Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 mars 1918 10 mars 1918
Description : 1918/03/10 (T8,N739). 1918/03/10 (T8,N739).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384330
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
FFAIRES ETRANGERES
N° 739
Paris, 10 mars 1918.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
-------------
--
Les bruits d'offensive ennemi. - PRESSE
L !';ntente est SI nerveuse
qu'elle en devient grotesque Chaque jour
densite de nos lignes, sur la
entin, pour mettre un terme à cette série
oppositions, sur « un débarquement en
gleterre ». D'autre part il est question,
fois encore d'une „ colossale offensi-
de l'Entente» qui, du premier coup
la Belgique, délivrera les provin-
françaises envahies, s'emparera de la
à la signature d'une paix honteuse.
Versailles, la main droite ignore ce
les opérations décisives. Il est per-
au point de vue de l'humanité, comme
Européen, comme Allemand. de déplorer
continuation de la guerre d'avoir pitié
perdue que de vouloir faire entendre
à la France, hypnotisée par l'idée
de la revanche et complètement paratys~
l'Angleterre. Il n'y a rien à attendre
et de leur égoïsme sacré. Il
Mais cet espoir se réalisera-t'il ?
à l'Angleterre, c'est elle qui a choi-
nerveuse a fait place la période de
de la prise de contact. L'En-
elle se produira sans savoir
toutes sortes de suppositions à l'oc-
de déplacements de troupes en Bel-
qui lui semblent destinés à dissimu-
le véritable plan d'attaque. Il y a lieu
en ne cessant de Pai'ler de l'immi-
d'une attaque allemande, ne font
pour la prévenir. Il est vrai qu'il leur
Walter Netto) Tilglicltc
Finlande. — Le chaos a pris fin en Fin-
lande. Il est possible de se rendre compte
de la situation des différents partis. Il y a,
d'une part les troupes du général Man-
nerheim, dont nous ignorons le chiffre
exact mais que nous pouvons évaluer à 30
ou 40.000 hommes. Le service militaire obli-
gatoire vient d'être introduit par Manner-
heim dans les régions qu'il occupe ; aussi le
nombre de ses soldats va s'augmenter ra-
pidement. Le noyau de cette armée sera
constitué par les soldats et les sous-offi-
ciers de l'ancienne armée finlandaise, dis-
soute par les Russes au commencement du
siècle. Il sera facile de trouver des offi-
ciers, des Suédois et même des Russes
La question des armes sera plus difficile à
résoudre. D'autre part, il y a les Gardes
Rouges (finlandais), sous les ordres du co-
mité socialiste d'Helsingfors. Ces troupes,
sans expérience, sont soutenues par des
soldats et des marins russes, restés dans le
pays et auxquels les doctrines maximalis-
tes ont fait perdre toute discipline. On ne
sait qut, de ce côté, dirige les opérations.
Dans une région aussi étendue que la Fin
lande il ne saurait être question de front,
au sens que ce mot a pris à l'Ouest. Si les
hommes, qui sont au pouvoir à Pétrograd
obéissant à l'ultimatum, retirent leurs trou-
pes de la Finlande —- et si celles-ci écou-
tent l'ordre venu de Pétrograd — la guerre
civile se terminera rapidement en Fin-
lande à l'avantage de Mannerheim -
Frankfurter Zeitung, 3.3. 1
ORGANISATION
Armée américaine. — RADIOTÉLÉGRAPHIE :
On annonce que des communications radio-
télégraphiques directes vont être établies
entre les Etate-Unis et le quartier général
américain en France. Les câbles sont en-
combrés de messages du gouvernement
même pendant la nuit et les postes français
disponibles ne sont pas assez puissants
pour permettre des communications trans-
atlantiques. On espère terminer la cons-
truction du poste américain pour août pro-
chain. A la fin de la guerre on le cèderait
au gouvernement français. — New York
Times, 3.2.
—— ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE
Allemagne. — LA FOIRE DE LEIPZIG : La
foire de Leipzig ne limite pas son action à
servir d'intermédiaire entre les 3.600 ou
4.000 industriels ou commerçants allemands
qui exposent dans ses comptoirs, et les 75
ou 80.000 acheteurs qui les visitent. L'af-
fluence des négociants bulgares ouvre de
nouvelles possibilités de développement et
signale de nouvelles et amples tâches à
remplir. Des perspectives s'offrent à Leip-
zig, égales à celle qu'elle eut au XVIIIe siècle,
au moment où elle concentra les importa-
tions de l'Adrintique et celles de la mer
du Nord. Son avenir, sous l'ère commen-
çante de la Moyenne-Europe, est de relier
la mer du Nord et la Baltique à la mer
Noire. Il s'agit de conquérir la clientèle éco-
nomique des Slaves occidentaux aux mar-
chés de la Moyenne-Europe. La visite des
Bulgares à Leipzig marque la promesse de
ces futurs échanges. Il s'agit, en outre,
d'engager dans de nouvelles voies, avec
l'aide de la Turquie, le vieux commerce
levantin. Pour cette œuvre, Leipzig est de
même le point de rencontre entre l'Elbe et
l'Euphrate. Au rétablissement de la paix,
si les ennemis de l'Allemagne devaient
s'obstiner à poursuivre contre elle une
guerre économique, le devoir des négo-
ciants de Leipzig serait de pousser tou-
jours plus loin vers l'Est leurs relations
d'affaires et d'être les pionniers d'une al-
liance économique qui atteindrait, d'un
côté l'Asie-Mineure par delà la Turquie, et
de l'autre, la Chine et le Japon, en débor-
dant la Russie. — Leipziger Neueste
Nachrichten, 3.3.
---.--
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
Les déclarations de M. Pichon, le 1er mars.
— PRESSE ALLEMANDE : On vient de célébrer
en France l'anniversaire de la protestation
des députés alsaciens-lorrains à l'assem-
blée nationale de Bordeaux. On a déployé
à cette occasion de grands efforts de pro-
pagande et organisé d'importantes mani-
festations politiques. Le ministre des Al-
faires étrangères, M. Pichon, a prononcé
à la Sorbonne, en présence de M. Poincaré,
un long discours destiné à exciter les es-
prits contre l'Allemagne et y a donné lec-
ture de deux documents, une lettre de
Guillaume Ier à l'impératrice Eugénie et
un soi-disant télégramme envoyé par Beth-
mann-Hollweg à l'ambassadeur allemand à
Pllris, le 31 juillet 1914. M. de Schôn aurait
Paris, l'ordre d'exiger l'occupation de Toul
reçu
et de Verdun par les troupes allemandes,
au cas où la France accepterait de garder
la neutralité au cours de la guerre. — Pour
nous, il n'y a pas de question d'Alsace-
Lorraine. Telle est la seule réponse que
nous puissions faire à tout ce qui a été dit
et écrit au delà de la frontière jusqu'à pré-
sent. Les Français semblent toujours ne
pas prendre au sérieux nos affirmations à
cet égard. Ce n'est pas une phrase vide
de sens que de dire qu'ils n'auront jamais
l'Alsace-Lorrame « tant qu'une goutte de
sang coulera dans nos veines, tant qu'un
poing allemand pourra tenir une épée. »
Après les expériences de cette guerre, les
Français devraient finir par s'apercevoir
qu'il leur faudrait combattre jusqu'à la fin
du. monde pour réaliser leur rêve de guerre.
C'est tout co que nous avons à dire sur
cette question. — Kölnische Zeitung, 2.3.
N° 739
Paris, 10 mars 1918.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
-------------
--
Les bruits d'offensive ennemi. - PRESSE
L !';ntente est SI nerveuse
qu'elle en devient grotesque Chaque jour
densite de nos lignes, sur la
entin, pour mettre un terme à cette série
oppositions, sur « un débarquement en
gleterre ». D'autre part il est question,
fois encore d'une „ colossale offensi-
de l'Entente» qui, du premier coup
la Belgique, délivrera les provin-
françaises envahies, s'emparera de la
à la signature d'une paix honteuse.
Versailles, la main droite ignore ce
les opérations décisives. Il est per-
au point de vue de l'humanité, comme
Européen, comme Allemand. de déplorer
continuation de la guerre d'avoir pitié
perdue que de vouloir faire entendre
à la France, hypnotisée par l'idée
de la revanche et complètement paratys~
l'Angleterre. Il n'y a rien à attendre
et de leur égoïsme sacré. Il
Mais cet espoir se réalisera-t'il ?
à l'Angleterre, c'est elle qui a choi-
nerveuse a fait place la période de
de la prise de contact. L'En-
elle se produira sans savoir
toutes sortes de suppositions à l'oc-
de déplacements de troupes en Bel-
qui lui semblent destinés à dissimu-
le véritable plan d'attaque. Il y a lieu
en ne cessant de Pai'ler de l'immi-
d'une attaque allemande, ne font
pour la prévenir. Il est vrai qu'il leur
Walter Netto) Tilglicltc
Finlande. — Le chaos a pris fin en Fin-
lande. Il est possible de se rendre compte
de la situation des différents partis. Il y a,
d'une part les troupes du général Man-
nerheim, dont nous ignorons le chiffre
exact mais que nous pouvons évaluer à 30
ou 40.000 hommes. Le service militaire obli-
gatoire vient d'être introduit par Manner-
heim dans les régions qu'il occupe ; aussi le
nombre de ses soldats va s'augmenter ra-
pidement. Le noyau de cette armée sera
constitué par les soldats et les sous-offi-
ciers de l'ancienne armée finlandaise, dis-
soute par les Russes au commencement du
siècle. Il sera facile de trouver des offi-
ciers, des Suédois et même des Russes
La question des armes sera plus difficile à
résoudre. D'autre part, il y a les Gardes
Rouges (finlandais), sous les ordres du co-
mité socialiste d'Helsingfors. Ces troupes,
sans expérience, sont soutenues par des
soldats et des marins russes, restés dans le
pays et auxquels les doctrines maximalis-
tes ont fait perdre toute discipline. On ne
sait qut, de ce côté, dirige les opérations.
Dans une région aussi étendue que la Fin
lande il ne saurait être question de front,
au sens que ce mot a pris à l'Ouest. Si les
hommes, qui sont au pouvoir à Pétrograd
obéissant à l'ultimatum, retirent leurs trou-
pes de la Finlande —- et si celles-ci écou-
tent l'ordre venu de Pétrograd — la guerre
civile se terminera rapidement en Fin-
lande à l'avantage de Mannerheim -
Frankfurter Zeitung, 3.3. 1
ORGANISATION
Armée américaine. — RADIOTÉLÉGRAPHIE :
On annonce que des communications radio-
télégraphiques directes vont être établies
entre les Etate-Unis et le quartier général
américain en France. Les câbles sont en-
combrés de messages du gouvernement
même pendant la nuit et les postes français
disponibles ne sont pas assez puissants
pour permettre des communications trans-
atlantiques. On espère terminer la cons-
truction du poste américain pour août pro-
chain. A la fin de la guerre on le cèderait
au gouvernement français. — New York
Times, 3.2.
—— ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE
Allemagne. — LA FOIRE DE LEIPZIG : La
foire de Leipzig ne limite pas son action à
servir d'intermédiaire entre les 3.600 ou
4.000 industriels ou commerçants allemands
qui exposent dans ses comptoirs, et les 75
ou 80.000 acheteurs qui les visitent. L'af-
fluence des négociants bulgares ouvre de
nouvelles possibilités de développement et
signale de nouvelles et amples tâches à
remplir. Des perspectives s'offrent à Leip-
zig, égales à celle qu'elle eut au XVIIIe siècle,
au moment où elle concentra les importa-
tions de l'Adrintique et celles de la mer
du Nord. Son avenir, sous l'ère commen-
çante de la Moyenne-Europe, est de relier
la mer du Nord et la Baltique à la mer
Noire. Il s'agit de conquérir la clientèle éco-
nomique des Slaves occidentaux aux mar-
chés de la Moyenne-Europe. La visite des
Bulgares à Leipzig marque la promesse de
ces futurs échanges. Il s'agit, en outre,
d'engager dans de nouvelles voies, avec
l'aide de la Turquie, le vieux commerce
levantin. Pour cette œuvre, Leipzig est de
même le point de rencontre entre l'Elbe et
l'Euphrate. Au rétablissement de la paix,
si les ennemis de l'Allemagne devaient
s'obstiner à poursuivre contre elle une
guerre économique, le devoir des négo-
ciants de Leipzig serait de pousser tou-
jours plus loin vers l'Est leurs relations
d'affaires et d'être les pionniers d'une al-
liance économique qui atteindrait, d'un
côté l'Asie-Mineure par delà la Turquie, et
de l'autre, la Chine et le Japon, en débor-
dant la Russie. — Leipziger Neueste
Nachrichten, 3.3.
---.--
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES ET RESPONSABILITES
DE LA GUERRE
Les déclarations de M. Pichon, le 1er mars.
— PRESSE ALLEMANDE : On vient de célébrer
en France l'anniversaire de la protestation
des députés alsaciens-lorrains à l'assem-
blée nationale de Bordeaux. On a déployé
à cette occasion de grands efforts de pro-
pagande et organisé d'importantes mani-
festations politiques. Le ministre des Al-
faires étrangères, M. Pichon, a prononcé
à la Sorbonne, en présence de M. Poincaré,
un long discours destiné à exciter les es-
prits contre l'Allemagne et y a donné lec-
ture de deux documents, une lettre de
Guillaume Ier à l'impératrice Eugénie et
un soi-disant télégramme envoyé par Beth-
mann-Hollweg à l'ambassadeur allemand à
Pllris, le 31 juillet 1914. M. de Schôn aurait
Paris, l'ordre d'exiger l'occupation de Toul
reçu
et de Verdun par les troupes allemandes,
au cas où la France accepterait de garder
la neutralité au cours de la guerre. — Pour
nous, il n'y a pas de question d'Alsace-
Lorraine. Telle est la seule réponse que
nous puissions faire à tout ce qui a été dit
et écrit au delà de la frontière jusqu'à pré-
sent. Les Français semblent toujours ne
pas prendre au sérieux nos affirmations à
cet égard. Ce n'est pas une phrase vide
de sens que de dire qu'ils n'auront jamais
l'Alsace-Lorrame « tant qu'une goutte de
sang coulera dans nos veines, tant qu'un
poing allemand pourra tenir une épée. »
Après les expériences de cette guerre, les
Français devraient finir par s'apercevoir
qu'il leur faudrait combattre jusqu'à la fin
du. monde pour réaliser leur rêve de guerre.
C'est tout co que nous avons à dire sur
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