique. Mais le
Japon ne verrait pas d'un œil favorable cet
afflux de troupes américaines. A la nou-
velle du débarquement de troupes étrangè-
res à Vladivostok, il a envoyé, il y a quel-
ques semaines, des nav res de guerre. Leur
présence dans ce port s'explique moins par
l'intention des Japonais d'attaquer les Rus-
ses que par leur désir d'être préts à ~tues
les éventualités. Ils ne sont pas dupes; ils
prévoient des événements qui pourra ent
nuire à leurs intérêts. Ils redoutent plus
cette soudaine intervention de leurs alliés
dans l'Asie du Nord que l'approche des Al-
l emands. Les espoirs de nos adversaires de
l'Ouest ne se réaliseront pas de sitôt. Il y a
un abîme entre les conceptions franç i!-'e..; et
les intérêts du Japon. — (L Raschdau)
Tag [rouge], 5.3.
— Personne ne prendra au sérieux le pré-
texte donné par les Japonais pour justfier
leurs flans contre la Sipelle. Ils a SetlL vou-
loir barrer aux Allemands l'entrée de ce
pays. Ce qu'ils veulent en réalté, c'est s'as-
surer la possession d'une « mer fermée »
et pour y arriver il faut bien qu'ils s'em-
parent des côtes qui font face au Japon. Les
Japonais sont des realistes. ils veulent s'as-
surer la suprématie dans l'Extrême-Orient.
Personne, sauf les Français, qui se ratta-
chent à toutes les espérances, ne croit que
les Japonais soient disposés à intervenir
dans la guerre, en traversant la Russie
d'aujourd nui par le transsibérien. - Aiiiri-
chner Neueste Nachrichten, 5.3.
— Depuis que les maximalistes ont pris
le pouvoir en Russie, la presse de Tokio
a envisagé l'opportunité d'une intervention
en Sibérie orientale. Les journalistes japo-
nais sont ardents à la proie et ils ont de-
mandé l'occupation de Vladivostok et de
Kharbin, dès le lendemain de la chute de
Kerenski. Le gouvernement nippon, tou-
jours orienté vers l'amitié russe, répudiait
cet esprit d'aventure et il influença si effi-
cacement la presse que celle-ci ne se reprit
à s'émouvoir qu'au lendemain du traité de
Brest-Litovsk. Le morcellement de l'ancien
empire tsariste menaçait de se propager en
Asie et créait, de ce fait, une situation nou-
velle pour le Japon. Il se voyait mis dans
la nécessité de suppléer par une occupa-
tion de terrritoires à la couverture qu'avait
jusquici représentée pour lui une Russie
puissante. Il eût déjà procédé à cette prise-
de possession s'il n'était arrêté par la
crainte que sa démarche ne fût mal inter-
prétée par l'Entente. A certains égards ses
intérêts et les vœux de ses alliés occiden-
taux se correspondent. La France et l'An-
gleterre souhaitent une intervention japo-
naise en Sibérie, dans l'intention de consti-
tuer, avec son aide, dans la Russie asiati-
que, un conglomérat politique qui demeurât
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Demolins Edmond Demolins Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Demolins Edmond" or dc.contributor adj "Demolins Edmond")
- Auteurs similaires Demolins Edmond Demolins Edmond /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Demolins Edmond" or dc.contributor adj "Demolins Edmond")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6338435t/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6338435t/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6338435t/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6338435t/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6338435t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6338435t
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6338435t/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest