Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 février 1918 10 février 1918
Description : 1918/02/10 (T8,N711). 1918/02/10 (T8,N711).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338405p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
GEURRE
1 !\" 711
"ÈRES
Paris, 10 février 1918.
~tin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
RILITAIIIES
OPERATIONS
~nt DIE PRESSE AMÉRICAINE :
de la Russie a permis à
~ramener des troupes et des
~en Ovcident. La défaite subie par
~lienne sur l'Isonzo a obligé. les
et les Anglais à envoyer des ar-
~Piave et sur le Plateau d'Asiago.
trouve crée ,entre les armée.s en
un nouvel équilibre tel que les
pourraient prendre l'offensive sans
~Allemagne semble même dispo-
supériorité à Tatt qui l.ui per-
~passer attaque. Et elle fait an-
~et orbi qu'elle prononcera une
offensive sur le front ouest.
est risquée, pourtant. Un échec,
l'arrivée de arme américaine en
~sacrerait l'échec définitif de
.Aussi croyons-nous que rAl-
n'attaquera les armées franco-an-
si la situation intérieure l'obli-
tout pour f le tout. Sinon, il
probable qu'elle attaquera sur
secondaires en Asie, en Ma-
Italie. Des victoires remportées
~ne seraient pas décisives.
pourraient àffaib-ir le moral
que l' Alner à accepter la paix
que \YPr^J gne escompte, pour
défaite. E Iles pourraient, aus-
à détacher de nouvelles trou-
régions dans lesquelles opè-
t¡:¡.,:¡;rcs, des Bulgares,
tandis • que l'Allemagne
reserves à rr>/!nt;ac^es î et cela
aussi créer un état de cho-
une victoire allemande sur
Le dev eQlr des Alliés n'est
Quoi qu'il e, ils devront
armées concentrées et aussi
~sible sur le front ouest, en
où l'arrivée des renforts
permettra de prendre l'of-
Ilere. - (Frank Simonds }
- Nous pouvons dirp
que les Allemands, n'ont pas
~aumérique pouvant leur
la décision souhaitée.
parfois abandonner du
le cas à Verdun, dans l'Ar-
~- la défense a toujours
en a eté de même de l'at-
contre les Italiens. Com-
~nands peuvent-ils mettre
ésperances de victoire avec
rhilitai re ? Luden-
rendre compte que c'est
s'il ramène jusqu'au der-
Est. S'il s'imagine qu'il peut
Paris. c'est qu'il a la
~.- Il n'y a pas de doute
~ands essaient de gagner
confiance dans les sous-
marins et plus encore dans la lassitude de
leurs ennemis. Ils estiment que le pays le
plus discipliné, fût-il le plus épuisé, doit
vaincre. L'Allemagne met tous ses espoirs
dans les privations imposées à ses ennemis,
dans les revendications du Travail et la lé-
thargie des gouvernements. Elle compte
q'ellie pourra dominer, en ce qui la con-
cerne, ce genre de difficultés ; sûrement,
el!.] se trompe. - (E. Wallace) Birmingham
Daily Post, 5.2.
ORGANISATION
Norvège. — Le conseil municipal de
Christiania vient de voter une résolution,
demandant la suppression des manœuvres
militaires annuelles, étant donné que la
Norvège a besoin des hommes et des che-
vaux nécessaires pour les travaux agrico-
les. - Aftenposten, 31.1.
Chili. — UNE MISSION EN ESPAGNE : Le gou-
vernement chilien a envoyé en Espagne une
mission militaire dirigée par le général Luis
Brieva.. Elle a pour but d'étudier la techni-
que militaire espagnole et d'acquérir les ar-
ticles d'équipement militaire que les autres
marchés européens ne peuvent fournir en
ce moment. Ces officiers vont être dépar-
tis dans diverses institutions militaires et
quelques-uns d'entre eux seront admis à
l'état-major central. - Diario Universal,
4.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Suède : EXPORTATION ET IMPORTATION UÙ MI-
NERAL DE FER. — Lors de la réunion organisée
le 2.2 par l'Association des industries du
fer, on publia un rapport sur l'exercice 1917.
Il en résulte que l'exportation du minerai de
fer s'est élevée en chiffres ronds à 5.613.000
tonnes, contre 5.539.000 tonnes en 1916. L'ex-
portation totale du fer en 1917 s'est élevée à
487.000 tonnes contre 560.100 en 1916 — soit
une diminution de 72.000 tonnes. Importa-
tion totale du fer : 100.400 tonnes, contre
299.100 en 1916 — soit une diminution de
198.700 tonnes. A la fin de l'année il y avait,
en activité 104 hauts-fourneaux contre 95 en
1916, 147 fourneaux Lancashire contre 144 ;
10 fourneaux Bessemer contre 7 et 59 four-
neaux Martin contre 57. La consommation
du fer et de l'acier en Suède cw/tinite à être
satisfaisante. De même, la demande est
grande de la part de la Norvège et du Dane-
mark. L'exportation aux autres pays (ex-
cepté la Russie) continue, bien que difficile-
ment. La hausse anormale des cours a beau-
coup gêné l'exportation. Le nrix de fabrica-
tion augmente beaucoup, en particulier
parce qu'on a comment à se servir d'un
charbon de bois plus cher, et aussi par suite
de la hausse des prix de transport par che-
mins de fer. — Tvya Dagligt Allehanda, 3.2.
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats. —^ OPINION ANGLAISE : La
date de notre défaite par l'effet, de la cam-
pagne sous-marine avait été fixée après une
etude sérieuse faite, en Allemagne, par des
spécialistes de la finance, du commerce et
de l'agriculture. Ce groupe de techniciens
fut unanime à affirmer que la limite ex-
trême de la résistance anglaise ne dépas-
serait pas six mois ; certains prétendaient
même que trois mois suffiraient. — Après
une année écoulée, les entrées dans les
ports britanniques et les sorties sont aussi
nombreuses quil y a un an. Ce sont là
des faits rassurants, mais qui ne doivent
pas nous empêcher de voir la situation
sous son aspect sérieux. Des navires et
toujours plus de navires sont la condition
essentielle du succès. — (Ed.), Scotsman,
4.2.
OPINION SUISSE. — L'Allemagne célèbre en
ce moment l'anniversaire de la guerre sous-
marine ; on peut se demander si elle n'au-,
rait pas mieux fait de n'y pas recourir,
puisqu'elle s'est attiré en la pratiquant l'hos-
tilité de l'Amérique. D'autre part. depuis
que les petits Etats neutres ne peuvent plus
s'appuyer sur les Etats-Unis, ils sont sans
défense viis-à-vis de l'Angleterre La Hol-
lande a dû, à propos ut.: tonnage, conclure
un traité que la Kreuzzeitung considère
comme une rupture flagrante de la neu-
tralité. La Kreuzzeitung oublie la devise
« nécessité fait loi » ; elle oublie aussi qui
est responsable de la détresse des petits
Etats maritimes. Hier on annonçait que la
Suède elle-même passait ,aussi sous le joug.
Quant à l'Espagne, elle y est attelée depuis
un certain temps déjà. Cette réquisition du
tonnage neutre par le consortium anglo-
américain n'a pas que l'avantage actuel de
retarder l'effet de la guerre sous-marine ;
elle assure aussi à l'Entente, pour Il}; con-
clusion de la paix, un gage plus précieux
que des, centaines de milliers de kilomètres
carnés de territoire. — Basler lVachrichten,
2.2..
1.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE ALLIES
La Conférence de Versailles. — PRESSE
ANGLAISE : La réunion cke Versailles est l'évé-
nement saillant de la semaine dernière.
Pourquoi M. Trevelyan s'est imaginé que le
but de cette réunion était de répondre aux
discours des comtes Hertling et Czernin .c'est
ce qu'on ne saurait comprendre. Ces dis-
cours étaient des réponses catégoriques fai-
tes aux propositions de MM. Lloyd George
et Wilson, et les conditions posées par
ceux-ci y étaifent rejetées. Il n'y a donc, rien
de plus à en dire ni d'un côté ni de l'autre.
Tout ce que nous avons à faire c'est de
1 !\" 711
"ÈRES
Paris, 10 février 1918.
~tin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
RILITAIIIES
OPERATIONS
~nt DIE PRESSE AMÉRICAINE :
de la Russie a permis à
~ramener des troupes et des
~en Ovcident. La défaite subie par
~lienne sur l'Isonzo a obligé. les
et les Anglais à envoyer des ar-
~Piave et sur le Plateau d'Asiago.
trouve crée ,entre les armée.s en
un nouvel équilibre tel que les
pourraient prendre l'offensive sans
~Allemagne semble même dispo-
supériorité à Tatt qui l.ui per-
~passer attaque. Et elle fait an-
~et orbi qu'elle prononcera une
offensive sur le front ouest.
est risquée, pourtant. Un échec,
l'arrivée de arme américaine en
~sacrerait l'échec définitif de
.Aussi croyons-nous que rAl-
n'attaquera les armées franco-an-
si la situation intérieure l'obli-
tout pour f le tout. Sinon, il
probable qu'elle attaquera sur
secondaires en Asie, en Ma-
Italie. Des victoires remportées
~ne seraient pas décisives.
pourraient àffaib-ir le moral
que l' Alner à accepter la paix
que \YPr^J gne escompte, pour
défaite. E Iles pourraient, aus-
à détacher de nouvelles trou-
régions dans lesquelles opè-
t¡:¡.,:¡;rcs, des Bulgares,
tandis • que l'Allemagne
reserves à rr>/!nt;ac^es î et cela
aussi créer un état de cho-
une victoire allemande sur
Le dev eQlr des Alliés n'est
Quoi qu'il e, ils devront
armées concentrées et aussi
~sible sur le front ouest, en
où l'arrivée des renforts
permettra de prendre l'of-
Ilere. - (Frank Simonds }
- Nous pouvons dirp
que les Allemands, n'ont pas
~aumérique pouvant leur
la décision souhaitée.
parfois abandonner du
le cas à Verdun, dans l'Ar-
~- la défense a toujours
en a eté de même de l'at-
contre les Italiens. Com-
~nands peuvent-ils mettre
ésperances de victoire avec
rhilitai re ? Luden-
rendre compte que c'est
s'il ramène jusqu'au der-
Est. S'il s'imagine qu'il peut
Paris. c'est qu'il a la
~.- Il n'y a pas de doute
~ands essaient de gagner
confiance dans les sous-
marins et plus encore dans la lassitude de
leurs ennemis. Ils estiment que le pays le
plus discipliné, fût-il le plus épuisé, doit
vaincre. L'Allemagne met tous ses espoirs
dans les privations imposées à ses ennemis,
dans les revendications du Travail et la lé-
thargie des gouvernements. Elle compte
q'ellie pourra dominer, en ce qui la con-
cerne, ce genre de difficultés ; sûrement,
el!.] se trompe. - (E. Wallace) Birmingham
Daily Post, 5.2.
ORGANISATION
Norvège. — Le conseil municipal de
Christiania vient de voter une résolution,
demandant la suppression des manœuvres
militaires annuelles, étant donné que la
Norvège a besoin des hommes et des che-
vaux nécessaires pour les travaux agrico-
les. - Aftenposten, 31.1.
Chili. — UNE MISSION EN ESPAGNE : Le gou-
vernement chilien a envoyé en Espagne une
mission militaire dirigée par le général Luis
Brieva.. Elle a pour but d'étudier la techni-
que militaire espagnole et d'acquérir les ar-
ticles d'équipement militaire que les autres
marchés européens ne peuvent fournir en
ce moment. Ces officiers vont être dépar-
tis dans diverses institutions militaires et
quelques-uns d'entre eux seront admis à
l'état-major central. - Diario Universal,
4.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Suède : EXPORTATION ET IMPORTATION UÙ MI-
NERAL DE FER. — Lors de la réunion organisée
le 2.2 par l'Association des industries du
fer, on publia un rapport sur l'exercice 1917.
Il en résulte que l'exportation du minerai de
fer s'est élevée en chiffres ronds à 5.613.000
tonnes, contre 5.539.000 tonnes en 1916. L'ex-
portation totale du fer en 1917 s'est élevée à
487.000 tonnes contre 560.100 en 1916 — soit
une diminution de 72.000 tonnes. Importa-
tion totale du fer : 100.400 tonnes, contre
299.100 en 1916 — soit une diminution de
198.700 tonnes. A la fin de l'année il y avait,
en activité 104 hauts-fourneaux contre 95 en
1916, 147 fourneaux Lancashire contre 144 ;
10 fourneaux Bessemer contre 7 et 59 four-
neaux Martin contre 57. La consommation
du fer et de l'acier en Suède cw/tinite à être
satisfaisante. De même, la demande est
grande de la part de la Norvège et du Dane-
mark. L'exportation aux autres pays (ex-
cepté la Russie) continue, bien que difficile-
ment. La hausse anormale des cours a beau-
coup gêné l'exportation. Le nrix de fabrica-
tion augmente beaucoup, en particulier
parce qu'on a comment à se servir d'un
charbon de bois plus cher, et aussi par suite
de la hausse des prix de transport par che-
mins de fer. — Tvya Dagligt Allehanda, 3.2.
GUERRE SOUS-MARINE
Les résultats. —^ OPINION ANGLAISE : La
date de notre défaite par l'effet, de la cam-
pagne sous-marine avait été fixée après une
etude sérieuse faite, en Allemagne, par des
spécialistes de la finance, du commerce et
de l'agriculture. Ce groupe de techniciens
fut unanime à affirmer que la limite ex-
trême de la résistance anglaise ne dépas-
serait pas six mois ; certains prétendaient
même que trois mois suffiraient. — Après
une année écoulée, les entrées dans les
ports britanniques et les sorties sont aussi
nombreuses quil y a un an. Ce sont là
des faits rassurants, mais qui ne doivent
pas nous empêcher de voir la situation
sous son aspect sérieux. Des navires et
toujours plus de navires sont la condition
essentielle du succès. — (Ed.), Scotsman,
4.2.
OPINION SUISSE. — L'Allemagne célèbre en
ce moment l'anniversaire de la guerre sous-
marine ; on peut se demander si elle n'au-,
rait pas mieux fait de n'y pas recourir,
puisqu'elle s'est attiré en la pratiquant l'hos-
tilité de l'Amérique. D'autre part. depuis
que les petits Etats neutres ne peuvent plus
s'appuyer sur les Etats-Unis, ils sont sans
défense viis-à-vis de l'Angleterre La Hol-
lande a dû, à propos ut.: tonnage, conclure
un traité que la Kreuzzeitung considère
comme une rupture flagrante de la neu-
tralité. La Kreuzzeitung oublie la devise
« nécessité fait loi » ; elle oublie aussi qui
est responsable de la détresse des petits
Etats maritimes. Hier on annonçait que la
Suède elle-même passait ,aussi sous le joug.
Quant à l'Espagne, elle y est attelée depuis
un certain temps déjà. Cette réquisition du
tonnage neutre par le consortium anglo-
américain n'a pas que l'avantage actuel de
retarder l'effet de la guerre sous-marine ;
elle assure aussi à l'Entente, pour Il}; con-
clusion de la paix, un gage plus précieux
que des, centaines de milliers de kilomètres
carnés de territoire. — Basler lVachrichten,
2.2..
1.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE ALLIES
La Conférence de Versailles. — PRESSE
ANGLAISE : La réunion cke Versailles est l'évé-
nement saillant de la semaine dernière.
Pourquoi M. Trevelyan s'est imaginé que le
but de cette réunion était de répondre aux
discours des comtes Hertling et Czernin .c'est
ce qu'on ne saurait comprendre. Ces dis-
cours étaient des réponses catégoriques fai-
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