Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 janvier 1918 13 janvier 1918
Description : 1918/01/13 (T8,N683). 1918/01/13 (T8,N683).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338377t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
TÈRES DE LA GUERRE
,.,
ET DES
FAIRES ÉTRANGÈRES
W". 1
N° 683
Paris, 13 janvier 1918.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
[ QUESTIONS MILITAIRES -
i )
¡,¡>';- OPERATIONS
,' Les bruits d'offensive allemande. - De
germanophiles on les milieux allemands et
ger'llanoph iles 1 on continue à Parler du dé-
but imminent d'une offensive sur le front
occidental : un haut. if ir?nnn'ase berlinois,
résidant depuis auHnnt« emps à Berne, as-
sur ait hier 4 une Ion» Sïmbr^x canons auLl'i-
de la Haute AW iyP» -
de l.u. Huute-A,lsace. D'autres informateurs
allemands disent que 20 divisions ont été
transportées du front russe en Alsace et en
Flandre et que plus de 12 ont été envoyées
en Italie. :- De Bâle, sont signalés de
grands mouvements de troupes alleman-
des le long de la frontière alsacienne et
slusse: les vieux du landstnrmm ont été
rélevés ces jours-ci par de jeunes troupes
de landwehr. - Corriere d'Italia, 9.1.
: Situation générale. - PRESSE ALLEMANDE:
les neutres en notre faveur doit êtle con-
siderée par nous comme un véritable » suc-
cès. C est un mérite de nnîtL
cès. C'est un mérite de notre organisation
militaire d'avoir su renseigner les pays
ebnangeis par des officiers dévoués et com-
pétents, auxquels elle a adjoint des spé-
cialstes de toutes les carrières. Nos ex-
ploits ont eu plus d'influencenrn~ et ils
continueront d'en avoir à l'avenir ï' f-estr'w ^e
que devraient se dire ceux qui, à la veille
de l'heure décisive parlent de désarmement
et de démocratisation de notre armée. Nous
reviendrons sur cette question. Nous vou-
ons aujourd'hui étudier de plus près les
plans de nos adversaires, qui craignent
d'être un beau jour s victimes de l'ini-
tiative allemande OnnnH comment
l'événement se produira-t-ii* La toute pre-
re question que l'on se pose pt
du nombre de nos divisions. Cent fois dé-
jà la supériorité du nombre a donné de
faux espoire à nos ennemis. Comme ne
ponnent à cet espoir trompeur. Nous nous
garderons d'insister sur cette question et de
renseigner nos ennemis. -Nous protesterons
seulement contre I*affiri-nation mensongère
que les iroupes du front oriental sont des
troupes de second ordre. Nos corps d'ar-
gue durée, La valerur de nos soldats est la
uande à au cours de cette guerre de lon-
rnênie sur le, deux fronts.. L'offensive .Salle-
mande à l'Ouest ayant été annoncée « à
grabd bruit e - la presse française se ras-
intente est dPnni. ^Pajor général de
@ Fntent(~ e.,,t depuis tonatemps 'u courant
des îyix>j,ets de t l'ennem Nous n'avons pas
PU connaiSsance d'une concenuna tion de nos
foree, annoncée « à grand bruit ,, Con-
i tre l Anglrterre et la France. Oette récla-
me eû été c-.ontrnire à nos habitudes. il
est nîtuSf que nos cénéraux et nos hom-
mes pohhqules aient eu l'idée d'utiliser une
puissante armée mactive depuis des mois
le front oriental. Ce serait le comble
de l'absurdité nue de ne pas s'en servir.
Mais ce n est pas ce que l'on peut 'apne-
ler la bruyante annonce » d'une offensive
nrru-ho^ 10' 1Ja Perspective de cette attaque
fait hiatt le nerveux de la France ;
nous sommes tout disposés à en rire. Un
des généraux remerciés veut « parer le
coup » et attaquer lui-même. Après s'être
criensp la cervelle penché sur la carte des
opérations pour savoir où et quand l'atta-
que pourait se faire, il s'écrie : « Dieu
seul le sait, et nos Etats-Majors généraux ».
Qu'il nous permette de lui dire sèchement,
que les Etats-Majors généraux de l'Enten-
te sont une rare ignorance. Vingt-qua-
tre heures avant quelle se produisit, ils ne
se doutaient pas encore de l'attaque de
Below, sur l'Inzo- Les Français sont de-
venus très méfiants ; ils prévoient des
attaques simultanées sur plusieuis points
du front. Ils ne croient pas qu'une ata-
que soit possible en ce moment du cou;
de la Belgique, dans cette région pleine de
boue et d'entonnons : ils étudient la Cham-
lagne à la loupe, ils regardent avec mé-
fiance la Haute-Alsace. En fin de compte,
tous les points du vaste front français leur
paraisSient suspects et après les avoir nas-
sés en revilei comme Hindenburg se tait,
ils ne savent rien de plus qu'avant. Il y
a aussi la question de l'hiver. Des troupes
agulerrles ne le redoutent pas, dit-on dans
le camp de nos ennemis. Cela est vrai des
Français, mais les Italiens n'ont pas la
même endurance que leurs alliés. Parmi
tous les arguments de nos ennemis il en
est un auquel ils attachent une extrême
Importance: l'Allemagne a hâte d'en finir.
Elle traverse 'une crise économique et elle
redoute iamvee des Américains. Nos en-
nemis se trompent et cette erreur leur sera
faale. Elle vient de ce qu'ils ont lu cer-
tains articles de la presse démocratique al-
lemande. C'est la presse démocratique qui
est vraiment responsable de la prolonga-
tion de la guerre. - (Moraht) Hambui@ger
Nachrichten, 6.1.
Le rapport du Maréchal Haig SUR LES
OPERATIONS BRITANNIQUES DE 1917 DEVANT
ARRAS ET DANS LEs FLANDRES. - A parler
franc. nous trouvons la lecture de ce rap-
port déprimante, tant il manque d'idées.
Mais cela peut être la faute des rédac-
teurs et non du général lui-même. Il est
grand temps qu'on abandonne en Angle-
terre l'amabilité superlative avec laquelle
on parle de la campagne occidentale de
cette année. L'armée ne fait pas l'aimable
sur le sujet, et certains croient parfois
qu'un peu de mauvaise humeur en Angle-
terre rendrait plus que toute autre chose
des services aux gens du front. Nos per-
tes ont été exagérées, et après tout leur
taux pendant cette année a été bien moin-
dre que pendant les six mois de la bataille
de la Somme Mais elles ont encore été trop
élevées, et ce serait encore notre avis, si
nous pouvions être certains — ce qui d'ail-
leurs est probable — que les pertes alle-
mandes ont été plus grandes que les nô-
tres. L'idée grossière de gagner la guerre
par un simple processus d'usure, idée déjà
discréditée au début de l'an dernier, est
bien morte maintenant, nous l'espérons :
l'orgueil de tout Anglais patriote se révolte
à la pensée que la seule manière de triom-
pher est de forcer jusqu'à plusieurs mil-
lions le total des pertes, de part et d'autre.
Ce problème si formidable de l'offensive
dans l'Ouest est soluble. mais par des me-
sures radicales, dont la première et la plus
importante est l'emploi des meilleurs cer-
veaux que nous possédions — que certaine-
ment notre vieille armée ne possédait pas.
Les victoires de l'esprit sont non eulement
les plus humiliantes pour l'ennemi, mais
les moins coûteuses pour nous-mêmes. Il
nous faut donc un changement de méthode.
Et si ce changement ne peut s'opérer à
temps pour contrebalancer l'effet de la dé-
fection de la Russie, mieux vaudrait adop-
ter le programme du général Pétain. éco-
nomiser nos ressources humaines pendant
une année, fortifier une défensive que no-
tre progrès continu depuis douze ou dix-
huit mois a pu affaiblir, et peut-être atta-
quer l'ennemi,non où il est le plus fort.mais
où il est le plus faible - c'est-à-dire, pour
l'instant, en Turquie. - (Ed.) Manchester
Guardian, 9.1.
Front italien. — LE MONT TOMBA : Il faut
que nous rendions hommage à la résistance
des Italiens sur la crête du Tomba. Non
seulement les Alpins, qui étaient spéciale-
ment chargés de la défendre, mais aussi
l'artillerie italienne, ont fait des prouesses.
Ce fut pour nous une journée pénible, à
tous les points de vue. Les escadrilles de
Caproni — d'au moins 11 appareils — vo-
laient dès le matin, sé relevant rapidement
entre elles, tout le long du jour. La vallée
de la Piave semblait exercer sur les avions
ennemis, un attrait particulier. La nuit
n'interrompait, pas leur activité et leurs
bombardements. Le deuxième jour de la,
bataille, l'infanterie attaqua dès l'aurore.
Il fallut aux assaillants toute la journée
pour s'emparer de la crête du Tomba, pour
enlever la position principale et refouler
les défenseurs sur le flanc sud. Depuis, la
lutte sur ces crêtes continue sans arrêt.
L'ennemi tient à nous reprendre ces po-
sitions sur les hauteurs. En réalité, les trou-
pes italiennes se sont appuyées sur les for-
ces de leurs alliées, qui ont occupé le front
en masses compactes, dans le secteur de
Cornuda, depuis la crête de Montello, jus-
qu'au Tomba. Sur le Montello, nous avons
vu des Anglais ; sur la Piave. dans le sec-
teur de Pederobba. des Français. Nous som-
ces certains que des troupes anglo-françai-
ses se trouvaient derrière les troupes ita-
liennes. Nous avons vu aussi des Nieuport
et des Spad sur la Piave ; dans le sec-
tur d'Alano et de Querlo, dans la vallée de
la Brenta et. une fois aussi, près de la
,.,
ET DES
FAIRES ÉTRANGÈRES
W". 1
N° 683
Paris, 13 janvier 1918.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
- de la Guerre et des Affaires Étrangères.
[ QUESTIONS MILITAIRES -
i )
¡,¡>';- OPERATIONS
,' Les bruits d'offensive allemande. - De
germanophiles on les milieux allemands et
ger'llanoph iles 1 on continue à Parler du dé-
but imminent d'une offensive sur le front
occidental : un haut. if ir?nnn'ase berlinois,
résidant depuis auHnnt« emps à Berne, as-
sur ait hier 4 une Ion» Sïmbr^x canons auLl'i-
de la Haute AW iyP» -
de l.u. Huute-A,lsace. D'autres informateurs
allemands disent que 20 divisions ont été
transportées du front russe en Alsace et en
Flandre et que plus de 12 ont été envoyées
en Italie. :- De Bâle, sont signalés de
grands mouvements de troupes alleman-
des le long de la frontière alsacienne et
slusse: les vieux du landstnrmm ont été
rélevés ces jours-ci par de jeunes troupes
de landwehr. - Corriere d'Italia, 9.1.
: Situation générale. - PRESSE ALLEMANDE:
les neutres en notre faveur doit êtle con-
siderée par nous comme un véritable » suc-
cès. C est un mérite de nnîtL
cès. C'est un mérite de notre organisation
militaire d'avoir su renseigner les pays
ebnangeis par des officiers dévoués et com-
pétents, auxquels elle a adjoint des spé-
cialstes de toutes les carrières. Nos ex-
ploits ont eu plus d'influencenrn~ et ils
continueront d'en avoir à l'avenir ï' f-estr'w ^e
que devraient se dire ceux qui, à la veille
de l'heure décisive parlent de désarmement
et de démocratisation de notre armée. Nous
reviendrons sur cette question. Nous vou-
ons aujourd'hui étudier de plus près les
plans de nos adversaires, qui craignent
d'être un beau jour s victimes de l'ini-
tiative allemande OnnnH comment
l'événement se produira-t-ii* La toute pre-
re question que l'on se pose pt
du nombre de nos divisions. Cent fois dé-
jà la supériorité du nombre a donné de
faux espoire à nos ennemis. Comme ne
ponnent à cet espoir trompeur. Nous nous
garderons d'insister sur cette question et de
renseigner nos ennemis. -Nous protesterons
seulement contre I*affiri-nation mensongère
que les iroupes du front oriental sont des
troupes de second ordre. Nos corps d'ar-
gue durée, La valerur de nos soldats est la
uande à au cours de cette guerre de lon-
rnênie sur le, deux fronts.. L'offensive .Salle-
mande à l'Ouest ayant été annoncée « à
grabd bruit e - la presse française se ras-
intente est dPnni. ^Pajor général de
@ Fntent(~ e.,,t depuis tonatemps 'u courant
des îyix>j,ets de t l'ennem Nous n'avons pas
PU connaiSsance d'une concenuna tion de nos
foree, annoncée « à grand bruit ,, Con-
i tre l Anglrterre et la France. Oette récla-
me eû été c-.ontrnire à nos habitudes. il
est nîtuSf que nos cénéraux et nos hom-
mes pohhqules aient eu l'idée d'utiliser une
puissante armée mactive depuis des mois
le front oriental. Ce serait le comble
de l'absurdité nue de ne pas s'en servir.
Mais ce n est pas ce que l'on peut 'apne-
ler la bruyante annonce » d'une offensive
nrru-ho^ 10' 1Ja Perspective de cette attaque
fait hiatt le nerveux de la France ;
nous sommes tout disposés à en rire. Un
des généraux remerciés veut « parer le
coup » et attaquer lui-même. Après s'être
criensp la cervelle penché sur la carte des
opérations pour savoir où et quand l'atta-
que pourait se faire, il s'écrie : « Dieu
seul le sait, et nos Etats-Majors généraux ».
Qu'il nous permette de lui dire sèchement,
que les Etats-Majors généraux de l'Enten-
te sont une rare ignorance. Vingt-qua-
tre heures avant quelle se produisit, ils ne
se doutaient pas encore de l'attaque de
Below, sur l'Inzo- Les Français sont de-
venus très méfiants ; ils prévoient des
attaques simultanées sur plusieuis points
du front. Ils ne croient pas qu'une ata-
que soit possible en ce moment du cou;
de la Belgique, dans cette région pleine de
boue et d'entonnons : ils étudient la Cham-
lagne à la loupe, ils regardent avec mé-
fiance la Haute-Alsace. En fin de compte,
tous les points du vaste front français leur
paraisSient suspects et après les avoir nas-
sés en revilei comme Hindenburg se tait,
ils ne savent rien de plus qu'avant. Il y
a aussi la question de l'hiver. Des troupes
agulerrles ne le redoutent pas, dit-on dans
le camp de nos ennemis. Cela est vrai des
Français, mais les Italiens n'ont pas la
même endurance que leurs alliés. Parmi
tous les arguments de nos ennemis il en
est un auquel ils attachent une extrême
Importance: l'Allemagne a hâte d'en finir.
Elle traverse 'une crise économique et elle
redoute iamvee des Américains. Nos en-
nemis se trompent et cette erreur leur sera
faale. Elle vient de ce qu'ils ont lu cer-
tains articles de la presse démocratique al-
lemande. C'est la presse démocratique qui
est vraiment responsable de la prolonga-
tion de la guerre. - (Moraht) Hambui@ger
Nachrichten, 6.1.
Le rapport du Maréchal Haig SUR LES
OPERATIONS BRITANNIQUES DE 1917 DEVANT
ARRAS ET DANS LEs FLANDRES. - A parler
franc. nous trouvons la lecture de ce rap-
port déprimante, tant il manque d'idées.
Mais cela peut être la faute des rédac-
teurs et non du général lui-même. Il est
grand temps qu'on abandonne en Angle-
terre l'amabilité superlative avec laquelle
on parle de la campagne occidentale de
cette année. L'armée ne fait pas l'aimable
sur le sujet, et certains croient parfois
qu'un peu de mauvaise humeur en Angle-
terre rendrait plus que toute autre chose
des services aux gens du front. Nos per-
tes ont été exagérées, et après tout leur
taux pendant cette année a été bien moin-
dre que pendant les six mois de la bataille
de la Somme Mais elles ont encore été trop
élevées, et ce serait encore notre avis, si
nous pouvions être certains — ce qui d'ail-
leurs est probable — que les pertes alle-
mandes ont été plus grandes que les nô-
tres. L'idée grossière de gagner la guerre
par un simple processus d'usure, idée déjà
discréditée au début de l'an dernier, est
bien morte maintenant, nous l'espérons :
l'orgueil de tout Anglais patriote se révolte
à la pensée que la seule manière de triom-
pher est de forcer jusqu'à plusieurs mil-
lions le total des pertes, de part et d'autre.
Ce problème si formidable de l'offensive
dans l'Ouest est soluble. mais par des me-
sures radicales, dont la première et la plus
importante est l'emploi des meilleurs cer-
veaux que nous possédions — que certaine-
ment notre vieille armée ne possédait pas.
Les victoires de l'esprit sont non eulement
les plus humiliantes pour l'ennemi, mais
les moins coûteuses pour nous-mêmes. Il
nous faut donc un changement de méthode.
Et si ce changement ne peut s'opérer à
temps pour contrebalancer l'effet de la dé-
fection de la Russie, mieux vaudrait adop-
ter le programme du général Pétain. éco-
nomiser nos ressources humaines pendant
une année, fortifier une défensive que no-
tre progrès continu depuis douze ou dix-
huit mois a pu affaiblir, et peut-être atta-
quer l'ennemi,non où il est le plus fort.mais
où il est le plus faible - c'est-à-dire, pour
l'instant, en Turquie. - (Ed.) Manchester
Guardian, 9.1.
Front italien. — LE MONT TOMBA : Il faut
que nous rendions hommage à la résistance
des Italiens sur la crête du Tomba. Non
seulement les Alpins, qui étaient spéciale-
ment chargés de la défendre, mais aussi
l'artillerie italienne, ont fait des prouesses.
Ce fut pour nous une journée pénible, à
tous les points de vue. Les escadrilles de
Caproni — d'au moins 11 appareils — vo-
laient dès le matin, sé relevant rapidement
entre elles, tout le long du jour. La vallée
de la Piave semblait exercer sur les avions
ennemis, un attrait particulier. La nuit
n'interrompait, pas leur activité et leurs
bombardements. Le deuxième jour de la,
bataille, l'infanterie attaqua dès l'aurore.
Il fallut aux assaillants toute la journée
pour s'emparer de la crête du Tomba, pour
enlever la position principale et refouler
les défenseurs sur le flanc sud. Depuis, la
lutte sur ces crêtes continue sans arrêt.
L'ennemi tient à nous reprendre ces po-
sitions sur les hauteurs. En réalité, les trou-
pes italiennes se sont appuyées sur les for-
ces de leurs alliées, qui ont occupé le front
en masses compactes, dans le secteur de
Cornuda, depuis la crête de Montello, jus-
qu'au Tomba. Sur le Montello, nous avons
vu des Anglais ; sur la Piave. dans le sec-
teur de Pederobba. des Français. Nous som-
ces certains que des troupes anglo-françai-
ses se trouvaient derrière les troupes ita-
liennes. Nous avons vu aussi des Nieuport
et des Spad sur la Piave ; dans le sec-
tur d'Alano et de Querlo, dans la vallée de
la Brenta et. une fois aussi, près de la
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Hahnemann Samuel Hahnemann Samuel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hahnemann Samuel" or dc.contributor adj "Hahnemann Samuel")Traité de matière médicale ou De l'action pure des médicamens homoeopathiques. Tome 1 / par Samuel Hahnemann ; avec des tables proportionnelles de l'influence que diverses circonstances exercent sur cette action par C. Boenninghausen ; trad. de l'allemand par A.-J.-L. Jourdan,... /ark:/12148/bpt6k264734.highres Traité de matière médicale, ou de l'Action pure des médicaments homoeopathiques. Tome 2 / par Samuel Hahnemann... ; avec des tables proportionnelles de l'influence que diverses circonstances exercent sur cette action, par C. Boenninghausen ; trad. de l'allemand par A.-J.-L. Jourdan,... /ark:/12148/bpt6k6149193b.highres
- Auteurs similaires Hahnemann Samuel Hahnemann Samuel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Hahnemann Samuel" or dc.contributor adj "Hahnemann Samuel")Traité de matière médicale ou De l'action pure des médicamens homoeopathiques. Tome 1 / par Samuel Hahnemann ; avec des tables proportionnelles de l'influence que diverses circonstances exercent sur cette action par C. Boenninghausen ; trad. de l'allemand par A.-J.-L. Jourdan,... /ark:/12148/bpt6k264734.highres Traité de matière médicale, ou de l'Action pure des médicaments homoeopathiques. Tome 2 / par Samuel Hahnemann... ; avec des tables proportionnelles de l'influence que diverses circonstances exercent sur cette action, par C. Boenninghausen ; trad. de l'allemand par A.-J.-L. Jourdan,... /ark:/12148/bpt6k6149193b.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6338377t/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6338377t/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6338377t/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6338377t/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6338377t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6338377t
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6338377t/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest