Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 février 1918 24 février 1918
Description : 1918/02/24 (T8,N725). 1918/02/24 (T8,N725).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338419q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
qw De
'IStt ; L-\ guerre
91 ne8
!Iftt ETHANGÈRES
N° 725
Paris, 24 février 1918.
Metin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
--
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
PILOTIS MILITAIRES
l'Allemagne ,entre-
OPPIRATIONS
on',
est a'IOut'd'tiui une opiiiioii
d~ins acceptée que l'Allemagne ent,re-
pier, 1'0 lte année une grande offensIve
e ^ra Considère comme pro-
, Prllc elle fera. pQrter son effort contre
Tance qUe , de toutes les mations
G us souffert. Quand
¡ll\'ltl)enc nCe a. le plús souffert. Qmm
lJiNîtop W cette à i^ a nin ,
tll.\! IlVait à.aqUa à. la fin de février. Miais
1.,lent le n ,devancer le coup que pl\a-
lit le lisses et les Anglais. Cette fois,
^Da Ea! les mêr de se hâter.
-irj. aine Tinic nS de se hater :
'i. lleu probable, en effet, que rinterven.
el au aIne pUiSSe donner son Plein
Q;, Obligée e 91.8. onc, à I!l°ms y
et cours d 1 F) onc! à moins d'y
• Par "a situation intérieure, elle
Ilfce r °rdin ??re ^e 'doute plas avant mars,
si i i
v°*l<îra front Se des opérations
i^s se ouest. Aussi bien, elle
£ ni Se presser, pour permettre
V|nCf£ n russe dp6
,: Ses Pré rUse de se divelopper, ache-
a'tifs et r/lr dans ses mains
a-t elle
rt¡q;]ra-Lls Ssible. Et sur quels points
o?ls., et ? Les P'Oints faibles du front
trllltavoj Ux Où une rupture du front
Io rOllVent r 1e,g pIus l.arrres conséquences,
V'"s erit en tre IlAi sne et le plateau de
** l°,,veM entre *l'Aie fl}e plateau de
I elJ rive une part, et, de l'aiitre. sur
Vn' e env iS de u pIT h et'de l'autre, sur
Si>h.'SMiqu%n^l0pPûnte ^u°se , le* Une double
e' en r Ces deux points
Rlt i ndiquéerflêrne temps Que l'ar-
bl Ilt J'armé e un rePli partiel
Mallaise en refusant le com-
Sllî ^e ef ~fusant !e
SS. un i1 b'Pn uUl,1israit îs
erait ses renforts pour lui
W* r le * ? ain nïPfi pl.ed c°mme dans
a Pied à Pied comme dans
es
que d e8 hypothèses. Ce ne sont
ses- I-es Alle-
!\Siliet¡ qUe cent 6lssi attaquer les An-
NjS q„ Ce,lx-ci nPJV PuP.ent partout des
aïO% ÏÏÈ^UÎ6 «tu Quoi qu'il en soit,
, S.e 1 Allemagne ne
*iil*tlrl! 11 Ô & ce
ril¡"/Je l'te. - Et 5i868 jouer sa dfr-
, ^lirv Sirnonds) New dor-
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1 f T, A °
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'lift ttnr elle ami ? a Suissei ce
nouvelles
^té Vf6, ToutUtS f 'es fois que la
W cK^verr^ée
t,It) cl¡ dévelol) ee, Une offensive enne-
HvJ tNÎ,dvse fi Sn notre front : la
rr cett ? 1 ? fr°nt : la
Sh^ ''ins î reh! ML acilp à - fois encore.
Iq fa. rite à prévoir et nous
S«Ks in%Jie noSnian ^cnt s'est pré-
er le effort qui soc pro-
a
entVrès Cu^ul(ir les forces aus-
8' ?UHchôt- sur le front de
^ches S mais Pas troP
^llfimUt dep mr s qu'une partie
"che Itlle01 depuis qu'une partie
en p"1^ été retirées.
, e eo Galicie et en Vo-
lhynie pour être prête à toute éventualité,
ne pouvait, il y a peu de jours encore, dis-
poser de toutes ses forces, mais, après la
signature de la paix avec l'Ukraine, il sem-
ble qu'elle ait obtenu de l'Allemagne d'être
déchargée de toute intervention dans les
affaires intérieures de la Russie. Les jour-
naux de Vienne sont unanimes à déclarer
que la guerre avec la Russie est finie ei l'ac-
cord entre les Empires est déjà en voie
d'exécution puisque c'est l'Allemagne qui
assume la charge de venir militairement en
aide à l'Ukraine. Le mois prochain s'an-
nonce donc gros d'événements militaires
sur notre front : nous ne savons encore où
et quand les Autrichiens attaqueront mais
il est certain qu'ils n'attendront pas long-
temps et ne limiteront pas leur offensive à
un seul point du front. Giornale d'Italia, 21.2.
— De Milan : La fermeture de la fron-
tière austro-suisse indique que d'impor-
tants mouvements de troupes sont en cours.
Suivant un accord récent, l'Allemagne se
chargerait seule de liquider la situation rus-
se, et l'Autriche serait libre d'employer tou-
tes ses forces contre l'Italie. Toutes les trou-
pes austro-nongroises du front russe sont
concentrées et réarmées ; toutes les voies
ferrées sont pleines de troupes. Le moral
des troupes autrichiennes serait beaucoup
meilleur. (Beaumont) Daily Telegraph, 22.2.
Situation générale. — PRESSE SUISSE. —
On ne voit pas très bien de quel secours
serait pour l'Entente une armée de réserve
dans le cas où les troupes allemandes
réussiraient à percer le front occidental. La
constitution de cette armée permet donc
de supposer que l'Entente a l'intention de
prévenir l'offensive allemande. C'est en ef-
fet la seule chance qu'elle ait d'obtenir le
succès décisif dont elle a besoin elle aussi.
— (Col. Egli) Basler Nachrichlen, 19.2.
— Dans la Züricher Post, 19.2, le colonel
de Wattenwyl est d'avis que « la débâcle
russe a inconstestablement réduit l'Entente
à la défensive stratégique pour le printemps
1918 ».
PRESSE ALLEMANDE. — En attendant que la
Roumanie, où le général Averesco, homme
calme et réfléchi, a remplacé l'agitateur
Bratiano, cesse à son tour les hostilités.
nous avons déjà réalisé à l'Est un énorme
gain militaire : notre adversaire numéri-
quement le plus fort est battu. Nous n'a-
vons plus à lutter que sur un front en nous
retournant contre notre ennemi le plus
acharné. Nos adversaires comprennent bien
le danger que leur font courir nos forces
ainsi libérées. Mais ni leurs craintes, ni
la perspective de nouveaux massacres ne
leur feront écouter le noble langage du
comte Czernin et de l'empereur Charles,
exprimant l'espoir d'une paix générale.
Nos armées ont toute raison de se préparer
à un nouveau combat qui, nous l'espé-
rons. sera le dernier. la confiance que la
presse ententiste étale au grand jour, en
étudiant les possibilités d'une offensive al-
lemande, révèle, malgré tout, ses inquiétu-
des cachées. En Angleterre, Repuiyion a
été accusé de haute trahison pour avoir
publié, sans les faire contrôler par la cen-
sure, les jugements portés par la confé-
rence de Versailles sur la situation mili-
taire. Ces jugements sont" en contradiction
avec la confiance en la victoire, qui ré-
gnait jusqu'alors. Très curieux est le jeu
de devinettes, dont parlent les Deutsche
Kriegsnachrichten, et auquel se livre l'a
presse française en cherchant à prévoir où
pourra bien se déclencher l'offensive alle-
mande. Quant aux journaux parisiens qui
ne croient pas à une offensive, les événe-
ments leur donneront tort. Les Français
sont nerveux. Ils se consolent de la démo-
bilisation d,e l'armée russe en envisageant
la formation d'une armée rouge. Ils de-
vraient bien se dire que nous ne laisse-
rons pas libre cours à de pareilles ma-
nœuvres. De leur côté, les utopistes rus-
ses, devraient comprendre qu'il est plus
facile de démolir une vieille maison, qui
a fait ses preuves, que d'en construire
une neuve. Quant à l'armée de manœuvre
que le grand conseil de guerre de Versail-
les veut mettre sur pied, aussi bien en
Italie que sur le front franco-anglais, elle
inspire à la presse ententiste une con-
fiance vraiment naïve et étonnante. Le
haut commandement allemand saura dé-
jouer les plans de tous ses adversaires
qui ne peuvent même pas se mettre d'ac-
cord sur la question du généralissime. En
août 1914, alors que notre situation était
désespérée, sur le front oriental, Hinden-
burg, par un trait de génie napoléonien,
rétablit la situation en se jetant entre deux
adversaires qui lui étaient supérieurs en
nombre. Il les défit l'un après l'autre. Les
« Dioscures » Hindenburg-Ludendorff ont
montré depuis qu'ils savaient prendre les
décisions réclamées par de grands événe-
ments. Il en sera de même à l'avenir. -
(Von Ardenne) Magdeburgische Zeitung,
18.2.
Palestine. — La saison des pluies étant
terminée en Palestine, le général Allenby
s'est remis en mouvement. Il a débuté, la
semaine dernière, par une légère avance,
suivie d'une autre beaucoup plus importante
dont la nouvelle nous parvient aujourd'hui.
Les Turcs, qu'il a repoussés de deux milles
sur un front étendu, s'étaient établis à l'est
de Jérusalem, et disposaient d'une ligne de
communication traversant le Jourdain pour
rejoindre, sur l'autre rive, le chemin de fer
d'Hedjaz. Comme il est à présumer qu'ils
avaient utilisé les deux mois de répit à
creuser de profondes tranchées et à conso-
lider leur front difficile, nous pourrions
peut-être en déduire qu'à l'heure actuelle, ce
front est percé, et il pourrait en résulter
une série d'opérations rapides. Derrière
l'ennemi se trouve la descente sur Jericho
et la vallée du Jourdain ; s'il commence à
battre en retraite sérieusement, il lui sera
difficile de s'arrêter. - (Ed.) Daily Chro-
nicle, 21.2.
'IStt ; L-\ guerre
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N° 725
Paris, 24 février 1918.
Metin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
--
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
PILOTIS MILITAIRES
l'Allemagne ,entre-
OPPIRATIONS
on',
est a'IOut'd'tiui une opiiiioii
d~ins acceptée que l'Allemagne ent,re-
pier, 1'0 lte année une grande offensIve
e ^ra Considère comme pro-
, Prllc elle fera. pQrter son effort contre
Tance qUe , de toutes les mations
G us souffert. Quand
¡ll\'ltl)enc nCe a. le plús souffert. Qmm
lJiNîtop W cette à i^ a nin ,
tll.\! IlVait à.aqUa à. la fin de février. Miais
1.,lent le n ,devancer le coup que pl\a-
lit le lisses et les Anglais. Cette fois,
^Da Ea! les mêr de se hâter.
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'i. lleu probable, en effet, que rinterven.
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Q;, Obligée e 91.8. onc, à I!l°ms y
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• Par "a situation intérieure, elle
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v°*l<îra front Se des opérations
i^s se ouest. Aussi bien, elle
£ ni Se presser, pour permettre
V|nCf£ n russe dp6
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a'tifs et r/lr dans ses mains
a-t elle
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o?ls., et ? Les P'Oints faibles du front
trllltavoj Ux Où une rupture du front
Io rOllVent r 1e,g pIus l.arrres conséquences,
V'"s erit en tre IlAi sne et le plateau de
** l°,,veM entre *l'Aie fl}e plateau de
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Si>h.'SMiqu%n^l0pPûnte ^u°se , le* Une double
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naux de Vienne sont unanimes à déclarer
que la guerre avec la Russie est finie ei l'ac-
cord entre les Empires est déjà en voie
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aide à l'Ukraine. Le mois prochain s'an-
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sur notre front : nous ne savons encore où
et quand les Autrichiens attaqueront mais
il est certain qu'ils n'attendront pas long-
temps et ne limiteront pas leur offensive à
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— De Milan : La fermeture de la fron-
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tants mouvements de troupes sont en cours.
Suivant un accord récent, l'Allemagne se
chargerait seule de liquider la situation rus-
se, et l'Autriche serait libre d'employer tou-
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pes austro-nongroises du front russe sont
concentrées et réarmées ; toutes les voies
ferrées sont pleines de troupes. Le moral
des troupes autrichiennes serait beaucoup
meilleur. (Beaumont) Daily Telegraph, 22.2.
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On ne voit pas très bien de quel secours
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dans le cas où les troupes allemandes
réussiraient à percer le front occidental. La
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prévenir l'offensive allemande. C'est en ef-
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succès décisif dont elle a besoin elle aussi.
— (Col. Egli) Basler Nachrichlen, 19.2.
— Dans la Züricher Post, 19.2, le colonel
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russe a inconstestablement réduit l'Entente
à la défensive stratégique pour le printemps
1918 ».
PRESSE ALLEMANDE. — En attendant que la
Roumanie, où le général Averesco, homme
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comte Czernin et de l'empereur Charles,
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rétablit la situation en se jetant entre deux
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« Dioscures » Hindenburg-Ludendorff ont
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(Von Ardenne) Magdeburgische Zeitung,
18.2.
Palestine. — La saison des pluies étant
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semaine dernière, par une légère avance,
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Les Turcs, qu'il a repoussés de deux milles
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de Jérusalem, et disposaient d'une ligne de
communication traversant le Jourdain pour
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d'Hedjaz. Comme il est à présumer qu'ils
avaient utilisé les deux mois de répit à
creuser de profondes tranchées et à conso-
lider leur front difficile, nous pourrions
peut-être en déduire qu'à l'heure actuelle, ce
front est percé, et il pourrait en résulter
une série d'opérations rapides. Derrière
l'ennemi se trouve la descente sur Jericho
et la vallée du Jourdain ; s'il commence à
battre en retraite sérieusement, il lui sera
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