Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 janvier 1918 07 janvier 1918
Description : 1918/01/07 (T8,N677). 1918/01/07 (T8,N677).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338371b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
NISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES étrangères
—
1 N° 677
Paris, 7 janvier 1918.
6
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
C' Situation générale. - PRESSE allemande :
C'est l'année de la décisIOn qui cOIlllnence.
Nos ennpmi« 1 décision qui commence,
ments Ils a pleins de l'échéance,
car ils S'U vent ce , reçuler l'échéance,
Cambrai leur a donné à réfléchir. L(.s evé-
nements à l'Est nous permettrons peut-être
de rendre peu à peu nos effectifs, JUs-
qu'alors inférieurs en nombre, egaux à
ceux de nos ennemis, sur le front occiden-
tal. Le commandement ennemi est inquiet.
Il voit clairement que la guerre ne s.e déci-
dera pas en Russie, où nous négîi>C'10n^ ni
en Macédoine, où Sarrail a passé prudèni-
ment le commandement à un autre ni en
Asie-Mineure, où les survit
aucune valeur stratégique Nos adversaires
reconnaissent que nous avons mis fin à
l'encerclement econ des Puissances'
de l'Europe centrale, en supprimant le
front russe Ils savent que le centre des
opérations s'est déplacé vers l' Ouest, à une
heure où la France a encore de vaillants
soldats,mais où elle est ruinée économi-
quement et n'a plus de réserves d'hommes.
De là, les appels incessants à l'Amérique
et au JApon .Avec la meilleur volonté du
monde, l'Amérique serait incapable, même
de combler les vides creusés dans les trou-
pes de l'Entente par l'envoi de renforts en
Italie. Elle peut fournir du matériel, des
munitions des spécialistes. Nous avons
pris nos précautions, et nous savons avons
Amérique aussi « ultra posse nemo obli-
gatur »L'Amérique ne peut aujourd'hui
faire beucoup plus qu'à l'époque où elle
parlait de sa neutralité. Nos sous-marins
sauront d'ailleurs trouver ses bateaux. -
Quant au Itipon, il a 0^8 pratiqué une
politique exclusivement japonaise. Ce n'est
pas le moment de changer. De plus, les
mers sont immense et les moyens de
transports bien restreints. Nous qui som-
mes sur la ligne intérieure, nous sommes
sûrs de pouvoir renforcer notre front occi"
dental et de parer le cas échéant, à une
supériorité numérique de l'ennemi, plus
rapidement que ne peuvent intervenir ces
auxiliares exotiques de l'Entente. Nous
voyons donc venir l'année nouvelle avec
une entièrê confiance. Nous n'avons plus
qu'un seul front : le front occidental. Sur
l'autre, quoi qu'il advienne, nous ne nous
battrons plus. Toute notre industrie de
guerre ne travaille plus que pour un seul
front. L'Autriche a proclamé la fidélité de
son alliance: Il Nous protégeons Stras-
bourg, comme vous avez protégé Trieste !
Nos soldats à l'Ouest espèrent bientôt sor-
tir de leurs tranchées et courir sus à l'en-
nemi. -où 9 Quand se produira le grand
coup ?questions angoissantes pour l'en-
nemi. Nous répondons: (c Où Hindenburg
voudra. Il choisira le temps et le lieu. ,, Il
nous faudra rassembler toutes nos forces
et tous nos moyens d'action. Nous aurons
peut-être à faire encore d'énormes sacri-
"s mais comme le dit Hindenburg : « La
victoire seule nous mènera à la paix. C'est
ce qui s'est produit sur le front oriental.
(lu en sera de même partout. » — (Von
Olberg) ftorddeulsche Allgemeine Zeitung,
- Il faut nous attendre à voir l'Angleter-
re mettre à profit la période de l'armistice
et des troubles intérieurs en Russie pour
provoquer la chute de Lénine, et de Trotski,
et retarder la conclusion d'une paix que ce
malheureux pays se dispose à signer, même
s' il doit être le seul à le faire. Il faut donc
mener les négociations avec une très grande
énergie et, si possible, sans perte de temps.
Chaque jour qu'ils gagnent est un avanta-
ge pour nos adversaires. L'Angleterre sait
que, si la Russie fait défaut. l'Amérique ar-
rivera trop tard. L'Angleterre stimule le
zèle de tous ses alliés, sans se demander
si elle 1 les saigne à blanc. Elle ne pense
qu'à elle. Elle veut rester aussi forte que
possible et disposer aussi d'une puissante
force, le jour où la lutte s'arrêtera. Il faut
donc que nous brisions ses dernières for-
ces. Sur terre, elle est battue, à vrai dire.
Sur mer, la perte de tonnage a détruit pour
longtemps sa situation maritime, mais le
dernier coup, le coup décisif ne lui a pas
encore été. porté. Notre feldmaréchal le lui
portera et nous entendrons alors les lamen-
tations flp 11 À n rfïnf ûrro Il nous ç --,
trer en possession de nos colonies. il éta-
blira la liberté des mers et il 'ramènera
l' influence anglaise en Orient à de justes
proportions. La partie, cette fois, ne sera
plus remise. En 1917, les pertes de l'Angle-
terre Sie sont élevées à 932.000 hommes. La
superficie du terrain conquis par nous a
atteint le total de 565.250 kilom. carrés.
Nous avons fait 440.000 prisonniers et nous
avons pris plus de 4.000 canons. Nous pou-
vons être satisfaits de nos succès en 1917.
— Germania, 1.1.
- L'année 1917, que nous avions com-
mencée sous des auspices peu favorables,
s'est brillamment terminée pour nous.
L exemple de la Russie nous indique l'uni-
que voie qui-peut nous mener à la fin de
la guerre. Il nous montre aussi que, dès
maintenant, nous sommes les maîtres de
notre avenir. Il ne saurait plus être ques-
tion de nous anéantir et les fanatiques de
la guerre comme Lloyd George lui-même
ne croient plus à toutes les sottises qu'ils
servent encore à leurs auditeurs. Nous es-
pérons bien que cette année nous appor-
tera autant de succès que l'année passée.
Nous veillerons à éviter de nous porter
à nous-mêmes des blessures comme nous
lavons fait l'an dernier. Si le peuple al-
lemand veut choisir une devise pour l'an-
née nouvelle nous lui proposerons ce sou-
hait de Gœthe, inspiré par la joie de la
lutte : « Pour cette année nouvelle bon-
heur et santé. De bons onguents pour les
mauvaises blessures ! A méchant, méchant
et demi. A fourbe, fourbe et demi ! » -
Kolnische Zeitung, 1.1.
— L'année nouvelle décidera de notre
sort. Elle dira si, oui ou non, un avenir
est réservé à notre pays. Continuerons-
nous à accroître notre puissance ou devien-
drons-nous le fumier sur lequel pourra se
développer la civilisation anglo-saxonne en
Amérique, en Afrique et en Australie ?
Les générations qui viennent pourront-elles
constituer sur le sol de l'Allemagne un
groupement invincible de cent millions
d'habitants et plus, ou bien devront-elles,
comme au siècle dernier, évacuer à l'étran-
ger le trop-plein de la force nationale et
fournir à l'immense empire anglo-améri-
cain les matériaux dont il a besoin, pour
IC'Ollstruire l'édifice de sa domination uni-
verselle ? Cette année décidera si notre
peuple fera du culte de l'idée une idolâtrie,
lui sacrifiant son avenir, ou si le fracas
des batailles de cette lutte inouïe et les
flots de boue des calomnies ennemies ne
lui ont pas appris qu'à fourbe il faut oppo-
ser fourbe et demi ! Nous ne savons pas
faire de prophéties, mais il nous est per-
mis, aujourd'hui, premier jour de l'année
1918, de nous laisser aller à tous les es-
poirs. — Rheinisch-Westfälische Zeitung,
1.1.
EFFEGTIFS
Une armée de cinq millions d'Américains.
— Trois ans de guerre ont défini netterrueiTit
la situation. L'armée allemande, bien en-
traînée et bien équipée, souffre d'une baisse
de moral et de la destruction de ses meil-
leurs soldats. L'Angleterre a levé et équipé
une grande armée de plus de 4 millions
d'hommes. La France, bien que beaucoup
plus épuisée que l'Angleterre, a encore une
armée formidable et garde son attitude fière
et courageuse. Ce qu'il faut aux Alliés, c'est
une nouvelle grande armée qui ne laissera
aucun doute sur la question de la supério-
rité numérique. Ce que l'Angleterre a fait.
nous pouvons et devons le faire. Une armée
américaine de 2 millions d'hommes n'est
pas suffisante pour assurer le résultat.
L'Angleterre perd actuellement 100.000
hommes par mois. Il nous faut préparer une
armée de 5 millions de soldats. L'Angleterre
a presque atteint ce chiffre avec une popula-
tion et des ressources bien moindres et elle
n'a pas plus d'intérêt que nous à la victoire,
France, Angleterre et Etats-Unis, leurs for-
ces ainsi accrues, pourront vaincre l'Alle-
magne. On f répond que nous avons déjà as-
sez de difficultés a lever une armée de
2 millions de soldats, que nous n'avons ni
les uniformes, ni les canons, ni les équipe-
ments suffisants. C'est là une erreur. Il ne
s'agit pas d'incorporer dès maintenant
5 millions de soldats, mais d'élargir la loi
de conscription de façon à rendre leur in-
corporation certaine. Si nous pouvons con-
vaincre nos ennemis et nos alliés qu'avant
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES étrangères
—
1 N° 677
Paris, 7 janvier 1918.
6
-
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
C' Situation générale. - PRESSE allemande :
C'est l'année de la décisIOn qui cOIlllnence.
Nos ennpmi« 1 décision qui commence,
ments Ils a pleins de l'échéance,
car ils S'U vent ce , reçuler l'échéance,
Cambrai leur a donné à réfléchir. L(.s evé-
nements à l'Est nous permettrons peut-être
de rendre peu à peu nos effectifs, JUs-
qu'alors inférieurs en nombre, egaux à
ceux de nos ennemis, sur le front occiden-
tal. Le commandement ennemi est inquiet.
Il voit clairement que la guerre ne s.e déci-
dera pas en Russie, où nous négîi>C'10n^ ni
en Macédoine, où Sarrail a passé prudèni-
ment le commandement à un autre ni en
Asie-Mineure, où les survit
aucune valeur stratégique Nos adversaires
reconnaissent que nous avons mis fin à
l'encerclement econ des Puissances'
de l'Europe centrale, en supprimant le
front russe Ils savent que le centre des
opérations s'est déplacé vers l' Ouest, à une
heure où la France a encore de vaillants
soldats,mais où elle est ruinée économi-
quement et n'a plus de réserves d'hommes.
De là, les appels incessants à l'Amérique
et au JApon .Avec la meilleur volonté du
monde, l'Amérique serait incapable, même
de combler les vides creusés dans les trou-
pes de l'Entente par l'envoi de renforts en
Italie. Elle peut fournir du matériel, des
munitions des spécialistes. Nous avons
pris nos précautions, et nous savons avons
Amérique aussi « ultra posse nemo obli-
gatur »L'Amérique ne peut aujourd'hui
faire beucoup plus qu'à l'époque où elle
parlait de sa neutralité. Nos sous-marins
sauront d'ailleurs trouver ses bateaux. -
Quant au Itipon, il a 0^8 pratiqué une
politique exclusivement japonaise. Ce n'est
pas le moment de changer. De plus, les
mers sont immense et les moyens de
transports bien restreints. Nous qui som-
mes sur la ligne intérieure, nous sommes
sûrs de pouvoir renforcer notre front occi"
dental et de parer le cas échéant, à une
supériorité numérique de l'ennemi, plus
rapidement que ne peuvent intervenir ces
auxiliares exotiques de l'Entente. Nous
voyons donc venir l'année nouvelle avec
une entièrê confiance. Nous n'avons plus
qu'un seul front : le front occidental. Sur
l'autre, quoi qu'il advienne, nous ne nous
battrons plus. Toute notre industrie de
guerre ne travaille plus que pour un seul
front. L'Autriche a proclamé la fidélité de
son alliance: Il Nous protégeons Stras-
bourg, comme vous avez protégé Trieste !
Nos soldats à l'Ouest espèrent bientôt sor-
tir de leurs tranchées et courir sus à l'en-
nemi. -où 9 Quand se produira le grand
coup ?questions angoissantes pour l'en-
nemi. Nous répondons: (c Où Hindenburg
voudra. Il choisira le temps et le lieu. ,, Il
nous faudra rassembler toutes nos forces
et tous nos moyens d'action. Nous aurons
peut-être à faire encore d'énormes sacri-
"s mais comme le dit Hindenburg : « La
victoire seule nous mènera à la paix. C'est
ce qui s'est produit sur le front oriental.
(lu en sera de même partout. » — (Von
Olberg) ftorddeulsche Allgemeine Zeitung,
- Il faut nous attendre à voir l'Angleter-
re mettre à profit la période de l'armistice
et des troubles intérieurs en Russie pour
provoquer la chute de Lénine, et de Trotski,
et retarder la conclusion d'une paix que ce
malheureux pays se dispose à signer, même
s' il doit être le seul à le faire. Il faut donc
mener les négociations avec une très grande
énergie et, si possible, sans perte de temps.
Chaque jour qu'ils gagnent est un avanta-
ge pour nos adversaires. L'Angleterre sait
que, si la Russie fait défaut. l'Amérique ar-
rivera trop tard. L'Angleterre stimule le
zèle de tous ses alliés, sans se demander
si elle 1 les saigne à blanc. Elle ne pense
qu'à elle. Elle veut rester aussi forte que
possible et disposer aussi d'une puissante
force, le jour où la lutte s'arrêtera. Il faut
donc que nous brisions ses dernières for-
ces. Sur terre, elle est battue, à vrai dire.
Sur mer, la perte de tonnage a détruit pour
longtemps sa situation maritime, mais le
dernier coup, le coup décisif ne lui a pas
encore été. porté. Notre feldmaréchal le lui
portera et nous entendrons alors les lamen-
tations flp 11 À n rfïnf ûrro Il nous ç --,
trer en possession de nos colonies. il éta-
blira la liberté des mers et il 'ramènera
l' influence anglaise en Orient à de justes
proportions. La partie, cette fois, ne sera
plus remise. En 1917, les pertes de l'Angle-
terre Sie sont élevées à 932.000 hommes. La
superficie du terrain conquis par nous a
atteint le total de 565.250 kilom. carrés.
Nous avons fait 440.000 prisonniers et nous
avons pris plus de 4.000 canons. Nous pou-
vons être satisfaits de nos succès en 1917.
— Germania, 1.1.
- L'année 1917, que nous avions com-
mencée sous des auspices peu favorables,
s'est brillamment terminée pour nous.
L exemple de la Russie nous indique l'uni-
que voie qui-peut nous mener à la fin de
la guerre. Il nous montre aussi que, dès
maintenant, nous sommes les maîtres de
notre avenir. Il ne saurait plus être ques-
tion de nous anéantir et les fanatiques de
la guerre comme Lloyd George lui-même
ne croient plus à toutes les sottises qu'ils
servent encore à leurs auditeurs. Nous es-
pérons bien que cette année nous appor-
tera autant de succès que l'année passée.
Nous veillerons à éviter de nous porter
à nous-mêmes des blessures comme nous
lavons fait l'an dernier. Si le peuple al-
lemand veut choisir une devise pour l'an-
née nouvelle nous lui proposerons ce sou-
hait de Gœthe, inspiré par la joie de la
lutte : « Pour cette année nouvelle bon-
heur et santé. De bons onguents pour les
mauvaises blessures ! A méchant, méchant
et demi. A fourbe, fourbe et demi ! » -
Kolnische Zeitung, 1.1.
— L'année nouvelle décidera de notre
sort. Elle dira si, oui ou non, un avenir
est réservé à notre pays. Continuerons-
nous à accroître notre puissance ou devien-
drons-nous le fumier sur lequel pourra se
développer la civilisation anglo-saxonne en
Amérique, en Afrique et en Australie ?
Les générations qui viennent pourront-elles
constituer sur le sol de l'Allemagne un
groupement invincible de cent millions
d'habitants et plus, ou bien devront-elles,
comme au siècle dernier, évacuer à l'étran-
ger le trop-plein de la force nationale et
fournir à l'immense empire anglo-améri-
cain les matériaux dont il a besoin, pour
IC'Ollstruire l'édifice de sa domination uni-
verselle ? Cette année décidera si notre
peuple fera du culte de l'idée une idolâtrie,
lui sacrifiant son avenir, ou si le fracas
des batailles de cette lutte inouïe et les
flots de boue des calomnies ennemies ne
lui ont pas appris qu'à fourbe il faut oppo-
ser fourbe et demi ! Nous ne savons pas
faire de prophéties, mais il nous est per-
mis, aujourd'hui, premier jour de l'année
1918, de nous laisser aller à tous les es-
poirs. — Rheinisch-Westfälische Zeitung,
1.1.
EFFEGTIFS
Une armée de cinq millions d'Américains.
— Trois ans de guerre ont défini netterrueiTit
la situation. L'armée allemande, bien en-
traînée et bien équipée, souffre d'une baisse
de moral et de la destruction de ses meil-
leurs soldats. L'Angleterre a levé et équipé
une grande armée de plus de 4 millions
d'hommes. La France, bien que beaucoup
plus épuisée que l'Angleterre, a encore une
armée formidable et garde son attitude fière
et courageuse. Ce qu'il faut aux Alliés, c'est
une nouvelle grande armée qui ne laissera
aucun doute sur la question de la supério-
rité numérique. Ce que l'Angleterre a fait.
nous pouvons et devons le faire. Une armée
américaine de 2 millions d'hommes n'est
pas suffisante pour assurer le résultat.
L'Angleterre perd actuellement 100.000
hommes par mois. Il nous faut préparer une
armée de 5 millions de soldats. L'Angleterre
a presque atteint ce chiffre avec une popula-
tion et des ressources bien moindres et elle
n'a pas plus d'intérêt que nous à la victoire,
France, Angleterre et Etats-Unis, leurs for-
ces ainsi accrues, pourront vaincre l'Alle-
magne. On f répond que nous avons déjà as-
sez de difficultés a lever une armée de
2 millions de soldats, que nous n'avons ni
les uniformes, ni les canons, ni les équipe-
ments suffisants. C'est là une erreur. Il ne
s'agit pas d'incorporer dès maintenant
5 millions de soldats, mais d'élargir la loi
de conscription de façon à rendre leur in-
corporation certaine. Si nous pouvons con-
vaincre nos ennemis et nos alliés qu'avant
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6338371b/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6338371b/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6338371b/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6338371b/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6338371b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6338371b
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6338371b/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest