Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 février 1918 17 février 1918
Description : 1918/02/17 (T8,N718). 1918/02/17 (T8,N718).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338412t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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6e;I A i 1 EBna;
atbtâ
1 V 718
Paris, 17 février 1918.
,UlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
V ^,,u«8JULITAIRES
1 OPERATIONS
lIalion ,>
! } uTr°118 que I. tr^fhsSK allemande,
111.1 Pour des rai-
i q, °r'niieiw.A,, , UV(-C i Ukraine
'itN'cts. >Ul'Ui à ,i 0Ulnanie se trouve.
l«ix aux
'13j¡/¡h tt',d.JúU('U liui Ù Ù.IlHuH"er la l)aix aux
mv ère ru11 lx«rcen rOUe M, la signature
'rrièr. (1 "ertera !Jas SUr la voionté
"H la vi(ï,Hu elle dj" b Une influence dé-
• dS d°lîe- Ils Vleur confiance
viennent de se déclarur
qui i lem«8ne ( illce' jllS(Ju'';t
L'fait, de Allemagne. C'est notre lrun'
sanehaines verront* réponse. Les
'ij allip's Sfingl
Ilaitlll es Slrnuines Verront de nouvelles
sûH( |pd,aots, naî nu l'a de nouveau
V '°^rr.û p Us yfiinri qUe sous répide
e 1(IOd' le plus grand criminel de lins.
Ir, ert l'Alig leterl'e et la
S.
") ? « .~n~ victoire.
:.U s&'î cette dermere
S'agit de NOLI" existence
,.:"s 'tl é eou', (Juel. que- s ient les sa-
xi gés d: nous , nou Pouvons aVOIr
"oi,'d, '<1Icb,[! 1(ltt sont illébranlables. - (1-[, H.)
te t t au, 11.2.
'&Il l'ont. ta lie
l î nl^ler i^a roi Si l'ennemi reUSiSls-
a baSeVraIers l'Italie
b bon bastion pour la
~è te : .ais les Alliés seraient tout de
lrg Oblig les Alliés Seraient tout de
eaucoup 1) Sur Un iront
", 'lo,rd'I P, us e troupe, qu'il n en
1Uie; t /tut lUi Pour dOIlner pleine puis-
lielill Ila.lien onorrÜe à lu défen Se de l'éclü-
1(.Ir¡e srnil Le concours de l'armée ita-
rlel\lqUe les /ès aoindri sinon perdu,
e ti pées ent aOindr" sinon perdu,
rA'lU!\.e h enlre ilcatio n s Par teri~e se-
u4t J [¡ni k
- J' lance et l'ILalie.
catas r. 01^1^116' u mais il
blÂ- ^Dri r(lon ab,e ce ne Pus la c°nsidé-
Ce do?, tout ~ la 'considé-
Ite 1 CIll être" t'olIlfne possi ble. Le pro-
r h,fJt} IIQiq résolu surtout suivant une
e Cof lie, c°mmp
e le résoudrait un
!|H ^Otalien chefunni(ïue assignerait
natl(lanf t fmnl a'
Kil«Ce U le fl0nt an-
4p ue assignerait
'•n <\ des forces et des moyens
IIsldéré l, a IlJnnortèlnce de ce ser-
^c;°isi iHé^rs é,!10!! ortance de ce sec-
eC6nt COmme aile
K* i( e de^ £ u°tecUon ^escomrnunica-
^nd '-e thf Oom de communiea-
8 rl Ci-i et les théâ-
litre rl¡IC!lt¡e d Orient. K à la difficulté
rllt. (Hs t a difficulté,
cI {I lllg~,,t 6S de troupes
Î>îu°rf? * 1 de f°ite et le reste de l'ar-
(lu 1 autre ôté de* Alpes;
Partili £ Pes du secteur.
VnSÏNt ^,nstitutin
Sr rl. Une si sau-
e ^llr Ve stratégique
N f"'1 utin une onmplète autono-
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Ni °rce%'Ur^ I» V ¡des forces nécessaires
>s'ipp0rt à r î)Vi85sanne-~
^ivi>ç8h^r Sl PfisLSuffisani
e stlfn~'a extension du
$ lie p Slftisanles Pour assurer
n41 ières p"gs riv-s aussi fré-
quentes que dans les autres armées alliées :
d'où épuisement moral et physique des
hommes, numérique des unités. Celte fa-
tigue. cet épuisement compte parmi les
causes de Caporetto, tandis qu'un tour suf-
fisant de relèves et un roulement continuel
des unités ont permis à l'armée française
de résister victorieusement à la très dure
épreuve de Verdun. — Nous avons vaincu
un premier Verdun en novembre et décem-
bre en empêchant l'ennemi de gagner cette
victoire stratégique, l'enfoncement de notre
secteur montagneux, qui aurait pu déter-
miner alors lécroulement de toute résis-
tance. Mais, au printemps l'ennemi tentera
à toute force de finir la guerre ; résister
alors voudra dire vaincre, car il ne pourra
plus renouveler cet effort que lui permet-
traient seulement les ressources du front
russe. Il faut donc pourvoir, sans délai, à
cette résistance, en assurer les moyens, car
l'hiver est déjà à moitié passé. - Corriere
de lia Sera, 11.2.
ORGANISATION
L'armée américaine en France. — Lors-
que le premier contingent américain arriva
en France, il dut emprunter des camions
automobiles aux Français. Le major géné-
ral américain expliqua que le ministère de
la Guerre s'était trompé et avait mis les
camions sur le navire le moins rapide du
convoi. Ils arrivèrent environ cinq jours
plus tard, et furent utilisés après qu'on eût
emprunté aussi de l'essence aux Français.
Ce retard n'a jamais été comblé. Jamais
encore une division américaine n'a trouvé
en France, à son arrivée, ses camions et
ses voitures qui l'attendaient. La division
« de l'arc-en-ciel », en particulier, en a été
dépourvue plus longtemps que les autres.
A son arrivée dans ses camps d'instruc-
tion, elle avait des mulets, mais pas de
voitures. Les voitures arrivèrent une se-
maine plus tard. Encore manquait-il des
roues. Celles-ci n'arrivèrent qu'au bout
d'une nouvelle semaine. On doit dire, ce-
pendant, que le corps expéditionnaire dis-
pose aujourd'hui d'un nombre respecta-
ble. bien qu'encore insuffisant, de camions
et de fourgons. Mais presque toute son es-
sence lui est fournie par la France. La vé-
rité est que nous empruntons beaucoup
trop de choses à la France. En particulier,
nous avons recours plus qu'il ne faudrait
à la main-d'œuvre française. Au début, il
rtlÎt nécessaire d'envoyer des troupes com-
batiantes, pour remonter le, moral des
Français. Mais après cela, nous aurions du
envoyer plus de charpentiers, de terras-
siers, de maçons, etc., que nous ne
l'avons fait. Si cette politique avait été sui-
vie. peut-être nos troupes seraient-elles
mieux cantonnées qu'elles ne le sont, dans
des granges et des étables ouvertes à tous
les vents, et cela dans l'une des plus froi-
des régions de la France, où c'est peu de
dire que les règles de l'hygiène ne sont pas
respectées. Il en est résulté de nombreux
cas d'influenza. Cela est diï aussi à ce que
les troupes n'avaient pas assez de vête-
ments chauds. Elles avaient bien des capo-
les et des couvertures, mais cela n'était
pas suffisant pour les protéger contre les
rigueurs de l'hiver, dans la région où elles
se trouvent. Trop souvent aussi, elles
manquaient de brodequins, et n'avaient
que des chaussures de repos. Les souffran-
ces qui ont pu en résulter ont toutefois
été allégées par le fait qu'elles ont toujours
été bien nourries. — (Heywood Broun) Neue
York Tribune, 10.1.
RECRUTEMENT
Irlandais sous le drapeau américain. —
De Londres : On apprend ici que le colonel
Jameson aurait soumis à l'approbation du
Gouvernement américain le projet sui-
vant : on confierait au colonel Jameson une
brigade américaine et on lui permettrait
de la mener en Irlande. Le Gouvernement
britannique lui donnerait licence d'y recru-
ter des Irlandais, sous le drapeau améri-
cain, pour la durée de la guerre. Cette
proposition. avait été favorablement ac-
cueillie. après un long examen, par le Gou-
vernement américain. Elle a aussi trouvé
un appui chez les principaux Irlandais
d'Amérique. - Irish Indépendant, 12.2.
——— ———
gtlKST10NS ÉCONOMIQUE
COMMERCE EXTERIEUR
L'exportation du beurre danois : E
SUISSE. — Les laiteries suisses s'étani spé-
cialisées dans la fabrication du fromage et
du lait concentré, la population suisse a dû
s'accoutumer à importer, surtout de France
et d'Italie, les quantités de beurre, de lard et
d'œufs nécessaires à son alimentation. La
France étant appauvrie par la guerre dans
son cheptel, et l'Italie se trouvant probable-
ment dans le même cas,la Suisse sera obligée
après la guerre de chercher d'autres fournis-
seurs plus aptes à satisfaire ses besoins. La
Hollande et le Danemark paraissent tout in-
diqués pour cela, surtout étant donné que ni
l'Allemagne, ni l'Autriche ne disposeront
d'un excédent de produits de ferme pour
pouvoir reprendre leurs exportations d'au-
trefois tu Suisse. Il apparait par s';ite
comme d'autant plus urgent pour le Dane-
mark de préparer son entrée sur le marché
suisse, en créant le plus grand nombre pos-
sible de Chambres de Commerce dano-hel-
vétiques que sa principale cliente d'avant-
guerre pour les produits agricoles, l'Angle-
terre. s'effocrera évidemment de continuer
•t. se suffire par elle-même en revenant sur
la politique - libre-échangiste de 18*0 qu:
avait porté un coup mortel à son agricul-
ture. - [Lettre de Genève de C. Holstein]
Politiken [de Copenhague], 29.1.
EN Ai\GTETERRE. — La commission char-
gée de négocier avec l'Angleterre au sujet
de la question de l'exportation du beurre
, 1\ DE LA (' U
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1 V 718
Paris, 17 février 1918.
,UlIetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
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qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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1Uie; t /tut lUi Pour dOIlner pleine puis-
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secteur montagneux, qui aurait pu déter-
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tance. Mais, au printemps l'ennemi tentera
à toute force de finir la guerre ; résister
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russe. Il faut donc pourvoir, sans délai, à
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ORGANISATION
L'armée américaine en France. — Lors-
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ral américain expliqua que le ministère de
la Guerre s'était trompé et avait mis les
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plus tard, et furent utilisés après qu'on eût
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——— ———
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COMMERCE EXTERIEUR
L'exportation du beurre danois : E
SUISSE. — Les laiteries suisses s'étani spé-
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du lait concentré, la population suisse a dû
s'accoutumer à importer, surtout de France
et d'Italie, les quantités de beurre, de lard et
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l'Allemagne, ni l'Autriche ne disposeront
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pouvoir reprendre leurs exportations d'au-
trefois tu Suisse. Il apparait par s';ite
comme d'autant plus urgent pour le Dane-
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guerre pour les produits agricoles, l'Angle-
terre. s'effocrera évidemment de continuer
•t. se suffire par elle-même en revenant sur
la politique - libre-échangiste de 18*0 qu:
avait porté un coup mortel à son agricul-
ture. - [Lettre de Genève de C. Holstein]
Politiken [de Copenhague], 29.1.
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