Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 janvier 1918 25 janvier 1918
Description : 1918/01/25 (T8,N695). 1918/01/25 (T8,N695).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383891
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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ISl'nEs DR LA guerre
, A., 2. BaU)
Er DES
AFp AInES ÉTRANGÈRES
V 695
Paris, 25 janvier f:lH8.
; bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u
QU ESTIOS mLITAIlŒS
L,s OPERATIONS
? °'*eiîBiye allemande. -
"Mito A1 :a suite de l'élimi-
"elle '; qui entralne fatalement
guerre durera,au moi il est sùr que la
a, ^°lns cinq aiis- Au dé-
ïït A,1ema2ne p'ip1^Va d écraser la France
fuSSen.que l Auo
et la Russie ne
4Ue Elle échoua et se retourna
qUe cella. RUSsIe. Nous voyons auj ourd'hui
l'Uissa. e campagne réussit à abattre la
hOUVelnce rUsse. Alors J Allemagne fit un
£ rance- Elle échoua
Anjouîd'hynUi l< eHe essaie d'écraser
telle te 0n ne suit jusqu'où elle ira da.n
[c,ntat. ive. Il se IJeut fliiel-e compte
14, ne ?efailJance du inoral italien pour
jibM et ulili commencée par ses ar-
• erYes stratégiques
erde Par l'armisliee oriental j our ten-
('t
Porter nn Tau coup à la Friiiice
A des rlleltre hors de combat avant l'arri-
des renforts arné.ricaiu.s. Il faut bien
S * a'lls que'le« Con(l1li°ns se livrera cette
^tai]i6- La l-rance et '"Angleterre devront
ont desp'~ ~Angleterre devront
maintenir des troupes à Salonique. Elles o„
es y laYé en Italie et devront sans doute
Ss&r Il est probable aussi que la
r^nf>n e ae voudr PaS syipPorter seule un
lloUVel f vOUdra pas supporter seule un
>Vrt^ort commce'-ui de Verdun et
'ei%rf a à l'A J^PS'eterre mf d'envoyer des
ar»gl«; Ur le point attaqué. Une offensive
o une camn
,ng,4.se, une campao'ne 8ualonue à celle
la ^ïirrie on i S Flandres n'est donc
5rifiépts8i,rfian[iérioai„ 8
envisager. D'autant moins que les
Pas d'Europe ne seront
!N Sanles nonï Provoquer, en faveur
?es AlliAéa> Une rUpture d'équilibre décisive,
Us SÛr e tant de prendre l'orrenslve. Le
8 conr en 19is sera de rester sur la
(es COnl en 1918, en attendant l'arrivée
lle :i §ents am/ - - -
„°nt réno^ ; s- dans l'inter-
ilUt'à l'effort 8I el résister victorieuse-
:O;erv à L effort (iBr Allemagne, jamms sa
situation n'aura ee aiKssi précaire. Ses ré-
Su
IItUv• IS.r osition une armée
,, ^mée arn triaine- la victoire sera
POUr 11 Ulliées l faudra que le moral des
¥('rn ne Pas f al été suffisamment élevé
lls à avant cela leurs gou-
lilif'-'-Wk * simonritt\ la paix. Nous appro-
'2. qunrHd heure japonais,
12, st On g), ¡'.Jin" York Tribune,
il : n'AlIEN
N,L inlérêt se porte au-
lt)at¡vQnglais rOnt OCCidental. Le front
si lve h? a,s qui
t t i LI IOmètres peut se diviser
(le Ber de ent en ïUatl^ secteurs. 1° Le
'de d r( Ics st constitué par la région
?e,fOM lea VnSc ? : il mesure 100 ki-
14rn6. ,trea, orteJers l'Est ; à l'ex-
..Iut"04 de * zone e fortifi de Belfort, c'est
un secteur d-e montagnes où avant le mois
d'avail les opérations de détail sont seules
possibles et où même dans la bonne sai-
son il est difficile de faire manœuvrer de
grandes masses. Une offensive allemande
n'aurait donc aucune chance de réussite
dans ce secteur ; en admettant qu'elle réus-
sit à enfoncer le front, elle ne pourrait
avoir aucun résultat décisif. Elle pourrait,
il est vrai, tourner l'aile droite française
dans la direction de l'Ouest avec l'espoir
de la tourner ensuite par le Sud ; par cette
manœuvre, l'aile gauche allemande risque-
rait à son tour d'être tournée à moins
qu'elle ne se couvrit par le Sud en violant
la neutralité suisse. Il n'est, pas besoin de
discuter cette hypothèse dont le plus
clair résultat serait de fournie à l'Entente
le libre passage par le Simplon et le Saim-
Gothard. 2° Le premier secteur du centre
qui va de la région du Donon aux alen-
tous de Verdun est orienté vers le Nord-
Est ; sa longueur en ligne droite est de
150 kilomètres. Le terrain dans ce sec-
teur se prête bien aux grands mouvements
de troupes et aux déplacements d'une puis-
sante artillerie. Une offensive allemande
contre ce secteur aurait en outre une bonne
base : la ligne Sarrebourg-Metz. La ruptu-
re du front serait ici théoriquement plus
facile que dans le secteur des Vosges. L'ailt
droite française pounrait être coupée du
gros de l'armée et rejetée sur la frontière
suisse : ce serait la répétition de la ma-
nœuvre de 1870. Pourtant l'offensive alle-
mande découvrirait son flanc à la contre-
offensive française qui ne manquerait pas
de se déclencher en direction Ouest-Est ;
le succès final serait ainsi rendu probléma-
tique. 3° Le deuxième secteur du centre,
allant de Verdun à Soissons, est orienté
vers le Nord ; il mesure 150 kilomètres de
longueur. Une offensive contre ce secteur
ne serait qu'une répétition de la manœu-
vre de 1914, mais dans des conditions plus
défavorables pour les Allemands. Même
dans le cas où cette offensive donnerait de
bons résultats, l'armée allemande mar-
chant vers le Sud exposerait son flanc
droit non plus à la petite armée Miaunou-
ry, mais à l'aile gauche française et au
gros des forces anglaises. En outre, dans
le cours de l'année 1917, les Allemands ont
perdu dans ce secteur toutes les positions
dominantes qui étaient en leur possession.
La ligne qu'ils y occupent maintenant se
prête très mal à une offensive ; tandis que
les Français se servent des organisations
défensives que les Allemands ont accumu-
lées en 1915 et 1916. La rupture de ce secteur
est donc tactiquement difficile. Une offensive
générale des Allemands sur l'ensemble des
deux secteurs du centre (du Donon à Sois-
sons) pourrait enfoncer ce front en quelques
points ; une telle manœuvre exigerait un
effort vraiment trop grandiose pour être
vraisemblable. 4° Le mouvement le plus lo-
gique pour les Allemands serait d'attaquer
dans le secteur de gauche qui va de Sois-
sons à la mer et qui mesure environ 200
kilomètres de longueur. La topographie
de ce secteur varie : des hauteurs dans
l'Aisine, des plaines dans les Mandres. A
part la zone marécageuse à l'extrême gau-
che, le terrain dans ce secteur se prête
bien aux opérations. C'est, en effet, darJ.
ce secteur que l'activité s'est surtout ma-
nifestée : il suffit de se rappeler les ba-
tailles d'Ypres, de la Somme, de Cambrai.
Le premier objectif d'une pareille offen-
sive serait de battre' l'armée du maréchal
Haig et de s'emparer de Calais et de Bou-
logne, objectifs relativement peu éloignés
d'aïuiant- plus qu'il serait facile aux Alle-
mands d'étayer leur manœuvre en se pro-
tégeant contre les attaques venant du Sud.
Ils pourraient ensuite rectifier l'aile droite
et la diriger vers le Sud par un mouve-
ment tournant .@¡'OS de conséquences. Un
succès allemand dans ce secteur pourrait
avoir de grandes répercussions sur la si-
tuat on Mais même dans ce secteur on
aperçoit des quantités de difficultés. Les
Allemands manœuvrant dans ce secteur
extrême, ne .peuvent pas dégarnir les trois
autres secteurs où un million d'hommes
est nécessaire ; d'où une pénurie d'effec-
tifs, fatale pour une offensive qui devrait
être menée très énergiquement. Il y a en-
suite lès précédents de 1914 et 1915 : tous
les efforts allemands échouèrent, en effet,
malgré la supériorité en hommes et en
matériel qu'ils avaient sur leurs adversai-
res. S'ils ne réussirent pas alors, il est
peu probable qu'ils puissent faire mieux
aujourd'hui. — Il est évident que l'Enten-
te peut attendre sans crainte l'offensive
tant réclamée par les pangermanistes sur
le front principal de la guerre. Il faut
néanmoins faire attention aux manœuvres
de l'ennemi et tenir prêtes de grandes ré-
serves pour les amener aux points mena-
cés ; ce que les généraux Pétain et Haig
ne manqueront certainement pas de faire.
La valeur de leurs troupes et l'excellence
de leurs positions feront le reste. - Resto
del Carlino, 20.1.
COMMANDEMENT
Le feld-maréchal Boroevic a été appelé à
remplacer l'archiduc Eugène dans la
très haute charge de commandant en
chef des forces austro-hongroises et de
leurs alliés opérant sur le front italien. Le
poste correspond en réalité à celui dp
généralissime, tant donné que la seule
guerre que fasse effectivement l'Autriche-
Hongrie est celle contre l'Italie. La nou-
velle n'a pas été sans surprendre, mais il y
a quelqu'un qui, dans ':es sphères mêmes
du haut commandement ennemi, a dû être
surpris plus que personne et très désa-
gréablement : c'est le feld-maréchal Con-
rad, l'auteur de tous les plans d'invasion et
de conquête de la Lombardie-Vénétie, l'ad-
versaire haineux de l'Italie. L'Empereur
— ou quelqu'un pour lui — lui a préféré
Boroevic. Est-ce pour des raisons militai-
res des- raisons politiques, ou des raisons
d'un tout autre genre ? Qui le sait ? Ce qu'il
ISl'nEs DR LA guerre
, A., 2. BaU)
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AFp AInES ÉTRANGÈRES
V 695
Paris, 25 janvier f:lH8.
; bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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S * a'lls que'le« Con(l1li°ns se livrera cette
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ont desp'~ ~Angleterre devront
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8 conr en 19is sera de rester sur la
(es COnl en 1918, en attendant l'arrivée
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„°nt réno^ ; s- dans l'inter-
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IItUv
,, ^mée arn triaine- la victoire sera
POUr 11 Ulliées l faudra que le moral des
¥('rn ne Pas f al été suffisamment élevé
lls à avant cela leurs gou-
lilif'-'-Wk * simonritt\ la paix. Nous appro-
'2. qunrHd heure japonais,
12, st On g), ¡'.Jin" York Tribune,
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N,L inlérêt se porte au-
lt)at¡vQnglais rOnt OCCidental. Le front
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(le Ber de ent en ïUatl^ secteurs. 1° Le
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..Iut"04 de * zone e fortifi de Belfort, c'est
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il est vrai, tourner l'aile droite française
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de la tourner ensuite par le Sud ; par cette
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rait à son tour d'être tournée à moins
qu'elle ne se couvrit par le Sud en violant
la neutralité suisse. Il n'est, pas besoin de
discuter cette hypothèse dont le plus
clair résultat serait de fournie à l'Entente
le libre passage par le Simplon et le Saim-
Gothard. 2° Le premier secteur du centre
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tous de Verdun est orienté vers le Nord-
Est ; sa longueur en ligne droite est de
150 kilomètres. Le terrain dans ce sec-
teur se prête bien aux grands mouvements
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sante artillerie. Une offensive allemande
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facile que dans le secteur des Vosges. L'ailt
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nœuvre de 1870. Pourtant l'offensive alle-
mande découvrirait son flanc à la contre-
offensive française qui ne manquerait pas
de se déclencher en direction Ouest-Est ;
le succès final serait ainsi rendu probléma-
tique. 3° Le deuxième secteur du centre,
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vers le Nord ; il mesure 150 kilomètres de
longueur. Une offensive contre ce secteur
ne serait qu'une répétition de la manœu-
vre de 1914, mais dans des conditions plus
défavorables pour les Allemands. Même
dans le cas où cette offensive donnerait de
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droit non plus à la petite armée Miaunou-
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les Français se servent des organisations
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peu probable qu'ils puissent faire mieux
aujourd'hui. — Il est évident que l'Enten-
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tant réclamée par les pangermanistes sur
le front principal de la guerre. Il faut
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ne manqueront certainement pas de faire.
La valeur de leurs troupes et l'excellence
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del Carlino, 20.1.
COMMANDEMENT
Le feld-maréchal Boroevic a été appelé à
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chef des forces austro-hongroises et de
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gréablement : c'est le feld-maréchal Con-
rad, l'auteur de tous les plans d'invasion et
de conquête de la Lombardie-Vénétie, l'ad-
versaire haineux de l'Italie. L'Empereur
— ou quelqu'un pour lui — lui a préféré
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