Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 janvier 1918 09 janvier 1918
Description : 1918/01/09 (T8,N679). 1918/01/09 (T8,N679).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383735
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2* Ban)
ET DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 679
Paris, 9 janvier 1918.
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Devant Cambrai. - (1 Pour empêcher
que des renseignement ne tombent aux
mains de l'ennemi, ne pas avoir sur soi
de documens écrits, de cartes etc. )). Ce
sont les terrnp^ de l'ordre d'attaque, n° 25,
de la lie I1- VSi0n anglaise pour le 20 no-
vembre Cet ordre nous fait connaître aussi
les intentions des Anglais. Il Le but de l'at-
taque est de briser le système des défenses
'4 ennemies par un coup de main, avec l'up-
pui des tanks de porter la ca v aler i e en
avant, à travers la brèche ainsi obtenue et
de conquérir un plus vaste terrain » L'or-
corps de cavalerie, une fois la dans ce sec-
teur d'attaque, était ainsi conçu Le
corps de cavalerie, une fois la percée faite,
le bois de Bourlon et leVni
le bois de manière et les passages de la
Sensée de manière à couper les communi-
cations des troupes qui tiennent la ligne
allemande entre Havrincourt et la Sensée.
La 1re division de cavalerie enverra un
détachement à Sailly et au Tilloy, pour
couper Cambrai de ses arrières et pour éta-
blir à lest de Cambrai liaison avec le
corps de cavalerie qui arrivera dans cette
région ». Sur le frnnt
se trouvait de front principal de l'attaque
se trouvaient de 11 à 12 divisions sous les
ordres de trois commandants de corps Par-
mée. Des tanks préccédants de corPs d'ar-
les masses de cavalerie. Quel a été le ré-
sultat d'un tel effort
nétrer dans nos lignes qu'à une très courte
distance. La contre-attaque allemande, pré-
parée en silence et brusquement déclen-
chée le 30 novembre nous a permis de re-
prendre tout Le terrain même de
dépasser sensiblement aux deux , ailes notre
ancienne première ligne. Il est facile de se
faire une idée de la déception des Anglais.
- Journaux allemands du 3.1.
Front ital~leu. - Nous aVons eu l'occasion
de remarquer plusieurs fois une certaine
insuffisence dans la manière dont les Cen-
traux conduisent leur offensive contre
l'Il1!ie : cette insuffisance se remarque
surtout dans la capacité des chefs; il
est vrai qu'il peut s'agir aussi d'un af-
f,6Iblissment n des troupes. Les
OPérations sur notre front se déroulent
d'une façon nés différente de canes qui,
j ., avaient lieu en Rou-
manie. Cela s'explique surtout par la plus
grande force de résistance de notre orga-
plSrrte mlitaire qui a retrouvé toute sa va-
leur ; mais ce qui reste inexplicable, au
moins en partie, c'est que l'agression en-
nemie ait présenté, dans sa seconde phase,
autant de lacunes dans la direction aussi
bien que dans l'exécution, au point de per-
mett re. à notre armée, non s;eulement de
se maintenir solidement sUr des positions
diffilement défendables, mais aussi de
procéder avec vigueur à sa reconstitution,
désormais en bonne voie, et de pouvoir
transformer ces mêmes positions en de
puissantes lignes de défense dont nous
avons l'occasion de constater chaque jour
la solidité. En somme, la différence entre
notre situation et celle des Roumains à la
fi-ii aa'"ée 1916 consiste particulière-
ment dans le fait qu'alors que la pression
exercée par les Austro-Allemands du côté
de la montagne se coordonnait avec celle
exercée par les troupes de Mackensen du
côté du Danube, de telle façon que l'aile
droite de Falkenhayn qui marchait dans
la plaine avec son front orienté vers l'Est,
gardant contact avec des troupes amies, se
trouvait couverte ; ici, au contraire, l'ex-
tiëme aile gauche de Boroevic, alignée
dans la plaine et orientée vers l'Ouest se
trouve menacée du côté de la mer. Un
autre avantage de notre alignement est
d'être convexe, ce qui nous permet de
nous servir des lignes intérieures ; tandis
que celui des Roumains étant concave,
c'était, au contraire, l'ennemi qui profitait
de l'avantage des lignes intérieures. Et si
l'on ajoute que les vallées des préalpes
sont plus difficiles que les vallées tran-
sylivaines, on s'explique, au moins en ar-
tie, l'incapacité dont a fait preuve l'en-
nemi de continuer à avancer sur notre
front qnoiqu'il ait engagé dans ses der-
nières tentatives de rupture les meilleures
troupes dont il disposait encore. - Resta
del Carlillo, 4.1.
MATERIEL
Les sous-marins allemands. — Les Al-
lemands empio:ent 4 types de sous-ma-
rins IOle type croiseur à grande vitesse,
puissamment armé, portant du canon de
5 pouces t û r 155 m/m.] et de nom-
breuses torpilles pouvant être lycées en
plongée. La torpille parcourt, à une vitesse
de 30 ou 40 nœuds à l'heure, une distance
d'environ 9 kilomètres. Elle est assez puis-
samment chargée d'explosifs pour faire
sauter l'avant d'un navire, ou ouvrir une
voie d'eau dans la chambre des machi-
nes ; 2° le type de 900 tonnes, armé de
canons et de torpilles, et pouvant opérer
dans l'Atlantique ou le Pas de Calais ; 3°
le poseur de mines de petit tonnage ; 40 le
sous-marin destiné à couper les câbles.
Cette diversité des types explique suffi-
samment les difficultés de notre marine,
surtout si l'on considère que ces sous-ma
rins naviguent le plus souvent en surface,
que leur vitesse est considérable, et qu'il
leur suffit, pour plonger, de 30 à 80 se-
condes. (Archibald Hurd) Daily Telegraph
4.1.
INTERNÉS
Italie: LES SUJETS AUSTRO-ALLEMANDS. -
M. Orlando vient de donner des ordres afin
que les sujets austro-a.llemands résidant
en Italie soient internés dans les provinces
de Cosenza, Bénévent, Avellino, Aquila [Cf..
Bull. n° 675, p. 2, col. 1]. Voilà un acte de
gouvernement qui est d'un bon présage. Le
président du Conseil, après avoir bien parlé,
agit bien et il commence à exécuter le
programme de défense intérieure. Nous
applaudissons à sa fermeté, et nous lui
savons gré de nous avoir enfin libérés de
l'anxiété que nous ressentions à vivre aux
côtés d'individus qui irritaient notre, dé-
goût et qui avaient tant de haine pour nous.
M. Orlando a bien fait. Mais il ferait
mieux encore s'iîl étranglait le monstre de
l'espionnage qui menace la vie de la Patrie
et qui constitue le plus grand danger pour
la résistance de la Nation. — Messaggero,
5.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
TRANSPORTS
Etats-Unis : LA RÉQUISITION DES CHEMINS
DE FER. — La toi du 29 août 1916 accorde
au Président le pouvoir de réquisitionner
tous les chemins de fer américains et d'uni-
fier leurs opérations. Si M. Wilson décide
d'exercer ce pouvoir, la Commission Fédé-
rale de Commerce lui recommande, dans
un rapport spécial, l'unification de tous les
chemins de fer et la suspension pendant la
guerre des lois contre les trusts. Il aura
seulement, dans ce cas, à demander au* ,
Congrès d'assurer aux actionnaires un juste
intérêt annuel pour l'usage de leurs biens,
ainsi que pour les améliorations et opéra-
tions qu'il prescrira. Mais, de toute façon,
le vieux système de concurrence entre les
compagnies est désormais inconcevable.
Quel que soit le plan adopté, il faut uni-
fier les chemins de fer et leurs intérêts ;
il faut unir, dans un vaste trust, leurs ga-
res, leur matériel roulant, leurs recettes.
Tout ce qu'interdisaient les lois contre les
trusts. doit être adopté pour permettre un
usage économique des chemins de fer et
de leur matériel. Les compagnies ne peu-
vent plus espérer lancer elles-mêmes des
emprunts sur le marché : celui-ci a déjà
absorbé plus de $ 2 milliards de titres de
chemins de fer américains que possédait
jadis l'étranger ; deux énormes emprunts
de la Liberté vont bientôt être suivis d'un
troisième qui sortira des milliards encore-
dès caisses américaines ; enfin le capital
américain finance les Alliés. Où les che-
mins de fer trouveraient-ils à emprunter
l'argent nécessaire pour améliorer leur ma-
tériel et leurs voies, en concurrence avec
des industries plus lucratives et les em-
prunts des gouvernements américain et
étrangers ? Où trouveraient-ils l'acier ? Les
chemins de fer doivent pouvoir supporter
les charges du temps de guerre, tout en
assurant les transports de guerre et le tra-
fic indispensable à la vie économique du
pays : il faut donc procéder à une uni-
(E.-M. A., 2* Ban)
ET DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 679
Paris, 9 janvier 1918.
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Devant Cambrai. - (1 Pour empêcher
que des renseignement ne tombent aux
mains de l'ennemi, ne pas avoir sur soi
de documens écrits, de cartes etc. )). Ce
sont les terrnp^ de l'ordre d'attaque, n° 25,
de la lie I1- VSi0n anglaise pour le 20 no-
vembre Cet ordre nous fait connaître aussi
les intentions des Anglais. Il Le but de l'at-
taque est de briser le système des défenses
'4 ennemies par un coup de main, avec l'up-
pui des tanks de porter la ca v aler i e en
avant, à travers la brèche ainsi obtenue et
de conquérir un plus vaste terrain » L'or-
corps de cavalerie, une fois la dans ce sec-
teur d'attaque, était ainsi conçu Le
corps de cavalerie, une fois la percée faite,
le bois de Bourlon et leVni
le bois de manière et les passages de la
Sensée de manière à couper les communi-
cations des troupes qui tiennent la ligne
allemande entre Havrincourt et la Sensée.
La 1re division de cavalerie enverra un
détachement à Sailly et au Tilloy, pour
couper Cambrai de ses arrières et pour éta-
blir à lest de Cambrai liaison avec le
corps de cavalerie qui arrivera dans cette
région ». Sur le frnnt
se trouvait de front principal de l'attaque
se trouvaient de 11 à 12 divisions sous les
ordres de trois commandants de corps Par-
mée. Des tanks préccédants de corPs d'ar-
les masses de cavalerie. Quel a été le ré-
sultat d'un tel effort
nétrer dans nos lignes qu'à une très courte
distance. La contre-attaque allemande, pré-
parée en silence et brusquement déclen-
chée le 30 novembre nous a permis de re-
prendre tout Le terrain même de
dépasser sensiblement aux deux , ailes notre
ancienne première ligne. Il est facile de se
faire une idée de la déception des Anglais.
- Journaux allemands du 3.1.
Front ital~leu. - Nous aVons eu l'occasion
de remarquer plusieurs fois une certaine
insuffisence dans la manière dont les Cen-
traux conduisent leur offensive contre
l'Il1!ie : cette insuffisance se remarque
surtout dans la capacité des chefs; il
est vrai qu'il peut s'agir aussi d'un af-
f,6Iblissment n des troupes. Les
OPérations sur notre front se déroulent
d'une façon nés différente de canes qui,
j ., avaient lieu en Rou-
manie. Cela s'explique surtout par la plus
grande force de résistance de notre orga-
plSrrte mlitaire qui a retrouvé toute sa va-
leur ; mais ce qui reste inexplicable, au
moins en partie, c'est que l'agression en-
nemie ait présenté, dans sa seconde phase,
autant de lacunes dans la direction aussi
bien que dans l'exécution, au point de per-
mett re. à notre armée, non s;eulement de
se maintenir solidement sUr des positions
diffilement défendables, mais aussi de
procéder avec vigueur à sa reconstitution,
désormais en bonne voie, et de pouvoir
transformer ces mêmes positions en de
puissantes lignes de défense dont nous
avons l'occasion de constater chaque jour
la solidité. En somme, la différence entre
notre situation et celle des Roumains à la
fi-ii aa'"ée 1916 consiste particulière-
ment dans le fait qu'alors que la pression
exercée par les Austro-Allemands du côté
de la montagne se coordonnait avec celle
exercée par les troupes de Mackensen du
côté du Danube, de telle façon que l'aile
droite de Falkenhayn qui marchait dans
la plaine avec son front orienté vers l'Est,
gardant contact avec des troupes amies, se
trouvait couverte ; ici, au contraire, l'ex-
tiëme aile gauche de Boroevic, alignée
dans la plaine et orientée vers l'Ouest se
trouve menacée du côté de la mer. Un
autre avantage de notre alignement est
d'être convexe, ce qui nous permet de
nous servir des lignes intérieures ; tandis
que celui des Roumains étant concave,
c'était, au contraire, l'ennemi qui profitait
de l'avantage des lignes intérieures. Et si
l'on ajoute que les vallées des préalpes
sont plus difficiles que les vallées tran-
sylivaines, on s'explique, au moins en ar-
tie, l'incapacité dont a fait preuve l'en-
nemi de continuer à avancer sur notre
front qnoiqu'il ait engagé dans ses der-
nières tentatives de rupture les meilleures
troupes dont il disposait encore. - Resta
del Carlillo, 4.1.
MATERIEL
Les sous-marins allemands. — Les Al-
lemands empio:ent 4 types de sous-ma-
rins IOle type croiseur à grande vitesse,
puissamment armé, portant du canon de
5 pouces t û r 155 m/m.] et de nom-
breuses torpilles pouvant être lycées en
plongée. La torpille parcourt, à une vitesse
de 30 ou 40 nœuds à l'heure, une distance
d'environ 9 kilomètres. Elle est assez puis-
samment chargée d'explosifs pour faire
sauter l'avant d'un navire, ou ouvrir une
voie d'eau dans la chambre des machi-
nes ; 2° le type de 900 tonnes, armé de
canons et de torpilles, et pouvant opérer
dans l'Atlantique ou le Pas de Calais ; 3°
le poseur de mines de petit tonnage ; 40 le
sous-marin destiné à couper les câbles.
Cette diversité des types explique suffi-
samment les difficultés de notre marine,
surtout si l'on considère que ces sous-ma
rins naviguent le plus souvent en surface,
que leur vitesse est considérable, et qu'il
leur suffit, pour plonger, de 30 à 80 se-
condes. (Archibald Hurd) Daily Telegraph
4.1.
INTERNÉS
Italie: LES SUJETS AUSTRO-ALLEMANDS. -
M. Orlando vient de donner des ordres afin
que les sujets austro-a.llemands résidant
en Italie soient internés dans les provinces
de Cosenza, Bénévent, Avellino, Aquila [Cf..
Bull. n° 675, p. 2, col. 1]. Voilà un acte de
gouvernement qui est d'un bon présage. Le
président du Conseil, après avoir bien parlé,
agit bien et il commence à exécuter le
programme de défense intérieure. Nous
applaudissons à sa fermeté, et nous lui
savons gré de nous avoir enfin libérés de
l'anxiété que nous ressentions à vivre aux
côtés d'individus qui irritaient notre, dé-
goût et qui avaient tant de haine pour nous.
M. Orlando a bien fait. Mais il ferait
mieux encore s'iîl étranglait le monstre de
l'espionnage qui menace la vie de la Patrie
et qui constitue le plus grand danger pour
la résistance de la Nation. — Messaggero,
5.1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
TRANSPORTS
Etats-Unis : LA RÉQUISITION DES CHEMINS
DE FER. — La toi du 29 août 1916 accorde
au Président le pouvoir de réquisitionner
tous les chemins de fer américains et d'uni-
fier leurs opérations. Si M. Wilson décide
d'exercer ce pouvoir, la Commission Fédé-
rale de Commerce lui recommande, dans
un rapport spécial, l'unification de tous les
chemins de fer et la suspension pendant la
guerre des lois contre les trusts. Il aura
seulement, dans ce cas, à demander au* ,
Congrès d'assurer aux actionnaires un juste
intérêt annuel pour l'usage de leurs biens,
ainsi que pour les améliorations et opéra-
tions qu'il prescrira. Mais, de toute façon,
le vieux système de concurrence entre les
compagnies est désormais inconcevable.
Quel que soit le plan adopté, il faut uni-
fier les chemins de fer et leurs intérêts ;
il faut unir, dans un vaste trust, leurs ga-
res, leur matériel roulant, leurs recettes.
Tout ce qu'interdisaient les lois contre les
trusts. doit être adopté pour permettre un
usage économique des chemins de fer et
de leur matériel. Les compagnies ne peu-
vent plus espérer lancer elles-mêmes des
emprunts sur le marché : celui-ci a déjà
absorbé plus de $ 2 milliards de titres de
chemins de fer américains que possédait
jadis l'étranger ; deux énormes emprunts
de la Liberté vont bientôt être suivis d'un
troisième qui sortira des milliards encore-
dès caisses américaines ; enfin le capital
américain finance les Alliés. Où les che-
mins de fer trouveraient-ils à emprunter
l'argent nécessaire pour améliorer leur ma-
tériel et leurs voies, en concurrence avec
des industries plus lucratives et les em-
prunts des gouvernements américain et
étrangers ? Où trouveraient-ils l'acier ? Les
chemins de fer doivent pouvoir supporter
les charges du temps de guerre, tout en
assurant les transports de guerre et le tra-
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