Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 février 1918 15 février 1918
Description : 1918/02/15 (T8,N716). 1918/02/15 (T8,N716).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384100
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
etEsDE,
R DE l~~ G
'IR t l)E8 UERRE
<É;;;^GÈRbs
Nu 716
Paris, 15 février 1918.
UIletin Quotidien de Presse Etrangère
SONFJDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
-
UEsTLONS MILITAIRES
l ---
^>«én°PERATI0NS
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"1', : A --:""èile. - LEs ÉVÉNEMENTS DE LA
F. U'• L'ttst ÎEÂ TÉVÉNEMENTS DE LA
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DE»AIX §ÉNÉ-
^R*S lu *
KIIO RE PAR TON^ I DE POURSUI"
t U 1À erre ar tous les illoyplls. LIRF
* <1(lit T t de I*ecoii riait
'.1 Se l l S qUe LEUR créent la défectiOn
II, gUerre sous-marine. Ils sem-
^V0|R LA défection
"cé à l'idee d'une attaque.
et 8M 6 D "ILE ATTAClUE-
e ne serait Possible, à leur
et si les armées du front de leur
Uil Iiiiiiio Pou VIRI FU F0NT DE Fran-
*4 IIILII °N ET DEMÏI HT mettre en ii-
J Où ONAMES en plus.
NOA ADVEI'S ÏR«
i nos division les prendraient-
•v ? 'éric.HUes prendraient-
iles divisions de l'armée ac-
llnsécurifA vée5 ? le crique
I)t le t 1 Insécurité de mers empô-
l't&nla,unsport en Europe d'effectifs
VN U Oê Ur tQut le Lf,
'"*n lellesïrRT ET le front occidental il
eu d part et d'autre des coups de
^nï Permett?nt pas encore de
It quelles sont les IIltentions de l'enneii:ii.
* LE FNT ÉGALPM ^?S DE l'ennemi.
L'ARTILLEI ie a
Irerrè8 UCT1, E. PAR MTPR\A N Il semble
LE« °!JRI1 HATS P E Asiago et la
RTRU-T les Italiens se bor-
0 r er leurs positions en ce
NIT ^UR «X oi la plaine DE Bassa-
,.¡;', Moel' Oléger la plaine de Bassa-
A' ^R.C|!| °LNE> en<.A&Fp emen^s sans ini-
%IJF le NL HIPNv*1 Sisrn'0 sans t
lit 1 19l'e. slgrlu'ler en Palestll!e et.
ill, bOlllb us aVons quelqlles detuIl"
I bll, de Pl ués à 14 millions Les dé-
Il y rlllt v(\r erOenl de Paris. Le dé-
itta ~(Jiit Il u ésà lIlOrt", .J fran.es.
« &Sî
CU h^ilW 11 a ues Dlessès.
JlIl\l nI;SQil1è'I::'lt n été exécuté à titre
les ov- -t titre
«>iiN'6' sans m rilrs lançais
l'il' J^ideikber8, ^Cari lsruhe, Rustadt et
V * M > o, avon1 en janvier,
iî^vie l'emre aérien 6 nué allssi avec
tfJ're rn^r't Bonn,8ur le front
a remI-orté
M'ierI e a remporté
K tKï018 j0, ;e Sergfent p SWem a «hat-
ttirs- a ahat-
fTlarine »n ?PaVeils ennemis.
ICUU lte dlaaflne ^,nimue sans re"
lntense *ïernis> elle a été
ns la nouvelle
t4it W èli«l• Ur la côtp ,1 ,Afrique oc-
Rêne les convois de blr
'KVe ^I'^U^ ep-'^ngleferre a
été' r là rnPoser A nOUYelles re5-
i,ij qn d te 14~P(),, , er de nç)ll~*elle.,; , - e s-
SVi riwon ,,lé- aIirnLno"veUes res.
été 't)lllé - lrldI* grl"ltionde ela 'pe,fi.de,
Ift entip ''lf l g rir1|; '(1 Tuscania
1 .'triiiiIvl Co"ibiénn de la Pe-nie
kr I' CQlp qlle combien luÍ fi été sen-
^ïi, v' d "ous i, '■ a sen~
fe-ï98 bea"Cn"P d'autres. rt -
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l, e" 18e de 1,
'tt( !lI' Vr par la Grande-
H'r'^Ir«in!sPre.^,endent, que
r an Se,9,
iïhllS^ là® îe to»5LDri.nte/nns déh.
• difficultés.
à 1, iiiarine
lle J>llr III ni delv"t*tge 1 êtr,- Provoquée
ètp e tte aliL maned. e de hatite
ensuite anéantie en six
mois par la guerre sous-marine. Mais comme
la guerre sous-marine ne présente plus au-
cune chance de victoire, il est question main-
tenant d'une Il marche à la mer ». Tout cela
prouve que c'est notre puissance maritime.
soutenue par notre puissance militaire, qui
gagne la guerre. La. guerre est devenue une
lutte économique, et tant que nous sommes
maîtres des communications maritimes, la
victoire est assurée. Il est vrai que si nous
avions construit un plus grand nombre de
n-tvL'.-s, nous serions approvisionnés com-
nv> en temps de paix. Mais même en l'état
actuel nous aurions mauvaise grâce à nous
plaindre, car nous sommes mieux nourris
qu j toute autre nation d'Europe. En nous
plaignant des restrictions actuelles, nous
semons le découragement chez nous et chez
nos alliés et nous encourageons les espoirs
germaniques- — (Hurd) Daily Telegraph.
12.2.
« Le Goeben M. - Le croiseur Sultan Ja-
vus Selim (Goeben) a él& remis à flot. Ses
cheminées et son installation de télégraphie
sans fil ont été légèrement touchées, mais
le puissant croiseur n'a rien perdu de sa
valeur, au point de vue du combat. —
Kreuzzeitung, 9.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Japon et Russie. — Comme il a déjà été
annoncé, le gouvernement des États-Unis a
arrêté les expéditions d'approvisionnements
en Russie, jusqu'à ce que le bouleversement
politique de ce pays ait pris fin. Le Tôkyô
Nichi-Nichi réclame actuellement la sus-
pension de toute exportation en Russie.
Bien qu'on ne puisse savoir si les négocia-
tions engagées en faveur d'une paix sé-
parée par la Russie elle-même doivent se
terminer avec succès, ce journal estime
qu'il est tout à fait juste de traiter la Rus-
sie en pays ennemi et de cesser tout com-
merce avec elle, du fait qu'elle a commencé
de telles négociations avec l'ennemi. Les
rapports venus d'Amérique montrent que
le gouvernement de Washington a compris
cette nécessité et qu'en conséquence il a
cessé ses exportations. Le Tokyô Nichi-
Nichi signale le fait et va plus loin en dé-
clarant que, même si la situation de la
Russie prenait une tournure plus favorable
et mieux en accord avec les intérêts de
l'Entente, ce ne serait pas moins trahir
ceux-ci que d'approvisionner la Russie tant
qu'une amélioration effective et sérieuse ne
sera pas signalée dans sa politique inté-
rieure. — Les comptes rendus commerciaux
du Japon montrent que, pour l'année 1916.
le total des exportations en Russie s'est
élevé au chiffre de 150.000.000 de yen, et
qu'tn dépit d'une certaine diminution, les
exportations pour l'année 1917 doivent s'é-
lever a 80.000.000 de yen en fin octobre.
Les circonstances étant telles, un arrêt des
affaires, tel que le réclame le \iclii-i\'ichi
est appelé à avoir un sérieux contre-coup sur
le commerce extérieur, mais ce journal n'es-
time pas moins que cette mesure s'impose,
en raison de la trahison russe vis-à-vis des
Alliés. - Japall (IIrol/ide, 5, J2.
Allemagne et Russie. — Le nombre des
firmes allemandes offrant leurs marchandi-
ses augmente tous les jours., On compte
à l'heure actuelle plus de vingt représen-
tants de différentes fabriques, qui offrent no-
tamment des instruments de chirurgie, des
produits pharmaceutiques et chimiques, des
articles de ménage. On se fera une idée des
prix de certaines marchandises, par ceux
de la firme « Primus », très répandue en
Russie avant la guerre : les « cuisinières à
pétrole », qu'on vendait couramment à
Moscou 40 roubles, sont offertes aujourd'hui
par les Allemands à 6 roubles. On affirme
que les Allemands ont accumulé tout près de
la zone neutre d'importants stocks de mar-
chandises, et ont à leur disposition 1.400
camions-automobiles pour les transporter
au moment voulu vers les stations terminus
de nos chemins de fer. — Vlast Naroda,
23.12/5.1
MARINE MARCHANDE
Navigation du Rhin. — Le « Hollandsch
Nieuws Bureau » dit savoir de source sûre
que la « Holland-Amerika Lyn » a racheté
toute la navigation intérieure sur le Rhin.
— Journaux hollandais, 18.1.
Suède. — La Commission du combustible
a envoyé une circulaire où il est dit qu'on
envisage pour le début du printemps, ou
même pour plus tôt, une diminutian notable
dans le tonnage allemand actuellement dis-
ponible pour le transport du charbon d'Al-
lemagne en Suède. Le bureau suédois du
charbon considère que par suite il convient
de prendre dès maintenant des mesures
pour se procurer un tonnage suédois suffi-
sant en vue de chercher du charbon dans
les ports allemands de la Belgique. Il n'est
guère douteux que la cause de cette mesure
prise par l'Allemagne doit être attribuée à
la signature par notre gouvernement de la v
cession d'un important tonnage suédois à
l'Entente. — Nya Dagligt Allehanda, 7.2.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Etats-Unis : LE RAVITAILLEMENT DES ALLIÉS.
--- Il serait excellent que chacun se promît,
à l'occasion de la nouvelle année, d'aider
M. Hoover à réaliser ses plans d'économies.
Nos alliés d'Europe ont besoin d'importer
450.000.000 de boisseaux de blé (1 bgeis-
seau = <56 1. 4) avant la récolte prochaine.
Le Canada peut en fournir 110.000.000.
L'Australie et l'Argentine ont un excédent
de 250.000.000, mais il est difficile de tiroih
ver les bateaux nécessaires au transport de
ce grain. Nos alliés comptent que nous leur
fournirons 100.000.000 de boisseaux. A ce
chiffre on doit ajouter les quantités prévues
par nos récents accords. avec la Suisse, la
R DE l~~ G
'IR t l)E8 UERRE
<É;;;^GÈRbs
Nu 716
Paris, 15 février 1918.
UIletin Quotidien de Presse Etrangère
SONFJDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
-
UEsTLONS MILITAIRES
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F. U'• L'ttst ÎEÂ TÉVÉNEMENTS DE LA
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II, gUerre sous-marine. Ils sem-
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et 8M 6 D "ILE ATTAClUE-
e ne serait Possible, à leur
et si les armées du front de leur
Uil Iiiiiiio Pou VIRI FU F0NT DE Fran-
*4 IIILII °N ET DEMÏI HT mettre en ii-
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i nos division les prendraient-
•v ? 'éric.HUes prendraient-
iles divisions de l'armée ac-
llnsécurifA vée5 ? le crique
I)t le t 1 Insécurité de mers empô-
l't&nla,unsport en Europe d'effectifs
VN U Oê Ur tQut le Lf,
'"*n lellesïrRT ET le front occidental il
eu d part et d'autre des coups de
^nï Permett?nt pas encore de
It quelles sont les IIltentions de l'enneii:ii.
* LE FNT ÉGALPM ^?S DE l'ennemi.
L'ARTILLEI ie a
Irerrè8 UCT1, E. PAR MTPR\A N Il semble
LE« °!JRI1 HATS P E Asiago et la
RTRU-T les Italiens se bor-
0 r er leurs positions en ce
NIT ^UR «X oi la plaine DE Bassa-
,.¡;', Moel' Oléger la plaine de Bassa-
A' ^R.C|!| °LNE> en<.A&Fp emen^s sans ini-
%IJF le NL HIPNv*1 Sisrn'0 sans t
lit 1 19l'e. slgrlu'ler en Palestll!e et.
ill, bOlllb us aVons quelqlles detuIl"
I bll, de Pl ués à 14 millions Les dé-
Il y rlllt v(\r erOenl de Paris. Le dé-
itta ~(Jiit Il u ésà lIlOrt", .J fran.es.
« &Sî
CU h^ilW 11 a ues Dlessès.
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les ov- -t titre
«>iiN'6' sans m rilrs lançais
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V * M > o, avon1 en janvier,
iî^vie l'emre aérien 6 nué allssi avec
tfJ're rn^r't Bonn,8ur le front
a remI-orté
M'ierI e a remporté
K tKï018 j0, ;e Sergfent p SWem a «hat-
ttirs- a ahat-
fTlarine »n ?PaVeils ennemis.
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lntense *ïernis> elle a été
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été' r là rnPoser A nOUYelles re5-
i,ij qn d te 14~P(),, , er de nç)ll~*elle.,; , - e s-
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Ift entip ''lf l g rir1|; '(1 Tuscania
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Qt tt%e
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'tt( !lI' Vr par la Grande-
H'r'^Ir«in!sPre.^,endent, que
r an Se,9,
iïhllS^ là® îe to»5LDri.nte/nns déh.
• difficultés.
à 1, iiiarine
lle J>llr III ni delv"t*tge 1 êtr,- Provoquée
ètp e tte aliL maned. e de hatite
ensuite anéantie en six
mois par la guerre sous-marine. Mais comme
la guerre sous-marine ne présente plus au-
cune chance de victoire, il est question main-
tenant d'une Il marche à la mer ». Tout cela
prouve que c'est notre puissance maritime.
soutenue par notre puissance militaire, qui
gagne la guerre. La. guerre est devenue une
lutte économique, et tant que nous sommes
maîtres des communications maritimes, la
victoire est assurée. Il est vrai que si nous
avions construit un plus grand nombre de
n-tvL'.-s, nous serions approvisionnés com-
nv> en temps de paix. Mais même en l'état
actuel nous aurions mauvaise grâce à nous
plaindre, car nous sommes mieux nourris
qu j toute autre nation d'Europe. En nous
plaignant des restrictions actuelles, nous
semons le découragement chez nous et chez
nos alliés et nous encourageons les espoirs
germaniques- — (Hurd) Daily Telegraph.
12.2.
« Le Goeben M. - Le croiseur Sultan Ja-
vus Selim (Goeben) a él& remis à flot. Ses
cheminées et son installation de télégraphie
sans fil ont été légèrement touchées, mais
le puissant croiseur n'a rien perdu de sa
valeur, au point de vue du combat. —
Kreuzzeitung, 9.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Japon et Russie. — Comme il a déjà été
annoncé, le gouvernement des États-Unis a
arrêté les expéditions d'approvisionnements
en Russie, jusqu'à ce que le bouleversement
politique de ce pays ait pris fin. Le Tôkyô
Nichi-Nichi réclame actuellement la sus-
pension de toute exportation en Russie.
Bien qu'on ne puisse savoir si les négocia-
tions engagées en faveur d'une paix sé-
parée par la Russie elle-même doivent se
terminer avec succès, ce journal estime
qu'il est tout à fait juste de traiter la Rus-
sie en pays ennemi et de cesser tout com-
merce avec elle, du fait qu'elle a commencé
de telles négociations avec l'ennemi. Les
rapports venus d'Amérique montrent que
le gouvernement de Washington a compris
cette nécessité et qu'en conséquence il a
cessé ses exportations. Le Tokyô Nichi-
Nichi signale le fait et va plus loin en dé-
clarant que, même si la situation de la
Russie prenait une tournure plus favorable
et mieux en accord avec les intérêts de
l'Entente, ce ne serait pas moins trahir
ceux-ci que d'approvisionner la Russie tant
qu'une amélioration effective et sérieuse ne
sera pas signalée dans sa politique inté-
rieure. — Les comptes rendus commerciaux
du Japon montrent que, pour l'année 1916.
le total des exportations en Russie s'est
élevé au chiffre de 150.000.000 de yen, et
qu'tn dépit d'une certaine diminution, les
exportations pour l'année 1917 doivent s'é-
lever a 80.000.000 de yen en fin octobre.
Les circonstances étant telles, un arrêt des
affaires, tel que le réclame le \iclii-i\'ichi
est appelé à avoir un sérieux contre-coup sur
le commerce extérieur, mais ce journal n'es-
time pas moins que cette mesure s'impose,
en raison de la trahison russe vis-à-vis des
Alliés. - Japall (IIrol/ide, 5, J2.
Allemagne et Russie. — Le nombre des
firmes allemandes offrant leurs marchandi-
ses augmente tous les jours., On compte
à l'heure actuelle plus de vingt représen-
tants de différentes fabriques, qui offrent no-
tamment des instruments de chirurgie, des
produits pharmaceutiques et chimiques, des
articles de ménage. On se fera une idée des
prix de certaines marchandises, par ceux
de la firme « Primus », très répandue en
Russie avant la guerre : les « cuisinières à
pétrole », qu'on vendait couramment à
Moscou 40 roubles, sont offertes aujourd'hui
par les Allemands à 6 roubles. On affirme
que les Allemands ont accumulé tout près de
la zone neutre d'importants stocks de mar-
chandises, et ont à leur disposition 1.400
camions-automobiles pour les transporter
au moment voulu vers les stations terminus
de nos chemins de fer. — Vlast Naroda,
23.12/5.1
MARINE MARCHANDE
Navigation du Rhin. — Le « Hollandsch
Nieuws Bureau » dit savoir de source sûre
que la « Holland-Amerika Lyn » a racheté
toute la navigation intérieure sur le Rhin.
— Journaux hollandais, 18.1.
Suède. — La Commission du combustible
a envoyé une circulaire où il est dit qu'on
envisage pour le début du printemps, ou
même pour plus tôt, une diminutian notable
dans le tonnage allemand actuellement dis-
ponible pour le transport du charbon d'Al-
lemagne en Suède. Le bureau suédois du
charbon considère que par suite il convient
de prendre dès maintenant des mesures
pour se procurer un tonnage suédois suffi-
sant en vue de chercher du charbon dans
les ports allemands de la Belgique. Il n'est
guère douteux que la cause de cette mesure
prise par l'Allemagne doit être attribuée à
la signature par notre gouvernement de la v
cession d'un important tonnage suédois à
l'Entente. — Nya Dagligt Allehanda, 7.2.
ALIMENTATION, RAVITAILLEMENT
Etats-Unis : LE RAVITAILLEMENT DES ALLIÉS.
--- Il serait excellent que chacun se promît,
à l'occasion de la nouvelle année, d'aider
M. Hoover à réaliser ses plans d'économies.
Nos alliés d'Europe ont besoin d'importer
450.000.000 de boisseaux de blé (1 bgeis-
seau = <56 1. 4) avant la récolte prochaine.
Le Canada peut en fournir 110.000.000.
L'Australie et l'Argentine ont un excédent
de 250.000.000, mais il est difficile de tiroih
ver les bateaux nécessaires au transport de
ce grain. Nos alliés comptent que nous leur
fournirons 100.000.000 de boisseaux. A ce
chiffre on doit ajouter les quantités prévues
par nos récents accords. avec la Suisse, la
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