Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 décembre 1917 25 décembre 1917
Description : 1917/12/25 (T7,N664). 1917/12/25 (T7,N664).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438257z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 664
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2* Bau)
ET DES
lFFAlftES ÉTRANGÈRES
Paris, 25 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
E Situation générale. - PRESSE ANGLAISE:
n supposant que nous considérions la
Guerre tout entière comme une seule cam-
P&gne (ainsi que nous devrions le faire),
fous pourrions en résumer les résultats de
la façon suivante : — Notre droite contre
'è Turquie a remporté de brillants suc-
cès en Mésopotamie et en Palestine ; no-
tr'e gauche, en France et en Belgique, a
cément remporté des succès, mais non
Oisifs. Suir ce front, les lignes enne-
mies ne sont pas encore percées ; il en
au de même, d'ailleurs, pour les nôvres,
l' SSl bien sur terre que isur mer ; et a
J,occupation de la Belgique et d'une partie
(le la France par d'ennemi, nous pouvons
Opposer notre conquête de ses colonies et
notre maitrise réelle, bien qu'encore dis-
PMée, des mers. Au centre, par contre,
nUs n'avons cessé de subir des pertes;
110,9 offensives, sur ce point de Ha ligne,
It r été taillées en pièces et aussi bien en
Sl le qij'en Macédoine nous sommes là
d r une stricte défensive. Jusqu au début
de cette année, si notre tâche en Occident
semblait rude nous pouvions du moins af-
jjpner que notre centre se maintenait assez
rn' Mais quoique cette année ait été la
'r IUeur.e que nous ayons eue contre la
qule, eWe a été la plus mauvaise de
la es pour notre centre. Le prdblème de
£ guerre tel qu'on peut le poser grosso
t-il 0, est le suivant : notre centre pourra-
t-il tenir assez longtemps pour nons per-
Çettre de remporter des succès décisifs en
11lnce t -
l'once et en Turquie ?. Mais, a uppv-
que la Marne et Verdun aient été lUne
Pas pour l'Allemagne, et qu'elle ne cW
OCCidqU elle ait des chances de percer en
des chnt, ni que, de notre côté, nous ayons
T'élit b.ances d'en faire autant, il se pour-
bien que sa politique fût toute diffé-
rente Elle peut fort bien renoncer à tyro
foroer radc offensive de ce côté-là, J et gs
^îoroer d'occuper des positions avantageu-
tes ailleuirs. Elle peut trouver bon de faire
qm>li 5lle chose pour la Turquie , elle peut
ellp. él'er dans son effort contre Htahe
Peut concentrer ses efforts COItre la
En résumé, il se peut que son prin-
oS effo1I't offensif s'exerce non pas en
Tellesent, mais bien au centre et en Orient.
ie2?,8.?°nt les deux alternatives en face
es nous nous trouvons, et il est ré-
d,a.ns leant de penser que nous possédons,
le nouveau Conseil de guerre interna
tion!i^ffanisé à Rapallo, un organisme qUI
guerre dans son ensemble et re-
■connut a cril'il y a un centre et une droite
VUe porte beaucoup de ne pas perdre
de Pour se faire une conception s
\I)n!; de stratégie. Il faut que nous ces
tIerCée e risqiler tout notre enjm stir
e en Occident. Nous devons nous éta-
blir solidement sur les autres fronts. En
effet, si nous croyions que notre front oc-
cidental pût désister à toutes les attaques
que les Allemands pourraient lancer con-
tre lui, mais que, d autre part, nous ne
dussions pas réussir à percer leurs lignes
l'année prochaine, et que nous fussions
obligés d'attendre que le concours des Amé-
ricains atteignit son maximum en 1919,
quelle devrait être notre politique durant
cet intervalle ?.. Notre devoir immédiat se-
rait de rendre nos défenses sur ce frorut
absolument inexpugnables et d'y préparer,
de façon inéluctable, cette future victoire
décisive qui dépend du nombre d'hommes
et de l'importance du matériel que les Amé-
ricains pourront jeter dans la bataille sur
ce point. En outre, nous pouvons dire que
la victoire dépend, avant tout, du triom-
phe de l'Amirauté et de la conception na-
vale de la guerre, durant l'année qui vient.
La conception de l'Amirauté aura, en effet,
pour résultat de nous préserver des con-
séquences néfastes que pourrait avoir pour
nous une mauvaise année dans ;le bassin
de la Méditerranée. Si, en effet, nous obte-
nons une indiscutable suprématie navale
dans la Méditerranée, nous sommes du
coup gardés contre les pires conséquences
qui peuvent résulter d'une offensive quel-
conque de l'ennemi contre le centre de la
ligne alliée. Renforcer notre puissance na-
vale en Méditerranée est la première et la
plus importante de toutes les mesures que
nous puissions prendre. — (Ed.) Manchester
Guardian, 20.12.
Front occidental. — BRUITS D'OFFENSIVE
ALLEMANDE : Lorsque d'Amsterdam irous
vient la nouvelle qu'un véritable fleuve
d'hommes et de munitions coule à travers
la Belgique, nous pouvons être sûrs que
ces renforts vont se concentrer en Alsace
ou en Champagne. Mais ce genre de crainte
ne trouble pas le peuple anglais. Nous en-
registrons avec satisfaction deux choses :
1° que ni l'Allemagne, ni l'Autriche ne peu-
vent survivre à l'échec d'une grande offen-
sive ; 2° que cette offensive va échouer.
Beaucoup de gens s'étonnent de la publicité
donnée par l'Allemagne à ses projets, alors
que dans d'autres cas (Verdun. ou la Rou-
manie) les intentions allemandes restèrent
secrètes jusqu'au dernier moment. Mais
l'Allemagne a cru nécessaire d'informer
cette fois-ci son peuple de ces projets. Il
faut que la situation à l'intérieur soit bien
alarmante, pour qu'Hindenburg batte ainsi
la grosse caisse. La dernière nouvelle est
qu'une armée autrichienne est concentrée
contre le front franco-britannique. Il y a
bien d'autres nouvelles à venir : le terrible
explosif découvert par un professeur alle-
mand qui détruit tout être vivant dans un
rayon de plusieurs milles, le « tank » alle-
mand qui roulera de façon irrésistible à tra-
vers nos lignes, le nouveau gaz qui pénètre
à travers les meilleurs masques, les aéro-
planes cuirassés. Mais ce que l'Allemand
doit inventer encore, c'est un homme supé-
rieur au « Tommy » ou au « poilu ». S'ils
ont quelque chose de meilleur, alors ils.
passeront. C'est la meilleure invention of-
frant quelque chance de succès. — (Wallace)
Birmingham Daily Post, 19.12.
— De Berne : Le bombardement sur le
front de la Haute-Alsace est devenu inces-
sant. Durant les dernières semaines, la
lutte d'artillerie n'a presque pas essé un
jour et depuis une dizaine de jours elle est
devenue particulièrement violente. On re-
marque d'importants mouvements de trou-
pes dans la région du Sundgau. D'après des
renseignements provenant de la zone fron-
tière, les Allemands recevraient des renforts
considérables qui s'échelonnent sur la ligne
Waldighofen-Aitkirch. En ces derniers
jours, l'artillere lourde de campagne a été
augmentée dans de fortes proportions dans
tout ce secteur. On parle d'une offensive
allemande en Alsace, qui sèrait déchaînée
dès avant la fin de l'année. — Idea Nazio-
nale, 20.12.
fl
Front italien. — Le développement de
l'action est très clair. On remarque particu-
lièrement que, dans la journée du 18, les
Austro-Allemands ont restreint leur sec-
teur d'attaque. Tandis que des jours précé-
dents avaient vu des assauts combinés con-
tre les pilons occidentaux et orientaux du
Grappa, depuis l'Asolone jusqu'au col dell'
Orso, les derniers combats ne se sont dé-
roulés qu'à l'ouest du Grappa. Cette action.
menée par les troupes du général Krauss
von Delmensingen, ne fut pas seulement
une attaque de front, mais aussi une atta-
que tendant à tourner les défenses de
l'Asolone en progressant sur les bastions
qui le défendent du côté de la Brenta, Sup-
posons, en effet, une ligne col Caprile-
mont Pertica qui se déplace vers le sud.
L'aile gauche rétrogradera vers les cotes
les plus hautes de l'Asolone, tandis que
l'aile droite se retirera de quelques centai-
nes de mètres plus au sud. Notre commu-
niqué annonce que le premier de ces mou-
vements a enregistré quelques avantages,
tandis que le second a été nettement arrêté
à l'auberge « Il Lepre ». Voilà, certes, qui
est intéressant ; car un sérieux progrès du
côté de la Brenta serait pour l'ennemi
beaucoup plus précieux que n'importe
quelle avance vers les points culminants
du massif. Si les troupes de von Krauss
réussissaient, en effet, à gagner du terrain
sur les bastions qui dominent le fleuve,
elles faciliteraient singulièrement la tâche
de l'extrême aile gauche de Conrad qui
sous le commandement du général Schen-
ohesteui, essaye de descendre le long de la
Brenta, vers Valstagna. — 7festo del Car-
lino, 20.12.
EFFECTIFS
L'armée britannique. — Pour des raisons
qu il est inutile de discuter et qui sont prin-
cipalement ecclésiastiques, le Canada fran-
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2* Bau)
ET DES
lFFAlftES ÉTRANGÈRES
Paris, 25 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
E Situation générale. - PRESSE ANGLAISE:
n supposant que nous considérions la
Guerre tout entière comme une seule cam-
P&gne (ainsi que nous devrions le faire),
fous pourrions en résumer les résultats de
la façon suivante : — Notre droite contre
'è Turquie a remporté de brillants suc-
cès en Mésopotamie et en Palestine ; no-
tr'e gauche, en France et en Belgique, a
cément remporté des succès, mais non
Oisifs. Suir ce front, les lignes enne-
mies ne sont pas encore percées ; il en
au de même, d'ailleurs, pour les nôvres,
l' SSl bien sur terre que isur mer ; et a
J,occupation de la Belgique et d'une partie
(le la France par d'ennemi, nous pouvons
Opposer notre conquête de ses colonies et
notre maitrise réelle, bien qu'encore dis-
PMée, des mers. Au centre, par contre,
nUs n'avons cessé de subir des pertes;
110,9 offensives, sur ce point de Ha ligne,
It r été taillées en pièces et aussi bien en
Sl le qij'en Macédoine nous sommes là
d r une stricte défensive. Jusqu au début
de cette année, si notre tâche en Occident
semblait rude nous pouvions du moins af-
jjpner que notre centre se maintenait assez
rn' Mais quoique cette année ait été la
'r IUeur.e que nous ayons eue contre la
qule, eWe a été la plus mauvaise de
la es pour notre centre. Le prdblème de
£ guerre tel qu'on peut le poser grosso
t-il 0, est le suivant : notre centre pourra-
t-il tenir assez longtemps pour nons per-
Çettre de remporter des succès décisifs en
11lnce t -
l'once et en Turquie ?. Mais, a uppv-
que la Marne et Verdun aient été lUne
Pas pour l'Allemagne, et qu'elle ne cW
OCCidqU elle ait des chances de percer en
des chnt, ni que, de notre côté, nous ayons
T'élit b.ances d'en faire autant, il se pour-
bien que sa politique fût toute diffé-
rente Elle peut fort bien renoncer à tyro
foroer radc offensive de ce côté-là, J et gs
^îoroer d'occuper des positions avantageu-
tes ailleuirs. Elle peut trouver bon de faire
qm>li 5lle chose pour la Turquie , elle peut
ellp. él'er dans son effort contre Htahe
Peut concentrer ses efforts COItre la
En résumé, il se peut que son prin-
oS effo1I't offensif s'exerce non pas en
Tellesent, mais bien au centre et en Orient.
ie2?,8.?°nt les deux alternatives en face
es nous nous trouvons, et il est ré-
d,a.ns leant de penser que nous possédons,
le nouveau Conseil de guerre interna
tion!i^ffanisé à Rapallo, un organisme qUI
guerre dans son ensemble et re-
■connut a cril'il y a un centre et une droite
VUe porte beaucoup de ne pas perdre
de Pour se faire une conception s
\I)n!; de stratégie. Il faut que nous ces
tIerCée e risqiler tout notre enjm stir
e en Occident. Nous devons nous éta-
blir solidement sur les autres fronts. En
effet, si nous croyions que notre front oc-
cidental pût désister à toutes les attaques
que les Allemands pourraient lancer con-
tre lui, mais que, d autre part, nous ne
dussions pas réussir à percer leurs lignes
l'année prochaine, et que nous fussions
obligés d'attendre que le concours des Amé-
ricains atteignit son maximum en 1919,
quelle devrait être notre politique durant
cet intervalle ?.. Notre devoir immédiat se-
rait de rendre nos défenses sur ce frorut
absolument inexpugnables et d'y préparer,
de façon inéluctable, cette future victoire
décisive qui dépend du nombre d'hommes
et de l'importance du matériel que les Amé-
ricains pourront jeter dans la bataille sur
ce point. En outre, nous pouvons dire que
la victoire dépend, avant tout, du triom-
phe de l'Amirauté et de la conception na-
vale de la guerre, durant l'année qui vient.
La conception de l'Amirauté aura, en effet,
pour résultat de nous préserver des con-
séquences néfastes que pourrait avoir pour
nous une mauvaise année dans ;le bassin
de la Méditerranée. Si, en effet, nous obte-
nons une indiscutable suprématie navale
dans la Méditerranée, nous sommes du
coup gardés contre les pires conséquences
qui peuvent résulter d'une offensive quel-
conque de l'ennemi contre le centre de la
ligne alliée. Renforcer notre puissance na-
vale en Méditerranée est la première et la
plus importante de toutes les mesures que
nous puissions prendre. — (Ed.) Manchester
Guardian, 20.12.
Front occidental. — BRUITS D'OFFENSIVE
ALLEMANDE : Lorsque d'Amsterdam irous
vient la nouvelle qu'un véritable fleuve
d'hommes et de munitions coule à travers
la Belgique, nous pouvons être sûrs que
ces renforts vont se concentrer en Alsace
ou en Champagne. Mais ce genre de crainte
ne trouble pas le peuple anglais. Nous en-
registrons avec satisfaction deux choses :
1° que ni l'Allemagne, ni l'Autriche ne peu-
vent survivre à l'échec d'une grande offen-
sive ; 2° que cette offensive va échouer.
Beaucoup de gens s'étonnent de la publicité
donnée par l'Allemagne à ses projets, alors
que dans d'autres cas (Verdun. ou la Rou-
manie) les intentions allemandes restèrent
secrètes jusqu'au dernier moment. Mais
l'Allemagne a cru nécessaire d'informer
cette fois-ci son peuple de ces projets. Il
faut que la situation à l'intérieur soit bien
alarmante, pour qu'Hindenburg batte ainsi
la grosse caisse. La dernière nouvelle est
qu'une armée autrichienne est concentrée
contre le front franco-britannique. Il y a
bien d'autres nouvelles à venir : le terrible
explosif découvert par un professeur alle-
mand qui détruit tout être vivant dans un
rayon de plusieurs milles, le « tank » alle-
mand qui roulera de façon irrésistible à tra-
vers nos lignes, le nouveau gaz qui pénètre
à travers les meilleurs masques, les aéro-
planes cuirassés. Mais ce que l'Allemand
doit inventer encore, c'est un homme supé-
rieur au « Tommy » ou au « poilu ». S'ils
ont quelque chose de meilleur, alors ils.
passeront. C'est la meilleure invention of-
frant quelque chance de succès. — (Wallace)
Birmingham Daily Post, 19.12.
— De Berne : Le bombardement sur le
front de la Haute-Alsace est devenu inces-
sant. Durant les dernières semaines, la
lutte d'artillerie n'a presque pas essé un
jour et depuis une dizaine de jours elle est
devenue particulièrement violente. On re-
marque d'importants mouvements de trou-
pes dans la région du Sundgau. D'après des
renseignements provenant de la zone fron-
tière, les Allemands recevraient des renforts
considérables qui s'échelonnent sur la ligne
Waldighofen-Aitkirch. En ces derniers
jours, l'artillere lourde de campagne a été
augmentée dans de fortes proportions dans
tout ce secteur. On parle d'une offensive
allemande en Alsace, qui sèrait déchaînée
dès avant la fin de l'année. — Idea Nazio-
nale, 20.12.
fl
Front italien. — Le développement de
l'action est très clair. On remarque particu-
lièrement que, dans la journée du 18, les
Austro-Allemands ont restreint leur sec-
teur d'attaque. Tandis que des jours précé-
dents avaient vu des assauts combinés con-
tre les pilons occidentaux et orientaux du
Grappa, depuis l'Asolone jusqu'au col dell'
Orso, les derniers combats ne se sont dé-
roulés qu'à l'ouest du Grappa. Cette action.
menée par les troupes du général Krauss
von Delmensingen, ne fut pas seulement
une attaque de front, mais aussi une atta-
que tendant à tourner les défenses de
l'Asolone en progressant sur les bastions
qui le défendent du côté de la Brenta, Sup-
posons, en effet, une ligne col Caprile-
mont Pertica qui se déplace vers le sud.
L'aile gauche rétrogradera vers les cotes
les plus hautes de l'Asolone, tandis que
l'aile droite se retirera de quelques centai-
nes de mètres plus au sud. Notre commu-
niqué annonce que le premier de ces mou-
vements a enregistré quelques avantages,
tandis que le second a été nettement arrêté
à l'auberge « Il Lepre ». Voilà, certes, qui
est intéressant ; car un sérieux progrès du
côté de la Brenta serait pour l'ennemi
beaucoup plus précieux que n'importe
quelle avance vers les points culminants
du massif. Si les troupes de von Krauss
réussissaient, en effet, à gagner du terrain
sur les bastions qui dominent le fleuve,
elles faciliteraient singulièrement la tâche
de l'extrême aile gauche de Conrad qui
sous le commandement du général Schen-
ohesteui, essaye de descendre le long de la
Brenta, vers Valstagna. — 7festo del Car-
lino, 20.12.
EFFECTIFS
L'armée britannique. — Pour des raisons
qu il est inutile de discuter et qui sont prin-
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