Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 janvier 1918 02 janvier 1918
Description : 1918/01/02 (T8,N672). 1918/01/02 (T8,N672).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63383661
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
INISTÈRES DE LA GUERRE
A (E.-M. A., 2* BaU)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N" 672
Paris, 2 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
lqmow
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres *
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
es Front italien. Du G. Q. G., 25.12 : Il
est à prévoir que l'action continuera,
D'après presque tous les prisonniers, une
des raisons importantes de l'actuelle offen-
sive se trouve dans les souffrances des
troupes ennemies peu préparées à une
campagne d'hiver sur les montagnes
L'absolue nécessité pour l'ennemi d'arriver
à la plaine lui fait renouveler sans arrêt
des attaques au cours desquelles les pertes
des plus fortes sont pour dui. - Un ouvrier
tessinois, revenu récemment d'Allemagne
en Suisse, raconte avoir vu à Carlsruhe de
nombreux trains chargés de troupes qui
semblaient se diriger vers le front italien
Le même ouvrier a vu dans cette îtalien-
rivée de prisonniers italiens qui furent cou-
verts d'injures. - (Baccio Bacci) Gazzetta
del Popolo, 27.12.
- La gravités des pertes subies par l'en-
nemi dans les dernières attaques qu'il a
menées contre notre ligne défensive Astico-
Brenta. le mauvais état de 1a saison, les
difficultés rencontrées pour le réapprovi-
sionnement de la grosse artillerie expli-
quent l'arrêt que subit en ce moment l'of-
fensive ennemie. Cet arrêt nous a permis de
mener çà et là quelques vives actions con-
tre-offensives dont quelques-unes ont été
de brillants succès locaux. Il ne faut pas
bien entendu se faire d'illusions excessives,
ni croire que nous avons arraché à l'en-
nemi l'initiative stratégique. Celui-ci, au
contraire est en train de faire de nouvel-
les concentrations de forces et il doit peut-
être songer « aux retouches à faire à ses
plans d'invasion qui ont misérablement
échoué jusqu'à ce jour » Néanmoins, ces
arrêts, de plus en plus longs, entre une
phase et l'autre de la bataille sont très
significatifs. D'autrde e n~ h~ - entre une
fortant de voir nos troupes toujours prêtes
à saisir le moment f Prêtes
retour agressif et à favorable pour quelque
retour agressif et à adopter de nouveau la
méthode offensive qui sur le territoire de
tradition: - Resto Carlino, 29.12.
COMMANDEMENT
La flotte britannique. - PRESSE ANGLAISE:
Il est peut-être naturel que les changements
survenus dans l'Amirauté aient ravivé,
dans certains milieux, le désir d'une vigou-
reuse certains milieuS Un éminent officier
de marine français, par exemple se officier
favorable à ce projet. Cela impliquerait
que les navires français et italiens cesse-
raient d'être employés à l'eutemage de
la flotte autrichienne, à quoi l'on ne peut
songer en présence de la situation actueIJe.
sur terre. S'il est des gens assez sots
pour propose a est gens assez sots
° and, sans souci des con-
séquences, ou bien que nous risquions d'au-
tres aventures comme celle de Gallipoli,
l'Amirauté ne les écoutera pas. L'immu-
nité de nos îles en face du péril de l'inva-
sion, la précision mathématique avec la-
quelle nos transports vont et viennent, la
liberté dont nous jouissons en haute mer,
voilà la meilleure justification de l'usage
que l'on fait de notre marine. — (Ed.) Daily
Graphie, 29.12.
PRESSE ITALIENNE. — La popularité de sir
John Jellicoe était grande en Angleterre ;
mais il est indéniable qu'aux temps nou-
veaux doivent s'adapter des hommes nou-
veaux. La bataille que l'amiral soutint con-
tre les Allemands sur les côtes du Jutland
fera que son nom appartiendra à l'histoire.
Cette action ne fut pas une victoire décisive
et s'il est vrai que l'amiral Jellicoe inter-
vint à temps pour sauver l'escadre de cr01-'
seurs de l'amiral Beatty, il ne put néan-
moins, malgré la. supériorité numérique
qu'il avait sur l'ennemi, détruire le gros de
la flotte allemande. La mesure qui vient de
faire rentrer dans le rang sir John Jollicoe
est une preuve que l'on envisage dans les
milieux navals anglais la possibilité d'une
rapide application de nouvelles méthodes
techniques pour combattre la campagne
sous-marine ennemie. On sait que l'amiral
était absolument opposé à l'idée « d'ailler
forcer les Allemands dans leurs tanières ».
Il peut se faire que l'amiral Wemyss qui
lui succède ait une opinion différente sur
cette question. En ce cas, nous assiste-
rions dans l'avenir à des batailles navales
de la plus haute importance, batailles qui
liquideraient définitivement la puissance
navale de l'Allemagne. — Resto del Car-
lino, 29.12.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GENERALE
Etats-Unis. — LE TONNAGE : On trouve
dans le Times une très intéressante commu-
nication de Washington : « L'Office de na-
vigation croit toujours pouvoir tenir sa pro-
messe, de livrer à la fin de 1918 des na-
vires d'un chargement de 6 millions de ton-
nes et dans un délai aussi rapproché que
possible, en 1919, 10 millions de tonnes. Il
suffirait d'embaucher plusieurs centaines
de mille ouvriers. ) Chacun sait que dans
les chantiers maritimes on compte officiel-
lement par tonnes brutes. Le rapport des
tonnes de chargement et des tonnes brutes
est de 15 à 10. Pour six millions de tonnes
de chargement il n'y aurait donc que 4.000 000
tonnes brutes environ. En supposant mê-
me que les Américains pussent mettre à
exécution leur programme fantastique, ils
ne compenseraient pas la perte de neuf
millions de tonnes brutes qu'a infligée à
l'Entente en 1917, notre guerre sous-marine.
Il semble que l'Amérique se soit rendu
compte de l'impossibilité d'exécuter son
programme. De là cette équivoque sur les
tonnes de chargement et sur les tonnes bru-
tes. Tous les spécialistes en Allemagne sa-
vaient depuis longtemps que les plans de
l'Amérique ne pouvaient être exécutés. Une
industrie ne peut pas produire, du jour au
lendemain, trente fois plus qu'en temps
normal. Nos aciéries ne pourraient pas da-
vantage intensifier subitement leur produc-
tion. Si l'Amérique modère ainsi l'enthou-
siasme britannique, il nous est facile d'en
tirer des conclusions. Attendons avec d'au-
tant plus de calme le développement ulté-
rieur de notre guerre sous-marine. — Nord-
deutsche Allgemeine Zeitung, 27.12.
LES CHEMINS DE FER ET LE CHARBON. — Mo-
destement, les Fédérations d'employés de
chemins de fer ne demandent qu'une aug-
mentation insignifiante de 4-0 0/0 de leurs
salaires ! Si 1 on se rappelle, en effet, la
rapidité avec laquelle elles ont obtenu tout
ce qu'elles voulaient au moment du vote
de la loi Adamson, on peut trouver fort
modeste leur nouvelle exigence, si énorme
qu'elle doive paraître à la grande armée
des salariés, hommes ou femmes, qui ont
eu à faire face, du mieux qu'ils ont pu,
et sans augmentation du tout, à lia vie sans
cesse plus chère. Que l'échelle des salaires
demandés par les employés ait été calculée
en vertu du principe qu'il faut toujours de-
mander plus qu'on n'espère obtenir, ou
bien qu'ils aient conscience d'avoir le pou-
voir de l'imposer telle quelle, il reste qu'elle
présage une nouvelle et longue lutte et l'in-
tervention inévitable du Gouvernement,pour
arriver à un accord sans interrompre les
transports. Les Compagnies de chemins de
fer, c'est évident, ne sont pas dans une si-
tuation qui leur permette d'accorder, si
elles ne reçoivent pas d'aide, une augmen-
tation de salaires aussi importante. Inévita-
blement, et comme toujours, le fardeau
passera sur les épaules du consommateur
et du contribuable, déjà surchargés. La
guerre, il est vrai, a provoqué de hauts sa-
laires et une prospérité sans précédent dans
maintes industries et dans maints com-
merces. mais l'incidence de cette prospérité
est extrêmement inégale. Si les augmenta-
tions de salaires étaient en rapport avec
l'accroissement du prix de la vie, et si tous
y participaient, il y aurait équilibre et les
changements auraient peu d'importance.
Mais il n'en est rien, et chaque nouvelle
augmentation des salaires ou des prix si-
gnifie une lutte plus dure pour ceux qui vi-
vent en dehors des classes à hauts salai-
res. Un exemple en peut être trouvé dans
la permission que viennent d'obtenir les
producteurs d'anthracite d'ajouter 35 cents
par tonne au prix du charbon à la mine
Le public américain a bien fini par recon-
naître que l'industrie du charbon est dans
une situation très critique et que, si Itt.
production doit se maintenir à la hauteur
des impérieux besoins du monde, il faut
que les patrons puissent, retenir leurs mi-
A (E.-M. A., 2* BaU)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N" 672
Paris, 2 janvier 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
lqmow
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres *
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
es Front italien. Du G. Q. G., 25.12 : Il
est à prévoir que l'action continuera,
D'après presque tous les prisonniers, une
des raisons importantes de l'actuelle offen-
sive se trouve dans les souffrances des
troupes ennemies peu préparées à une
campagne d'hiver sur les montagnes
L'absolue nécessité pour l'ennemi d'arriver
à la plaine lui fait renouveler sans arrêt
des attaques au cours desquelles les pertes
des plus fortes sont pour dui. - Un ouvrier
tessinois, revenu récemment d'Allemagne
en Suisse, raconte avoir vu à Carlsruhe de
nombreux trains chargés de troupes qui
semblaient se diriger vers le front italien
Le même ouvrier a vu dans cette îtalien-
rivée de prisonniers italiens qui furent cou-
verts d'injures. - (Baccio Bacci) Gazzetta
del Popolo, 27.12.
- La gravités des pertes subies par l'en-
nemi dans les dernières attaques qu'il a
menées contre notre ligne défensive Astico-
Brenta. le mauvais état de 1a saison, les
difficultés rencontrées pour le réapprovi-
sionnement de la grosse artillerie expli-
quent l'arrêt que subit en ce moment l'of-
fensive ennemie. Cet arrêt nous a permis de
mener çà et là quelques vives actions con-
tre-offensives dont quelques-unes ont été
de brillants succès locaux. Il ne faut pas
bien entendu se faire d'illusions excessives,
ni croire que nous avons arraché à l'en-
nemi l'initiative stratégique. Celui-ci, au
contraire est en train de faire de nouvel-
les concentrations de forces et il doit peut-
être songer « aux retouches à faire à ses
plans d'invasion qui ont misérablement
échoué jusqu'à ce jour » Néanmoins, ces
arrêts, de plus en plus longs, entre une
phase et l'autre de la bataille sont très
significatifs. D'autrde e n~ h~ - entre une
fortant de voir nos troupes toujours prêtes
à saisir le moment f Prêtes
retour agressif et à favorable pour quelque
retour agressif et à adopter de nouveau la
méthode offensive qui sur le territoire de
tradition: - Resto Carlino, 29.12.
COMMANDEMENT
La flotte britannique. - PRESSE ANGLAISE:
Il est peut-être naturel que les changements
survenus dans l'Amirauté aient ravivé,
dans certains milieux, le désir d'une vigou-
reuse certains milieuS Un éminent officier
de marine français, par exemple se officier
favorable à ce projet. Cela impliquerait
que les navires français et italiens cesse-
raient d'être employés à l'eutemage de
la flotte autrichienne, à quoi l'on ne peut
songer en présence de la situation actueIJe.
sur terre. S'il est des gens assez sots
pour propose a est gens assez sots
° and, sans souci des con-
séquences, ou bien que nous risquions d'au-
tres aventures comme celle de Gallipoli,
l'Amirauté ne les écoutera pas. L'immu-
nité de nos îles en face du péril de l'inva-
sion, la précision mathématique avec la-
quelle nos transports vont et viennent, la
liberté dont nous jouissons en haute mer,
voilà la meilleure justification de l'usage
que l'on fait de notre marine. — (Ed.) Daily
Graphie, 29.12.
PRESSE ITALIENNE. — La popularité de sir
John Jellicoe était grande en Angleterre ;
mais il est indéniable qu'aux temps nou-
veaux doivent s'adapter des hommes nou-
veaux. La bataille que l'amiral soutint con-
tre les Allemands sur les côtes du Jutland
fera que son nom appartiendra à l'histoire.
Cette action ne fut pas une victoire décisive
et s'il est vrai que l'amiral Jellicoe inter-
vint à temps pour sauver l'escadre de cr01-'
seurs de l'amiral Beatty, il ne put néan-
moins, malgré la. supériorité numérique
qu'il avait sur l'ennemi, détruire le gros de
la flotte allemande. La mesure qui vient de
faire rentrer dans le rang sir John Jollicoe
est une preuve que l'on envisage dans les
milieux navals anglais la possibilité d'une
rapide application de nouvelles méthodes
techniques pour combattre la campagne
sous-marine ennemie. On sait que l'amiral
était absolument opposé à l'idée « d'ailler
forcer les Allemands dans leurs tanières ».
Il peut se faire que l'amiral Wemyss qui
lui succède ait une opinion différente sur
cette question. En ce cas, nous assiste-
rions dans l'avenir à des batailles navales
de la plus haute importance, batailles qui
liquideraient définitivement la puissance
navale de l'Allemagne. — Resto del Car-
lino, 29.12.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GENERALE
Etats-Unis. — LE TONNAGE : On trouve
dans le Times une très intéressante commu-
nication de Washington : « L'Office de na-
vigation croit toujours pouvoir tenir sa pro-
messe, de livrer à la fin de 1918 des na-
vires d'un chargement de 6 millions de ton-
nes et dans un délai aussi rapproché que
possible, en 1919, 10 millions de tonnes. Il
suffirait d'embaucher plusieurs centaines
de mille ouvriers. ) Chacun sait que dans
les chantiers maritimes on compte officiel-
lement par tonnes brutes. Le rapport des
tonnes de chargement et des tonnes brutes
est de 15 à 10. Pour six millions de tonnes
de chargement il n'y aurait donc que 4.000 000
tonnes brutes environ. En supposant mê-
me que les Américains pussent mettre à
exécution leur programme fantastique, ils
ne compenseraient pas la perte de neuf
millions de tonnes brutes qu'a infligée à
l'Entente en 1917, notre guerre sous-marine.
Il semble que l'Amérique se soit rendu
compte de l'impossibilité d'exécuter son
programme. De là cette équivoque sur les
tonnes de chargement et sur les tonnes bru-
tes. Tous les spécialistes en Allemagne sa-
vaient depuis longtemps que les plans de
l'Amérique ne pouvaient être exécutés. Une
industrie ne peut pas produire, du jour au
lendemain, trente fois plus qu'en temps
normal. Nos aciéries ne pourraient pas da-
vantage intensifier subitement leur produc-
tion. Si l'Amérique modère ainsi l'enthou-
siasme britannique, il nous est facile d'en
tirer des conclusions. Attendons avec d'au-
tant plus de calme le développement ulté-
rieur de notre guerre sous-marine. — Nord-
deutsche Allgemeine Zeitung, 27.12.
LES CHEMINS DE FER ET LE CHARBON. — Mo-
destement, les Fédérations d'employés de
chemins de fer ne demandent qu'une aug-
mentation insignifiante de 4-0 0/0 de leurs
salaires ! Si 1 on se rappelle, en effet, la
rapidité avec laquelle elles ont obtenu tout
ce qu'elles voulaient au moment du vote
de la loi Adamson, on peut trouver fort
modeste leur nouvelle exigence, si énorme
qu'elle doive paraître à la grande armée
des salariés, hommes ou femmes, qui ont
eu à faire face, du mieux qu'ils ont pu,
et sans augmentation du tout, à lia vie sans
cesse plus chère. Que l'échelle des salaires
demandés par les employés ait été calculée
en vertu du principe qu'il faut toujours de-
mander plus qu'on n'espère obtenir, ou
bien qu'ils aient conscience d'avoir le pou-
voir de l'imposer telle quelle, il reste qu'elle
présage une nouvelle et longue lutte et l'in-
tervention inévitable du Gouvernement,pour
arriver à un accord sans interrompre les
transports. Les Compagnies de chemins de
fer, c'est évident, ne sont pas dans une si-
tuation qui leur permette d'accorder, si
elles ne reçoivent pas d'aide, une augmen-
tation de salaires aussi importante. Inévita-
blement, et comme toujours, le fardeau
passera sur les épaules du consommateur
et du contribuable, déjà surchargés. La
guerre, il est vrai, a provoqué de hauts sa-
laires et une prospérité sans précédent dans
maintes industries et dans maints com-
merces. mais l'incidence de cette prospérité
est extrêmement inégale. Si les augmenta-
tions de salaires étaient en rapport avec
l'accroissement du prix de la vie, et si tous
y participaient, il y aurait équilibre et les
changements auraient peu d'importance.
Mais il n'en est rien, et chaque nouvelle
augmentation des salaires ou des prix si-
gnifie une lutte plus dure pour ceux qui vi-
vent en dehors des classes à hauts salai-
res. Un exemple en peut être trouvé dans
la permission que viennent d'obtenir les
producteurs d'anthracite d'ajouter 35 cents
par tonne au prix du charbon à la mine
Le public américain a bien fini par recon-
naître que l'industrie du charbon est dans
une situation très critique et que, si Itt.
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