Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 février 1918 02 février 1918
Description : 1918/02/02 (T8,N703). 1918/02/02 (T8,N703).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338397k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
T -.
'È6ES ,JE 2. LA G^ERRE
t..a,. i 1>..
1, tip (411)
A!nt. t I>Es
^J^GËKES
, G~ It us
N° 703
Paris, 2 février 1918.
tUlIetin, Quotidien de Presse Etrangère
S5NFIDENT1EL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
°^JULITAIllIiS
OPERATIONS
tentai ALLEMANDE, -
P 'X L0LN ALLEMANDE. —
IN tERI EXISTE !|
se e Iste plus. Elle manque-
f^s-nFi^Ps m-iFn? manque-
•foiClerS- Les f K^nt d'officiers
il e Les fabriques, ne tra-
1 8 P0Ur les ho S ? lns militaires.
Sl1" Un doublp
ri en,ille
«é £ * sonltlen,u,e pend! front que l'All-
*NiritPn c pendant plus de trois
est dùrle tenninée. L'Allemagne
tlqllllr tellat, t laocurn uler toutes ses for"
\It' ll OUest. La
liS"«r lr,'s M Sances OP HPeri0rité numé*
1Iïle, enta'es est de-
, ''-eu UpénoritA elle existe
Si m^ l e elle existe
k^C.eTr^ent diminJ® n munitions a
t lièré Mer, t dirni, iuée par la guerre
N S- Les S0us-mn!lnsont' l'guerre
&riAîre à rennmi -10 millions
Hfi es. c i idire L ?K 10 millions
104, es, p,,t-à re la charge de 96U.wu
)H N formp une li-cne
11Ie e d ( s, ormeraient une ligne
ki l'aii6111 6» î^our?g au l'vIerne!. L'Ale-
pr P^bre r des piè-
X!e e' à inJ^^efriiP <& , * éLait cinct fois
JJi BPa^jp^taiiie a Somme. Dans
ïjS, rfn 1 qui 0nn
81 aé t'enlie, qtii commence à jouer
"lIre l'égiililé e. le armes allemandes ont
*' èg ce SUjet' sont
17 r' A'lem PUJ¡& la supériorité. Les
^8 e,8 et oo^ds sont éloquents : en
et bOnt Perdu à l'Ouest
V- î leste llons L'i les ennemis 2.431
eleste allons. llVe dans une
et à leurs
este aux -A IleMands et à leurs
Arder, ne) -11(igdebiirgiscite
1.
\S ■ L.\ GAI> B'
fé fait .DE NATIONALE. - Bien
lint fit lippel alu 1er ntlngent de
Il Gar-HA ît^atioiîcom» Weter S. les ef-
eaationa e, écrit le oor-
k;Rue er) 'Cor'e, du Boston l'rans-
dit rre enor,1 loin diêtre sur le
rWil le î; fadkd«n^géiiéral t Mac
^TiRÎW5 Suu^eie que la Garde
? IU'i, Pt-ait auT0 qtie la Garde
et ,30 novembre der-
\Ie Ùb: étsoldats. Il
lotlile à l'heure ac-
re « se r s hommes de
Up Se re versés dans la Garde
V%h îale d^0Vr*lie t J^?-*Us1 a à m év^-uation.
de. éva~uation.
v'1, envt^erre' 1a Garde
\lS^ r^ftri^l'°mrneQ Hn hom-
•% %h ie a ^iée i^ëuliènf. t Armée Na-
QI) Q cOllsi l{égUliène de l'Armée Na-
et éclairci les
4 VIe' I pr, nt éciairci les
l1 de l'Armée
à>>^ Uhvetlsl°s- re leve porté sur
S-ooo^e îrpivt/* l'Armée Na-
N Sle ^^UliP^ï* la r Gardi e Nationale
Je ch fère. i-
r,D« ^se e de lrienop a dé-
oN ^Ue 'loi»TPni'"000 était insuf-
,s. !) il té e. l,Orsqu'e les 687.000
assernhu S'blés dans les
» Shlf n'yy^n a dans les
filtra.. a encore que 508.000
1\1 n'en restera que
300.000 pour l'Armée Nationale. On croit
dans 'l.es milieux militaires que 200.000 des
500.000 hommes de la seconde evée seront
affectés au premier contingent de l'Armée
Nationale. Cette seconde levée serait dans
ce cas suivie de très près par une troisiè-
me. —■ Army and Navy Journal, 22.12.
—— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GENERALE
Espagne : LA CRISE DU BATIMENT. — La
conférence tenue hier par les Industries du
Bâtiment a décidé d'informer le gouverne-
ment que si, dans un délai de quinze jours,
des mesures ne sont pas prises pour résou-
dre la crise des subsistances et du travail,
les patrons arrêteraient tous les travaux
entrepris à Madrid, et les ouvriers décla-
reraient la grève générale dans toute l'Es-
pagne. La cherté croissante des matériaux
de construction interdit aux entrepreneurs
d'exercer leur métier sous peine de se rui-
ner. Voici quelques exemples : le ciment
qui, en 1914, valait 50 pesetas tm coûte 115
aujourd'hui, les carreaux ont augmenté de
100 pour 100, les azulejos de Valence de
50 pour 100, et en général tous les maté-
riaux de 50 à 200 pour 100. Le fer en pou-
tres se vendait en 1914 0,26 peseta le kilo ;
actuellement il vaut 1,30 peseta. Or le mè-
tre de poutre, du type large dé 0 m. 14, le
plus employé dans le bâtiment, et qui pèse
15 kilos, revenait donc à 3.90 pesetas. Au
cours actuel, il revient à 19,50 pesetas. Dans
une maison moyenne on en emploie 150.000
kilos, soit, en 1911, 39.000 pesetas. Aujour-
d'hui la même quantité représente une dé-
pense de 195.000 pesetas, soit une augmen-
tation de 156.000 pesetas pour une seule
construction ! Ces difficultés et le coût des
denrées en général rendent pour ainsi
dire la vie impossible aux ouvriers du bâ-
timent, de tous les plus nombreux. - Cor-
respondencia de España, 24.1.
COMMUNICATIONS
Le port de Londres. — Une dépêche Reu-
ter annonce que le port de Londres est
fermé au trafic commercial. On peut se
représenter l'effet foudroyant de cette nou-
velle en Angleterre. L'Angleterre, maî-
tresse de la mer, forcée de fermer le pre-
mier port du pays ! Il n'y a nas d'éloquence
capable d'écarter cet aveu d'impuissance
ravale. Le trajet des navires obligés de
passer par la zone bloquée pour atteindre
la côte orientale anglaise doit-il être abrégé
par là ? Ou bién le fait que les sous-ma-
rins infestent inlassablement ces parages
de mines rend-il légitime l'emploi des me-
sures radicales ? Ou encore, a-t-on besoin
du port pour la flotte de guerre, laquelle
tient à avoir son point d'appui le plus près
possible de l'ennemi ? Toujours est-il qu'il
faut voir là un effet de la puissance incom-
parable de notre Hotte, ébranlant jusque
dans ses fondements la suprématie mari-
time de d'Angleterre. — Bayerischer
Karier, 26.1.
— Le contiôleur de la Navigation a dé-
menti la nouvelle de la fermeture du port
de Londres. Une partie seulement du tra-
fic maritime sera dirigée sur d'autres
ports. L'une des conséquences de cette
décision sera la libération d'une partie des
travailleurs des docks ; un nombre assez
restreint parmi ceux-ci sera disponible
pour l'armée ; le reste partira pour d'au-
tres destinations. Or. aura besoin d'hom-
mes dans les ports de l'Ouest, mais le
transport des ouvriers et de leurs familles
et leurs installations dans des villes déjà
congestionnées, ne sera pas chose facile.
Ce serait, il est vrai, mettre cette population
à l'abri des bombardements aériens. Tou-
tefois la préoccupation de la sûreté des
navires a été le facteur dominant dans le
choix des ports. Ce qui signifie que l'équi-
libre existant entre les navires qui entrent
dans le port et. la population qui vit du
chargement et du déchargement de ces na-
vires risque d'être rompu. Les masses die
travailleurs qui vivent sur les rives de la
Tamise ont besoin d'être traitées avec tact
et sympathie. — Il convient de rappeler
que le port de Londres est inaccessible à
toute attaque de sous-marins ou de 'f..avires
de surface, et la décision prise ne doit ins-
pirer aucune inquiétude pour la sûreté du
port lui-même. — Birmingham Daily Post,
28.1.
FINANCES
Allemagne. — LES CHARGES DE L'ETAT ET
L'INITIATIVE PRIVÉE : L'Etat assume toutes
charges immédiates 'de la conduite de la
guerre, conformément aux articles 57 et 58 ,
de da Constitution. Il y pourvoit, ainsi que
les communes, par des impôts et des con-
tributions. Mais en fait il s'est plusieurs
fois écarté de ce principe et l'on sait Que
c'est par des emprunts que l'Empire couvre
la majeure partie des frais de guerre. Ici
intervient la bienfaisance privée, mais ce
n'est qu'une apparence, car le concours
apporté à l'Etat se réduit, en somme, à une
excellente affaire. Il en va déjà différem-
ment de deux autres actes de bienfaisance
privée : à savoir les dons et legs en vue
d'assurer son constant rendement à l'indus- *
trie de guerre — Hindenburg en a pris
l'linitiative - et les livraisons d'or, que la
banque d'Empire a sollicitées afin de main-
tenir le crédit national. L'une et l'autre de
ces participations exigent un sacrifice réel,
bien que limité. Et si l'ensemble des offres
volontaires demeure insuffisant, il n'est
qu'équitable d'envisager la contrainte pour
amener les moins généreux à apporter leur
part L'Etat doit pouvoir, en effet, réquisi-
tionner l'or tout comme le cuivre et l'alu-
minium. — En conséquence, la bienfaisance
privée ne s'exerce point pour les nécessités
de guerre proprement dites, mais seulement
'È6ES ,JE 2. LA G^ERRE
t..a,. i 1>..
1, tip (411)
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^J^GËKES
, G~ It us
N° 703
Paris, 2 février 1918.
tUlIetin, Quotidien de Presse Etrangère
S5NFIDENT1EL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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P 'X L0LN ALLEMANDE. —
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se e Iste plus. Elle manque-
f^s-nFi^Ps m-iFn? manque-
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1 8 P0Ur les ho S ? lns militaires.
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*NiritPn c pendant plus de trois
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, ''-eu UpénoritA elle existe
Si m^ l e elle existe
k^C.eTr^ent diminJ® n munitions a
t lièré Mer, t dirni, iuée par la guerre
N S- Les S0us-mn!lnsont' l'guerre
&riAîre à rennmi -10 millions
Hfi es. c i idire L ?K 10 millions
104, es, p,,t-à re la charge de 96U.wu
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pr P^bre r des piè-
X!e e' à inJ^^efriiP <& , * éLait cinct fois
JJi BPa^jp^taiiie a Somme. Dans
ïjS, rfn 1 qui 0nn
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"lIre l'égiililé e. le armes allemandes ont
*' èg ce SUjet' sont
17 r' A'lem PUJ¡& la supériorité. Les
^8 e,8 et oo^ds sont éloquents : en
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\S ■ L.\ GAI> B'
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Il Gar-HA ît^atioiîcom» Weter S. les ef-
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rWil le î; fadkd«n^géiiéral t Mac
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\Ie Ùb: ét
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re « se r s hommes de
Up Se re versés dans la Garde
V%h îale d^0Vr*lie t J^?-*Us1 a à m év^-uation.
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•% %h ie a ^iée i^ëuliènf. t Armée Na-
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et éclairci les
4 VIe' I pr, nt éciairci les
à>>^ Uhvetlsl°s- re leve porté sur
S-ooo^e îrpivt/* l'Armée Na-
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,s. !) il té e. l,Orsqu'e les 687.000
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300.000 pour l'Armée Nationale. On croit
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500.000 hommes de la seconde evée seront
affectés au premier contingent de l'Armée
Nationale. Cette seconde levée serait dans
ce cas suivie de très près par une troisiè-
me. —■ Army and Navy Journal, 22.12.
—— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
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Espagne : LA CRISE DU BATIMENT. — La
conférence tenue hier par les Industries du
Bâtiment a décidé d'informer le gouverne-
ment que si, dans un délai de quinze jours,
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dre la crise des subsistances et du travail,
les patrons arrêteraient tous les travaux
entrepris à Madrid, et les ouvriers décla-
reraient la grève générale dans toute l'Es-
pagne. La cherté croissante des matériaux
de construction interdit aux entrepreneurs
d'exercer leur métier sous peine de se rui-
ner. Voici quelques exemples : le ciment
qui, en 1914, valait 50 pesetas tm coûte 115
aujourd'hui, les carreaux ont augmenté de
100 pour 100, les azulejos de Valence de
50 pour 100, et en général tous les maté-
riaux de 50 à 200 pour 100. Le fer en pou-
tres se vendait en 1914 0,26 peseta le kilo ;
actuellement il vaut 1,30 peseta. Or le mè-
tre de poutre, du type large dé 0 m. 14, le
plus employé dans le bâtiment, et qui pèse
15 kilos, revenait donc à 3.90 pesetas. Au
cours actuel, il revient à 19,50 pesetas. Dans
une maison moyenne on en emploie 150.000
kilos, soit, en 1911, 39.000 pesetas. Aujour-
d'hui la même quantité représente une dé-
pense de 195.000 pesetas, soit une augmen-
tation de 156.000 pesetas pour une seule
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denrées en général rendent pour ainsi
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respondencia de España, 24.1.
COMMUNICATIONS
Le port de Londres. — Une dépêche Reu-
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fermé au trafic commercial. On peut se
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mier port du pays ! Il n'y a nas d'éloquence
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ravale. Le trajet des navires obligés de
passer par la zone bloquée pour atteindre
la côte orientale anglaise doit-il être abrégé
par là ? Ou bién le fait que les sous-ma-
rins infestent inlassablement ces parages
de mines rend-il légitime l'emploi des me-
sures radicales ? Ou encore, a-t-on besoin
du port pour la flotte de guerre, laquelle
tient à avoir son point d'appui le plus près
possible de l'ennemi ? Toujours est-il qu'il
faut voir là un effet de la puissance incom-
parable de notre Hotte, ébranlant jusque
dans ses fondements la suprématie mari-
time de d'Angleterre. — Bayerischer
Karier, 26.1.
— Le contiôleur de la Navigation a dé-
menti la nouvelle de la fermeture du port
de Londres. Une partie seulement du tra-
fic maritime sera dirigée sur d'autres
ports. L'une des conséquences de cette
décision sera la libération d'une partie des
travailleurs des docks ; un nombre assez
restreint parmi ceux-ci sera disponible
pour l'armée ; le reste partira pour d'au-
tres destinations. Or. aura besoin d'hom-
mes dans les ports de l'Ouest, mais le
transport des ouvriers et de leurs familles
et leurs installations dans des villes déjà
congestionnées, ne sera pas chose facile.
Ce serait, il est vrai, mettre cette population
à l'abri des bombardements aériens. Tou-
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navires a été le facteur dominant dans le
choix des ports. Ce qui signifie que l'équi-
libre existant entre les navires qui entrent
dans le port et. la population qui vit du
chargement et du déchargement de ces na-
vires risque d'être rompu. Les masses die
travailleurs qui vivent sur les rives de la
Tamise ont besoin d'être traitées avec tact
et sympathie. — Il convient de rappeler
que le port de Londres est inaccessible à
toute attaque de sous-marins ou de 'f..avires
de surface, et la décision prise ne doit ins-
pirer aucune inquiétude pour la sûreté du
port lui-même. — Birmingham Daily Post,
28.1.
FINANCES
Allemagne. — LES CHARGES DE L'ETAT ET
L'INITIATIVE PRIVÉE : L'Etat assume toutes
charges immédiates 'de la conduite de la
guerre, conformément aux articles 57 et 58 ,
de da Constitution. Il y pourvoit, ainsi que
les communes, par des impôts et des con-
tributions. Mais en fait il s'est plusieurs
fois écarté de ce principe et l'on sait Que
c'est par des emprunts que l'Empire couvre
la majeure partie des frais de guerre. Ici
intervient la bienfaisance privée, mais ce
n'est qu'une apparence, car le concours
apporté à l'Etat se réduit, en somme, à une
excellente affaire. Il en va déjà différem-
ment de deux autres actes de bienfaisance
privée : à savoir les dons et legs en vue
d'assurer son constant rendement à l'indus- *
trie de guerre — Hindenburg en a pris
l'linitiative - et les livraisons d'or, que la
banque d'Empire a sollicitées afin de main-
tenir le crédit national. L'une et l'autre de
ces participations exigent un sacrifice réel,
bien que limité. Et si l'ensemble des offres
volontaires demeure insuffisant, il n'est
qu'équitable d'envisager la contrainte pour
amener les moins généreux à apporter leur
part L'Etat doit pouvoir, en effet, réquisi-
tionner l'or tout comme le cuivre et l'alu-
minium. — En conséquence, la bienfaisance
privée ne s'exerce point pour les nécessités
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