Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 février 1918 03 février 1918
Description : 1918/02/03 (T8,N704). 1918/02/03 (T8,N704).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383980
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
lsrtJ\ES DE LA. GUERRE
(l. A.., 2. B-u)
J'ES
lnES ETIlANGÈIlES
-----
Il N° 704
Paris, 3 février 1918.
Netin Quotidien de Presse Etrangère
C NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
F llJ F l\M I IFI confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
----- t~ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires *tranQ"ÀrA-
b
I.a fJ l OPERATIONS.
brUa„n ALLE-
La lelrlite de amiral Jellicoe, et
rs Ros|yn r; Wemyss
e »Ur n°r» seij! io menten AnSleterre
Ils chez r, nOn seulement en Angleterre
,l nouvpiî • une contro-
,,j|JSe nn*! Vale angia\ge 1
lant 0rientati°n de 'a
44 Soot e aVale. anglaise Il. - Deux thè-
est celle e 1. La première,. offi-
"luiï^e et a été jus-
ftIUe d 1 arrllrill JelJicoe. C'est la
WItc fulwaiti g et de la
dont lii Pr0lessenf' Mc Neill
V$'est ait Iapo,(
¡'[JI,u ait 1 apOlogiste - L'autre OPI-
WvMus MenhP°Pulaire 'p représentée par
%«il
?!• et Di fW "rilse le « dig out »
V^ntie ®Sernent fi« le Il dlg out Il
QV8 Il y a sement de la llotte 'allemande.
411(lnrrl quelque temps le spécialiste
lient IlIS p, islam a pris net-
'A* du giand Pu"
■r,t .l U n'v a Pas de d'1.ldelltiqÙ Pas de doute que ses idées
e : * U Cas celles de l'Amirauté bri-
e armées anglaises
an ~s sur J "~ees anglaises
,l'b/lre dO e, SUI' le continent, l'Empire
'V làliglais U rnoins demeurerait à
h la d* u m^lns- demeurerait à
3use des Alliés et l'Empire
iJri Nue Secr°Ule2ipnfc°mme un châ-
Ittr 11 faut h llles et l'Empire
lerr lQut rises. I faut donc éviter à tout
ttiut l'elle 'nutiie rf vouloir (t dé-
i!(lh' l'eriernii c'eshà^Fe
r'ts ?•/e guppPe d'Emdp J1' AY^he'mshavea,
RhJ^sbuttel Jattaquer les
:qPf¡e' les chSq'Ue « co?n °S Uera^'d après
arïlPs i : Hislam
les 1 Pl de-S, les défenses
; l~e"~Pé(lit'On des Dar-
t0( stI I( de i- successifs et
''çh s et i\éS ,11 Prod S successifs et
de Gn 1. arSuement , et du
^'P^uion des Dar-
^* ^ern! s' du fiAK ? -:- En
« 1- - Bref va-
l* l4e c3n?SAî" miGrarl anï? ^l,eet 11 ? canons
hi le conseille de.
A l'en ®goyy conseille de.
& l i-'K^re en Sécil en érOlre, les Cianons
'n
du\ \xrsécnrité f0rtée suffisante
p oar, eser les fortifioations
h e 2a?s Jade et les
fo S üttel. Degouy a
r Co!\d( Il lieUle ond ces parages, alors
il l S,.4 n nri t fdp î , vaisseau. Arrêté
,Se, ïj>é à * Plusien, Arrête
ne fut r a nées de forte-
Oftoe^ ^e h qile '? Pné,es de forte-
h S'âpp trnn S 1 relâché à la
t Q' '-. [) e grâce de américains
iKtir8 qires spéSvîr , empereur d'Al-
!ÎL«We tpm fiurnif dès
ql%kt'l ltés tellt aUrait dû dès le début
une «sn rprise contre le
ie et Il Ce fre n'est plus ! Va-
iet,t faire ja
vS ^nit^ait lrner ,a Grand
e nonSeulement l'ébran-
e~t tdnéan -tli- tif de non oi an-
rU^îs l'é^/r0|,lemJîm l comPlet de l'Em-
br ('tat, - navale an-
9e^ei'quJ et de complet de l'm-
-eiturt-k des Alliés.
Ah. A'u L4kJauae des A»iés-
fi l ti-y, 2fi, 1.
Ï^OOh^cfa. 9' i Norddeusche
dp lu11 ï>ndrP ?ivité militaire
lit prègnc, aussi dans
rance. d Armentières à
Douai. De longs convois amènent sans
cesse des troupes. Douai, Pontla-Deule,
Dorquies, Courcelles sont sous le feu de
l'artillerie. Des groupes considérables de
vieillards, de femmes et d'enfants y atten-
dent, dans les asiles leur départ pour la
Suisse, mais ce sont des civils qui n'ont
plus aucune valeur comme main-d'œuvre,
car le système du travail obligatoire est
appliqué d'une manière effroyable dans les
régions envahies. A Pont-la-Deule, Douai,
etc., des enfants de quatorze ans doivent
répondre à l'appel. Astreints aux plus pé-
nibles travaux dans les tranchées, dormant
dans des baraquements, ils sont mal nour-
ris et SOllvenlt battus. Les jeunes filles et
les femmes sans enfants doivent aussi exé-
cuter des travaux militaires. — Telegraaf,
8.1. 1
— Les négociation de paix à Brest-Li-
tovsk ne vont pas sans difficulté. Mais
alors même que l'armistice serait dénoncé
sur le front oriental. ce serait sans impor-
tance pour l'ensemble de la situation stra-
tégique. L'armée russe est absolument hors
de combnt. les journaux russes eux-mêmes
l'avouent. Et pour ce qui est des troupes
de couverture et d'occupation, le prélève-
ment nécessaire et suffisant est fait depuis
longtemps. Le haut commandement des
Puissances centrales cessera sa pleine li-
berté d'action sans avoir besoin de s'oc-
cuper spécialement de l'Est. L'ère de la
guerre bifrontale est définitivement close. —
Sur le théâtre occidental. Anglais et Fran-
çais attendent la grande offensive alleman-
de. Tous leurs préparatifs sont de nature
défensive. La pensée offensive qui. depuis
la bataille de la. Marne jusqu'à la tentative
de percée de Cambrai, a éM pendant trois
ans l'obsession constante des Alliés, paraît
avoir été enterrée. Dans toute la presse de
l'Entente il n'est plus question de percer,
ni de chasser les Allemands de Belgique et
de la France du Nord. mais uniquement de
tenir les positions actuelles et de repousser
l'attaque allemande. Par confire, la pensée
offensive que, sous la pression de millions
de soldats russes, le haut Commandement
allemand dut enterrer en septembre 1914.
s'est réveillée. La décision de la guerre
reviene au point de départ. Les opérations
s'y dérouleront conformément au plan pré-
Vil, entièrement indépendante des négocia-
tions de Brest-Litovsk et de l'évolution in-
férieure russe. — (M. v. S) München-
Augsburger Abendzeitung, 28.1.
Front italien. — Le succès des nôtres à
q'est de la cuvette d'Asiago est d'autant
plus intéressant qu'il s'agit d'une zone où
nous pouvions penser être condamnés à
une immobilité relative pendant un temps
indéterminé. Il s'agit, en effet, d'un des
points les plus éloignés des communications
avec la plaine, les plus élevés au-dessus du
niveau de la mer, les plus durs au point de
vue climat, les plus exposés de flanc après
les dernières poussées de l'ennemi dans la
zone de Gallio (nord-est d'Asiago) et de Ca-
nova (sud-ouest). Il n'y a pas de doute que
notre action du 28 janvier n'ait servi à rec-
tifier plus ou moins, mais en tous cas de fa-
çon très avantageuse, le tracé de notre front
dans le secteur du plateau. L'ennemi a du
être surpris et embarrassé, d'autant plus
que les nécessités de la saison l'avaient em-
pêché de garder beaucoup de monde dans
les tranchées et que les renforts, tenus très
à l'arrière, ont dû, pour se porter en ligne,
suivre les deux longues et étroites vallées
de Nos et de Campomulo, s'exposant ainsi
à des tirs d'artillerie très efficaces des bat-
tèries italiennes et françaises. Une aide ex-
cellente a été fournie à l'infanterie et à l'ar-
tillerie par les aéroplanes. Aviateurs fran-
çais et italiens ont nettement été supérieurs
aux adversaires. Cette supériorité dans le
domaine de l'air a une importance énorme
en ce moment, car on sait en effet l'effort
colossal que fait l'ennemi pour arriver à
avoir des appareils en beaucoup plus grand
nombre que nous et beaucoup piiis puis-
sants, efforts qui n'ont pas jusqu'ici atteint
leur but et dont on peut douter qu'ils yr-
rivent jamais, surtout si les Alliés coordon-
nent leurs propres efforts à celui des Amé-
ricains. — Resto del Carlino, 30.1.
——— ———
POUTIQUIî GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
La guerre sous-marine et l'intervention
américaine. — Opimjn allemande : Il y a
une erreur dont il faudrait, en Allemagne,
se libérer aussi rapidement et aussi radi-
calement que possible : c'est que la guerre
sous-marine est responsable de l'interven-
tion américaine. Non, elle n'en a été que le
prétexte. L'Amérique, ou plutôt Wilson, en
serait venu aux dernières extrémités même
s'il n'y avait pas eu de sous-marin. En ad-
mettant qu'au cours de la 'guerre l'Alle-
magne ait renforcé sa flotte de haute mer
jusqu'à la rendre numériquement égale à la
flotte anglaise, Wilson aurait engagé sa
propre marine pour rendre à La marine
britannique la supériorité. Mais il ne pou-
vait signifier sa volonté qu'en déclarant la
guerre à l'Allemagne. Il lui était impos-
sible de laisser l'Angleterre pfrdre la partie
et de permettre à d'Allemagne de la gagner.
Tout son svstème de neutralité était des-
tiné à assurer une aide efficace à l'Angle-
terre. Tant qu'il pouvait réaliser cette in- ,
tention sous le masque du neutre, il n'avait
pas besoin d'intervenir comme belligérant.
Mais au moment où la situation de l'An-
gleterre devenait désespérée, il fallait que
Wilson se rangeât ouvertement de son côté.
Or. les sous-marins rendirent désespénée
la situation de l'Angleterre. Les experts
américains n'ont laissé à Wilson aucune
illusion sur le caractère inexorable de a
nouvelle arme. Stupéfaits en tant que con-
naisseurs. mais d'autre part angoissés en
(l. A.., 2. B-u)
J'ES
lnES ETIlANGÈIlES
-----
Il N° 704
Paris, 3 février 1918.
Netin Quotidien de Presse Etrangère
C NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
F llJ F l\M I IFI confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
----- t~ qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires *tranQ"ÀrA-
b
I.a fJ l OPERATIONS.
brUa„n ALLE-
La lelrlite de amiral Jellicoe, et
rs Ros|yn r; Wemyss
e »Ur n°r» seij! io menten AnSleterre
Ils chez r, nOn seulement en Angleterre
,l nouvpiî • une contro-
,,j|JSe nn*! Vale angia\ge 1
lant 0rientati°n de 'a
44 Soot e aVale. anglaise Il. - Deux thè-
est celle e 1. La première,. offi-
"luiï^e et a été jus-
ftIUe d 1 arrllrill JelJicoe. C'est la
WItc fulwaiti g et de la
dont lii Pr0lessenf' Mc Neill
V$'est ait Iapo,(
¡'[JI,u ait 1 apOlogiste - L'autre OPI-
WvMus MenhP°Pulaire 'p représentée par
%«il
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V^ntie ®Sernent fi« le Il dlg out Il
QV8 Il y a sement de la llotte 'allemande.
411(lnrrl quelque temps le spécialiste
lient IlIS p, islam a pris net-
'A* du giand Pu"
■r,t .l U n'v a Pas de d
e : * U Cas celles de l'Amirauté bri-
e armées anglaises
an ~s sur J "~ees anglaises
,l'b/lre dO e, SUI' le continent, l'Empire
'V làliglais U rnoins demeurerait à
h la d* u m^lns- demeurerait à
3use des Alliés et l'Empire
iJri Nue Secr°Ule2ipnfc°mme un châ-
Ittr 11 faut h llles et l'Empire
lerr lQut rises. I faut donc éviter à tout
ttiut l'elle 'nutiie rf vouloir (t dé-
i!(lh' l'eriernii c'eshà^Fe
r'ts ?•/e guppPe d'Emdp J1' AY^he'mshavea,
RhJ^sbuttel Jattaquer les
:qPf¡e' les chSq'Ue « co?n °S Uera^'d après
arïlPs i : Hislam
les 1 Pl de-S, les défenses
; l~e"~Pé(lit'On des Dar-
t0( stI I( de i- successifs et
''çh s et i\éS ,11 Prod S successifs et
de Gn 1. arSuement , et du
^'P^uion des Dar-
^* ^ern! s' du fiAK ? -:- En
« 1- - Bref va-
l* l4e c3n?SAî" miGrarl anï? ^l,eet 11 ? canons
hi le conseille de.
A l'en ®goyy conseille de.
& l i-'K^re en Sécil en érOlre, les Cianons
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du\ \xrsécnrité f0rtée suffisante
p oar, eser les fortifioations
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fo S üttel. Degouy a
r Co!\d( Il lieUle ond ces parages, alors
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t Q' '-. [) e grâce de américains
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!ÎL«We tpm fiurnif dès
ql%kt'l ltés tellt aUrait dû dès le début
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iet,t faire ja
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e nonSeulement l'ébran-
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br ('tat, - navale an-
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-eiturt-k des Alliés.
Ah. A'u L4kJauae des A»iés-
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rance. d Armentières à
Douai. De longs convois amènent sans
cesse des troupes. Douai, Pontla-Deule,
Dorquies, Courcelles sont sous le feu de
l'artillerie. Des groupes considérables de
vieillards, de femmes et d'enfants y atten-
dent, dans les asiles leur départ pour la
Suisse, mais ce sont des civils qui n'ont
plus aucune valeur comme main-d'œuvre,
car le système du travail obligatoire est
appliqué d'une manière effroyable dans les
régions envahies. A Pont-la-Deule, Douai,
etc., des enfants de quatorze ans doivent
répondre à l'appel. Astreints aux plus pé-
nibles travaux dans les tranchées, dormant
dans des baraquements, ils sont mal nour-
ris et SOllvenlt battus. Les jeunes filles et
les femmes sans enfants doivent aussi exé-
cuter des travaux militaires. — Telegraaf,
8.1. 1
— Les négociation de paix à Brest-Li-
tovsk ne vont pas sans difficulté. Mais
alors même que l'armistice serait dénoncé
sur le front oriental. ce serait sans impor-
tance pour l'ensemble de la situation stra-
tégique. L'armée russe est absolument hors
de combnt. les journaux russes eux-mêmes
l'avouent. Et pour ce qui est des troupes
de couverture et d'occupation, le prélève-
ment nécessaire et suffisant est fait depuis
longtemps. Le haut commandement des
Puissances centrales cessera sa pleine li-
berté d'action sans avoir besoin de s'oc-
cuper spécialement de l'Est. L'ère de la
guerre bifrontale est définitivement close. —
Sur le théâtre occidental. Anglais et Fran-
çais attendent la grande offensive alleman-
de. Tous leurs préparatifs sont de nature
défensive. La pensée offensive qui. depuis
la bataille de la. Marne jusqu'à la tentative
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ans l'obsession constante des Alliés, paraît
avoir été enterrée. Dans toute la presse de
l'Entente il n'est plus question de percer,
ni de chasser les Allemands de Belgique et
de la France du Nord. mais uniquement de
tenir les positions actuelles et de repousser
l'attaque allemande. Par confire, la pensée
offensive que, sous la pression de millions
de soldats russes, le haut Commandement
allemand dut enterrer en septembre 1914.
s'est réveillée. La décision de la guerre
reviene au point de départ. Les opérations
s'y dérouleront conformément au plan pré-
Vil, entièrement indépendante des négocia-
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férieure russe. — (M. v. S) München-
Augsburger Abendzeitung, 28.1.
Front italien. — Le succès des nôtres à
q'est de la cuvette d'Asiago est d'autant
plus intéressant qu'il s'agit d'une zone où
nous pouvions penser être condamnés à
une immobilité relative pendant un temps
indéterminé. Il s'agit, en effet, d'un des
points les plus éloignés des communications
avec la plaine, les plus élevés au-dessus du
niveau de la mer, les plus durs au point de
vue climat, les plus exposés de flanc après
les dernières poussées de l'ennemi dans la
zone de Gallio (nord-est d'Asiago) et de Ca-
nova (sud-ouest). Il n'y a pas de doute que
notre action du 28 janvier n'ait servi à rec-
tifier plus ou moins, mais en tous cas de fa-
çon très avantageuse, le tracé de notre front
dans le secteur du plateau. L'ennemi a du
être surpris et embarrassé, d'autant plus
que les nécessités de la saison l'avaient em-
pêché de garder beaucoup de monde dans
les tranchées et que les renforts, tenus très
à l'arrière, ont dû, pour se porter en ligne,
suivre les deux longues et étroites vallées
de Nos et de Campomulo, s'exposant ainsi
à des tirs d'artillerie très efficaces des bat-
tèries italiennes et françaises. Une aide ex-
cellente a été fournie à l'infanterie et à l'ar-
tillerie par les aéroplanes. Aviateurs fran-
çais et italiens ont nettement été supérieurs
aux adversaires. Cette supériorité dans le
domaine de l'air a une importance énorme
en ce moment, car on sait en effet l'effort
colossal que fait l'ennemi pour arriver à
avoir des appareils en beaucoup plus grand
nombre que nous et beaucoup piiis puis-
sants, efforts qui n'ont pas jusqu'ici atteint
leur but et dont on peut douter qu'ils yr-
rivent jamais, surtout si les Alliés coordon-
nent leurs propres efforts à celui des Amé-
ricains. — Resto del Carlino, 30.1.
——— ———
POUTIQUIî GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
La guerre sous-marine et l'intervention
américaine. — Opimjn allemande : Il y a
une erreur dont il faudrait, en Allemagne,
se libérer aussi rapidement et aussi radi-
calement que possible : c'est que la guerre
sous-marine est responsable de l'interven-
tion américaine. Non, elle n'en a été que le
prétexte. L'Amérique, ou plutôt Wilson, en
serait venu aux dernières extrémités même
s'il n'y avait pas eu de sous-marin. En ad-
mettant qu'au cours de la 'guerre l'Alle-
magne ait renforcé sa flotte de haute mer
jusqu'à la rendre numériquement égale à la
flotte anglaise, Wilson aurait engagé sa
propre marine pour rendre à La marine
britannique la supériorité. Mais il ne pou-
vait signifier sa volonté qu'en déclarant la
guerre à l'Allemagne. Il lui était impos-
sible de laisser l'Angleterre pfrdre la partie
et de permettre à d'Allemagne de la gagner.
Tout son svstème de neutralité était des-
tiné à assurer une aide efficace à l'Angle-
terre. Tant qu'il pouvait réaliser cette in- ,
tention sous le masque du neutre, il n'avait
pas besoin d'intervenir comme belligérant.
Mais au moment où la situation de l'An-
gleterre devenait désespérée, il fallait que
Wilson se rangeât ouvertement de son côté.
Or. les sous-marins rendirent désespénée
la situation de l'Angleterre. Les experts
américains n'ont laissé à Wilson aucune
illusion sur le caractère inexorable de a
nouvelle arme. Stupéfaits en tant que con-
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