Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 février 1918 13 février 1918
Description : 1918/02/13 (T8,N714). 1918/02/13 (T8,N714).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338408x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
%6S >* u GUERRE
8 LA GU
'AIn t J)ts ERRE
Es £rRANGÈRES
N° 714
Paris. 13 février 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
0 N S
s' , OPERATIONS
1 RESSE ITALIENNE:
'Hlr,iJf.t,;,. au jeu de nos adversaires et
.h 'ui r„ n, ^aucoun u. -LILie le faire à
'rf"och- lne ûffens-^ Va vraie « réclame »
Innte Ont beaucoup trop de journaux, de
IJl\¡ltle 1 et Olèrne dp aSences officieuses
Ae,*' ^euter. on ^nsiste f sur le nombre
4it
k,*Cbatf8 ^Sioi.c Sl^ue nous allons avoir
ue nous allons avoir
,\ Allea tre, SUr la masse de niatériel que
|l ont irv'-^!nu^,(' contre nous,
(kuen,-e|Hii'e n]
Yel' ( eOle'IIÙl'e qu'ils Pourraient em-
)'tl. (te.3 riio 'en
e Col-i-ibat tout nou-
lnlable n rU!hoement ou d'une force épou-
.es
^à et qu'on doit attendre aux plus
Su Eh hi
Ilt CI surprises. Eh bien tout cela con-
V c,Jrrm^ prC\:isément Ùs le souhaitent
V[%es 'JL à tendra à exaspérer les
in i ,
t: 'PUi;'OS h?Illlnes, à les tenir dans un
s r dans un
Attente de plus, impres-
wf''i tailL r a?°n deninr^t (ie Plus' familles.
,,l "e ronfni i leurs familles-
il situ L ui laiss é • Oblique, qu'il
'<* i^e e"0^61" la gravité
"1« ltuati.5' ^cord 1 mnls de à tomber
n dépri-
,!ilère soÏÏIha!s au î?nn?,, Ul dépri-
ats troilt au tla Population a
\i¡nrt'uvre el. une lame.ntable erreur de
tre aS! 111 ne peut que réjou,ir radve/'-
lj()Pol ique réjou,ir l'adver-
1 °f'°/o i®,faliPréPare k lj^ âche- (Musso-
''HEs 10 2
Ia guerre à~ou-
%Cl^r er £ ,e au ennf fci gluerre au Couteau qe viennent
ete (fe Ver'SaiUepi t1 rï Angleterre à la
Cagés onrri me territoi-
Ï8 IS sl» Cnfier De nnV a France con"
ceux ^ui se
Se>d1 éjà ^aintenant^ns la zone des
^iie es
Nêfta 'ouq ife8 soldats »uijemands ont la
111% Illapt, ~es
î'is îe et^Port verra aii allemands ont la
fcV® ce>t desCCe guerre,
|5°e. ^r^o. de Gor«iI i>j plus grands
m'o ^llern sUccès de Roumanie,
se mesurent à l'au-
dISp ^tio-f^e militarIsée, c'est-à-dire
b 'n> PlîH l'Ait
'iu..uU'oqlI.r Idéalisrne le pIns pur. ne
kilt rnqtl q~ipp e remPorter la victOIre.
a 'dit à son Par-
lit\ el de elllellr rloyen d'obtenir la
Qlle Ce a ?On qUérir le, arre, à la
r- Q "on l Olt là notre mot d'ordre. -
- r. 'Iebel't) T(j(Jliche Ritndscliaii,
t PlUs el)
en Plus
\'t¡t de nrjs ,tl1éfius es journaux suisses
¡t,)lre flos eno. (nges de troupes sur le
lnsi 'ntercalées
.(je\l¡ ll)ilieOpes, ainsi intercalées
\rde!%clr/onWr^ es différents.
"rI\"i. ll)dre onrnencement de la ba-
t;":to 'Il, ¡'t:it rI y aVait une division
^Veh^érai nf,tfirplili 6^"1 sn.,8 les
"le ^.«nRlaT, sous les
e W' Cette disposi-
B Pr6parer A l'unité
.'t.
de commandement. D'autre part, le com-
muniqué de l'agence Havas du 4 février,
parle de fortes réserves françaises, qui de-
viendraient disponibles par suite de l'en-
trée en ligne des Américains et de l'ex-
tension du front anglais. Serait-ce là cette
« armée d'opérations » dont a parlé la con-
férence de Versailles, appelée à intervenir
rapidement sur un point quelconque du
front, même en Italie ? L'Entente ferait de
la guerre une Question de chemins de fer,
d'après la méthode de Hindenburg. Toutes
les mesures prises par l'Entente ne sau-
raient nous émouvoir, pas plus que l'en-
trée en ligne des Américains, dans la ré-
gion du canal de la Marne au Rhin. —
Strassburger Post, 7-2.
La flotte britannique. — OPINION ALLE-
MANDE : La responsabilité de l'amirauté an-
glaise serait énorme, si elle décidait une
offensive générale. L'opinon publique de-
mande qu'elle cesse de temporiser. Mais,
d'autre part, se dresse le spectre de la dé-
route. On reconnaît en Angleterre tous les
risques que comporterait une offensive na-
vale. Dans les semaines qui vont suivre,
d'importants événements ne manqueront
pas de se produire sur le continent, à
l'Ouest. Il y aura lieu de regarder atten-
tivement aussi du côté de la mer. Bien
souvent des rumeurs sont venues de l'au-
tre côté de la Manche jusqu'à nous, an-
nonçant qu'une attaque navale générale
était imminente. Il y a lieu de supposer
que la flotte anglaise finira bien un jour
par 'sortir de son « silence ». — (L. Per-
sius) Berliner Tageblatt, 7.2.
——-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Les ports du Mozambique. — Le port de
Durban pour lequel on avait fait tant de bruit
à propos de la garantie donnée à celui de
Lourenço-Marquès par la convention interve-
nue entre le Mozambique et le Transvaal et
suivant laquelle 50 à 55 du trafic d'impor-
tation du Transvaal devait passer par le port
de Lourenço-Murquès, se voit actuellement
dans l'impossibilité d'expédier rapidement le
trafic maritime de ses quais et entrepôts.
Pendant ce temps, le trafic (ou importation)
pour le Transvaal passant par le port de
Lourenço-Marquès est réduit à moins de
30 malgré les clauses de la convention
en question, tandis que le pourcentage de ce
même trafic est tellement considérable pour
Durban que la capacité de ce port ne suffit
plus. Il en résulte que les navires qui ont à
décharger ou à embarquer des marchandises
y perdent beaucoup de temps au grand pré-
judice du trafic en général entre Durban et
les ports, européens et asiatiques. Alors que
les opérations normales de chargement et de
déchargement se font en moyenne en 4 jours,
on signale depuis quelques mois plusieurs
cas d'immobilisation qui durèrent 15 jours et
plus. Le Gouvernèment sud-africain avait
s'ongé à surmonter la difficulté en chargeant
les services officiels d'effectuer les embar-
quements et débarquements au compte de
l'Elat, mais cette mesure n'a pas modifié la
situation. — Seculo, 3.2.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Japon et Etats-Unis. — Le rappel du ba-
ron Sato, ambassadeur du Japon, est dû à
l'échec des négociations qu'il a conduites
avec le Département d'Etat touchant l'em-
bargo sur l'acier. Lorsque l'exportation de
l'acier américain fut interdite, le gouverne-
ment nippon essaya de faire rappeler cette
mesure pour ce qui le concernait Il s'agis-
sail de mettre la marine marchande japo-
naise en mesure de suppléer à l'insuffisance
clc,; transports, et cela pour son seul béni.
fiée Mais il lui manquait, l'acier, car les
commandes faites avant l'embargo ne pu-
rent être exécutées. Elles auraient pu l'être
si le Japon avait consenti à mettre son ton-
nage à la disposition des Alliés ; mais il re-
fusa, prétextant que ce serait détruire son
commerce européen, et qu'il ne pouvait as-
sister ses Alliés au point de compromettre
son existence nationale. « On pourrait donc
déduire de là qu'il est nécessaire à l'exis-
tence nationale du Japon qu'il puisse tirer
parti des conditions anormales que la guerre
a créées en, développant ses possibilités de
fret aux dépens de - ses alliés ; si bien que
nous le verrions se révéler, à la conclusion
d * la paix, un rival formidable des Etats-
Unis et d'autres pays maritimes pour le
transport de haute mer. Cela neut être une
légitime ambition, mais les Etats-Unis ne
peuvent se permettre de contribuer à sa
réalisation, et le Gouvernement a bien fait
de rester sur ses positions ». — (Ed.) Phi-
ladelphia Inquirer, 7.1.
ACCORDS ECONOMIQUES
Etats-Unis et Norvège. — [Cf. Bull. n° 713,
p. 1, col. 2J. — Le Bergens Annoncetidende
déclare : Nous n'avons aucune raison
d'être reconnaissants de l'offre « gyméreu-
se » que nous fait l'Amérique. Les Alliés,
qui se sont servis bon gré mal gr) de nt>.
tre floUe commerciale, nous posent main-
tenant des conditions que nous pouvons
difficilement accepter si nous voulons gar-
der notre neutralité. Le Daily Chronicle,
qui atteste que nous avons rendu plus de
services aux Alliés que n'importe quel au-
tre pays neutre, nous traite à présent avec
plus de duretié que la Suisse wt la Hollan-
de, efc on nous pose des conditions qu'on
n'oserait pas poser à la Suède, Est-ce par-
ce que nous avons souffert davantage ?
Est-ce que l'opinion américaine exige que
nous rompions avec l'Allemagne, à cause
des pertes sanglantes que la guerre sous-
marine nous a causées ? Ou est-ce parce
que l'Amérique et les Alliés ont notre flot-
te commerciale en leur pouvoir ? Nous ne
8 LA GU
'AIn t J)ts ERRE
Es £rRANGÈRES
N° 714
Paris. 13 février 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
0 N S
s' , OPERATIONS
1 RESSE ITALIENNE:
'Hlr,iJf.t,;,. au jeu de nos adversaires et
.h 'ui r„ n, ^aucoun u. -LILie le faire à
'rf"och- lne ûffens-^ Va vraie « réclame »
Innte Ont beaucoup trop de journaux, de
IJl\¡ltle 1 et Olèrne dp aSences officieuses
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)'tl. (te.3 riio 'en
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^à et qu'on doit attendre aux plus
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V c,Jrrm^ prC\:isément Ùs le souhaitent
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Cagés onrri me territoi-
Ï8 IS sl» Cnfier De nnV a France con"
ceux ^ui se
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^iie es
Nêfta 'ouq ife8 soldats »uijemands ont la
111% Illapt, ~es
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|5°e. ^r^o. de Gor«iI i>j plus grands
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se mesurent à l'au-
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b 'n> PlîH l'Ait
'iu..uU'oqlI.r Idéalisrne le pIns pur. ne
kilt rnqtl q~ipp e remPorter la victOIre.
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Qlle Ce a ?On qUérir le, arre, à la
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B Pr6parer A l'unité
.'t.
de commandement. D'autre part, le com-
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viendraient disponibles par suite de l'en-
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d'après la méthode de Hindenburg. Toutes
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Strassburger Post, 7-2.
La flotte britannique. — OPINION ALLE-
MANDE : La responsabilité de l'amirauté an-
glaise serait énorme, si elle décidait une
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mande qu'elle cesse de temporiser. Mais,
d'autre part, se dresse le spectre de la dé-
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d'importants événements ne manqueront
pas de se produire sur le continent, à
l'Ouest. Il y aura lieu de regarder atten-
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tre côté de la Manche jusqu'à nous, an-
nonçant qu'une attaque navale générale
était imminente. Il y a lieu de supposer
que la flotte anglaise finira bien un jour
par 'sortir de son « silence ». — (L. Per-
sius) Berliner Tageblatt, 7.2.
——-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Les ports du Mozambique. — Le port de
Durban pour lequel on avait fait tant de bruit
à propos de la garantie donnée à celui de
Lourenço-Marquès par la convention interve-
nue entre le Mozambique et le Transvaal et
suivant laquelle 50 à 55 du trafic d'impor-
tation du Transvaal devait passer par le port
de Lourenço-Murquès, se voit actuellement
dans l'impossibilité d'expédier rapidement le
trafic maritime de ses quais et entrepôts.
Pendant ce temps, le trafic (ou importation)
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Lourenço-Marquès est réduit à moins de
30 malgré les clauses de la convention
en question, tandis que le pourcentage de ce
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décharger ou à embarquer des marchandises
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Japon et Etats-Unis. — Le rappel du ba-
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fusa, prétextant que ce serait détruire son
commerce européen, et qu'il ne pouvait as-
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son existence nationale. « On pourrait donc
déduire de là qu'il est nécessaire à l'exis-
tence nationale du Japon qu'il puisse tirer
parti des conditions anormales que la guerre
a créées en, développant ses possibilités de
fret aux dépens de - ses alliés ; si bien que
nous le verrions se révéler, à la conclusion
d * la paix, un rival formidable des Etats-
Unis et d'autres pays maritimes pour le
transport de haute mer. Cela neut être une
légitime ambition, mais les Etats-Unis ne
peuvent se permettre de contribuer à sa
réalisation, et le Gouvernement a bien fait
de rester sur ses positions ». — (Ed.) Phi-
ladelphia Inquirer, 7.1.
ACCORDS ECONOMIQUES
Etats-Unis et Norvège. — [Cf. Bull. n° 713,
p. 1, col. 2J. — Le Bergens Annoncetidende
déclare : Nous n'avons aucune raison
d'être reconnaissants de l'offre « gyméreu-
se » que nous fait l'Amérique. Les Alliés,
qui se sont servis bon gré mal gr) de nt>.
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tenant des conditions que nous pouvons
difficilement accepter si nous voulons gar-
der notre neutralité. Le Daily Chronicle,
qui atteste que nous avons rendu plus de
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tre pays neutre, nous traite à présent avec
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n'oserait pas poser à la Suède, Est-ce par-
ce que nous avons souffert davantage ?
Est-ce que l'opinion américaine exige que
nous rompions avec l'Allemagne, à cause
des pertes sanglantes que la guerre sous-
marine nous a causées ? Ou est-ce parce
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