Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 février 1918 12 février 1918
Description : 1918/02/12 (T8,N713). 1918/02/12 (T8,N713).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338407h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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1, DE LA. GUEIUIE
I!r ORS
1 I{&$Ptd
AIREs fl'RANGÈRES
i N° 713
Paris, 12 février 1918.
JUUlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. i
| ljl^ll0^SjmjTAiUES
te ■ OPERATIONS.
D. bruits d'
r¡'¡¡SE ANGl offensIve allemande. -
r!?rico-hSLAlsE ; T„°IS secteurs sur'e front
franco-britannique paraissent offrir à l'en-
w e lirrrf5iionrôle «e lpna HîUe 1(16 grand style.
Notre ligne dans l'ensemble est m'oins vul-
^ntam^ lionp f rai\çais-?* Le secteur
lentanflnt-Que;Otin est néanmoins un
/Ce P. ^°ur l' es néanmoins un
t>nî? rPn - à qui un succès
I «ecteiîUr entre W La vallée de l'Oise. -
et r Argonne pour-
'/t de h?ent être^h --
11^8 : un succès à
r 'ionVitale Ponî^t '^assaillant dans
obSe le Our tout le système de
%•ttf nse- 0nn Peut oomn< |ieI Sur
V r là une sur les Français
t là Ulle garde vigilante. Enfin,
W1* Meusà t tentés de couper
ib 1eus étrant à traYers les défenses
ÏVouï *an nvirons de Saint-
de {et etisp environs de Saint-
rville sud dans la région
{1 la première al-
lIln lis On 1 Plu probable Pour bien des
Cl* on 6Ut s^Uenîrir
ftis %^ont feur e
(ri Peu ce que les Alle-
M^Se •allpmo°^ t contre les Fran-
be S de 'press e -allemande légale ses lec-
de Alliés SUr le manque de munitions
'es Ali Jlf;8- Les ALlemands amèneront
p™aVSureront sans
er de 'lJ. g7 diahlerie dans le
ck qutlflae n°UveliP r er]e dans le
rie <'.Qe l QÜPhYJnant. La discipline de
etit e, la Confiance dans
l iifyidn r les ^erit et Vpà
el-D -oir de voir se re-
M)eJJ^ut II soldat% Russie et d'Italie,
ec une Pv?i frllarid à se lancer
qe P.lu8.l) Tld s l'a\'-ant:eront ? JrexPloiter une fois
r^h^nt î! "«Se%ru. ^evw.il ^ue p+ donne un com-
OUrta !\s 1I1 S-Ures une p guerre de mouvement.
,K°0rnm^°Ur ps difficile de prendre
les attaques pos-
afait dans les
batailles d'Ypres et sur l'immortel les
h rrAt,. naiiur V Tele,0raph 9.2. -
r. nnllll rrA,, 9. 2
,*11 qUi ltNNE - De Berne: Des per-
~J~ (l~e'nr Berne : Des per-
Porturltes concentrations de
na et bulgares ont lieu
concentrations de
", ene front AqUisgrana. des informa-
Se - des mforma-
Ire
5t-lC |n^ rh-^ c £ ^tifs ,^ers côtés per-
", qo,' l>réP.rÛlrr 'une idée de la gran-
, - CQrnhfs llemands et de pen-
th t ltnrninent (pio e ent des opérations
t.lf)nut .ri) Idea "Wzionale,8.2.
air,% laS; Ve sur ^llemand la ques-
W : Un ^stion h occidental
e le-Gur- deux courants
,du. ItndeT!) C{)uranv - qui est celui
T sUprAmQ e et en particu-
on, ,'i., ,Ude.dorff - en faveur
fot'Oes Immédiate avec le maxi-
• et Un autre courant en
faveur, au contraire, d'une défensive pro-
longée qui serait suivie à longue échéan-
ce, après une énorme et minutieuse pré-
paration, d'une offensive colossale. Cette
seconde opinion se base sur ce principe
que l'armée ennemie est « psychiquement »
épuisée, et qu'après une longue et angois-
sante attente et une tension des nerfs pro-
longée, elle tomberait dans un état d'épui-
sement moral qui aurait des répercussions
tirés fortes sur l'état d'esprit de la partie
la moins résistante de la population civile.
Une formidable offensive se déclenchant
alors trouverait l'ennemi dans une pros-
tration' morale et matérielle des plus avan-
tageuses. Mais c'est la première thèse qui
a prévalu, qui conclut à une grande offen-
sive immédiate de façon à enlever à l'ar-
mée de l'Entente l'initiative de la lutte sur
tous les fronts. Cette offensive, selon des
renseignements de source compétente et
autorisée, comprendrait des démonstra-
tions sur les fronts de Macédoine et d'Alba-
nie, une offensive sur le front italien et
un choc de toute violence sur le front an-
glo-français. où se jouerait la principale
partie. — Idea Nazionale, 8.2.
-go-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ACCORDS
Etats-Unis et Norvège. — Une partie de
la presse a fait beaucoup de bruit des dé-
clarations du Berliner Tageblatt au sujet
des négociations entre l'Amérique et la
Norvège. Le journal allemand disait que la
Norvège devait y réfléchir à deux fois avant
de se soumettre aux exigences améri-
caines, parce que cette acceptation pourrait
avoir des conséquences graves pour les
relations entre la Norvège et l'Allemagne-
On a cru voir dans ces déclarations une me-
nace allemande, qui à même la prétention
d'être « officieuse » puisqu'elle provient de
l'agence Wolff. Le Tidens Tegn interprète
cette menace en disant que l'Allemagne
essayera de rendre ineffectif un arrange-
ment éventuel avec l'Amérique, parce que
les sous-marins allemands couleront les na-
vires norvégiens, apportant des denrées ali-
mentaires par l'Atlantique en Norvège.
Pour notre part nous ne croyons pas qu'il
faille prendre les déclarations du Berliner
Tageblatt trop all sérieux. Il est avéré que
les moyens diplomatiques allemands sont
avant tout la menace et le terrorisme. Ces
moyens servent à la fois pour la Norvège et
pour la Suède- Les journaux allemands ont
déjà signifié qu'une entente entre l'Amé-
rique et la Suède nuirait aux bons rapports
de ce dernier pays avec l'Allemagne. Il faut
également se rappeler que ce n'est pas seu-
lement l'Allemagne qui essaie de faire pré-
valoir par la menace ses intérêts politiques.
D'autres pays en guerre le font également
même si les menaces sont voilées. En ce
qui concerne la Norvège, nous devons faire
tout notre possible pour rester neutres ; les
rapports avec l'étranger doivent se régler
d'après des considérations politiques, sans
égard pour les sympathies ou les intérêts
particuliers. Le peuple norvégien demande
avant tout que le gouvernement ne jette pas
le pays dans un conflit, ni avec l'Allemagne,
ni avec les pays de l'Ouest, car ces deux
éventualités peuvent s'envisager. Ènsuite
le gouvernement devra faire tous ses efforts
pour assurer les denrées nécessaires au *
pays. L'importation principale ne peut ve-
nir que de l'Amérique, et c'est pourquoi on
devra faire tous les efforts pour un arran-
gement raisonnable avec ce pays. Pour
arriver à cela il n'est pas nécessaire de
renoncer à notre trafic commercial avec
l'Allemagne. C'est une chose que nous ne
pouvons faire. Il est seulement question de
limiter l'exportation des matières premières
et produits industriels que l'Allemagne
utilise à des fins de guerre. Si paradoxal que
cela puisse être, il est probablement vrai
que la Norvège est un des pays qui contri-
buent le plus à la prolongation de la guerre.
Elle est pour les belligérants un grenier à
munitions. Les capitalistes norvégiens ont
gagné beaucoup sur ces articles. Si la Nor-
vège commençait à arrêter ou du moins à
diminuer l'exportation de ces articles aussi
bien aux Puissances centrales qu'à l'En-
tente, cela fortifierait notre position comme
Etat neutre et cela avancerait la paix. Ce
q,i! fait que notre position est faible dans
nos négociations avec l'étranger, c'est avant
tout que le gouvernement a donné d'avance
à l'autre partie tout ce qu'elle désirait de
nous. Les Puissances centrales et l'Entente
ont eu notre poisson, nos matières premiè-
res et nos navires, de sorte que nous
n'avons rien pour « compenser ». Nous com-
prenons que le gouvernement et le Comité
d,,.:; Affaires Etrangères travaillent pour ar-
river à conclure au mieux les négociations
avec l'Amérique, mais de la façon dont les
choses se présentent, il sera très difficile-
d'arriver à un résultat satisfaisant. Ceren-
dant la solution ne tardera guère, et nous
n'avons plus qu'à attendre le résultat des
négociations en cours. Social-Demokraten,
[de Christiania], 18,1.
— De Washington : Le Département du
Commerce de guerre a remis au professeur
Frithof Nansen, délégué de la Norvège, la
liste des vivres que les Etats-Unis se dé-
clarent disposés à fournir à la Norvège.
Cette fourniture comportera : 300.000 ton-
nes de céréales à pain, 50.000 tonnes de
sucre, 14.500 tonnes de café, 10.000 tonnes
de lard et de bœuf, 86.000 tonnes d'huile et
de graisse et diverses autres denrées d'un
poids total de 500.000 tonnes. Le Départe-
ment du Commercé de guerre a eXI de
la Norvège l'engagement de ne livrer aux
Puissances centrales aucun ingrédient en-
trant dans la fabrication des munitions ni
aucune denrée alimentaire à l'exception de
48.000 tonnes de produits de la pêche. —
Ribe Stifts Tidende [dan.],' 28.1.
1, DE LA. GUEIUIE
I!r ORS
1 I{&$Ptd
AIREs fl'RANGÈRES
i N° 713
Paris, 12 février 1918.
JUUlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. i
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D. bruits d'
r¡'¡¡SE ANGl offensIve allemande. -
r!?rico-hSLAlsE ; T„°IS secteurs sur'e front
franco-britannique paraissent offrir à l'en-
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Notre ligne dans l'ensemble est m'oins vul-
^ntam^ lionp f rai\çais-?* Le secteur
lentanflnt-Que;Otin est néanmoins un
/Ce P. ^°ur l' es néanmoins un
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'/t de h?ent être^h --
11^8 : un succès à
r 'ionVitale Ponî^t '^assaillant dans
obSe le Our tout le système de
%•ttf nse- 0nn Peut oomn< |ieI Sur
V r là une sur les Français
t là Ulle garde vigilante. Enfin,
W1* Meusà t tentés de couper
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ÏVouï *an nvirons de Saint-
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rville sud dans la région
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lIln lis On 1 Plu probable Pour bien des
Cl* on 6Ut s^Uenîrir
ftis %^ont feur e
(ri Peu ce que les Alle-
M^Se •allpmo°^ t contre les Fran-
be S de 'press e -allemande légale ses lec-
de Alliés SUr le manque de munitions
'es Ali Jlf;8- Les ALlemands amèneront
p™aVSureront sans
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ck qutlflae n°UveliP r er]e dans le
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etit e, la Confiance dans
l iifyidn r les ^erit et Vpà
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M)eJJ^ut II soldat% Russie et d'Italie,
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~J~ (l~e'nr Berne : Des per-
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na et bulgares ont lieu
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", ene front AqUisgrana. des informa-
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5t-lC |n^ rh-^ c £ ^tifs ,^ers côtés per-
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un choc de toute violence sur le front an-
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-go-
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Etats-Unis et Norvège. — Une partie de
la presse a fait beaucoup de bruit des dé-
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caines, parce que cette acceptation pourrait
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relations entre la Norvège et l'Allemagne-
On a cru voir dans ces déclarations une me-
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cette menace en disant que l'Allemagne
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ment éventuel avec l'Amérique, parce que
les sous-marins allemands couleront les na-
vires norvégiens, apportant des denrées ali-
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Pour notre part nous ne croyons pas qu'il
faille prendre les déclarations du Berliner
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avant tout la menace et le terrorisme. Ces
moyens servent à la fois pour la Norvège et
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déjà signifié qu'une entente entre l'Amé-
rique et la Suède nuirait aux bons rapports
de ce dernier pays avec l'Allemagne. Il faut
également se rappeler que ce n'est pas seu-
lement l'Allemagne qui essaie de faire pré-
valoir par la menace ses intérêts politiques.
D'autres pays en guerre le font également
même si les menaces sont voilées. En ce
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d'après des considérations politiques, sans
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utilise à des fins de guerre. Si paradoxal que
cela puisse être, il est probablement vrai
que la Norvège est un des pays qui contri-
buent le plus à la prolongation de la guerre.
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gagné beaucoup sur ces articles. Si la Nor-
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q,i! fait que notre position est faible dans
nos négociations avec l'étranger, c'est avant
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— De Washington : Le Département du
Commerce de guerre a remis au professeur
Frithof Nansen, délégué de la Norvège, la
liste des vivres que les Etats-Unis se dé-
clarent disposés à fournir à la Norvège.
Cette fourniture comportera : 300.000 ton-
nes de céréales à pain, 50.000 tonnes de
sucre, 14.500 tonnes de café, 10.000 tonnes
de lard et de bœuf, 86.000 tonnes d'huile et
de graisse et diverses autres denrées d'un
poids total de 500.000 tonnes. Le Départe-
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la Norvège l'engagement de ne livrer aux
Puissances centrales aucun ingrédient en-
trant dans la fabrication des munitions ni
aucune denrée alimentaire à l'exception de
48.000 tonnes de produits de la pêche. —
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