Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 janvier 1918 30 janvier 1918
Description : 1918/01/30 (T8,N700). 1918/01/30 (T8,N700).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338394b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
G VERRE
LAguerre
ÈT *• • 4 0'<11)
111' J)RS
ES ErnANGÈRES
rAln
No 700
Paris, 30 janvier 1918.
Jlletin Quotidien de Presse Etrangère
W.
SQNFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
\V tJll0¡\S lILI TAI HES
I-S* °PERAtions
l, On
;'11 e let
Il des al : PRESSE MGLAISE. -
!,,e,s defa dpuurparlerses
tJ'"re sera de hâter l'offensive
cetu Uest Le plan allemand sera
W're [tris ner les négociations et dMiti-
i Il ~e~~denociations et d'~ti-
,;e8 rt iode dVtte e Pour obtenir
:!fi' \le, p , , Ire, du moins les apparen-
ùpI"ibinairïes tU?e victoire. Les
vil'% la | ® la §ueP étendront pas la
;et ?iS leUr lit. Ils ont une armée
^rai,on^ une armée
! elllploieront cette armée pour
6 ^uation qui
iS "Vom déavorable aux Allemans.
! Nk^cisi obtenir Une sorte de victoire
lNCîP°ssibïe y a l'apparence
ilu Pi! '11.,n POssible, Je ]J'a trJolisme du
?a,lr>ten- et le sentiment de rint6-
-
le moral'5hlens puU/r-
iVNJ1 i! :se ,!k u Petit effnl >t des foules et les
?r*a conri,! sUpplémentaire.
h la conclusion des délibéra-
as fel}siv s prVoque des délibéra-
6 Riden t aie de c-ommen-
Jl'e^^eii ^es homrrî i Nous n'n serions
ï K i » de l'entourage
eur VO nt livrer leur dernier com-
Vqi^ lé d'U1 n!!?'6 dépendra de
bwr" ^Ϋt>î»5e U -allemand à se
i"^ha SaYvé l'Alle-
éfaite mi trn peut en-
hfll^ la cata«tnn mf 11 Peut en"
; sur cette par-
| V h e nous avons en-
Po ,"
l décisio
SkSUrifet S du f-'J|çVe',llenien' qui. on
/,'i, I;.a,e garder ncore, ne sera Pas mainte-
Mi* 'UCa, Cl secret C sur. les éénements
l°UP rip fait regrettable.
~P de n
%t ItL ,,Jx que de nervosité in;urtile.
teJS>SUr les renforts amenés par
le fn at-
'#'aS * ce un 25o ?Jï0l0 î fv>ccidental at-
i\h aiteinriJOur hommes, oui
iC° lJror'K
eU "n' En demi-million avant
h?- K n [ n'e8tUî. matériM ?posant une or"
'en e8aux des deux
t h , rien d
au fliadanc ces chiffres qui
l'a *!e" la sun-nii!,!--S(ïye> à mettre
QI1 sera
nQit, lu-, r.e 1le que celle (les
C- et derni.e. mOindre qu celle es
eDo que les Allemands
I t Perd dans Ce liOns être capables de le
V?VJ>r°dSm? «>8 k ,iles Allemands au-
Ii..ée s p la gu eas, les Allemands au-
Po~~ a fin de cette,
Ilié len Plus POUr les Allemands un
'li Sravp f i ,
,I¡¡()roet ene ne l'a été pour
l8® - ement de la Russie. A
il, sottise 0 Ur-vu
lf.0rnettre „ Tle nous n'ayons
ett re d, tonrner notre
Pri J F'Pai ?, ers les J6 tourner notre
Mil U ~ot~
'Sn 8sie nstructions na-
et si VQ°mlîensé' et au
.1 intervalle,
)11\ lles ¡ne 'est S,l, dans l'intervalle,
etl Pci"»t Ie »e en £ L n en des contre-
n toiu le d'autant plus
11 tOUle vraisemblance.
elle ne s'exposera pas au coup dont elle
serait alors menacée. L'issue de toute la
campagne sur terre dépend donc d'une
défensive heureuse pour nous sur le front
occidental cette atnnée. C'est là, semble-t-il,
une ambition modeste, et, à moins de cir-
constances imprévues, très réalisable. Elle
ne dépendra pas tant des effectifs que de
l'aviation, d'abord, et, ensuite, de l'artil-
lerie. — (Student of War) Manchester
Guardian, 26.1.
PRESSE ALLEMANDE. — Pour la lutte sur le
front ouest, il est parfaitement indifférent
que nous arrivions ou non à conclure avec
la Russie une paix séparée. De toute façon
les forces que nous avons à l'Ouest suffisent
pour amener, avec la guerre sous-marine,
une issue victorieuse. Par suite du raccour-
cissement du front en Italie et par le re-
trait de forces dont nous pouvons dispo-
ser d'autre part, nous avons à l'Ouest de
telles masses que nous pouvons entrepren-
dre une offensive pleine de succès. Et
celle-ci est nécessaire pour amener la fin
de la guerre. Nous pouvons être sûrs que
Hindenburg qui, contrairement à nos en-
nemis, a cRjà réussi plus d'une percée,
saura l'entreprendre cette fois encore avec
plus d'habileté que l'ennemi et la mener à
un bon résultat. Nos ennemis eux-mêmes
ne tiennent pas une percée pour une chose
impossible. Malgré cela ils ne considèrent
pas la guerre comme perdue. Les guerres
sont aujourd'hui des guerres de nations.
Elles réclament la force du peuple tout
entier, et cela n'est possible que lorsque
l'union intérieure est parfaite. Avec une
puissance dictatoriale les gouvernements
de nos ennemis maintiennent cette union
sacrée, tandis que les faibles gouverne-
ments des puissances centrales l'ont lais-
sée se désagréger. Le résultat, c'est que.
malgré tous leurs échecs, nos ennemis ont
encore une foi parfaite en la victoire fina-
le, tandis que chez nous la confiance a sou-
vent disparu. — Rheiniseh-W'eslfâlische
Zeilung, 22.1.
— Depuis plus d'une semaine, c'est le
calme sur le front ouest. L'ennemi tremble.
Les immenses efforts qu'il a faits pour ame-
ner la décision en 1917 ont complètement
échoué. La Russie et 'la Roumanie ne sont
plus puissances combattantes ; l'Italie est
brisée militairement et économiquement.
Et pendant ce temps la campagne sous-ma-
rine continue son œuvre ; elle gêne les com-
munications entre le front britannique et
l'Angleterre, entre la France et l'Améri-
que ; elle a à moitié affamé l'Angl;eterre.
Maintenant on parle à peine de l'armée
américaine, qui serait prête en 1919 et non
plus en 1918. — L'année 1918 apportera la
décision de la guerre ; et la balance penche-
ra du côté des Allemands si l'on ne
s'énerve pas à l'intérieur si on laisse agir
le dieu des combats qui ne nous a jamais
abandonnés. — (von Liebert) Tägliche
Rundschau, 24.1.
Afrique orientale portugaise. — On ap-
prend de Londres, par un communiqué
officiel du ministère de la Guerre, que l'en-
nemi commandé par le général von Liettow-
Vorbeck a envahi le territoire portugais
par N'Gomano (au confluent de la Luzenda
avec le rio Rovuma), s'est répandu dans la
vallée de la Luzenda ; puis, s'étant divisé
en plusieurs détachements, est allé occuper
divers points entre M'wembé et le littoral
des environs de Porto-Amelia (M'wembé
est au sud-ouest de N'Gomano et à l'est du
Lac Nyassa). Il convient d'ajouter qu'une
partie des troupes britanniques poursuit les
Allemands en remontant le cours de la Lu-
zenda pendant qu'une autre partie, coopé-
rant avec les soldats portugais, a débarqué
à Porto-Amelia et se dirige vers l'Ouest ;
enfin une troisième colonne anglaise, partie
de l'extrémité sud du Lac Nyassa, marche
dans la direction Est-Nord-Est. Comme il
s'agit évidemment des « restes » des forces
allemandes, il est permis de supposer que
les trois colonnes britanniques qui leur
dorment maintenant la chasse, parviendront
à les anéantir complètement et très vite sur
la bande de notre territoire qu'administre
la Compagnie du Nyassa. — Seculo, 22.1.
——— ———
POLITIQUE GÉNKKAJjK
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE ALLIES
Angleterre et Italie. — De Londres, 20.1 :
Le moment de (a plus grande et sincère
cordialité de rapports entre les gouverne-
ments anglais et italien se place au mois
d'août dernier, lors du séjour de M. Son-
nino à Londres. Depuis tors, il y a eu de
légers nuages qui, s'ils n'étaient pas dis-
sipés à temps, pourraient donner lieu à
des préoccupations dans un avenir pro-
chain. A qui la faute ? Aux événements ou
aux hommes ? Quand Lloyd George, à lu
première nouvelle du désastre italien, prit
l'initiative généreuse et imprévue de pro-
voquer la réunion de Rapallo, il partit plein
de foi et de résolutions vigoureuses. De
retour de Rapallo et de la conférence qui
suivit, à Paris, il était un homme complè-
tement changé à notre égard. La noie de
sympathie a disparu de sa part quand il
s'agit de nos affaires. Elle manquait dans
son discours du 20 décembre, à la Cham-
bre des Communes, quand il mettait en re-
lief l'effet militaire et moral produit en Ita-
lie par la prompte arrivée des troupes an-
glo-françaises sans trouver le moindre mot
pour la valeur des soldats italiens qui. en-
core seuls, rachetant par leur esprit de
sacrifice les faiblesses et les erreurs d'oc-
tobre, avaient endigué l'irruption ennemie,
donné aux Alliés le temps de s'organiser
et de se concerter. La note cordiale a éga-
lement manqué dans le message envoyé à
LAguerre
ÈT *• • 4 0'<11)
111' J)RS
ES ErnANGÈRES
rAln
No 700
Paris, 30 janvier 1918.
Jlletin Quotidien de Presse Etrangère
W.
SQNFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
\V tJll0¡\S lILI TAI HES
I-S* °PERAtions
l, On
;'11 e let
Il des al : PRESSE MGLAISE. -
!,,e,s defa dpuurparlerses
tJ'"re sera de hâter l'offensive
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W're [tris ner les négociations et dMiti-
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:!fi' \le, p , , Ire, du moins les apparen-
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vil'% la | ® la §ueP étendront pas la
;et ?iS leUr lit. Ils ont une armée
^rai,on^ une armée
! elllploieront cette armée pour
6 ^uation qui
iS "Vom déavorable aux Allemans.
! Nk^cisi obtenir Une sorte de victoire
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ilu Pi! '11.,n POssible, Je ]J'a trJolisme du
?a,lr>ten- et le sentiment de rint6-
-
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iVNJ1 i! :se ,!k u Petit effnl >t des foules et les
?r*a conri,! sUpplémentaire.
h la conclusion des délibéra-
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6 Riden t aie de c-ommen-
Jl'e^^eii ^es homrrî i Nous n'n serions
ï K i » de l'entourage
eur VO nt livrer leur dernier com-
Vqi^ lé d'U1 n!!?'6 dépendra de
bwr" ^Ϋt>î»5e U -allemand à se
i"^ha SaYvé l'Alle-
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; sur cette par-
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Po ,"
l décisio
SkSUrifet S du f-'J|çVe',llenien' qui. on
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Mi* 'UCa, Cl secret C sur. les éénements
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~P de n
%t ItL ,,Jx que de nervosité in;urtile.
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'#'aS * ce un 25o ?Jï0l0 î fv>ccidental at-
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h?- K n [ n'e8tUî. matériM ?posant une or"
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t h , rien d
au fliadanc ces chiffres qui
l'a *!e" la sun-nii!,!--S(ïye> à mettre
QI1 sera
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C- et derni.e. mOindre qu celle es
eDo que les Allemands
I t Perd dans Ce liOns être capables de le
V?VJ>r°dSm? «>8 k ,iles Allemands au-
Ii..ée s p la gu eas, les Allemands au-
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Ilié len Plus POUr les Allemands un
'li Sravp f i ,
,I¡¡()roet ene ne l'a été pour
l8® - ement de la Russie. A
il, sottise 0 Ur-vu
lf.0rnettre „ Tle nous n'ayons
ett re d, tonrner notre
Pri J F'Pai ?, ers les J6 tourner notre
Mil U ~ot~
'Sn 8sie nstructions na-
et si VQ°mlîensé' et au
.1 intervalle,
)11\ lles ¡ne 'est S,l, dans l'intervalle,
etl Pci"»t Ie »e en £ L n en des contre-
n toiu le d'autant plus
11 tOUle vraisemblance.
elle ne s'exposera pas au coup dont elle
serait alors menacée. L'issue de toute la
campagne sur terre dépend donc d'une
défensive heureuse pour nous sur le front
occidental cette atnnée. C'est là, semble-t-il,
une ambition modeste, et, à moins de cir-
constances imprévues, très réalisable. Elle
ne dépendra pas tant des effectifs que de
l'aviation, d'abord, et, ensuite, de l'artil-
lerie. — (Student of War) Manchester
Guardian, 26.1.
PRESSE ALLEMANDE. — Pour la lutte sur le
front ouest, il est parfaitement indifférent
que nous arrivions ou non à conclure avec
la Russie une paix séparée. De toute façon
les forces que nous avons à l'Ouest suffisent
pour amener, avec la guerre sous-marine,
une issue victorieuse. Par suite du raccour-
cissement du front en Italie et par le re-
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ser d'autre part, nous avons à l'Ouest de
telles masses que nous pouvons entrepren-
dre une offensive pleine de succès. Et
celle-ci est nécessaire pour amener la fin
de la guerre. Nous pouvons être sûrs que
Hindenburg qui, contrairement à nos en-
nemis, a cRjà réussi plus d'une percée,
saura l'entreprendre cette fois encore avec
plus d'habileté que l'ennemi et la mener à
un bon résultat. Nos ennemis eux-mêmes
ne tiennent pas une percée pour une chose
impossible. Malgré cela ils ne considèrent
pas la guerre comme perdue. Les guerres
sont aujourd'hui des guerres de nations.
Elles réclament la force du peuple tout
entier, et cela n'est possible que lorsque
l'union intérieure est parfaite. Avec une
puissance dictatoriale les gouvernements
de nos ennemis maintiennent cette union
sacrée, tandis que les faibles gouverne-
ments des puissances centrales l'ont lais-
sée se désagréger. Le résultat, c'est que.
malgré tous leurs échecs, nos ennemis ont
encore une foi parfaite en la victoire fina-
le, tandis que chez nous la confiance a sou-
vent disparu. — Rheiniseh-W'eslfâlische
Zeilung, 22.1.
— Depuis plus d'une semaine, c'est le
calme sur le front ouest. L'ennemi tremble.
Les immenses efforts qu'il a faits pour ame-
ner la décision en 1917 ont complètement
échoué. La Russie et 'la Roumanie ne sont
plus puissances combattantes ; l'Italie est
brisée militairement et économiquement.
Et pendant ce temps la campagne sous-ma-
rine continue son œuvre ; elle gêne les com-
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l'Angleterre, entre la France et l'Améri-
que ; elle a à moitié affamé l'Angl;eterre.
Maintenant on parle à peine de l'armée
américaine, qui serait prête en 1919 et non
plus en 1918. — L'année 1918 apportera la
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ra du côté des Allemands si l'on ne
s'énerve pas à l'intérieur si on laisse agir
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Rundschau, 24.1.
Afrique orientale portugaise. — On ap-
prend de Londres, par un communiqué
officiel du ministère de la Guerre, que l'en-
nemi commandé par le général von Liettow-
Vorbeck a envahi le territoire portugais
par N'Gomano (au confluent de la Luzenda
avec le rio Rovuma), s'est répandu dans la
vallée de la Luzenda ; puis, s'étant divisé
en plusieurs détachements, est allé occuper
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des environs de Porto-Amelia (M'wembé
est au sud-ouest de N'Gomano et à l'est du
Lac Nyassa). Il convient d'ajouter qu'une
partie des troupes britanniques poursuit les
Allemands en remontant le cours de la Lu-
zenda pendant qu'une autre partie, coopé-
rant avec les soldats portugais, a débarqué
à Porto-Amelia et se dirige vers l'Ouest ;
enfin une troisième colonne anglaise, partie
de l'extrémité sud du Lac Nyassa, marche
dans la direction Est-Nord-Est. Comme il
s'agit évidemment des « restes » des forces
allemandes, il est permis de supposer que
les trois colonnes britanniques qui leur
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à les anéantir complètement et très vite sur
la bande de notre territoire qu'administre
la Compagnie du Nyassa. — Seculo, 22.1.
——— ———
POLITIQUE GÉNKKAJjK
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE ALLIES
Angleterre et Italie. — De Londres, 20.1 :
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cordialité de rapports entre les gouverne-
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d'août dernier, lors du séjour de M. Son-
nino à Londres. Depuis tors, il y a eu de
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chain. A qui la faute ? Aux événements ou
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l'initiative généreuse et imprévue de pro-
voquer la réunion de Rapallo, il partit plein
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tement changé à notre égard. La noie de
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s'agit de nos affaires. Elle manquait dans
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lief l'effet militaire et moral produit en Ita-
lie par la prompte arrivée des troupes an-
glo-françaises sans trouver le moindre mot
pour la valeur des soldats italiens qui. en-
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