Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 janvier 1918 18 janvier 1918
Description : 1918/01/18 (T8,N688). 1918/01/18 (T8,N688).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383824
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
?ÈRES DE LA GUERRE
a (E.-M. A., 2* gau)
ET DES
AIHES ÉTRANGÈfiES.
Ia-
u 688
Paris, 18 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
* QUESTIONS militaires.
m Sur , r OPERATIONS
« l'in Vaslon de 1 Angleterre ». — Ce
9, 1 comptent faire de leurs
J .lr,JU[)es Uh^r-ees du front oriental nous le
l'lie re heure. Certains croient à
"ue invasîr,^ de ^Angleterre. C'est une
F rt'glllierlIxn qui revient à des intervalles
f*l f llu? ''Allèma« cela nous pouvons répondre
H 'PératioosOd se lance rarement dans des
,- l'llnerni hasardeuses ; il n'attaque qu'un
affaib1; I1(IUement inférieur ou un en-
d.. l'An let.l par sa propagande. L'invasion
"!1?,^nRletpr l serait une tentative particu-
u T erttent Han
; l'hissants , dangereuse ; ce serait risquer de
J e echfs avec de faibles chances
avec de faibles chances
P Y succès et h Possible de débarquer une
i lv»s:ian
Il est touilixursPossible de débarquer une
? i1 I, L'inv sns l'aide d'une puissante ma-
armées ai? ^e l'Angleterre affaiblirait
k. Illflm-enl où ernandes en France à un
"/t l'aine nt où faudrait les maintenir en
:-"'tait force. lnvasion de l'Angleterre ne
s* 'ait DU DNM a'ne
f „ M'ue si ]es Ali de 'a stratégie pratique
{°'Jlogne Pf f^nds avaient pris Calais et
JrilJeusè et là encore ce serait chose très
y LKT'RILLEUSE R; en^es conversatIons. sur l'in-
^'asion de "Ai doivent leur origine
la Prônant allemande qui voudrait
g ; tinés au frvw Angletere les renforts des-
tinés au front françaIs. — (E. Wallace)
f a- Inqhain Dally Post. 14.1.
t t,- -
\\;:nt, OCcidental. — PRESSE ALLEMANDE :
■; ^"US N'AVNN J f nul besoin de prélever des
ll'l'Upes qi,
Font oriental. Nous pou-
vons exécuter, à la lettre, les clauses de
'rrTùstice < t Ai
I l tU)tre [rrtTlf et être à même de renforcer
; *l[fectifs nla^" Nous y aurons des
IJlli S eaux à Ceux de nos ennemis, Ji
l'lûs trni S S et demi étaient supérieurs
: , iôtresp'"Allemagne ,, entière travaille
,wx fermai* Z°ur un seul front. Elle y ac h c--
mine ies P 'pour un seul front. El!e y ach<:-
f en ee es reserves, dont l'instruction se fait
t¥ 1\111t affina les munitions, les vivres.
lît a fle vers les combattants des tran-
qui ttedent. avec impatience le mot
Avant ! „ - Norddeutsche
M ,p>n,'ino leltung, 12.1.
.Jt. 1,,-
rtJ\lrivier atlaque francaise déclenchée le
.:1 er l s,
ler dans la région de Toul, qe long
a voiè fpr^A de Toul à Flirey, entre la
iV \i >Sf> H e e»
:.:{; 1 :l!lvel'8 t la Meuse, devait permettre à
l'adversaire une progression à l'est de la
\';¡neé Les troupes d'attaque qui s'étaient
»x.'ncées \ràf 0lom' a l'intérieur de nos
gnes, étaient complètement repoussées, à
te Q - 68 Positions que leur attaque
I S St "squée leur avait, perrnis d'occuper. A
d;7 frne suri des lIgnes françaises, des
J lon de ens français se sont avancés le
< ln^ !^ t'e 'a liffn de Belfort à Mulhouse : ils
du c?SSQyé fn pure Perte, dans le secteur
du Spechbach de pénétre dans les ligns
Penétrer dans les lignes
.;:. &il., rr)ar»des n», /01i?tat® partout, depuis
les événements de Russie, l'extrême net-
î v
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vosité de l'ennemi. Il ne se sent plus assez
fort pour repousser à temps les attaques
allemandes sur tous les points du front.
Ses attaques partielles ont pour but de le
renseigner sur la densité des troupes qui
tiennent les lignes allemandes. — (Max von,
Versen) Post, 12.1.
— Depuis plus d'une semaine, nos enne-
mis font preuve d'une plus grande activité
sur le front occidental. Il y a tout lieu
de supposer que nous sommes à la veille
d'importants événements. L'ennemi ne
doit pas compter que la discorde qu'il es-
saie de semer en Allemagne, fera de notre
pays une seconde Russie. La détresse
économique de nos ennemis augmente de
jour en jour. Il faut donc qu'une fois de plus
il essaie de percer notre front et de de-
vancer notre offensive, profitant de ce
qu',une partie appréciable de nos forces
est immobilisée sur le front russe jusqu'à
la fin des négociations. Il n'y a pas à en
douter. Nous sommes résolus à une of-
fensive à l'Ouest. Il faut vaincre les An-
glais. a dit Hindenburg. Depuis que la
Russie ne compte plus, il n'est plus né-
cessaire d'attendre que la guerre sous-
marine ait atteint son but. Nous ferons
d'une pierre deux coups : nous anéanti-
rons l'Angleterre et la France. Nous évi-
terons une seconde guerre, car il n'y a
pas lieu de penser que l'Angleterre renon-
cerait à l'empire du monde. Plus vite se
déclenchera notre offensive, — ce n'est
pas à nous de dire où elle se produira, —
et mieux cela vaudra. Si l'ennemi nous
devançait dans cette attaque, nos posi-
tions sont inexpugnables nos ressources
bien supérieures à tous les points de vue.
Nous avons des chefs qui savent leur mé-
tier. Où l'ennemi attaquera-t-il ? Sans
doute sur le front anglais, où il dispose
des masses de troupes les plus importan-
tes. Les expériences du passé ne sont pas
faites pour lui donner l'espoir de réussir
dans les Flandres et en Artois. L'opinion
publique, en Angleterre, réclame l'inter-
vention de la flotte. Ce serait une entre-
pose bien hasardeuse. Peut-être les An-
glais exerceront-ils une pression sur la
Hollande et essaieront-ils de nous prendre
à revers ! Ils y ont déjà pensé. Les Hol-
landais résisteront avec - d'autant plus
d'énergie que leur pays, ils le savent bien,
deviendrait un champ de bataille, même
s'ils n'accordaient aux Anglais que le droit
d'y passer. Les temps ne sont plus où l'on
avait des égards exagérés pour les peu-
ples qui se disent neutres, et qui en réalité
ne le sont pas. A l'heure actuelle, il faut
que la guerre continue. Nous ne pouvons
admettre que notre haut commandement
et notre ministre des Affaires Etrangères
respectent une neutralité de mauvais aloi,
qui peut nous porter préjudice. Nos ad-
versaires ne négligeront rien, il faut s'y
attendre pour entraîner les neutres à leur
suite, ou au moins pour les forcer à in-
terrompre leurs relations commerciales
avec nous. Il est de l'intérêt des neutres
de ne pas céder à ces menaces. Ils s'ex-
poseraient à un grave danger militaire. Il
faut que la guerre se termine bientôt par
notre victoire. Nous n'y réussirons que si
nous ne poussons pas les scrupules jus-
qu'à l'exagération. Adoptons cette ligne de
conduite ; nous sommes en pouvoir de le
faire. — (Von der Osten-Sacken) Rheinisch-
Westfütische Zeitung, 12.1.
ORGANISATION
Le concours des Etats-Unis : OPINION
ALLEMA:\D,L — Un télégramme de Reuter,
daté de Washington du 11 janvier, dit que
'Alll,érique fera tous ses efforts pour ravi-
tailler ses alliés d'Europe, même si elle de-
vait s'exposer à manquer de farine avant
la prochaine récolte. Le télégramme ajoute
que c'est aux Alliés à décider eux-mêmes
s'ils préfèrent recevoir des vivres ou des
troupes. Cette formule prudente du très
officieux Reuter prouve que a cause de
l'Entente, au cours de la quatrième année
de guerre vient pour la seconde fois d'être
gravement compromise. Entre les lignes de
ce télégramme se iit la ferme résolution du
gouvernement américain, de ne pas en-
voyer de sitôt, des troupes sur le champ de
bataille de l'Europe. Si les bons amis d'Eu-
rope tiennent à avoir des troupes américai-
nes, ils n'auront pas de pain. L'Amérique,
en posant le dilemme, renonce à prendre
une part active aux opérations militaires du
front occidental, d'ici quelques mois. Nous
ne voyons pas encore les raisons de ce
changement d'attitude de Wilson ; sa dé-
cision est une des plus graves qui aient été
prises par l'Amérique,au cours de la guerre.
La besogne accomplie par nos sous-marins,
la diminution croissante du tonnage ont eu
ici une influence. U y a aussi des raisons de
politique intérieure : la crise du charbon,
l'augmentation du prix des denrées par
suite de la diminution du trafic sur les
voies ferrées, l'opposition de plus en plus
marquée contre la politique jusqu'aubou-
tiste de Wilson, et le sacrifice des vies amé-
ricaines sur le lointain théâtre des opéra-
tions. Le dernier espoir de l'Entente de voir
la guerre mondiale changer complètement
de face disparait. Cette façon de se déro-
ber de l'Amérique impressionnera surtout
les Français, qui attendent anxieusement
l'arrivée des divisions d'outre-mer. La
France ne sera pas plus soulagée à l'ave-
nir qu'elle ne l'a été dans le passé.
Si l'Amérique lui envoie des céréales, elle
pourra augmenter un peu la ration de pain.
Ses paysans, ses vieilles classes, ses trou-
pes du front qui sont lasses. ne la libére-
ront pas de notre étreinte. — Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 12.1.
Russie. — LES GRADES A L'ÉLECTION. — Les
règlements suivis dès maintenant dans
quelques régiments pour la réélection des
chefs sont les suivants : chaque escouade,
section ou compagnie a le droit de se
choisir un chef quel que soit son grade ou
(
a (E.-M. A., 2* gau)
ET DES
AIHES ÉTRANGÈfiES.
Ia-
u 688
Paris, 18 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
* QUESTIONS militaires.
m Sur , r OPERATIONS
« l'in Vaslon de 1 Angleterre ». — Ce
9, 1 comptent faire de leurs
J .lr,JU[)es Uh^r-ees du front oriental nous le
l'lie re heure. Certains croient à
"ue invasîr,^ de ^Angleterre. C'est une
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,- l'llnerni hasardeuses ; il n'attaque qu'un
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; l'hissants , dangereuse ; ce serait risquer de
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avec de faibles chances
P Y succès et h Possible de débarquer une
i lv»s:ian
Il est touilixursPossible de débarquer une
? i1 I, L'inv sns l'aide d'une puissante ma-
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k. Illflm-enl où ernandes en France à un
"/t l'aine nt où faudrait les maintenir en
:-"'tait force. lnvasion de l'Angleterre ne
s* 'ait DU DNM a'ne
f „ M'ue si ]es Ali de 'a stratégie pratique
{°'Jlogne Pf f^nds avaient pris Calais et
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y LKT'RILLEUSE R; en^es conversatIons. sur l'in-
^'asion de "Ai doivent leur origine
la Prônant allemande qui voudrait
g ; tinés au frvw Angletere les renforts des-
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; *l[fectifs nla^" Nous y aurons des
IJlli S eaux à Ceux de nos ennemis, Ji
l'lûs trni S S et demi étaient supérieurs
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Avant ! „ - Norddeutsche
M ,p>n,'ino leltung, 12.1.
.Jt. 1,,-
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iV \i >Sf> H e e»
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l'adversaire une progression à l'est de la
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r?v #
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Ses attaques partielles ont pour but de le
renseigner sur la densité des troupes qui
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Versen) Post, 12.1.
— Depuis plus d'une semaine, nos enne-
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de supposer que nous sommes à la veille
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doit pas compter que la discorde qu'il es-
saie de semer en Allemagne, fera de notre
pays une seconde Russie. La détresse
économique de nos ennemis augmente de
jour en jour. Il faut donc qu'une fois de plus
il essaie de percer notre front et de de-
vancer notre offensive, profitant de ce
qu',une partie appréciable de nos forces
est immobilisée sur le front russe jusqu'à
la fin des négociations. Il n'y a pas à en
douter. Nous sommes résolus à une of-
fensive à l'Ouest. Il faut vaincre les An-
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cessaire d'attendre que la guerre sous-
marine ait atteint son but. Nous ferons
d'une pierre deux coups : nous anéanti-
rons l'Angleterre et la France. Nous évi-
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pas lieu de penser que l'Angleterre renon-
cerait à l'empire du monde. Plus vite se
déclenchera notre offensive, — ce n'est
pas à nous de dire où elle se produira, —
et mieux cela vaudra. Si l'ennemi nous
devançait dans cette attaque, nos posi-
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bien supérieures à tous les points de vue.
Nous avons des chefs qui savent leur mé-
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ne le sont pas. A l'heure actuelle, il faut
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admettre que notre haut commandement
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terrompre leurs relations commerciales
avec nous. Il est de l'intérêt des neutres
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Le concours des Etats-Unis : OPINION
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front occidental, d'ici quelques mois. Nous
ne voyons pas encore les raisons de ce
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cision est une des plus graves qui aient été
prises par l'Amérique,au cours de la guerre.
La besogne accomplie par nos sous-marins,
la diminution croissante du tonnage ont eu
ici une influence. U y a aussi des raisons de
politique intérieure : la crise du charbon,
l'augmentation du prix des denrées par
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voies ferrées, l'opposition de plus en plus
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la guerre mondiale changer complètement
de face disparait. Cette façon de se déro-
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les Français, qui attendent anxieusement
l'arrivée des divisions d'outre-mer. La
France ne sera pas plus soulagée à l'ave-
nir qu'elle ne l'a été dans le passé.
Si l'Amérique lui envoie des céréales, elle
pourra augmenter un peu la ration de pain.
Ses paysans, ses vieilles classes, ses trou-
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ront pas de notre étreinte. — Norddeutsche
Allgemeine Zeitung, 12.1.
Russie. — LES GRADES A L'ÉLECTION. — Les
règlements suivis dès maintenant dans
quelques régiments pour la réélection des
chefs sont les suivants : chaque escouade,
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