Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 janvier 1918 08 janvier 1918
Description : 1918/01/08 (T8,N678). 1918/01/08 (T8,N678).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338372r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
NISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
Ir ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 678
Paris, 8 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Les bruits d'offensive allemande. —
OPINION ANGLAISE : Il faut accepter avec ré-
serve les pompeux articles des journaux
allemands annonçant une offensive contre
Ludendorff en avait établi le plan détaillé
le front français. Selon toute probabitité
et l'offensive avait pour but d'ébranler
les armées de Pétain par une série d'atta-
ques Par surprise entre Sa i nt-l~~hiel et
Belfort sinon sur toute la longueur de la
ligne Rèims-Verdun-Belfort. Mais il est
probable aussi que la lenteur de l'avance
austro-allemande dans les Alpes vénitien-
nes l'activité renaissante su, le front du
Pripet et de la mer Noire incertitude
causée par l'armistice des maximalistes
obligeront maintenant Ludendorff à aban-
donner ou à différer sa compagne contre
la France, faute de moyens adéquats. --
Outlook, 29.12. adéquats. -
- Front italien. — LES FRANÇAIS AU Mont
TOMBA : De Vienne 31.12 : Le bureau de la
presse du G. Q. G. nous remet le com-
muniqué suivant. Ces jours-ci, de violen-
tes attaques, dirigées, après la plus vio-
lente des préparations d'artillerie, contre
nos positions à l'ouest du Mont Tomba, ont
échoué. Hier, après un tir de préparation,
qui a atteint le maximum d'intensité, des
troupes françaises ont, à leur tour, renou-
velé cette attaque. Elle leur a permis d'oc-
cupre quelques tranchées de notre premiè-
re ligne. Du côté français, des aviateurs,
de 20 à 30 en tout, ont pris part à oette
opération; trois d'entre eux ont été abat-
tus. Nous avons ab at tir;. hier aussi. un
balllon captif enn-erni. Ces jours derniers,
par temps couvert, le thermomètre a, mar-
qué moins huit sur les hauts plateaux,
moins quinze sur les crêtes. Des attaques
ennemies contre les positions au sud-ouest
d'Asiago et contre lr i.
échoué, malgré la préparation d'artillerie;
nous les avons s repoussées par le tir de
nos mitrailleuses et dans des combats à la
grenade. Norddeutsche Allgemeine Zeitung,
2.1.
ORGANISATION
Le concours des Etats-Unis. - OPI\r )NS
ALLEMANDES: Les Puissances de l'Entente,
qui l'année dernière ont aux Etats-
Unis pour 1.329 millions de dollars de ma-
tériel de guerre million! f TI venir cette an-
nier l'aide mie miHions. - Il serait puéril de
nier raidIe que niqU0 peut donner,
sous des formes multiples aux Puissances
occidentales ; mais il est impossible à
l'Amérique de remplacer la Russie. Elle ne
peut pas mobiliser une armée comme trans-
porter en Europe. Pour qui travaille-t-elle
donc, en fi n de compte ? Pcmr l'Angleterre.
Dans les journaux américains, des articles
inspirés par l'Angleterre, déclarent fran-
chement que la vieille Angleterre n'a- que
l'Allemagne à redouter. A l'avenir, il n'y
a plus de conflit possible avec la France,
avec la Russie, l'Italie, et les autres Etats.
Du moins, ces contlits ne seraient pas dan-
gereux. Seule l'Allemagne est menaçante,
Il faut donc que les Anglais soient prêts
aux derniers sacritices pour porter aux
Teutons un coup mortel. Ils pourront en-
suite désarmer, licencier leur armée et se
reposer pendant des siècles. C'est pour at-
teindre ce but qu'à leur tour les Yankees
sont attelés à la tâche. — Kreuzzeitung, 2.1.
- De Berlin, 31.12 : Nous apprenons que
l'aide navale de l'Amérique aux Alliés se
borne à la mise à leur disposition d'un cer-
tain nombre de navires de chasse pour la
guerre sous-marine, les 3/4 environ du
chiffre total dont l'Amérique dispose. Ces
bateaux se trouvent en ce moment à
Queenstown, à Brest et aux Açores. Il n'y
a pas lieu de compter sur un renforcement
de cette aide américaine, au cours de l'an-
née qui va commencer. L'Amérique ne
pourra pas mettre à la disposition de l'En-
tente des croiseurs ou de plus fortes unités
navales. — Stmashuxapr i>net
L'armée espagnole. - Le commandant
d'artillerie, M. Marcelino Minon, auteui
d'un très intéressant travail sur notre ar-
rn, estime mal employé un budget qui
s'élève à 256.293.085 pesetas et qui s'ap-
plique à 45.264 fantassins, 10.453 cavaliers,
16.626 artilleurs, 240 mitrailleuses et 452 ca
nons de campagne : « Chaque soldat, con-
clut-il, revient à 3.542 pesetas annuelles,
ce qui est beaucoup trop cher ». D'accord
avec cette conclusion, nous récusons les
chiffres sur lesquels elle s'appuie : nous
,a'\,ons dars la péninsule 29.600 fantassins,
et30;,.°2_ en Afrique, plus 7.284 réguliers
indigènes, 3.696 de police. en tout 70.991 ;
10.669 cavaliers en Espagne, et 2.562 en
Afrique. Total : 13.231. Enfin 13.590 artil-
leurs dans la péninsule, et 7.111 en Afrique
ce qui fait 20.701. Notre armée se compose
donc de 104.913 hommes. D'après ces chif-
fres, chaque combattant revient à 2.443 pe-
setas. Encore faut-il tenir compte de toutes
les forces de l'armée qui s'élèvent d'après
le dernier budget à 68.346 pour la péninsule,
et 60.991 pour l'Afrique, en tout 129.337.
Même ainsi il n'en reste pas moins vrai,
que, de tous les soldats du monde, le nôtre
est un des plus coûteux. Pour y porter re-
mède. M Mifion propose une augmentation
de Ùe sur le contingent annuel
de 192.000 hommes que peut fournir la po-
pulation de l'Espagne. Cette évaluation est
très exagérée, car sur les 200.000 jeunes
gens inscrits en effet sur les listes de re-
crutement, il faut défalquer, selon les éva-
1luaVons de l'Etat-Major, 20/100 de déser-
teurs plus 10/000 d'impropres au service.
Il resterait donc 140-000 hommes, prévision
qui dépasse encore probablement la réalité
— Correspondencia Militar, 2.1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Les ports : FRANCE ET ANGLETERRE. — En
1916, le trafic des ports anglais, exprimé
en valeur de marchandises embarquées et
débarquées, donne un total de 1.552.352.377
livres sterling, en augmentation de 16,2
sur le chiffre correspondant de 1915. Mais
une statistique du mouvement des ports
basée sur la valeur des marchandises est
faussée par l'augmentation de leurs prix
et ne donne pas la mesure de l'activité
plus ou moins intense du trafic. Si l'on
considère à ce point de vue, le plus repré-
sentatif des ports anglais, Londres, pour
l'année financière 1er avril 1916-31 mars
1917, on trouve un tonnage (tonnage net et
chargement sur le pont) de navires arrivés
et partis, de 18.380.212 tonnes, contre
22.282.167. tonnes en 1915-1916, soit une di-
minution de 17,5 — Le trafic des ports
anglais se présente donc en diminution,
non par suite de déplacements au profit
de ports étrangers, mais par suite de la
compression du trafic maritime mondial,
conséquence de la guerre sous-marine. —
Pour les ports français, les marchandises
embarquées et débarquées donnent les to-
taux suivants :
Marchandises
débarquées embarquées Total
1913.. 31.884.516 10.412.149 42 296.665
1915.. 40.155.884 5.110.119 45.266.003
1916.. 51.502.755 5.170.343 56.673.098
Ces résultats sont vraiment magnifiques.
A la différence de l'Angleterre qui impor-
tait tout par voie de mer, la France s'est
trouvée comme l'Italie en face de ce di-
lemme de vie ou de mort imposé par la
guerre ; importer par mer tout ce qui ve-
nait par terre des frontières fermées par
la guerre. La France a résolu admirable-
ment ce problème en assurant à ses ports
une accélération de rythme de 70 0/0. De-
puis le début de la guerre elle a construit
4.300 mètres de nouveaux quais dans ses
ports principaux sans compter les nouvel-
les grandes installations de Calais. Elle a
construit 380 kilomètres de nouvelles lignes
de chemin de fer destinées exclusivement
au service de triage. Du 1er août 1914 au
1er mars 1917. elle a mis en action dans ses
ports 437 grues électriques de grande puis-
sance : 16 élévateurs de céréa'es 21 trans-
bordeurs de charbon. En janvier 1917. le
service central d'exploitation adressait aux
principaux ports charbonniers une régle-
mentation mettant en relief la nécessité
d'atteindre à tout nrix une moyenne de dé-
chargement de 800 tonnes par jour pour
chaque accostement. Comment les ports
ont répondu à cet appel on peut le voir
par les chiffres suivants se référant il la
semaine du 6 au 12 mai et concernant les
déchargements des vapeurs :
(E.-M. A., 2e Bau)
Ir ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1
N° 678
Paris, 8 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Les bruits d'offensive allemande. —
OPINION ANGLAISE : Il faut accepter avec ré-
serve les pompeux articles des journaux
allemands annonçant une offensive contre
Ludendorff en avait établi le plan détaillé
le front français. Selon toute probabitité
et l'offensive avait pour but d'ébranler
les armées de Pétain par une série d'atta-
ques Par surprise entre Sa i nt-l~~hiel et
Belfort sinon sur toute la longueur de la
ligne Rèims-Verdun-Belfort. Mais il est
probable aussi que la lenteur de l'avance
austro-allemande dans les Alpes vénitien-
nes l'activité renaissante su, le front du
Pripet et de la mer Noire incertitude
causée par l'armistice des maximalistes
obligeront maintenant Ludendorff à aban-
donner ou à différer sa compagne contre
la France, faute de moyens adéquats. --
Outlook, 29.12. adéquats. -
- Front italien. — LES FRANÇAIS AU Mont
TOMBA : De Vienne 31.12 : Le bureau de la
presse du G. Q. G. nous remet le com-
muniqué suivant. Ces jours-ci, de violen-
tes attaques, dirigées, après la plus vio-
lente des préparations d'artillerie, contre
nos positions à l'ouest du Mont Tomba, ont
échoué. Hier, après un tir de préparation,
qui a atteint le maximum d'intensité, des
troupes françaises ont, à leur tour, renou-
velé cette attaque. Elle leur a permis d'oc-
cupre quelques tranchées de notre premiè-
re ligne. Du côté français, des aviateurs,
de 20 à 30 en tout, ont pris part à oette
opération; trois d'entre eux ont été abat-
tus. Nous avons ab at tir;. hier aussi. un
balllon captif enn-erni. Ces jours derniers,
par temps couvert, le thermomètre a, mar-
qué moins huit sur les hauts plateaux,
moins quinze sur les crêtes. Des attaques
ennemies contre les positions au sud-ouest
d'Asiago et contre lr i.
échoué, malgré la préparation d'artillerie;
nous les avons s repoussées par le tir de
nos mitrailleuses et dans des combats à la
grenade. Norddeutsche Allgemeine Zeitung,
2.1.
ORGANISATION
Le concours des Etats-Unis. - OPI\r )NS
ALLEMANDES: Les Puissances de l'Entente,
qui l'année dernière ont aux Etats-
Unis pour 1.329 millions de dollars de ma-
tériel de guerre million! f TI venir cette an-
nier l'aide mie miHions. - Il serait puéril de
nier raidIe que niqU0 peut donner,
sous des formes multiples aux Puissances
occidentales ; mais il est impossible à
l'Amérique de remplacer la Russie. Elle ne
peut pas mobiliser une armée comme trans-
porter en Europe. Pour qui travaille-t-elle
donc, en fi n de compte ? Pcmr l'Angleterre.
Dans les journaux américains, des articles
inspirés par l'Angleterre, déclarent fran-
chement que la vieille Angleterre n'a- que
l'Allemagne à redouter. A l'avenir, il n'y
a plus de conflit possible avec la France,
avec la Russie, l'Italie, et les autres Etats.
Du moins, ces contlits ne seraient pas dan-
gereux. Seule l'Allemagne est menaçante,
Il faut donc que les Anglais soient prêts
aux derniers sacritices pour porter aux
Teutons un coup mortel. Ils pourront en-
suite désarmer, licencier leur armée et se
reposer pendant des siècles. C'est pour at-
teindre ce but qu'à leur tour les Yankees
sont attelés à la tâche. — Kreuzzeitung, 2.1.
- De Berlin, 31.12 : Nous apprenons que
l'aide navale de l'Amérique aux Alliés se
borne à la mise à leur disposition d'un cer-
tain nombre de navires de chasse pour la
guerre sous-marine, les 3/4 environ du
chiffre total dont l'Amérique dispose. Ces
bateaux se trouvent en ce moment à
Queenstown, à Brest et aux Açores. Il n'y
a pas lieu de compter sur un renforcement
de cette aide américaine, au cours de l'an-
née qui va commencer. L'Amérique ne
pourra pas mettre à la disposition de l'En-
tente des croiseurs ou de plus fortes unités
navales. — Stmashuxapr i>net
L'armée espagnole. - Le commandant
d'artillerie, M. Marcelino Minon, auteui
d'un très intéressant travail sur notre ar-
rn, estime mal employé un budget qui
s'élève à 256.293.085 pesetas et qui s'ap-
plique à 45.264 fantassins, 10.453 cavaliers,
16.626 artilleurs, 240 mitrailleuses et 452 ca
nons de campagne : « Chaque soldat, con-
clut-il, revient à 3.542 pesetas annuelles,
ce qui est beaucoup trop cher ». D'accord
avec cette conclusion, nous récusons les
chiffres sur lesquels elle s'appuie : nous
,a'\,ons dars la péninsule 29.600 fantassins,
et30;,.°2_ en Afrique, plus 7.284 réguliers
indigènes, 3.696 de police. en tout 70.991 ;
10.669 cavaliers en Espagne, et 2.562 en
Afrique. Total : 13.231. Enfin 13.590 artil-
leurs dans la péninsule, et 7.111 en Afrique
ce qui fait 20.701. Notre armée se compose
donc de 104.913 hommes. D'après ces chif-
fres, chaque combattant revient à 2.443 pe-
setas. Encore faut-il tenir compte de toutes
les forces de l'armée qui s'élèvent d'après
le dernier budget à 68.346 pour la péninsule,
et 60.991 pour l'Afrique, en tout 129.337.
Même ainsi il n'en reste pas moins vrai,
que, de tous les soldats du monde, le nôtre
est un des plus coûteux. Pour y porter re-
mède. M Mifion propose une augmentation
de Ùe sur le contingent annuel
de 192.000 hommes que peut fournir la po-
pulation de l'Espagne. Cette évaluation est
très exagérée, car sur les 200.000 jeunes
gens inscrits en effet sur les listes de re-
crutement, il faut défalquer, selon les éva-
1luaVons de l'Etat-Major, 20/100 de déser-
teurs plus 10/000 d'impropres au service.
Il resterait donc 140-000 hommes, prévision
qui dépasse encore probablement la réalité
— Correspondencia Militar, 2.1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
Les ports : FRANCE ET ANGLETERRE. — En
1916, le trafic des ports anglais, exprimé
en valeur de marchandises embarquées et
débarquées, donne un total de 1.552.352.377
livres sterling, en augmentation de 16,2
sur le chiffre correspondant de 1915. Mais
une statistique du mouvement des ports
basée sur la valeur des marchandises est
faussée par l'augmentation de leurs prix
et ne donne pas la mesure de l'activité
plus ou moins intense du trafic. Si l'on
considère à ce point de vue, le plus repré-
sentatif des ports anglais, Londres, pour
l'année financière 1er avril 1916-31 mars
1917, on trouve un tonnage (tonnage net et
chargement sur le pont) de navires arrivés
et partis, de 18.380.212 tonnes, contre
22.282.167. tonnes en 1915-1916, soit une di-
minution de 17,5 — Le trafic des ports
anglais se présente donc en diminution,
non par suite de déplacements au profit
de ports étrangers, mais par suite de la
compression du trafic maritime mondial,
conséquence de la guerre sous-marine. —
Pour les ports français, les marchandises
embarquées et débarquées donnent les to-
taux suivants :
Marchandises
débarquées embarquées Total
1913.. 31.884.516 10.412.149 42 296.665
1915.. 40.155.884 5.110.119 45.266.003
1916.. 51.502.755 5.170.343 56.673.098
Ces résultats sont vraiment magnifiques.
A la différence de l'Angleterre qui impor-
tait tout par voie de mer, la France s'est
trouvée comme l'Italie en face de ce di-
lemme de vie ou de mort imposé par la
guerre ; importer par mer tout ce qui ve-
nait par terre des frontières fermées par
la guerre. La France a résolu admirable-
ment ce problème en assurant à ses ports
une accélération de rythme de 70 0/0. De-
puis le début de la guerre elle a construit
4.300 mètres de nouveaux quais dans ses
ports principaux sans compter les nouvel-
les grandes installations de Calais. Elle a
construit 380 kilomètres de nouvelles lignes
de chemin de fer destinées exclusivement
au service de triage. Du 1er août 1914 au
1er mars 1917. elle a mis en action dans ses
ports 437 grues électriques de grande puis-
sance : 16 élévateurs de céréa'es 21 trans-
bordeurs de charbon. En janvier 1917. le
service central d'exploitation adressait aux
principaux ports charbonniers une régle-
mentation mettant en relief la nécessité
d'atteindre à tout nrix une moyenne de dé-
chargement de 800 tonnes par jour pour
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