Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 février 1918 16 février 1918
Description : 1918/02/16 (T8,N717). 1918/02/16 (T8,N717).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338411d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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N° 717
Paris 16 février 1918.
Ulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^ll0l^^ITAIRES ,
,tg OPERATIONS
.ltila d'oflensive allemande, L'en-
- ^Ïn ob"'nir des succès locaux ici
ï eOtl peul que nous lui ab,andonnions
"!itflt8 e Petitees ffSr* CItV lons de terrain.
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It fol. le que de le pas prendre au
O ï ce m ! offensivp allemande; Mais
i?ées on , l~nnemi
on Pense que l'ennemi
:a'!k'fcI,a °ntre notrl S^ e défensif
lie fidra pas le SUCCès décisif. - (Ph,
k '» WapTsnr^i^- (Ph.
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deIl fronts. - PUEsSE alle-
entp de gl,avi té de la guerre
"il ; t", depuis le débl11 de la guerre,
!:lfI&is : pJ Prient et l'Occidenr, est d<~
\r 1ui nce- Ce et«i! ^C ? ldent' es^ d*-
la e,t, ran,,, Ce sont les armées de
\•rS* s ftJ« ^Pcjrlerondl f 10111 Je Poids des
"1,,, IV se déclencher d'un, jour
à se d6~c ~~c~h~ er d'un. jour
detltsche Allgemeine Zeltung,
i ^e
Iii Ur le {
! I ulle Pé Ont OCCJdental nous sornmes
k? ^^ellec;;P(aratl°n. t Si l'En-
fl qu elle Continuerait la guer-
I rlod , l 'E
Sa force rïï , a
r4~l 4a Vra que 1,
tojkttientc°mpte l'onirL.l 6' il n'en reste
1 que en resce
Mifc* qUe l'opinion anglaise se
S'futes ftratégi-
îr6o^lemmp le ma'I-
estrnent par le mare-
&rque la fi est Peut-Atr2 Pour cette rai-
>l)v
Nhi riusn?U ^i un ripTi6 s'est refusée
111 k ! Hr<
-ralissime fran-
"re n-i^f'drÀ SI avec fP , lps Foch par-
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y ', en \nuera pas lnoins à agir à
n'~4 eurlti nu el'a p., manque prodl-
cr^t du a n?Uln(Iue Pr°di-
kgl~t ~re Ique des Flrançals e e
fi Ild (1 ?nçais et la
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CParsuite de o a crainle d'une
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■SÎÏSSv. in î'^e frel qn. nour entreienir
e, l Angel.erre fasse des con-
tfX?' S^f d'une M pèse,
luii°n pèse,
1lslons de l'Angle-
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Naiil^'ssL 'e fron? 5 Une offensive
°ccidental, sans
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114,14. 18 !? poV^ançai,^1n18 (I'lel délai.
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Il,! lA'nv',.Hp envisa"ent pas
Cffensive al.
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(ie rn n^,s. les ar-
Le monde
'■ 1 V4no«vAe®Iuïe:s \batailles. -
hner lVeueSle Nachnch-
ORGANISATION
Grande-Bretagne. — On vient dire que le
le Gouvernement n'a pas donné au front
occidental les hommes qu'il lui fallait. En
réalité, ce front a eu plus que sa part,
et s'il avait été moins gourmand, les dé-
sastres de Russie et du sud-est de l'Euro-
pe auraient pu ne pas avoi)r lieu. Actuelle-
ment encone, il y a des raisons de croi-
re que nos forces dépassent celles de l'en-
nemi. On ajoute que le premier ministre
a voulu entraîner le Conseil suprême dans
une nouvelle aventure sur un terrain se-
condaire — autrement dit qu'il a compris
l'importance de l'Orient dans cette guerre,
et l'intérêt qu'il y aurait à obliger la Tur-
quie à une paix séparée dans le courant
de cette année. C'est une ambition très sage
et rationnelle. Et si nous n'avions pas en-
voyé de soldats en Orient, nous aurions
pu perdre l'Egypte, pour avancer d'un
mille ou deux en France. On dit encore
que M. Lloyd George a pratiquement re-
tiré à l'Etat-Major de Londres le comman-
dement suprême du front occidental. Mais
pourquoi faire endosser à lui seul la
responsabilité de ce qui s'est fait à Versail-
les ?. C'est peut-être se faire une idée
très flatteuse de son influence, mais c'est
une sottise malgré tout. Même sans gé-
néralissime, il nous faut une autorité uni-
que dans l'Ouest, si nous ne voulons voir
la guerre se résoudre en trois petites cam-
pagnes indépendantes. La situation an-
cienne était déjà grave quand nous avions
l'initiative stratégique ; elle serait d'ésas-
reuse cette année-ci. Notre plus grand en-
nemi dans cette guerre a été l'esprit de
particularisme. Notre pays a des alliés
dont le salut est aussi notre salut. - (Ed.)
Manchester Guardian, 12.2.
COMMANDEMENT
Allemagne. — Le nouvel annuaire des
officiers de l'Armée prussienne et du 13°
corps d'armée (wurtembergeois), qui vient
de paraître chez Mittler et Sohn, est le
deuxième qui ait été édité pendant la
guerre ; il ne comprend, comme celui de
l'année dernière, que les officiers de l'ac-
tive. D'après la situation arrêtée au 1er jan-
vier 1918, le nombre des feldmaréchaux est
monté de 7 à 9, depuis le 1er janvier 1917,
par la nomination de Eichhorn et de
Woyrsch, tandis que celui des généraux en
chef (general-obersten) est descendu de 15
à 12, par l'avancement de Eichhorn et de
Woyrsch et par la mort du baron von Bis-
sin. Il faut y ajouter les 2 « general-obers-
ten » von Beseler et comte von Kirchbach,
nommés récemment lors de l'anniversaire
de l'empereur. Le plus ancien général est,
comme l'an dernier, le prince de Wcde)
qui a ce grade depuis le 27 janvier 1897
Parmi les généraux de division (100 con-
tre 97 l'an passé), les nominations des plus
anciens vont du 22 avril 1912 au 27 mars
1913 ; parmi les généraux de brigade (278
contre 230 l'an passé), les nominations des
plus anciens datent du 21 janvier 1913. Les
plus anciens colonels de l'infanterie ont été
nommés le 19 août 1914. Une comparaison
avec l'annuaire de l'année dernière-prouve
qu'il y a eu partout ralentissement dans
l'avancement, surtout chez les lieutenants.
— Vossische Zeitung, 9.2.
-0.
QUESTIONS ECONOMIQUES
SITUATION GENERALE
Russie. — LES MESURES MAXIMALISTES :
Smolny a décidé de « socialiser » l'indus-
trie ; le décret a paru dans les Izveslia ; il
sera appliqué comme il l'a été dans les ban-
ques, c'est-à-dire que les administrations
seront saisies par les gardes rouges, des
« commissaires » seront nommés et la so-
cialisation sera mu fait accompli. L'aug-
mentation invraisemblable des salaires et
le faible rendement du travail dans les fa-
briques et dans les usines ont déjà porté
un coup à l'industrie. L'absence de com-
mandes, le manque de combustibles, de ma-
tières premières, de métaux et aussi de cré-
dits, l'éloignement des ingénieurs expéri-
mentés, l'introduction du contrôle ouvrier
par des gens qui ne comprennent pas en
quoi consiste ce contrôle, ont mis l'indus-
trie dans une situation désespérée. Terrori-
sées par les Soviets et par les ouvriers, cer-
taines entreprises restent ouvertes et payent
le personnel sur leurs dernières réserves,
d'autres liquident. Par décret, Smolny croit
résoudre la question. Le résultat ne se fera
pas longtemps attendre- Le nombre des
sans-travail qui est déjà d'un million et
demi dans les régions de Moscou et de Pé-
trograd atteindra bientôt 60 de la popu-
lation de la « république de Smolny ». Les
travaux pour la défense nationale sont ter-
minés ou suspendus, la démobilisation de
l'industrie exige des sommes colossales et
un système bien combiné pour passer de la
production de guerre à celle du temps de
paix. Le rouble a perdu 92 de sa valeur
(il baissera encore), le canital part de Rus-
sie et la dette d'Etat (que l'on paiera malgré
les décrets de Smolny) est de 60 milliards de
roubles, l'étranger ne nous fournira de irn-
chines que contre esnèces sonnantes, enfin
la Russie est divisée en une série de répu-
bliques guerroyant les unes contre les au-
tres et refusant de livrer les produits de
leur sol ou sous-sol. Ainsi l'industrie n'exis-
te pas. Peut-on « socialiser » ce qui n'est
nas ? La socialisation se réduira donc à
l'expropriation des locaux des entreprises et
à une révision des coffres-forts analogue à
celle des coffres des banques- — (Issaïev)
Pétrogradski Golos, 29.12/11.1.
MAIN-D'ŒUVRE
Mozambique. — D'accord avec le nou-
veau gouverneur général du Mozambique,
le ministre des Colonies va s'occuper de îa
question de la main-d'œuvre dans cette co-
lonie africaine et l'assujettir à un règle-
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N° 717
Paris 16 février 1918.
Ulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^ll0l^^ITAIRES ,
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Le monde
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ORGANISATION
Grande-Bretagne. — On vient dire que le
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re que nos forces dépassent celles de l'en-
nemi. On ajoute que le premier ministre
a voulu entraîner le Conseil suprême dans
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condaire — autrement dit qu'il a compris
l'importance de l'Orient dans cette guerre,
et l'intérêt qu'il y aurait à obliger la Tur-
quie à une paix séparée dans le courant
de cette année. C'est une ambition très sage
et rationnelle. Et si nous n'avions pas en-
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pu perdre l'Egypte, pour avancer d'un
mille ou deux en France. On dit encore
que M. Lloyd George a pratiquement re-
tiré à l'Etat-Major de Londres le comman-
dement suprême du front occidental. Mais
pourquoi faire endosser à lui seul la
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les ?. C'est peut-être se faire une idée
très flatteuse de son influence, mais c'est
une sottise malgré tout. Même sans gé-
néralissime, il nous faut une autorité uni-
que dans l'Ouest, si nous ne voulons voir
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dont le salut est aussi notre salut. - (Ed.)
Manchester Guardian, 12.2.
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l'année dernière, que les officiers de l'ac-
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monté de 7 à 9, depuis le 1er janvier 1917,
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sin. Il faut y ajouter les 2 « general-obers-
ten » von Beseler et comte von Kirchbach,
nommés récemment lors de l'anniversaire
de l'empereur. Le plus ancien général est,
comme l'an dernier, le prince de Wcde)
qui a ce grade depuis le 27 janvier 1897
Parmi les généraux de division (100 con-
tre 97 l'an passé), les nominations des plus
anciens vont du 22 avril 1912 au 27 mars
1913 ; parmi les généraux de brigade (278
contre 230 l'an passé), les nominations des
plus anciens datent du 21 janvier 1913. Les
plus anciens colonels de l'infanterie ont été
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avec l'annuaire de l'année dernière-prouve
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Russie. — LES MESURES MAXIMALISTES :
Smolny a décidé de « socialiser » l'indus-
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seront saisies par les gardes rouges, des
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briques et dans les usines ont déjà porté
un coup à l'industrie. L'absence de com-
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tières premières, de métaux et aussi de cré-
dits, l'éloignement des ingénieurs expéri-
mentés, l'introduction du contrôle ouvrier
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quoi consiste ce contrôle, ont mis l'indus-
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résoudre la question. Le résultat ne se fera
pas longtemps attendre- Le nombre des
sans-travail qui est déjà d'un million et
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lation de la « république de Smolny ». Les
travaux pour la défense nationale sont ter-
minés ou suspendus, la démobilisation de
l'industrie exige des sommes colossales et
un système bien combiné pour passer de la
production de guerre à celle du temps de
paix. Le rouble a perdu 92 de sa valeur
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sie et la dette d'Etat (que l'on paiera malgré
les décrets de Smolny) est de 60 milliards de
roubles, l'étranger ne nous fournira de irn-
chines que contre esnèces sonnantes, enfin
la Russie est divisée en une série de répu-
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te pas. Peut-on « socialiser » ce qui n'est
nas ? La socialisation se réduira donc à
l'expropriation des locaux des entreprises et
à une révision des coffres-forts analogue à
celle des coffres des banques- — (Issaïev)
Pétrogradski Golos, 29.12/11.1.
MAIN-D'ŒUVRE
Mozambique. — D'accord avec le nou-
veau gouverneur général du Mozambique,
le ministre des Colonies va s'occuper de îa
question de la main-d'œuvre dans cette co-
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