Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 février 1918 11 février 1918
Description : 1918/02/11 (T8,N712). 1918/02/11 (T8,N712).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384063
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ISTRa D ,
„ GUERRE
E T bEs
Ala¡¡g tl'RANGÈB.ES
N° 712
Paris, 11 février 1918.
Jnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UETIOS .\lILITAIRES
---
1, br«<* °^ATI0NS
f'0s \N(;!rA,SE • ti eJls^Ve allemande. —
éfiautions °u! faut prendre tou-
IIoUVe OUdaine t ans Contre une concentra-
Soud^vlne et serri?e de l'ennemi." Il a
tr unePréférence pour les
i[s où deux J?andements anglais et
"Ons anglais et
N ISai tH dan* Contact. Or il y a des
ttinei dans not notre m,ité' stratégique,
Il dans notre "Ilité tactique ; et le
8.1 j'et de la COnférenee de Versail-
V ! nsnoifiUs de cela ces points-là. Con-
ns-n OU 8 de Cela Pou" l'instant. D'ail-
la ,, des Italiens ont
• I dp lCj luite adoptée à Ra-
a etlir nous
: : - réserve des inquiétu-
>^s1011 ne lébcfit- înerai.t l'abattement.
Ur, noug'
^e nousnrhS étions engagés à
en t les t\Fe dJe !a perœe dans
^eNe r Allema i percée dans
lïfVs ^quatre ni? aS étaient sur la
Y°l\s effort, devaient combi-
a la -d fin de rannée :
, tr}ltr¡i il ild()pt é le a lâché ; puis la
®8 ria* le général Pétain,
«Fabienne»; enfin, l'Italie a
i Vv ici r>i ??rtie ,î nous enlevèrent en
¡ I,"i d Partisans de nos forcies. Nous
Sans rio nos far°es. Nous
H Pwcép Remettre à plus tard
at-iorf la ^uàqf1 nous ne P°uvi°ns
v'&« est a.,-cIl|i a aussitôt. Notre ar-
v^hii i Paraître timorée
la clai re voix de la
8ornrnes eette année.
S t n_ y a un défensive que nous
~te d es y aL U n
Iste" - O
tr¡r uves ,des Pr nous permettre de
notrp °P anes pour donner
nos dans la riAf d'offensive et
OétJJ^s a aVOlls oéfensive, le moral du
\IQt¡.(jil aidr à. lçs bouées nécessaIres
«°nd (r,,; Veirser sans danger
nr Ua<'oratiend- - <*>
h an, 6.2.
N
oîÇs sifnt aeUIs d'experts comme
t le u chiffre des divisions
from °cci?enta1' pensent
0tï>eru°ritique Jf de la guerre sera
e à 6 fpn
i>,4SV SP^nt ^i^D-s ;Parune énorme atta-
^^m i, fr,, nt "britannique, Je con-
t 1 e\1l'or¡( fl' P'S, par une énorme atta-
Or îran
tte. ''!* >X ^bl^h 0r>t 4 itnt Vee tOUres T ectifs sur le front
Pt, -^rèce leurs regards, à l'oc-
K iN et Salonique, — (Stu-
°f ï>*r) î 'l'Jer»On/ ■ u°t Post, n 6.2.
S f ïTaLi >■ - T
^^il cidenfiJia grande offensive
ll\()r\Jell' lIne entaI a'ura-t-elle lieu ?
Il Ii- les e en AÎlernble pas que la situa-
tri ^llem« îne soit des plus
u grand geste à
^Wnsfv Ve- scheJS?H demann a dit que
~bptil le, 'Intn , ilnerfle si elle aboutissait
à Calais et à Paris, était mutile, et c'est là
sans doute une opinion populalaire en Alle-
magne où l'on ne croit plus à la victoire dé-
cisive et où l'on comprend enfin, comme
partout aillleurs, que cette guerre n'est pas
de celles qui se gagnent par les armes. Quel-
ques kilomètres carrés de terrain français
conquis, en admettant que le peuple alle-
mand accepte malgré tout de marcher à
nouveau, ne lui donneront pas la victoire, il
le sait bien, et coûteraient par contre encore
d'innombrables victimes. Il faut tenir
compte aussi de la répugnance qu'ont les
Autrichiens à envoyer des troupes contre
l^s franco-anglo-américains. Tout cela de-
vraie amener cette conclusion que l'offen-
sive ne se fera pas. Mais par contre les con-
servateurs impérialistes ont besoin de cette
offensive pour maintenir leur prestige, et
Ludendorff et Hindenburg la veulent.
Celle-ci s'imposera donc peut-être à l'Alle-
magne comme le moyen unique de sortir de
la situation où elle est. Dans ce cas, elle
représenterait l'épreuve dernière, extrême,
de la résistance morale allemande. Hinden-
hurg.. si elle a lieu, n'aura jamais joué une
plus forte carte et assumé une responsa-
bilisé plus grande. — Corriere d'Italia, 7.2.
COMMANDEMENT
Grande-Bretagne. — « UN AVERTISSEMENT »
[sous ce titre] : On apprend que les déci-
sions du récent conseil de guerre interallié,
concernant la direction des troupes britan-
niques en camnagne, sont d'un caractère
tellement étrange que le Parlement devrait
réclamer les détails les plus complets et
procéder sans délai à l'examen des nou-
velles dispositions, non sans demander, à
leur sujet, l'opinion de notre Etat-Major Gé-
néral et de nos généraux commandants
d'armées. — (Colonel Repington) Morning
Post. 8.2.
MORAL DES TROUPES
L'armée américaine. — Le moral de l'ar-
mée américaine est bon. Il pourrait être
meilleur. Les troupes américaines gardent
leur bonne humeur quand elles ont assez
à faire, mais quand on les met dans des
villages humides et boueux où e':les sont
presque oisives, le mal du pays les prend
et le mécontentement s'empare d'elles. Il
y a aussi des choses plus sérieuses. Cha-
cune des divisions qui arrivent en Europe
passe par une période où ':es soldats s'ima-
ginent que la guerre sera bientôt terminée,
et qu'ils n'iront jamais dans les tranchées.
Cette idée apparaît si régulièrement, et est
tellement fâcheuse pour le moral, que j'en
viens à croire qu'elle est répandue à des-
sein parmi nos soldats. L'une de ses sour-
ces se trouve naturellement dans les jour-
naux de Hearst. Au moins une fois, des
soldats qui m'ont dit que la guerre serait
bientôt terminée appuyaient leur convic-
tion sur un éditorial relatif à la note du
Pape qui avait \té extrait du New York
American et envoyé à un soldat de leur
compagnie. Lorsque les Allemands ont vou-
lu briser le moral de l'armée italienne, ils
ont commencé par répandre le bruit que
la guerre touchait à sa fin. Nous devrions
protéger notre armée contre ces manœuvres.
— (Heywood Broun, corresp. auprès de l'ar-
mée américaine) New York Tribune, 7.1.
L'armée russe : INFORMATION ALLEMANDE. —
Les soldats sont indignés de ce que Trotski
traine les négociations en 'longueur. Le
nombre des secteurs complètement aban-
donnés augmente. Les tranchées se com-
blent. Les soldats qui partent et les habi-
tants qui rentrent brùlent les piquets, qui
soutiennent les fils die fer barbelés. Parmi
les troupes grand-russienines. au sud du
Pripet, plusieurs classes ont été libérées.
Le reste de l'armée est complètement dé-
sorganisé. Chaque jour, des civils et des
militaires demandent l'autorisation de Pas---
ser de ce côté-ci des lignes allemandes,
pour ne pas rester eiv Russie, dans « un
véritable enfer ». La situation des officiers
s'aggrave de jour en jour, à mesure que le
désordre augmente. S'ils voyagent, ils ne
peuvent utiliser que les wagons à bestiaux.
Il arrive même qu'ils en soient chassés par
les soldats. Ils sont mis hors la loi. Pour
les troupes, d'ailleurs, ce n'est pas l'âge
d'or. Le ravitaillement est très irrégulier —
à peine 200 grammes de pain. Les maga-
sins sont vides. Les soldats ne touchent pas
leur solde, ou ils la touchent en billets
de mille roubles, dont personne ne peut leur
faire la monnaie. Les soldats se tirent d'af-
faire en réclamant aux gens qui circulent
non des passeports, mais des sommes d'ar-
gent : 20 roubles par équipage. Les artil-
leurs vendent leurs chevaux. Cette armée
en voie de désorganisation ne reste pas cal-
me. Chaque jour, Grands-Russiens et
Ukramens se battent. Tout récemment, il
y a eu, une grande bataille d'artillerie, à
Rovno, et à la frontière même, les combats
sont incessants. Rovno elt Sarny sont occu-
pées tour à tour par les deux adversaires
qui s'en disputent la possession, avec
acharnement. (Brandt) Tägliche Rundschau,
5.2.
-00-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats : OPINION ALLEMANDE. -— La
diminution du tonnage a modifié complète-
ment les conditions de ravitaillement des
Puissances occridentales, Toutes les mesu-
res de restriction prises par l'Angleterre
n'ont pas donné le résultat qu'elle en atten-
dait. Le peuple anglais est mécontent. Les
denrées sont chères ; elles sont insuffisan-
tes. mal réparties. La viande et la graisse
surtout font défaut. Il a fallu, d'autre part,
rappeler des ouvriers des usines. Les mi-
lieux ouvriers sont mécontents Le nombre
„ GUERRE
E T bEs
Ala¡¡g tl'RANGÈB.ES
N° 712
Paris, 11 février 1918.
Jnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
UETIOS .\lILITAIRES
---
1, br«<* °^ATI0NS
f'0s \N(;!rA,SE • ti eJls^Ve allemande. —
éfiautions °u! faut prendre tou-
IIoUVe OUdaine t ans Contre une concentra-
Soud^vlne et serri?e de l'ennemi." Il a
tr unePréférence pour les
i[s où deux J?andements anglais et
"Ons anglais et
N ISai tH dan* Contact. Or il y a des
ttinei dans not notre m,ité' stratégique,
Il dans notre "Ilité tactique ; et le
8.1 j'et de la COnférenee de Versail-
V ! nsnoifiUs de cela ces points-là. Con-
ns-n OU 8 de Cela Pou" l'instant. D'ail-
la ,, des Italiens ont
• I dp lCj luite adoptée à Ra-
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: : - réserve des inquiétu-
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, tr}ltr¡i il ild()pt é le a lâché ; puis la
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«Fabienne»; enfin, l'Italie a
i Vv ici r>i ??rtie ,î nous enlevèrent en
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Il Ii- les e en AÎlernble pas que la situa-
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le sait bien, et coûteraient par contre encore
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représenterait l'épreuve dernière, extrême,
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[sous ce titre] : On apprend que les déci-
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leur sujet, l'opinion de notre Etat-Major Gé-
néral et de nos généraux commandants
d'armées. — (Colonel Repington) Morning
Post. 8.2.
MORAL DES TROUPES
L'armée américaine. — Le moral de l'ar-
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meilleur. Les troupes américaines gardent
leur bonne humeur quand elles ont assez
à faire, mais quand on les met dans des
villages humides et boueux où e':les sont
presque oisives, le mal du pays les prend
et le mécontentement s'empare d'elles. Il
y a aussi des choses plus sérieuses. Cha-
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passe par une période où ':es soldats s'ima-
ginent que la guerre sera bientôt terminée,
et qu'ils n'iront jamais dans les tranchées.
Cette idée apparaît si régulièrement, et est
tellement fâcheuse pour le moral, que j'en
viens à croire qu'elle est répandue à des-
sein parmi nos soldats. L'une de ses sour-
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naux de Hearst. Au moins une fois, des
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tion sur un éditorial relatif à la note du
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American et envoyé à un soldat de leur
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ont commencé par répandre le bruit que
la guerre touchait à sa fin. Nous devrions
protéger notre armée contre ces manœuvres.
— (Heywood Broun, corresp. auprès de l'ar-
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à peine 200 grammes de pain. Les maga-
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non des passeports, mais des sommes d'ar-
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leurs vendent leurs chevaux. Cette armée
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me. Chaque jour, Grands-Russiens et
Ukramens se battent. Tout récemment, il
y a eu, une grande bataille d'artillerie, à
Rovno, et à la frontière même, les combats
sont incessants. Rovno elt Sarny sont occu-
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5.2.
-00-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats : OPINION ALLEMANDE. -— La
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Puissances occridentales, Toutes les mesu-
res de restriction prises par l'Angleterre
n'ont pas donné le résultat qu'elle en atten-
dait. Le peuple anglais est mécontent. Les
denrées sont chères ; elles sont insuffisan-
tes. mal réparties. La viande et la graisse
surtout font défaut. Il a fallu, d'autre part,
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