Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 février 1918 14 février 1918
Description : 1918/02/14 (T8,N715). 1918/02/14 (T8,N715).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338409b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"E LA A GUERRE
DE LA GUERRE
Rynas
"It 'raAGÈRES
10 715
Paris, 14 février 1918.
IQlIetin Quotidien de Presse Etrangère
i
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^NSjimjTAntES
Ot:'EnA TIONS
: « allemande. -
1lu ë ôté allemand, les prê-
>t pe lil grande °of'ffpennsive sont proba-
'es 8 d'être D'ap'ès des
le ne, laissent ras de doute, ils em.
tlère d front P(Xidental tout entier et
fe du front jusqu'au Rhin. Il est peu
tCnt eue des actions diplomatiques
Ce triec) r sur eux Une influence nota-
e de qUp eS tentatives pour
la vix ont été interrompues par la
.IO et i loctiVité militaire sur le front
re Sr le front
1 de versai-l,les, et que
rn perdl son irnpoPtance. A
î itoVsk a Perdn Lson imPortance A
r;(jlill}¡r IOffenslve Se prodUlra-t-ele,
il'°re u'enient nn .Se Produira-t-elle,
rolw e rilquer à entraver,
- risquer à entraver,
prevenant, l'ortonsil générale des
:r'fSellle ce qu'on ne saurait dire
est CPrU^1"e : c'est qu'une
*lve a i,ie.Soi : C'est
eut s'ar d'un temus favo-
elilent Il S a fréter peu a près sondé-
"• (H sfte»emannPo) Bund, 10.2.
■ Sillaft ->
t \'iv''le, Se du que nous avons
l'lf n? cl^rgé t, t]lGania' le Premier
ellargé de troupes améri-
j se ïJr}er nl»t iam»i'm?rins dont rac"
°nt s t?uP«s tr-m a Plus grande
f 0lJtefoïes transportúes a été sau-
q~~t r eild Il en
re W !0rnrjtp de«f h américains se
des fangers auxquels
!'hie vers leefr.ose, dès ie moment où ils
I: It) lice outons que cette
%W léré d^ente lr! L^th°usiasme, ,. déjà
ilAmri la guerre.
ltiqU g, 8.2 pour la guerre.
82.
';f;!lroale PortUgaise. Les der-
,ifent le de l'Angola di-
¡g pe b\)f}g r&!lons de l'Amboïrn don-
i s bu'S résu!l|,at s" Les forces de
., rel)e et} Infli, îles Calé, Chari et
un lourdes pertes
es grand nombre furent
vNgft arnhi a et d'Amboïm explorèrent
■? 1u'il * tnèren? ; h où elles firent
"e et tilè, ent des révoltés. La
"e îk A IV ',ltre renHH sJf es opérations
Shn s- l à se transporter
avait opérations
^es Plus •' Pan £ a et de
HfcS ,l côn, f Lrent »/f , importants chefs
lent tué, 'Ces îles sont
•''lipPifi sUit. rÇes ment L arrassées des
1 et 'e rces eXPéditionnaires atta-
v îi6
Sh e,l ) Obe Hes qui sont au nord
b SHsfet a'sam tinrent les mêmes résul-
N>Ols iiiK - Seclllo, 6.2.
XïtïS. „ JeC"<°' 6. 2 -
KJ''!v,1ler PAinsi 60 aéro-
survoler Paris pendant deux
I >'Un se ktlos d'explosifs en
qu'en seul IlOs (l'ezpiosifs en
nse aériî„ pparei1' malgré la
jfc. erlènne de la capitale.
Desormais il est question d'entourer Paris
d'une ceinture de feu d'artillerie qui, dit-
on, rendrait la défense plus effective. Cela
est possible, mais non certain. Ce qui est
certa.in, par contre, c'est l'inutilité à peu
près complète des naids aériens sur les
grandes villes. Obligés à se tenir à de gran-
des hauteurs, les aviateurs ne peuvent lan-
cer leurs bombes qu'au hasard et, par con-
séquent, sans pouvoir rechercher des ob-
jectifs précis Ausi, comme résultat, on n'a
eu qu'à déplorer la mort de victimes inno-
centes et un accroissement de haine entre
Français et Allemands. — Politiken [da-
nois ], 4-2.
RECRUTEMENT
Colonies françaises d'Afrique. — OPINION
AI LEMANDE. — La France vient de décréter le
service militaire obligatoire pour les indi-
gènes de l'Afrique Occidentale et de l'Afri-
que Equatoriale. Cette décision a une im-
portance considérable moins pour la situa-
tion militaire en Europe que pour la poli-
tique intérieure des colonies africaines. La
France a bien vu les risques que lui fait
courir cette décision. Elle n'a pas ignoré
non plus les objections qui peuvent lui être
faites au nom du droit et de l'humanité. Si
elle a passé outre, c'est que c'était là le
dernier moyen qui lui restait de combler
les vides, dans ses effectifs. Que vont dire
les Anglais de cette mobilisation de la race
noire ? Que dira le général Smuts, qui, à
la Société de géographie de Londres, décla-
rait tout récemment que l'Angleterre s'était
toujours opposée à la mobilisation des indi-
gènes. — Hayerischer Kurier, 8.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ACCORDS
Espagne et Etats-Unis. - La conclusion
du traité commercial avec les Etats-Unis
parait imminente. Les journaux sympathi-
ques aux Alliés profitent de L'occasion pour
représenter comme des adversaires de ces
traités ceux qui ne partagent pas leur ma-
nière de voir en politique internationale.
Leur intention est visible. Ils cherchent un
prétexte pour dire aux viticulteurs et aux
agriculteurs espagnols : « Si vous n'exportez
pas vos récoltes, la faute en est aux germa-
nophiles qui s'opposent aux accords com-
merciaux ». et aux ouvriers : « Si les fa-
briques chôment, faute de matières premiè-
res, la responsabilité en incombe aux ger-
manophiles qui rendent difficile la conclu-
sion des arrangements. » La cause serait
entendue si nous étions muets. Pour ce qui
est de nous — que l'on traite de germano-
philes parce que nous défendons l'intérêt de
l'Espagne et le principe de neutralité, —
parlons de la question avec franchise. Nous
sommes opposés à ce que la nécessité dans
laquelle se trouve l'Espagne de conclure des
traités soit un prétexte à accomplir des actes
de partialité internationale, contraires à la
neutralité. Les traités qui se préparent ne
sont-ils pas de cette nature ? Nous ne le
savons pas puisque le Gouvernement garde
le secret avec une telle réserve qu'il n'a pas
encore rendu public l'accord avec l'Angle-
terre. De telles stipulations peuvent être
très utiles aux Alliés : mais elles ne sont
pas de nature à rendre le moindre service
à l'Espagne dont elles peuvent, au contraire,
aggraver la situation. L'action de nos gou-
vernants en cette affaire doit être unique-
ment basée sur l'intérêt espagnol. L'acti-
vité économique du pays ne doit pas subir
d'arrêt. Quelles sont les matières indispen-
sables qui nous manquent et que seule
l'importation peut nous procurer ? Jusqu'à
présent, le Gouvernement ne s'est même
pas donné la peine de les signaler au pays.
Nous pouvons en désigner certaines catégo-
ries, par exemple : le coton, l'essence, les
phosphates, les engrais, les locomotives. Il
faut les prendre où nous les trouverons ;
mais cela n'implique pas que nous devions
les obtenir à n'importe quel prix. Il faut
que ce prix soit proportionné au besoin et
ne consacre pas une injustice internationale.
Parlons maintenant des exportations. Si cer-
taines sont une nécessité pour nous, elles
constituent un avantage et presque une né-
cessité pour les belligérants. N'oublions pas
qu'elles contribuent à leur alimentation. Le
problème aurait beaucoup d'autres aspects.
Il conviendrait de parler de l'abusive in-
terruption par les Alliés de nos relations
commerciales avec l'Allemagne, des opéra-
tions financières, de l'organisation de nos
exportations, etc. Nous aurons l'occasion
de revenir sur ces matières car l'actuelle
situation économique de l'Espagne mena-
ce de durer longtemps. Ce que nous vou-
lons encore seulement ajouter c'est que, si
les arrangements ne sont pas favorables à
l'Espagne, ce n'est pas sur nous qu'en re-
tombera la responsabilité. — Action, 8.2.
— En général l'opinion se montre très fa-
vorable au projet d'accord hispano-améri-
cain. Seule cette partie de la presse germa-
nophile qui se distingue par son opposition
irréductible continue sa propagande contrai-
re aux intérêts espagnols, mais pour ce fai-
re elle doit fausser la réalité et dire à ses
lecteurs des choses contraires à la vérité.
— Diario Universal, 8.2.
.- Il y a quelque chose de plus grave que
les torpillages, c'est la détention des navires
espagnols dans les ports américains, déten-
tion tellement rigoureuse qu'elle peut s'ap-
peler séquestration ; en effet, on ne permet
même pas aux navires de communiquer
avec leurs armateurs. Et il ne s'agit pas de
cinq, de dix, de vingt mille, ni de cinquante
mille tonnes,mais d'infiniment plus ! « C'est
une vioLation de tous les jours, de toutes les
heures, de toutes les minutes. » Elle ne
supporte même pas de discussion, elle est
irritante et inadmissible, sans aucune sorte
d'excuse valable. Les Etats-Unis séquestrent
nos navires pour nous imposer des condi-
DE LA GUERRE
Rynas
"It 'raAGÈRES
10 715
Paris, 14 février 1918.
IQlIetin Quotidien de Presse Etrangère
i
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^NSjimjTAntES
Ot:'EnA TIONS
: « allemande. -
1lu ë ôté allemand, les prê-
>t pe lil grande °of'ffpennsive sont proba-
'es 8 d'être D'ap'ès des
le ne, laissent ras de doute, ils em.
tlère d front P(Xidental tout entier et
fe du front jusqu'au Rhin. Il est peu
tCnt eue des actions diplomatiques
Ce triec) r sur eux Une influence nota-
e de qUp eS tentatives pour
la vix ont été interrompues par la
.IO et i loctiVité militaire sur le front
re Sr le front
1 de versai-l,les, et que
rn perdl son irnpoPtance. A
î itoVsk a Perdn Lson imPortance A
r;(jlill}¡r IOffenslve Se prodUlra-t-ele,
il'°re u'enient nn .Se Produira-t-elle,
rolw e rilquer à entraver,
- risquer à entraver,
prevenant, l'ortonsil générale des
:r'fSellle ce qu'on ne saurait dire
est CPrU^1"e : c'est qu'une
*lve a i,ie.Soi : C'est
eut s'ar d'un temus favo-
elilent Il S a fréter peu a près sondé-
"• (H sfte»emannPo) Bund, 10.2.
■ Sillaft ->
t \'iv
l'lf n? cl^rgé t, t]lGania' le Premier
ellargé de troupes améri-
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°nt s t?uP«s tr-m a Plus grande
f 0lJtefoïes transportúes a été sau-
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., rel)e et} Infli, îles Calé, Chari et
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es grand nombre furent
vNgft arnhi a et d'Amboïm explorèrent
■? 1u'il * tnèren? ; h où elles firent
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"e îk A IV ',ltre renHH sJf es opérations
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^es Plus •' Pan £ a et de
HfcS ,l côn, f Lrent »/f , importants chefs
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•''lipPifi sUit. rÇes ment L arrassées des
1 et 'e rces eXPéditionnaires atta-
v îi6
Sh e,l ) Obe Hes qui sont au nord
b SHsfet a'sam tinrent les mêmes résul-
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KJ''!v,1ler PAinsi 60 aéro-
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I >'Un se ktlos d'explosifs en
qu'en seul IlOs (l'ezpiosifs en
nse aériî„ pparei1' malgré la
jfc. erlènne de la capitale.
Desormais il est question d'entourer Paris
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est possible, mais non certain. Ce qui est
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grandes villes. Obligés à se tenir à de gran-
des hauteurs, les aviateurs ne peuvent lan-
cer leurs bombes qu'au hasard et, par con-
séquent, sans pouvoir rechercher des ob-
jectifs précis Ausi, comme résultat, on n'a
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centes et un accroissement de haine entre
Français et Allemands. — Politiken [da-
nois ], 4-2.
RECRUTEMENT
Colonies françaises d'Afrique. — OPINION
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que Equatoriale. Cette décision a une im-
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tion militaire en Europe que pour la poli-
tique intérieure des colonies africaines. La
France a bien vu les risques que lui fait
courir cette décision. Elle n'a pas ignoré
non plus les objections qui peuvent lui être
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elle a passé outre, c'est que c'était là le
dernier moyen qui lui restait de combler
les vides, dans ses effectifs. Que vont dire
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noire ? Que dira le général Smuts, qui, à
la Société de géographie de Londres, décla-
rait tout récemment que l'Angleterre s'était
toujours opposée à la mobilisation des indi-
gènes. — Hayerischer Kurier, 8.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ACCORDS
Espagne et Etats-Unis. - La conclusion
du traité commercial avec les Etats-Unis
parait imminente. Les journaux sympathi-
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nière de voir en politique internationale.
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pas vos récoltes, la faute en est aux germa-
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briques chôment, faute de matières premiè-
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sion des arrangements. » La cause serait
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est de nous — que l'on traite de germano-
philes parce que nous défendons l'intérêt de
l'Espagne et le principe de neutralité, —
parlons de la question avec franchise. Nous
sommes opposés à ce que la nécessité dans
laquelle se trouve l'Espagne de conclure des
traités soit un prétexte à accomplir des actes
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terre. De telles stipulations peuvent être
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d'arrêt. Quelles sont les matières indispen-
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l'importation peut nous procurer ? Jusqu'à
présent, le Gouvernement ne s'est même
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phosphates, les engrais, les locomotives. Il
faut les prendre où nous les trouverons ;
mais cela n'implique pas que nous devions
les obtenir à n'importe quel prix. Il faut
que ce prix soit proportionné au besoin et
ne consacre pas une injustice internationale.
Parlons maintenant des exportations. Si cer-
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constituent un avantage et presque une né-
cessité pour les belligérants. N'oublions pas
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problème aurait beaucoup d'autres aspects.
Il conviendrait de parler de l'abusive in-
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commerciales avec l'Allemagne, des opéra-
tions financières, de l'organisation de nos
exportations, etc. Nous aurons l'occasion
de revenir sur ces matières car l'actuelle
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ce de durer longtemps. Ce que nous vou-
lons encore seulement ajouter c'est que, si
les arrangements ne sont pas favorables à
l'Espagne, ce n'est pas sur nous qu'en re-
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cain. Seule cette partie de la presse germa-
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re elle doit fausser la réalité et dire à ses
lecteurs des choses contraires à la vérité.
— Diario Universal, 8.2.
.- Il y a quelque chose de plus grave que
les torpillages, c'est la détention des navires
espagnols dans les ports américains, déten-
tion tellement rigoureuse qu'elle peut s'ap-
peler séquestration ; en effet, on ne permet
même pas aux navires de communiquer
avec leurs armateurs. Et il ne s'agit pas de
cinq, de dix, de vingt mille, ni de cinquante
mille tonnes,mais d'infiniment plus ! « C'est
une vioLation de tous les jours, de toutes les
heures, de toutes les minutes. » Elle ne
supporte même pas de discussion, elle est
irritante et inadmissible, sans aucune sorte
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