Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 janvier 1918 17 janvier 1918
Description : 1918/01/17 (T8,N687). 1918/01/17 (T8,N687).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338381q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
nES DE LA GUERRE
| E--M. K., 2* Bm)
-i t ET DES
MKES étrangères
6 ----
N° 687
Paris. 17 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
■\ ^«ilUMMiUTAIRES
brnite OPERATIONS
Les bruits d' ff
- "'l,t ANGLAISE' JO enlve allemande. - OPI-
TNCLAISE je crois que l'on a mal inter-
• ferrée milieux, les offensives
je ft'rréoe y pres. rnands!e long de la voie
cuinme Stadide Cambrai.,
§uère onn^î- erer ces attaques
r'IISlve génér a premIère phase dune of-
Knes ?efl d~uneof-
Phase d'une of-
»tent Plutm 1e front occidental.
.j !IS r(, ~flètent P"'tÔt Il'intentiüh d'annihiler
!«'s avan, Fes que nous avions obtenus ré-
t tbl'ir
i l'enirri€in!i t ,?an5 ces ru?X secteurs et de ré-
•• lions Plus gnes de façon à rendre les posi-
lellir avc "COnfrahles et de pouvoir les
non réParer d r hornmes- Car, à
Jldement les brèches
ll'e n^Ï?a av°ns faitfil Pla I m'enace d'atta-
» uérteures faItes, la menace d'atta-
IlieSs lkl/,aU une e i part des Anglais im-
rves stratécr; eq ImPortante po rtion des ré-
'UI1 prête atégi(îues de A re ennemi. Bref, si
'es ultaqu.es e signIfication quelconque à
es -m ^8' elles ïrn??ntt rent que l'action
^iacinflï'e aura Heu Pl~us au sud i contre les
ignés anÇaises t~
ais et l'Et' tlses.. Le ëouvernement fran-
J nlits, ainsi en sont ins-
* ■« àtive de tr'lqu en témOIgne la construction
ière le fro' aux de défense exéctés der-
Imnfe W.000 auxiliairÀc une armée d'environ
aUXlhalrès, - OuPSook, 5.1.
'e» 'e 1 ^éâ^re^rîfnt - PRESSE allemande :
en main tn S nos chefs militei-
4 ont en Main tous les atouts. Plus de
sérieuses r~ m]f ême avec les Rou-
* lf»» d'aino - même avec les Rou-
l leur qUI,- rS" cherchent quenelle
niiitli 1 anClens falliiél Depuis que ion né-
fit * B'^st L tn
1*8 décision 1 les armées atten-
les décisions Politiques, avant de
S2*L5 ** les grand Politiques, evant de
re es r iides opérations mllItaI-
Ur le fro t n lais, les changements
ins e haut onm« VMandement ont retardé
e Jluint des graves décisions. En Flandre,
v eut faire croire 1 ennemi s'agite,
Il Veut r snslblc, du
il veut faire croire qu'il emporte des suc-
ces en femnts locaux, qui ne
^i'ei 's de vrates batailles, les adver-
1'llnf)H se replent, chaque fois qu'ils ont
lQel lt.vu[. missinn \après avoirpris con-
I,elnpi- i leu,, rn'ssion, matin tes reprises, la
anglaisp A ffiacÎntes reprises, la
IIIIIIC a Cà anté victoire. Elle
ftoii8 Xagérer -et à se vanter. Elle nous
nOII auf un échec, l 3 Ja?vier, à - Oppy :
^ve "n.,, v nous n'ai 1 s par les An-
rive quelquefois n'avons pas attaqué. Il air- I
quelques fois les rencontres de re-
tailles 'Canees déclenchent de grandes ba-
S. Ce
e asSolferi-no, où Na-
c* "st i 1 s'écm tout éLonné : où Na-
Dr^ .bataille , étonné : « Mais
vier ^uisit en npmn à ?> "• C'est ce qui
î. beaucoun h à Bullecourt, le 7 janT
lIenli di eaucoup de points du front, l'en-
telllfltiv t notre communiqué continue ses
Iel'on !'e¡I()USsé aIs ses patrouilles ont Mé partout
es. sS ont été partout
Iront français, il n'y a
,
eu aussi que des opérations du même gen-
re. Combats locaux et incessants entre la
Meuse et la Moselle, tentatives des Ame-
ricains dans le Sundgau, où, sous la direc-
tion de leurs maîtres français, ils essaient
de gagner leurs éperons. Un critique fran-
çais parlant de ces opérations dit que
c'est de la « moutarde avant dîner ». Par
ce dernier mot il désigne les grands évé-
nements qui se préparent sur le théâtre
occidental. Sur le front italien aussi, les
deux adversaires attendent. Au cours de
la dernière semaine de 1917, nous avions
progressé à l'aile droite en prenant le col
del Rosso et en refoulant l'ennemi vers
le mont Melago et vers Valstagna. Le 30
décembre, une contre-attaque française,
des troupes du général Duchesne, déclen-
chée à l'Osteria Monserena et à la cote
868 fit irruption dans les positions défen-
sives austro-hongroises. En même temps,
les Italiens occupaient Zenson et la tête
de pont, évacuées par les Autrichiens. Ce
léger repli n'implique pas un abandon de
nos projets d'offensive. Ce qui est beau-
coup plus vraisemblable, c'est d'une part
que le froid rend extrêmement difficiles,
dans cette région des Alpes, des opérations
de grande envergure, et d'autre part, qu'il
faut attendre le moment où une coopéra-
tion de ces troupes et de celles engagées
par l'Allemagne sur les théâtres princi-
paux de la guerre, sera possible. En Macé-
doine aussi et en Palestine, nous som-
mes entrés dans une période d'attente.
— (Von Ardenne) Berliner Taqeblciit, 11.1.
Front italien. — Zone des armées, 12.1 :
Il faut que nos commandements, sans se
laisser distraire par des prévisions de
paix, continuent à prévoir des éventualités
exclusivement militaires. Devoir d'autant
plus évident que l'on sait parfaitement que,
depuis un mois environ, une armée com-
posée surtout de troupes allemandes est
concentrée sur la partie la plus au nord du
front de France en vue d'une attaque dans
la direction de Calais, secteur d'une im-
portance européenne exceptionnelle, et
qu'une seconde armée, composée surtout
de troupes autrichiennes, est encore entre
l'Astico et la Piave en mesure de pouvoir
attaquer, sur les trois grands secteurs en-
tre lesquels est divisé notre front : plateau
d'Asiago, massif du Grappa, Basse Piave.
Les grandes voies de communication de
l'ennemi, sur notre front sont soumises à
un feu continuel très violent, surtout dans
les secteurs où sont en ligne les Franco-
Anglais qui exécutent des tirs de barrage
capables d'arrêter pendant quelques heures
tout mouvement. Mais ce n'est qu'un arrêt
momentané et il v a même un mouvement
intense derrière le front ennemi. Il est
inexact de dire que toutes les forces en-
nemies se massent en France : il est éga-
lement inexact de dire que les forces aus-
tro-allemandes contre nous sont sans chan-
gement : quelques éléments spéciaux sont
partis, mais la situation n'est que légère-
ment changée en ce qui concerne l'équilibre
des unités de première et seconde lignes.
L'ennemi a plutôt modifié çà et là la dis-
position de ses troupes. Il a réparé ses
pertes, comblé les vides, changé les canons
usés et les hommes épuisés, fourni la trou-
pe de pelisses, d'armes neuves, de bara-
ques, de refuges, amélioré l'ordinaire ; en
un mot il a renouvelé ce qu'il a coutume
de faire à la veille des offensives. D'une
source qui n'est pas à dédaigner, on nous
donne la nouvelle de la rébellion de 40.000
Allemands, en voyage du front oriental
vers le front occidental. Nous n'en avons
pas la preuve. Rappelons que sur notre
front aussi, il y a quelque temps, une divi-
sion fut, dit-on, retirée peut-être pour des
raisons semblables. — Corriere d'italia,
14.1.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Etats-Unis et Bulgarie. — Nous croyons
que notre gouvernement commet une gran-
de faute en ne déclarant pas la guerre à
la Bulgarie. — Il y a aux Etats-Unis des
quantités de sujets bulgares, et leur pré-
sence constitue un danger pour la sécurité
de nos soldats. Les raisons qui ont justifié
une déclaration de guerre à l Autriche s'ap-
pliquent également à la Bugarie. Son roi est
un des hommes les plus astucieux et les
plus perfides qui soient en Europe. Quel-
ques-uns des plus grands malheurs de nos
alliés sont venus de ce qu'ils lui ont fait
confiance. De même qu'il a trompé Grey et
Delcassé Ferdinand est en train de trom-
per les Etats-Unis. Il n'est que a créature
de l'Allemagne et de l'Autriche, et sa poli-
tique est d'autant plus sûre de durer que
l'effondrement de la Russie a découragé le
fort parti bulgare qui était hostile à sa per-
sonne et à ses idées. La réalisation de ses
ambitions, portant sur des territoires rou-
mains, grecs et serbes, est d'ailleurs liée
au sùccès de l'Allemagne. L'Etat bulgare
qu'il voudrait créer ne renfermerait qu'une
minorité de Bulgares, et son existence ne
pourrait être assurée que par l'appui des
baïonnettes allemandes. Ainsi la Bulgarie
ne serait autre chose que la gardienne des
esclaves de l'Allemagne dans les Balkans.
Elle ne doit pas l'être. La paix ne sera ni
juste ni durable si la Serbie n'est pas res-
taurée dans son intégrité. Et cela dicte aux
Etats-Unis leur devoir : déclarer la guerre
à la Bulgarie. — (Ed.) New York - Tribune,
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
La politique commerciale de l'Espagne. —
Les conclusions concordantes de MM. Lloyd
George et Wilson, qu'on doit tenir pour
notoirement ratifiées par la France et l'Ita-
lie, signifient que la guerre ne s'achèvera
| E--M. K., 2* Bm)
-i t ET DES
MKES étrangères
6 ----
N° 687
Paris. 17 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
■\ ^«ilUMMiUTAIRES
brnite OPERATIONS
Les bruits d' ff
- "'l,t ANGLAISE' JO enlve allemande. - OPI-
TNCLAISE je crois que l'on a mal inter-
• ferrée milieux, les offensives
je ft'rréoe y pres. rnands!e long de la voie
cuinme Stadide Cambrai.,
§uère onn^î- erer ces attaques
r'IISlve génér a premIère phase dune of-
Knes ?efl d~uneof-
Phase d'une of-
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.j !IS r(, ~flètent P"'tÔt Il'intentiüh d'annihiler
!«'s avan, Fes que nous avions obtenus ré-
t tbl'ir
i l'enirri€in!i t ,?an5 ces ru?X secteurs et de ré-
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non réParer d r hornmes- Car, à
Jldement les brèches
ll'e n^Ï?a av°ns faitfil Pla I m'enace d'atta-
» uérteures faItes, la menace d'atta-
IlieSs lkl/,aU une e i part des Anglais im-
rves stratécr; eq ImPortante po rtion des ré-
'UI1 prête atégi(îues de A re ennemi. Bref, si
'es ultaqu.es e signIfication quelconque à
es -m ^8' elles ïrn??ntt rent que l'action
^iacinflï'e aura Heu Pl~us au sud i contre les
ignés anÇaises t~
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J nlits, ainsi en sont ins-
* ■« àtive de tr'lqu en témOIgne la construction
ière le fro' aux de défense exéctés der-
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'e» 'e 1 ^éâ^re^rîfnt - PRESSE allemande :
en main tn S nos chefs militei-
4 ont en Main tous les atouts. Plus de
sérieuses r~ m]f ême avec les Rou-
* lf»» d'aino - même avec les Rou-
l leur qUI,- rS" cherchent quenelle
niiitli 1 anClens falliiél Depuis que ion né-
fit * B'^st L tn
1*8 décision 1 les armées atten-
les décisions Politiques, avant de
S2*L5 ** les grand Politiques, evant de
re es r iides opérations mllItaI-
Ur le fro t n lais, les changements
ins e haut onm« VMandement ont retardé
e Jluint des graves décisions. En Flandre,
v eut faire croire 1 ennemi s'agite,
Il Veut r snslblc, du
il veut faire croire qu'il emporte des suc-
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^i'ei 's de vrates batailles, les adver-
1'llnf)H se replent, chaque fois qu'ils ont
lQel lt.vu[. missinn \après avoirpris con-
I,elnpi- i leu,, rn'ssion, matin tes reprises, la
anglaisp A ffiacÎntes reprises, la
IIIIIIC a Cà anté victoire. Elle
ftoii8 Xagérer -et à se vanter. Elle nous
nOII auf un échec, l 3 Ja?vier, à - Oppy :
^ve "n.,, v nous n'ai 1 s par les An-
rive quelquefois n'avons pas attaqué. Il air- I
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S. Ce
e asSolferi-no, où Na-
c* "st i 1 s'écm tout éLonné : où Na-
Dr^ .bataille , étonné : « Mais
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telllfltiv t notre communiqué continue ses
Iel'on
es. sS ont été partout
Iront français, il n'y a
,
eu aussi que des opérations du même gen-
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Meuse et la Moselle, tentatives des Ame-
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c'est de la « moutarde avant dîner ». Par
ce dernier mot il désigne les grands évé-
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occidental. Sur le front italien aussi, les
deux adversaires attendent. Au cours de
la dernière semaine de 1917, nous avions
progressé à l'aile droite en prenant le col
del Rosso et en refoulant l'ennemi vers
le mont Melago et vers Valstagna. Le 30
décembre, une contre-attaque française,
des troupes du général Duchesne, déclen-
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868 fit irruption dans les positions défen-
sives austro-hongroises. En même temps,
les Italiens occupaient Zenson et la tête
de pont, évacuées par les Autrichiens. Ce
léger repli n'implique pas un abandon de
nos projets d'offensive. Ce qui est beau-
coup plus vraisemblable, c'est d'une part
que le froid rend extrêmement difficiles,
dans cette région des Alpes, des opérations
de grande envergure, et d'autre part, qu'il
faut attendre le moment où une coopéra-
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par l'Allemagne sur les théâtres princi-
paux de la guerre, sera possible. En Macé-
doine aussi et en Palestine, nous som-
mes entrés dans une période d'attente.
— (Von Ardenne) Berliner Taqeblciit, 11.1.
Front italien. — Zone des armées, 12.1 :
Il faut que nos commandements, sans se
laisser distraire par des prévisions de
paix, continuent à prévoir des éventualités
exclusivement militaires. Devoir d'autant
plus évident que l'on sait parfaitement que,
depuis un mois environ, une armée com-
posée surtout de troupes allemandes est
concentrée sur la partie la plus au nord du
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la direction de Calais, secteur d'une im-
portance européenne exceptionnelle, et
qu'une seconde armée, composée surtout
de troupes autrichiennes, est encore entre
l'Astico et la Piave en mesure de pouvoir
attaquer, sur les trois grands secteurs en-
tre lesquels est divisé notre front : plateau
d'Asiago, massif du Grappa, Basse Piave.
Les grandes voies de communication de
l'ennemi, sur notre front sont soumises à
un feu continuel très violent, surtout dans
les secteurs où sont en ligne les Franco-
Anglais qui exécutent des tirs de barrage
capables d'arrêter pendant quelques heures
tout mouvement. Mais ce n'est qu'un arrêt
momentané et il v a même un mouvement
intense derrière le front ennemi. Il est
inexact de dire que toutes les forces en-
nemies se massent en France : il est éga-
lement inexact de dire que les forces aus-
tro-allemandes contre nous sont sans chan-
gement : quelques éléments spéciaux sont
partis, mais la situation n'est que légère-
ment changée en ce qui concerne l'équilibre
des unités de première et seconde lignes.
L'ennemi a plutôt modifié çà et là la dis-
position de ses troupes. Il a réparé ses
pertes, comblé les vides, changé les canons
usés et les hommes épuisés, fourni la trou-
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ques, de refuges, amélioré l'ordinaire ; en
un mot il a renouvelé ce qu'il a coutume
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donne la nouvelle de la rébellion de 40.000
Allemands, en voyage du front oriental
vers le front occidental. Nous n'en avons
pas la preuve. Rappelons que sur notre
front aussi, il y a quelque temps, une divi-
sion fut, dit-on, retirée peut-être pour des
raisons semblables. — Corriere d'italia,
14.1.
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
Etats-Unis et Bulgarie. — Nous croyons
que notre gouvernement commet une gran-
de faute en ne déclarant pas la guerre à
la Bulgarie. — Il y a aux Etats-Unis des
quantités de sujets bulgares, et leur pré-
sence constitue un danger pour la sécurité
de nos soldats. Les raisons qui ont justifié
une déclaration de guerre à l Autriche s'ap-
pliquent également à la Bugarie. Son roi est
un des hommes les plus astucieux et les
plus perfides qui soient en Europe. Quel-
ques-uns des plus grands malheurs de nos
alliés sont venus de ce qu'ils lui ont fait
confiance. De même qu'il a trompé Grey et
Delcassé Ferdinand est en train de trom-
per les Etats-Unis. Il n'est que a créature
de l'Allemagne et de l'Autriche, et sa poli-
tique est d'autant plus sûre de durer que
l'effondrement de la Russie a découragé le
fort parti bulgare qui était hostile à sa per-
sonne et à ses idées. La réalisation de ses
ambitions, portant sur des territoires rou-
mains, grecs et serbes, est d'ailleurs liée
au sùccès de l'Allemagne. L'Etat bulgare
qu'il voudrait créer ne renfermerait qu'une
minorité de Bulgares, et son existence ne
pourrait être assurée que par l'appui des
baïonnettes allemandes. Ainsi la Bulgarie
ne serait autre chose que la gardienne des
esclaves de l'Allemagne dans les Balkans.
Elle ne doit pas l'être. La paix ne sera ni
juste ni durable si la Serbie n'est pas res-
taurée dans son intégrité. Et cela dicte aux
Etats-Unis leur devoir : déclarer la guerre
à la Bulgarie. — (Ed.) New York - Tribune,
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
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