Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 janvier 1918 10 janvier 1918
Description : 1918/01/10 (T8,N680). 1918/01/10 (T8,N680).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338374k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
0','
N° 680
1
Paris, 10 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
OPERATIONS
Situation générale.- PRESSE HOLLANDAISE t,
A la fin de cette troisième année de guerre
on doit encore constater ce phénomène si
profondément attristant pour les chefs de
l'Entente que si prometteur qu'en ait été
le début le bilan annuel n'accuse que gas-
pillages de forces et bévues. Lorsqu'on
songe aux quatre grosses « affaires »
d'Ypres, Cambrai, Laon et Verdun u. n
peut s'expliquer pourquoi le succès tactique
obtenu est toujours reté sans résultats
stratégique par leur nonvî les
Anglais avaient eu la chance de surprendre
les Allemands par leur nouveau mode
d'attaque, mais tout aussi Siinfr qu'ils fu-
rent eux-mêmes tout aussi surpris car ils
et si étendu. Ils n'avaient succès si rapide
et si étendu. Ils n'avaient pas sous la main
les troupes nécessaires pour l'exploiter. Il
leur a aussi manqué un facteur décisif :
une offensive énergique des Français, par
exemple, dans le secteur de Saint-Quentin
et une action analogue des troupes anglai-
ses en Flandre. Grpace à i t™ Pes anglai"
dP S-aint-%Quentm
ses en Flandre. Grâce à ces trois chocs
dans des secteurs relativement rapprochés,
grâce à une opération menée en même
temps et de la même manière sur un seul
front les réserves allemandes auraient élé
dispersées et la s auraient élé
cès d'uine entreprise stratégique de ce genre
aurait strat,égique de ce genre
aurait été acquise. La conclusion que l'on
peut tirer des que Fon
comme de tous ceux qui les ont précédés,
c'est que l'on sent toujours chez l'Entente
le » mânaue dW V8 le défaut de liai"
le «manque d'entente» le défaut de lia~--
son, et disons le mot le manque d'un chef
unique Et précisément cette. nécessité est
si simple si logique, c'est là un principe
stratégique si indiscutable qu'on ne com-
prend pas qu'au bout de trois ans de décep-
tions continuelles on ait pas encore pu
léaliser cette unité de comrn~indement.
Nieuwe- Courant, 12.12. comman(I emeîU. —
Les Français au Mont Tomba. - I)REI,,SE
ALLEMANDE. La diversion du général Fayolle
d'abord donné comme objectif la reprise
du Mont Tomba qui a 870 mètres d'alti-
tude, et d'où Below 9rappa. Une car-
mont Pallone et le deiï ProJectMes de mor-
sommation inoule de Pdroeett-les de mor-
tiers de tranchées et d'obus de tous les
calibres a pulvérisé les positions provisoi-
ces des Allemands et a permis aux batail-
lons d'lissant françi,is d'y pénétrer. Per.-
dant ce temps il l'aile droite de l'armée
Below, le général Krnusz, à qui les om-
muniqués italiens ont donné le glorieux
surnom de Maître Krausz ». tenait er,
échec l'aile droite de la quatrième armée
italienne. Des deux côtés chez les Alle-
mands comme chez les Français, des « es-
cadrilles d'infanterie en groupes très
denses, précédaient les lignes de tirailleurs
pendant l'attaque, cherchant à semer le
désordre chez l'adversaire par le tir de
leurs mitrailleuses. Au tours de la nuit,
des escadrilles austro-hongroises ont bom-
bardé, avec un grand succès, Castelfranco,
le qualtier général du général Fayolle, et
Padou, le grand quartier général italien,
la ° résidence du généralissme Diaz. Aux
abords du quartier général, et dans le voi-
sinage de la gare à Padoue, se sont dé-
clarés de grands incendies. Nos aviateurs
apercevaient les lueurs jusqu'au moment
où ils SOflt rentrés à leur aérodrome. —
Les 150 premiers aviateurs américains ont
achevé. leur instruction à l'école d'aviation
de Foggia. Ils v ont été remplacés par un
nombre considérable de nouveaux élèves
américains. Un cours spécial de langue ita-
lienne a été organisé pour eux à Foggia.
Le nombre des aviateurs anglais qui sur-
volent la Piave est également très élevé. —
Berliner Tageblatt, 4.1.
- Pour écarter le danger d'enoerclement,
qui menaçait la position italienne du Mont
frappa., les troupes de la 10e armée fran-
çaise qui se trouvent au Mont Tomba sur
la Piave, ont déclenché une offensive. Le
Mont Tomba est un contrefort de la chaî-
ne de montagnes, qui se dresse entre la
Piave et la Brenta. et dont le Mont Grappa
est le point culminant. Il a une altitude
de cinq cents mètres au-dessus de la val-
lée, qui s'étend entre Pedorotta et Valdo-
biadene. Aussitôt après avoir forcé le dé-
filé de la Piave à Quero, et après s'être
emparées de la Cornella par une attaque
difficile mais vigoureusement conduite, les
troupes des Centraux ont conquis le Mont
Tomba. L'adversaire s'est maintenu sur le
versant sud ainsi que sur les deux cimes
arrondies qui surplombent la crête de la
montagne. Sur la cîme qui se trouve à
l' uuest, des taches noires sur la neige nou-
vellement tombée attestent l'activité inin-
terrompue de nos batteries. Néanmoins,
l'ennemi a tenu, grâce à l'appui de ses bat-
teries du Mont Pollone qui pouvaient pren-
dre d'enfilade nos troupes. lorsqu'elles es-
sayaient de progresser. Ce sont ces mê-
mes batteries du Pollone qui aujourd'hui
encore ont. soutenu très eflicacement l'at-
taque française. De plus, l'ennemi a eu
recours à une nouvelle manœuvre : l'at-
taque de l'infanterie n'a pas suivi immé-
diatement la préparation d'artillerie Des
escadrilles entières d'avions, volant très
bas. ont d'abord survolé nos tranchées, les
balayant par le tir de leurs mitrailleuses.
Malgré tout, les premiers assauts ennemis'
ont été repoussés d'une façon sanglante.
Nos lourds mortiers de la vallée de la Piave
ont pris avec succès sous leur feu, les ré-
serves en position d'attente. Finalement.
la supériorité numérique de l'ennemi lui
permit de s'emparer d'un élément de no-
tre tranchée de première ligne, sU>!' une
largeur d'environ mille pas. Mais, dès le
lendemain matin, nous avons déclenché 1103
contre-attaques. Les combats qui se sont
déroutés ensuite n'étaient pas encore ter-
minés, au moment où ces lignes ont été
écrites. Nous devons reconnaître que la con-
duite des troupes française ses digne de
tous les éloges. Ce sont des chasseurs al-
pins, qui venaient du front occidental. Un
certain nombre d'entre eux avaient été tout
récemment incorporés dans cette arme ; ils
provenaient de l'infanterie et ils n'avaient
touché leur nouvel uniforme qu'une fois en
Italie. Dans le secteur voisin du Montello,
où les Anglais ont relevé les Italiens, on
signale la présence de troupes coloniaJes
anglaises, des troupes noires. Pendant que
se livraient ces combats, dans le secteur
de la Piave, la quatrième armée italienme
qui se trouve dans le massif du Grappa
et qui s'étend jusqu'à la Brenta, faisait
preuve elle aussi d'une plus grande activi-
té. Le mauvais temps a d'ailleurs limité
les opérations de cette armée. Dans la
région sud du plateau des Sept-Communes,
une, tentative assez sérieuse des Italiens
pour reprendre les positions récemment
pendues par eux, a complètement échoué.
La ligne italienne passe aujourd'hui au snJ.
ouest de la vallée de Frenzela, elle fran-
chit le Mont Melago. le Mont Sprung et
le Mont Kaberlaba. L'hiver entrave les
opérations dans tout le secteur et, dans la
zone des étapes aussi bien que sur le
front, il exige de tous les plus grands sa-
crifices. — Vossische Zeitung, 4.1.
Guerre navale. — UNE OFFENSIVE DANS
L'ADRIATIQUE : Le bruit court que la' flotte
américaine sera envoyée dans la Méditerra-
née. Les Alliés pourraient alors mettre en
ligne des forces qui leur assureraient une
supériorité écrasante sur l'ennemi. Une of-
fensive contre Trieste, Pola ou Fiume se-
rait susceptible de mettre l'Autriche-Hon-
grie hors de combat. Cela forcerait l'Alle-
magne à retirer ses troupes du front occi-
dental, pour défendre ses propres frontiè-
res. La guerre d'usure a assez duré. Les
Etats-Unis ne sont pas entrés en guerre
pour une campagne à la Fabius. — (Ed.)
Philadelphia Record, 8.12.
ORGANISATION
L'alimentation de l'armée allemande.
[Cf. Bull. n° 595, p. 1, col. 1] : « Le soldat
allemand au front reçoit tous les jours 65
grammes de fromage (beurre ou graisse)
et de marmelade ; 1.200 gr. de pommes de
terre ou de légumes frais, ou bien 150 gr.
de légumes secs, ; 600 gr. de pain (750 gr.
si le soldat est âgé de moins de 22 ans) :
2 cigares et 2 cigarettes ; 5 décilitres de
thé ou de café ; 250 gr. de viande (dont la
moitié sous forme de saucisson qu'il peut
garder pour son souper) et très souvent
encore ùn supplément de friandises. Il peut
se procurer en outre, à des prix normaux.
toute espèce de rafraîchissements, etc.
dans des cantines, qui ne peuvent prendre
que 10 de bénéfice. Dans les petites can-
tines du front, j'ai vu du vin, de la bière,
(E.-M. A., 2e Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
0','
N° 680
1
Paris, 10 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
OPERATIONS
Situation générale.- PRESSE HOLLANDAISE t,
A la fin de cette troisième année de guerre
on doit encore constater ce phénomène si
profondément attristant pour les chefs de
l'Entente que si prometteur qu'en ait été
le début le bilan annuel n'accuse que gas-
pillages de forces et bévues. Lorsqu'on
songe aux quatre grosses « affaires »
d'Ypres, Cambrai, Laon et Verdun u. n
peut s'expliquer pourquoi le succès tactique
obtenu est toujours reté sans résultats
stratégique par leur nonvî les
Anglais avaient eu la chance de surprendre
les Allemands par leur nouveau mode
d'attaque, mais tout aussi Siinfr qu'ils fu-
rent eux-mêmes tout aussi surpris car ils
et si étendu. Ils n'avaient succès si rapide
et si étendu. Ils n'avaient pas sous la main
les troupes nécessaires pour l'exploiter. Il
leur a aussi manqué un facteur décisif :
une offensive énergique des Français, par
exemple, dans le secteur de Saint-Quentin
et une action analogue des troupes anglai-
ses en Flandre. Grpace à i t™ Pes anglai"
dP S-aint-%Quentm
ses en Flandre. Grâce à ces trois chocs
dans des secteurs relativement rapprochés,
grâce à une opération menée en même
temps et de la même manière sur un seul
front les réserves allemandes auraient élé
dispersées et la s auraient élé
cès d'uine entreprise stratégique de ce genre
aurait strat,égique de ce genre
aurait été acquise. La conclusion que l'on
peut tirer des que Fon
comme de tous ceux qui les ont précédés,
c'est que l'on sent toujours chez l'Entente
le » mânaue dW V8 le défaut de liai"
le «manque d'entente» le défaut de lia~--
son, et disons le mot le manque d'un chef
unique Et précisément cette. nécessité est
si simple si logique, c'est là un principe
stratégique si indiscutable qu'on ne com-
prend pas qu'au bout de trois ans de décep-
tions continuelles on ait pas encore pu
léaliser cette unité de comrn~indement.
Nieuwe- Courant, 12.12. comman(I emeîU. —
Les Français au Mont Tomba. - I)REI,,SE
ALLEMANDE. La diversion du général Fayolle
d'abord donné comme objectif la reprise
du Mont Tomba qui a 870 mètres d'alti-
tude, et d'où Below 9rappa. Une car-
mont Pallone et le deiï ProJectMes de mor-
sommation inoule de Pdroeett-les de mor-
tiers de tranchées et d'obus de tous les
calibres a pulvérisé les positions provisoi-
ces des Allemands et a permis aux batail-
lons d'lissant françi,is d'y pénétrer. Per.-
dant ce temps il l'aile droite de l'armée
Below, le général Krnusz, à qui les om-
muniqués italiens ont donné le glorieux
surnom de Maître Krausz ». tenait er,
échec l'aile droite de la quatrième armée
italienne. Des deux côtés chez les Alle-
mands comme chez les Français, des « es-
cadrilles d'infanterie en groupes très
denses, précédaient les lignes de tirailleurs
pendant l'attaque, cherchant à semer le
désordre chez l'adversaire par le tir de
leurs mitrailleuses. Au tours de la nuit,
des escadrilles austro-hongroises ont bom-
bardé, avec un grand succès, Castelfranco,
le qualtier général du général Fayolle, et
Padou, le grand quartier général italien,
la ° résidence du généralissme Diaz. Aux
abords du quartier général, et dans le voi-
sinage de la gare à Padoue, se sont dé-
clarés de grands incendies. Nos aviateurs
apercevaient les lueurs jusqu'au moment
où ils SOflt rentrés à leur aérodrome. —
Les 150 premiers aviateurs américains ont
achevé. leur instruction à l'école d'aviation
de Foggia. Ils v ont été remplacés par un
nombre considérable de nouveaux élèves
américains. Un cours spécial de langue ita-
lienne a été organisé pour eux à Foggia.
Le nombre des aviateurs anglais qui sur-
volent la Piave est également très élevé. —
Berliner Tageblatt, 4.1.
- Pour écarter le danger d'enoerclement,
qui menaçait la position italienne du Mont
frappa., les troupes de la 10e armée fran-
çaise qui se trouvent au Mont Tomba sur
la Piave, ont déclenché une offensive. Le
Mont Tomba est un contrefort de la chaî-
ne de montagnes, qui se dresse entre la
Piave et la Brenta. et dont le Mont Grappa
est le point culminant. Il a une altitude
de cinq cents mètres au-dessus de la val-
lée, qui s'étend entre Pedorotta et Valdo-
biadene. Aussitôt après avoir forcé le dé-
filé de la Piave à Quero, et après s'être
emparées de la Cornella par une attaque
difficile mais vigoureusement conduite, les
troupes des Centraux ont conquis le Mont
Tomba. L'adversaire s'est maintenu sur le
versant sud ainsi que sur les deux cimes
arrondies qui surplombent la crête de la
montagne. Sur la cîme qui se trouve à
l' uuest, des taches noires sur la neige nou-
vellement tombée attestent l'activité inin-
terrompue de nos batteries. Néanmoins,
l'ennemi a tenu, grâce à l'appui de ses bat-
teries du Mont Pollone qui pouvaient pren-
dre d'enfilade nos troupes. lorsqu'elles es-
sayaient de progresser. Ce sont ces mê-
mes batteries du Pollone qui aujourd'hui
encore ont. soutenu très eflicacement l'at-
taque française. De plus, l'ennemi a eu
recours à une nouvelle manœuvre : l'at-
taque de l'infanterie n'a pas suivi immé-
diatement la préparation d'artillerie Des
escadrilles entières d'avions, volant très
bas. ont d'abord survolé nos tranchées, les
balayant par le tir de leurs mitrailleuses.
Malgré tout, les premiers assauts ennemis'
ont été repoussés d'une façon sanglante.
Nos lourds mortiers de la vallée de la Piave
ont pris avec succès sous leur feu, les ré-
serves en position d'attente. Finalement.
la supériorité numérique de l'ennemi lui
permit de s'emparer d'un élément de no-
tre tranchée de première ligne, sU>!' une
largeur d'environ mille pas. Mais, dès le
lendemain matin, nous avons déclenché 1103
contre-attaques. Les combats qui se sont
déroutés ensuite n'étaient pas encore ter-
minés, au moment où ces lignes ont été
écrites. Nous devons reconnaître que la con-
duite des troupes française ses digne de
tous les éloges. Ce sont des chasseurs al-
pins, qui venaient du front occidental. Un
certain nombre d'entre eux avaient été tout
récemment incorporés dans cette arme ; ils
provenaient de l'infanterie et ils n'avaient
touché leur nouvel uniforme qu'une fois en
Italie. Dans le secteur voisin du Montello,
où les Anglais ont relevé les Italiens, on
signale la présence de troupes coloniaJes
anglaises, des troupes noires. Pendant que
se livraient ces combats, dans le secteur
de la Piave, la quatrième armée italienme
qui se trouve dans le massif du Grappa
et qui s'étend jusqu'à la Brenta, faisait
preuve elle aussi d'une plus grande activi-
té. Le mauvais temps a d'ailleurs limité
les opérations de cette armée. Dans la
région sud du plateau des Sept-Communes,
une, tentative assez sérieuse des Italiens
pour reprendre les positions récemment
pendues par eux, a complètement échoué.
La ligne italienne passe aujourd'hui au snJ.
ouest de la vallée de Frenzela, elle fran-
chit le Mont Melago. le Mont Sprung et
le Mont Kaberlaba. L'hiver entrave les
opérations dans tout le secteur et, dans la
zone des étapes aussi bien que sur le
front, il exige de tous les plus grands sa-
crifices. — Vossische Zeitung, 4.1.
Guerre navale. — UNE OFFENSIVE DANS
L'ADRIATIQUE : Le bruit court que la' flotte
américaine sera envoyée dans la Méditerra-
née. Les Alliés pourraient alors mettre en
ligne des forces qui leur assureraient une
supériorité écrasante sur l'ennemi. Une of-
fensive contre Trieste, Pola ou Fiume se-
rait susceptible de mettre l'Autriche-Hon-
grie hors de combat. Cela forcerait l'Alle-
magne à retirer ses troupes du front occi-
dental, pour défendre ses propres frontiè-
res. La guerre d'usure a assez duré. Les
Etats-Unis ne sont pas entrés en guerre
pour une campagne à la Fabius. — (Ed.)
Philadelphia Record, 8.12.
ORGANISATION
L'alimentation de l'armée allemande.
[Cf. Bull. n° 595, p. 1, col. 1] : « Le soldat
allemand au front reçoit tous les jours 65
grammes de fromage (beurre ou graisse)
et de marmelade ; 1.200 gr. de pommes de
terre ou de légumes frais, ou bien 150 gr.
de légumes secs, ; 600 gr. de pain (750 gr.
si le soldat est âgé de moins de 22 ans) :
2 cigares et 2 cigarettes ; 5 décilitres de
thé ou de café ; 250 gr. de viande (dont la
moitié sous forme de saucisson qu'il peut
garder pour son souper) et très souvent
encore ùn supplément de friandises. Il peut
se procurer en outre, à des prix normaux.
toute espèce de rafraîchissements, etc.
dans des cantines, qui ne peuvent prendre
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