Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 janvier 1918 11 janvier 1918
Description : 1918/01/11 (T8,N681). 1918/01/11 (T8,N681).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383750
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
lSTÈRES DE LA GUERRE
2*
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N" 681
Paris, 11 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
cofidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Devant Cambrai. Les dépositions d'of-
ficiers anglais prisonniers confirment les
perte énormes des Anglaise Cambrai. La
rapidité, avec laquelle l'infanterie ajlie-
mande est * de l'avant, n'a pas laissé
aux unités ennemies, qui occupaient des
positions très en arrière, le temps d'en or-
ganiser la défense ou de se replier en bon
ordre. Notre artillerie et nos torpilles ont
presque partout détruit les positions occu-
pées par l'artillerie et par l'infanterie en-
nennes, infligeant à l'adversaire les pertes
les plus lourdes. Les avions allemands sont
les maîtres absolus de l'air. A l'aile droite
anglaise, ce sont surtout la 55- la 12e et
des éléments de la 20e division angilaise, qui
ont été particulièrement éprouvés. La 125'
et la 1668 brigades doivent être considérées
comme complètement anéanties. Les 12e et
29e divisions ont également beaucoup souf-
fert. La 351, et L1 3Ge brigades de la 12e divi-
sion et des éléments de la 37e brigade ont
été détruits. C'est surtout au cours des com-
bats livrés en dernier lieu à Maizières, que
la 29* division a subi les pertes les plus
lourdes. Elle peut aussi être considérée
comme anéantIe. Ont également subi des
pertes sérieuses les ~6e 59e' 47e, 2e et 56e
divisions et surtout la 1re et la 3e brigades
de la garde engagées précipitamment com-
me troupes de soutien à Courtecon. - Jour-
naux allemands du 5.1.
- A la suite de la défaite anglaise de
Cambrai considérée d'abord comme une
victoire et fêtée prématurément à Londres,
au son des cloches de la cathédrale de
Saint-Paul ainsi que dans les discours de
Lloyd Georges comme la plus grande vic-
toire de l'année, six généraux anglais et
Un grand nombre d'officiers de l'état-major
général viennent d'être mis à la retraite
d'office. — Journaux allemands du 5.1.
La flotte britannique. - La nomination
se l'amiral Wemyss aux fonctions de pre-
mier Lord de l'Amirauté marquera-t-elle
gement dans la stratégie jusqu'a-
lors adoptée par la flotte britannique ? La
presse anglaise est extrêmement réservée
cette fois dans ses appréciations. Le DaiU,
Telearaph dit que l'on peut attendre peut-
être de Wemyss qu'il déploie plus d'ac-
tivité dans la lutte contre les sous-marins.
« 0118 sommes entrés, ajoute ce journal,
dans la dernière phase de la guerre. Le
succès de tous nos efforts dépend du parti
que nous saurons tirer de nos grandes uni-
tés de combat, de la protection que nous
assurerons à nos navires marchands et de
la rapidité tP, if11 nous réparerons
nos pertes, » Gardons-nous de prédire ce
que seront les événements. Nous atten-
drons patiemment pour voir si la flotte
anglaise sera plus active et de quelle fa-
çon se manifestera cette activité. Les évé-
nements qui se déroulent à l'Est donneront
à notre Hotte la liberté d'intervenir à
l'Ouest avec tous ses moyens. La tâche de
la flotte anglaise sera plus difficile que ja-
mais, même si elle est soutenue par les,
flottes alliées. L'avenir nous apprendra l'o-
rientation que le nouveau Lord de l'Ami-
rauté donnera à la marine britannique.
Nous avons confiance en notre flotte. Elle
nous a donné de si nombreuses preuves
de sa volonté de vaincre et de la puissance
des moyens dont elle dispose, qu'elle saura
remplir aussi son devoir le jour où la flotte
britannique, au lieu de temporiser, passera
courageusement aux actes. (Persius). —
Berliner Tageblatt, 5,1.
Front de Macédoine. — L'inaction dans
laquelle s'est engourdi le front russe, qui
a permis à l'Allemagne d'avoir dans l'Ouest
des effectifs supérieurs d'un quart aux ar-
mées française et anglaise réunies, et la
possibilité d'une paix séparée prochaine
entre la Russie et les EmDires Centraux,
ramènent l'attention sur la nécessité de
maintenir une grosse armée à Salonique.
Il ne s'agit pas d'abandonner la Grèce ni
la Serbie. Mais le front de Macédoine pour-
ra it e organisé défensivement, et tenu
solidement, par une armée moins nom-
breuse de moitié que celle qu'il distrait
actuellement des théâtres essentiels. 500.000
hommes pourraient en être enlevés, pour
être utilisés en d'autres points où on en a
grand besoin. L'économie de tonnage réa-
lisée de ce chef serait également considé-
rable. (Critique militaire) New York Times.
ORGANISATION
Etats-Unis. — LA MARINE DE GUERRE. -
La loi du 29 août 1916 prévoyait un pro-
gramme triennal de 157 navires de guerre
à commencer avant le 1er juillet 1919. Cette
même loi et la loi du 4 mars 1917 pré-
voyaient la mise en train aussi vite que
possible de la construction de 109 de ces
navires. Il y avait une provision spéciale
dans la loi du 4 mars 1917. autorisant la
construction de 20 sous-marins côtiers sup-
plémentaires, portant à 68 le nombre de
ces navires contre 58 dans le programme
triennal. Sous la poussée des circonstances,
on a voté aussi de nouveaux destroyers et
le nombre des destroyers en construction
dépasse celui prévu par le programme
triennal. Normalement, le Congrès à sa
prochaine session devrait voter la cons-
truction aussi rapide que possible du reste
au programme : 3 dreadnoughts cuirassés,
1 croiseur de bataille, 3 croiseurs, 9 sous-
marins de hante mer. 2 navires porteurs
de combustibles, 1 transport, 1 navire à
munitions et 1 canonnière. L'obligation de
construire des destroyers a retardé cer-
tains des gros navires, mais il sera pos-
sible d'activer la construction de ces
derniers après la prochaine session. New
York Herald, 10.12.
— Le rapport du ministre de la Marine ré-
vèle l'énormité de l'œuvre accomplie depuis
le début de la guerre. Le personnel est passé
de 4.500 officiers et 68.000 marins en jan-
vier 1917 à 15.000 officiers et 254.000 ma-
rins : réguliers, réserves et volontaires
compris. D'autres accroissements sont iné-
vitables. La marine avait 130 stations de
toutes sortes le 1er janvier 1917 : elle en a-
maintenant 263. Le nombre des ouvriers
des arsenaux gouvernementaux réguliers
est passé de 35.000 à plus de 60.000. Le per-
sonnel total, civils et marins, à terre et sur
mer, dépasse donc 300.000 hommes. Au
début de l'année fiscale 1917, la dépense
mensuelle était de $ 8 millions, elle est au-
jourd'hui de $ 60 millions. Le 1er janvier
1917, la flotte de guerre comptait 300 navi-
res de tous genres, elle en a aujourd'hui
plus de 1.000. — Il y a un an, les effectifs
de la flotte de guerre et du corps des fusi-
liers marins étaient au total de 67.000
hommes : ils atteignent aujourd'hui plus
de 250.000 hommes. La loi du 29 août 1916
avait autorisé le gouvernement à porter à
68.700 les effectifs de la marine régulière
et avait donné au Président le pouvoir de
les augmenter jusqu'à 87.000 « quand, à son
jugement, la situation deviendrait criti-
que ». Le 24 mars, le Président autorisa cet
effectif de 87.000 hommes, ce qui, avec les
mousses et autres, faisait plus de 100.000
hommes. Le Bureau de Navigation recom-
mande aujourd'hui de fixer les effectifs de
la marine en temps de paix à 129.000 ma-
rins. plus 10.000 mousses, 7.000 élèves et
4.000 hommes pour l'aviation et pendant la
guerre à 180.000 hommes, plus 24.000
mousses. 14.000 élèves et 10.000 hommes
pour l'aviation. — En attendant, la réserve
navale, créée par la loi du 29 août 1916 est
passée de quelques centaines à 49.000 hom-
mes, c'est-à-dire qu'elle est presque aussi
nombreuse que la marine régulière, il y a
18 mois. Le corps sanitaire est passé de
1.600 à 7.000 hommes. Il y a 16.000 mili-
ciens navals et 5.000 gardes-côtes. Il y a
1.450 aspirants à l'Ecole Navale, plus 300
aspirants réservistes, choisis à la suite d'un
concours. On espère en avoir bientôt, après
certains agrandissements; 2.200. On pré-
voit. pour la prochaine année fiscale, un
budget naval de $ 1.039.660.502.84, moins
onéreux d'ailleurs que celui de l'année fis-
cale actuelle, qui atteint $ 1.592.732.859,45
.et qui, si on y ajoute les $ 312.678.071 vo-
tés le 29 août 1916, donne un total de
$ 1.905.410.930.45 en 13 mois. Ce total dé-
passe tout l'argent dépensé pour la marine
en 28 ans de 1883 à 1911 et atteint plus de
la moitié des sommes dépensées depuis la
fondation de la flotte de guerre en 1794 jus-
qu'en juin 1916 (période comprenant quatre
guerres). — New York Herald. 10.12.
L'AVIATION NAVALE. — Pendant l'année
écoulée, l'aviation maritime américaine
qui date de la loi du 29 août 1916, s'est énor-
2*
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N" 681
Paris, 11 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
cofidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Devant Cambrai. Les dépositions d'of-
ficiers anglais prisonniers confirment les
perte énormes des Anglaise Cambrai. La
rapidité, avec laquelle l'infanterie ajlie-
mande est * de l'avant, n'a pas laissé
aux unités ennemies, qui occupaient des
positions très en arrière, le temps d'en or-
ganiser la défense ou de se replier en bon
ordre. Notre artillerie et nos torpilles ont
presque partout détruit les positions occu-
pées par l'artillerie et par l'infanterie en-
nennes, infligeant à l'adversaire les pertes
les plus lourdes. Les avions allemands sont
les maîtres absolus de l'air. A l'aile droite
anglaise, ce sont surtout la 55- la 12e et
des éléments de la 20e division angilaise, qui
ont été particulièrement éprouvés. La 125'
et la 1668 brigades doivent être considérées
comme complètement anéanties. Les 12e et
29e divisions ont également beaucoup souf-
fert. La 351, et L1 3Ge brigades de la 12e divi-
sion et des éléments de la 37e brigade ont
été détruits. C'est surtout au cours des com-
bats livrés en dernier lieu à Maizières, que
la 29* division a subi les pertes les plus
lourdes. Elle peut aussi être considérée
comme anéantIe. Ont également subi des
pertes sérieuses les ~6e 59e' 47e, 2e et 56e
divisions et surtout la 1re et la 3e brigades
de la garde engagées précipitamment com-
me troupes de soutien à Courtecon. - Jour-
naux allemands du 5.1.
- A la suite de la défaite anglaise de
Cambrai considérée d'abord comme une
victoire et fêtée prématurément à Londres,
au son des cloches de la cathédrale de
Saint-Paul ainsi que dans les discours de
Lloyd Georges comme la plus grande vic-
toire de l'année, six généraux anglais et
Un grand nombre d'officiers de l'état-major
général viennent d'être mis à la retraite
d'office. — Journaux allemands du 5.1.
La flotte britannique. - La nomination
se l'amiral Wemyss aux fonctions de pre-
mier Lord de l'Amirauté marquera-t-elle
gement dans la stratégie jusqu'a-
lors adoptée par la flotte britannique ? La
presse anglaise est extrêmement réservée
cette fois dans ses appréciations. Le DaiU,
Telearaph dit que l'on peut attendre peut-
être de Wemyss qu'il déploie plus d'ac-
tivité dans la lutte contre les sous-marins.
« 0118 sommes entrés, ajoute ce journal,
dans la dernière phase de la guerre. Le
succès de tous nos efforts dépend du parti
que nous saurons tirer de nos grandes uni-
tés de combat, de la protection que nous
assurerons à nos navires marchands et de
la rapidité tP, if11 nous réparerons
nos pertes, » Gardons-nous de prédire ce
que seront les événements. Nous atten-
drons patiemment pour voir si la flotte
anglaise sera plus active et de quelle fa-
çon se manifestera cette activité. Les évé-
nements qui se déroulent à l'Est donneront
à notre Hotte la liberté d'intervenir à
l'Ouest avec tous ses moyens. La tâche de
la flotte anglaise sera plus difficile que ja-
mais, même si elle est soutenue par les,
flottes alliées. L'avenir nous apprendra l'o-
rientation que le nouveau Lord de l'Ami-
rauté donnera à la marine britannique.
Nous avons confiance en notre flotte. Elle
nous a donné de si nombreuses preuves
de sa volonté de vaincre et de la puissance
des moyens dont elle dispose, qu'elle saura
remplir aussi son devoir le jour où la flotte
britannique, au lieu de temporiser, passera
courageusement aux actes. (Persius). —
Berliner Tageblatt, 5,1.
Front de Macédoine. — L'inaction dans
laquelle s'est engourdi le front russe, qui
a permis à l'Allemagne d'avoir dans l'Ouest
des effectifs supérieurs d'un quart aux ar-
mées française et anglaise réunies, et la
possibilité d'une paix séparée prochaine
entre la Russie et les EmDires Centraux,
ramènent l'attention sur la nécessité de
maintenir une grosse armée à Salonique.
Il ne s'agit pas d'abandonner la Grèce ni
la Serbie. Mais le front de Macédoine pour-
ra it e organisé défensivement, et tenu
solidement, par une armée moins nom-
breuse de moitié que celle qu'il distrait
actuellement des théâtres essentiels. 500.000
hommes pourraient en être enlevés, pour
être utilisés en d'autres points où on en a
grand besoin. L'économie de tonnage réa-
lisée de ce chef serait également considé-
rable. (Critique militaire) New York Times.
ORGANISATION
Etats-Unis. — LA MARINE DE GUERRE. -
La loi du 29 août 1916 prévoyait un pro-
gramme triennal de 157 navires de guerre
à commencer avant le 1er juillet 1919. Cette
même loi et la loi du 4 mars 1917 pré-
voyaient la mise en train aussi vite que
possible de la construction de 109 de ces
navires. Il y avait une provision spéciale
dans la loi du 4 mars 1917. autorisant la
construction de 20 sous-marins côtiers sup-
plémentaires, portant à 68 le nombre de
ces navires contre 58 dans le programme
triennal. Sous la poussée des circonstances,
on a voté aussi de nouveaux destroyers et
le nombre des destroyers en construction
dépasse celui prévu par le programme
triennal. Normalement, le Congrès à sa
prochaine session devrait voter la cons-
truction aussi rapide que possible du reste
au programme : 3 dreadnoughts cuirassés,
1 croiseur de bataille, 3 croiseurs, 9 sous-
marins de hante mer. 2 navires porteurs
de combustibles, 1 transport, 1 navire à
munitions et 1 canonnière. L'obligation de
construire des destroyers a retardé cer-
tains des gros navires, mais il sera pos-
sible d'activer la construction de ces
derniers après la prochaine session. New
York Herald, 10.12.
— Le rapport du ministre de la Marine ré-
vèle l'énormité de l'œuvre accomplie depuis
le début de la guerre. Le personnel est passé
de 4.500 officiers et 68.000 marins en jan-
vier 1917 à 15.000 officiers et 254.000 ma-
rins : réguliers, réserves et volontaires
compris. D'autres accroissements sont iné-
vitables. La marine avait 130 stations de
toutes sortes le 1er janvier 1917 : elle en a-
maintenant 263. Le nombre des ouvriers
des arsenaux gouvernementaux réguliers
est passé de 35.000 à plus de 60.000. Le per-
sonnel total, civils et marins, à terre et sur
mer, dépasse donc 300.000 hommes. Au
début de l'année fiscale 1917, la dépense
mensuelle était de $ 8 millions, elle est au-
jourd'hui de $ 60 millions. Le 1er janvier
1917, la flotte de guerre comptait 300 navi-
res de tous genres, elle en a aujourd'hui
plus de 1.000. — Il y a un an, les effectifs
de la flotte de guerre et du corps des fusi-
liers marins étaient au total de 67.000
hommes : ils atteignent aujourd'hui plus
de 250.000 hommes. La loi du 29 août 1916
avait autorisé le gouvernement à porter à
68.700 les effectifs de la marine régulière
et avait donné au Président le pouvoir de
les augmenter jusqu'à 87.000 « quand, à son
jugement, la situation deviendrait criti-
que ». Le 24 mars, le Président autorisa cet
effectif de 87.000 hommes, ce qui, avec les
mousses et autres, faisait plus de 100.000
hommes. Le Bureau de Navigation recom-
mande aujourd'hui de fixer les effectifs de
la marine en temps de paix à 129.000 ma-
rins. plus 10.000 mousses, 7.000 élèves et
4.000 hommes pour l'aviation et pendant la
guerre à 180.000 hommes, plus 24.000
mousses. 14.000 élèves et 10.000 hommes
pour l'aviation. — En attendant, la réserve
navale, créée par la loi du 29 août 1916 est
passée de quelques centaines à 49.000 hom-
mes, c'est-à-dire qu'elle est presque aussi
nombreuse que la marine régulière, il y a
18 mois. Le corps sanitaire est passé de
1.600 à 7.000 hommes. Il y a 16.000 mili-
ciens navals et 5.000 gardes-côtes. Il y a
1.450 aspirants à l'Ecole Navale, plus 300
aspirants réservistes, choisis à la suite d'un
concours. On espère en avoir bientôt, après
certains agrandissements; 2.200. On pré-
voit. pour la prochaine année fiscale, un
budget naval de $ 1.039.660.502.84, moins
onéreux d'ailleurs que celui de l'année fis-
cale actuelle, qui atteint $ 1.592.732.859,45
.et qui, si on y ajoute les $ 312.678.071 vo-
tés le 29 août 1916, donne un total de
$ 1.905.410.930.45 en 13 mois. Ce total dé-
passe tout l'argent dépensé pour la marine
en 28 ans de 1883 à 1911 et atteint plus de
la moitié des sommes dépensées depuis la
fondation de la flotte de guerre en 1794 jus-
qu'en juin 1916 (période comprenant quatre
guerres). — New York Herald. 10.12.
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écoulée, l'aviation maritime américaine
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