Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1918 01 février 1918
Description : 1918/02/01 (T8,N702). 1918/02/01 (T8,N702).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383965
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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ks DEtA , GIJFMF
"'1\ 2. Ban)
21' bes
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c,j nAGÈltES
N° 702
Paris, 1er février 1918.
fttin Quotidien de Presse Etrangère
f
S2NFIDENTIEL
'--------
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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l". OPtilATiONS
P1N1?N ALLEMANDE. -
118ctl
Ul militent contte la
Ie, on de
,,"Ill Peut IndIquer ,le \biln de 191
'S\.{, HUll dresser le genéraJIssllne an-
n° 6»Q ^; êraJissime an-
''CC^n bulV' coL 2]. C'est,
Vjj11' fait qUa de victoire, mais
.: !je 'n{) u, fait quL, la grande défaite
I:\\ II' Pas Vernbre à Cambrai est com-
i sous
,¡II:\Sio Silence. Et malgré
i\ 'iri;"': Sllsp.ecte, le maréchal arrive
Née la grande offensive générale
iV<, ;'«éorHqui. «vâtt offensive générale
°a pas décidée d'un
'rV^t * Iieu niip ™ es 'se Produire. A
î lieu que des attaques suc-
r.¡¡rés f Portée et les résultats ont
* - ut tre omission :
I)ents dL. errain d'atta-
v.l^îfirnls corrnh °ran^ l'insucces
système de
l%^WstifUe a étéqn5 le système e
W ! ta ^ga]. ^-'queftcp H par les Al-
:t égalseqUel1ce de l'offensive an-
nt contr uvée. Le maré-
■'. I? 0llblin ^quece^nTeIIe tactique
bn. Il Som e dès l'abandon des pvSI-
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"JI! 'nli"lIJe el avat porté scs fruits.
^"■î e couronnement
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un n' b rita, niques la prise de
Wl n..novernï,r e Elle ne signi-
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t f ni111 t mises en li-
ex contre, l'épui-
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Qtcorfir, andernent allemand:
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avaient Constamment *
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.J'lllflOil)S 3o\7bre 1917 au 2 janvier
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':.' Il'es Corn rUlt 107 tanks. A la
a le député Hogge a
"nt o anglaises en 1917 s'éle-
es et, depuis le com-
i Us nvî?s (wJnnt 750 0^ plus de 2 mil-
, W>ïï? été morts- Ces in-
\I iet¡ re lttêl)'¡e été déIhen lies et res-
ant SSOIs de la véri-
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i'r\ faille que
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l e s f1nlo-saxons pour
erl et
'1 \I. Qlltl'lt tI\]Jr 1191 et sous l'accueil
e!\i \lr en France.
rt" M eet enthousiasme
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-- Ce ne sont pas
seulement les hommes qui manquent, mais
aussi les munitions. L'office de presse alle-
mande de guerre constate que l'activité des
sous-marins a eu sa répercussion dès la
campagne roumaine en détruisant, dans
l'océan Glacial, des munitions et des pièces
d'artillerie anglaises et américaines à des-
tination de la Roumanie. Depuis, 10 mil-
lions de tonnes brutes ont été coulées. Le
transport terrestre de ces cargaisons exi-
gerait 960.000 wagons, une longueur de'rail
de 7.680 kilomètres, cinq fois la distance de
Memel à Strasbourg. En conséquence, le
feu roulant que les Anglais avaient entre-
tenu pendant des mois s'est transformé en
bombardement partiel. Renouveler une of-
fensive anglaise de grand style impliquerait
l'idée de percer. Il faudrait, pour cela, des
masses d'hommes et de munitions plus
considérables que jamais ; sans compter
que la révolution russe a bouleversé l'équa-
tion des forces. Voici comment le Bund de
Berne caractérise la situation : « Les dépla-
cements de troupes anglo-françaises sont
destinés à renforcer le système défensif,
tandis que du côté allemand se dessine une
puissante menace offensive. » Si Lloyd
George baisse à présent quelque peu le
ton, le fait qu'il s'est rendu compte de cette
situation y est sans doute pour quelque
chose. — (von Ardenne) Berliner Tageblatt,
26.1.
EFFECTIFS
Etats-Unis : LE CONTINGENT DES ILES PHILIP-
PINES. — 27.000 indigènes des Iles Philippi-
nes vont être instruits aux Etats-Unis pour
être incorporés dans l'armée, conformé-
ment à la loi votée aujourd'hui. — Evening
Post, 3.1.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE -
BUTS ET CONSEQUENCES
DE LA GUERRE
Les peuples et les gouvernements. -
OPINION ESPAGNOLE. — Comment s'achèvera
la guerre ? Auparavant on ne concevait
que trois solutions : une victoire indiscu-
table des Puissances Centrales, une victoire
indiscutable des Alliés., ou un coup nul. On &«e
fondait naturellement sur l'hypothèse d'un
résultat militaire et d'une guerre où le ca-
non aurait le dernier mot. Mais en sera-
t-il nécessairement ainsi ? Examinons la
signification de certains faits récents. Lai
révolution russe fut d'abord le divorce en-
tre la bourgeoisie et l'autocratie, puis en-
tre la bourgeoisie et le prolétariat, qui subor-
donne les intérêts de nationalité à ceux de
la personnalité humaine, et spécialement de
l'homme du peuple, paysan ou citadin. Les
projets de paix maximalistes parurent
d'abord une lamentable trahison de la
cause démocratique. Mais on s'aperçoit que
la Russie, dans son chaos, détermine le
nouveau cours de la guerre, et que son
idéal de démocratie supérieure s'est placé
.comme un coin entre les vieux Etats, pour
leur imposer une trêve tacite, les scinder
et les désorganiser. Dès lors, il ne semble
pas impossible que la guerre se termine
non point par la victoire de l'une des for-
ces opposées ou l'équilibre de leur ensem-
ble, mais par une révolution générale et )
l'instauration d'une sorte d'Etat comme il |
s'en constitue un en Russie. Déjà, le peuple ]
autrichien affamé, épuisé, exsangue, s'ap-
puie sur la Russie maximaliste pour s'éle-
ver contre l'impérialisme de l'Autriche-
Hongrie. Pour lui la poursuite des opéra-
tions, fût-ce contre l'irrédentisme italien,
n'a plus de sens. La politique balkanique
pouvait passionner les chancelleries : elle
le laisse indifférent. Le prétendu péril de
l'autocratie et de l'impérialisme russes ayant
disparu, il est prêt à s'entendre avec une
démocratie naissante, q,u,'ll approuve en se-
cret, et à accepter sa paix sans annexions
ni indemnités. Telle étant la signification
de la dernière grève, n'apparaît-il pas qu'en
dictant sa volonté au gouvernement, qui
l'a faite sienne, il a remporté une .victoire
révolutionnaire ? -- Tournons nos regards
vers l'Angleterre. La pression des masses
ouvrières a récemment poussé M. Lloyd
George à définir ses buts de guerre. Atten-
tif aux réalités, et avec une humilité très
politique, il s'entend avec les Trade-Unions,
il exprime leur pensée, plutôt qu'il ne leur
impose la sienne. Là encore le Parlement
ne suffit plus à accorder les vœux ponulai-
res avec les desseins du Gouvernement et
l'on voit se dessiner un nouvel Etat dans
le cadre de l'ancien. — En somme, sous
l'impulsion de la révolution russe, la cons-
cience de tous les peuples s'avise qu'au-des-
sus des gouvernements et des chancelleries,
il y a la défense des intérêts communs de
la démocratie et de la liberté. Jusqu'à pré-
sent, lorsque, par la voix de leurs gouver-
nants, les Alliés invoquaient le Droit, la
Justice, la Liberté, les Allemands pou-
vaient mettre en doute non seulement le
sens de ces mots, mais encore les inten-
tions de ceux qui les prononçaient. Pour dis-
siper toute équivoque, les peuples se font
entendre. En Autriche, en Angleterre, ils
commencent à répondre. Le peuple françàis
les suivra. Mais il en est un qui se tait,
et il serait tragique que, seule de toutes
les nations, l'Allemagne se laisse impo-
ser par son gouvernement une politique
d'impérialisme et d'autocratie. Cependant,
le conflit a pénétré chez elle ; et s'il y a une
logique historique, on doit voir s'amplifier,
là aussi, la lutte engagée entre annexion-
nistes et non-annexionnistes, impérialistes
et libéraux, autocrates et démocrates. Tels
sont donc les termes de la situation : la
Russie offre une paix démocratique et li-
bérale. L'Autriche ne veut pas se battre
contre cette paix. L'Angleterre garantit par
ks DEtA , GIJFMF
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N° 702
Paris, 1er février 1918.
fttin Quotidien de Presse Etrangère
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gerait 960.000 wagons, une longueur de'rail
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pouvait passionner les chancelleries : elle
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sont donc les termes de la situation : la
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