Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 décembre 1917 24 décembre 1917
Description : 1917/12/24 (T7,N663). 1917/12/24 (T7,N663).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438256j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
¡STRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
FFAIdES ÉTRANGÈRES
N° 663
Paris, 24 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
*
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
S Situation générale. — PRESSE ALLEMANDE
p r tout le front français l'artillerie fait
Preuve d'une nouvel.e activité. Cest peut-
te un moyen pour les Français de dissi-
muler la diminution de leurs effectifs, par
b 1 e de l'envoi en Italie de troupes nom-
yeuses. Il n'y a pas de renseignements
précis sur le commandement du corps fran-
1118 expédié en Italie. On a pëw:é de
1) uyolle, on parle maintenant du général
Y, uchesne. Les Anglais n'ont pas encore
¡;:Igné non plus le chef de leur armée
spéciale. I. a - été récemment question de
remplacer Haig par Ailenby. Les Italiens
ont toujours Commandés par le général
t/z. il n'est plus question de mettre ces
si OIS chefs sous les ordres d'un généralis-
ée ; aussi il y a lieu de prévoir qu'ils
etllUront que des relations très irrégulières
et très vagues. Un parallèle historique
trouve ici sa place toute naturelle. Dans sa
ographie d'York, l'historien Droysen ex-
St clairement les difficultés qu'en lolo,
er Hlùcher et un Gneisenau eurent à vain-
l}} e pour maintenir l'unité de commande-
vent entre eux et leurs trois subalternes,
Y"rk Sacken et Langeron, tous trois de
tonalités différentes. Ceux-ci étaient ce-
Ir¡ant animés de la meilleure volonté du
Iii re- et leur commandant en chef était à
j a.fois populaire et énergique. Une compa-
l'!!: sn entre la situation d'alors et celle de
intente en Haute-Italie n'est pas en fa-
've r de cette dernière. Les troupes franco-
glais commencent à entrer en ligne.
J-ntre la Piave et la Brenta les premiers
leP de feu auraient été échangés entre
Français et les Autrichiens Les An-
91 al." s ont été signalés au Montello. Ils ont
i ls SIX semaines depuis la bataille de
boonzo, pour arriver sur le front de la
fele de la Piave, qu'ils occupent aujour-
PUiUl. Ils font face aux Allemands qui, de-
sagS plusieurs semaines, ont fortifié le pas-
d.e e du fleuve en organisant Vidor en tête
l'a Pont. D'après le correspondant de
lieen Reuter au quartier général ita-
lien "e Montelo est le dernier obstacle à
descente des troupes ennemies dans la
vallée de la Piave, du côté du mont Grap-
d'A est. Sur le 1 rebord sud du plateau
d'Asiago, , les troupes italiennes se défen-
éch de plus en plus difficilement. Elles ont
écïi? ?.ué dans une contre-attaque au mont
p Prtica, laissant entre nos mains plusieurs
certaines de prisonniers. Au cours des
combats de montagne qui ont SUIVI, le
chiffre des prisonniers faits par nous s'est
élevé à 3.000. Jusqu'alors l'armée italienne
s'était défendue sur le front nord avec
beaucoup d'énergie ; aujourd'hui les indices
de démoralisation se multiplient. Des or-
8 du jour de l'armée italienne sont tom-
bés entre nos mains. L'un d'eux parle de
graves émeutes qui auraient éclaté pen-
dant le transport des troupes en chemin de
fer. Un autre menace de la peine de mort
tout abandon volontaire du front de ba-
taille. Ces mesures draconiennes éclairent
la situation. — Les Anglais célèbrent l'oc-
cupatiun de Jérusalem comme une impor-
tante victoire. L'abandon de la ville s'ex-
plique naturellement par le désir de ne
P.IS exposer les Lieux Saints à un bombar-
dement. Les Anglais n'auraient pas plus
hésité à les détruire qu'ils n'ont hésité à
démolir les cathédrales de France et de
Beigique. Le communiqué turc du 30 juin
signale que des avions anglais ont lancé
des bombes sur le Jardin des Oliviers. La
perte de Jérusalem, rappelons-le en pas-
sant, n'a pour les Puissances centrales
qu'une importance morale. — Notre guerre
sous-marine continue à être efficace. En
affirmant comme ils viennent de le faire
à la Chambre haute et à la Chambre basse
qu'ils avaient écarté les dangers de la
guerre sous - marine, les Anglais ont pris
leurs désirs pour des réalités. — (Von
Ardenne) Berliner Tageblatt, 18.12.
« Gallipoli-La Flandre » (sous ce titre].
- Si les Anglais possèdent comme diplo-
mates des qualités que nous devons recon-
naître l'esprit stratégique leur fait presque
entièrement défaut. Il a fallu onze mois à
la stratégie anglaise pour s'apercevoir que
l'expédition de Gallipoli ne pouvait aboutir.
Après cet échec l'Angleterre eut l'espoir
qu'il servirait de leçon pour l'avenir; il n'en
a rien été. L'histoire des attaques anglaises
contre la base sous-marine des Flandres a
été plus grotesque encore. C'est avec un
sentiment d'amertume et d'humiliation que
l'Angleterre assiste à la ruine de ses espé-
rances en Flandre. Le fameux stratège, le
maréchal Haig, a fait décimer 93 divisions
dans les marécages sanglants, à l'est
d'Ypres. Il a sacrifié plus d'un demi-million
d'hommes à l'idée insensée d'une percée
stratégique, sans se rendre compte, au bout
de quatre mois, de « la véritable situation ».
La presse avait qualifié de « jeu de hasard »
l'expéditon de Gallipoli. Que dira-t-elle dans
quelques jours, de la « danse macabre Il
des Flandres ? Ce qui reste de l'armée an-
glaise est embourbé dans le terrain maré-
cageux à l'est d'Ypres. Ses réserves sont
campées dans une région malsaine, aux
miasmes meurtriers. 'Les seize grandes ba-
tailles des Flandres n'ont rien enlevé de
sa force à notre base sous-marine. Au
cours de l'année dernière, nos sous-marins
ont coulé 9 millions de tonnes. Ceux des
Flandres ont pris une large part à ces opé-
rations. La lutte gigantesque, menée par
l'Angleterre, pour conserver la maîtrise des
mers tourne à son désavantage. Nous te-
nons et nous tiendrons tous nos gains sur
la côte flamande. Les plans stratégiques de
notre adversaire sont aussi ridicules ici
qu'à Gallipoli. C'est la même étroitesse
de vues, la même sottise de taureau, se pré-
cipitant tête baissée sur son adversaire. Au-
jourd'hui — en face de la débâcle russe,
de la demi-débàcle italienne.—les paroles de
Lloyd George résonnent comme un blas-
phème : « 11 r.'y a pas de milieu entre la
victoire et la défaite. » Il ajoutait : « Il serait
insensé de ne pas se rendre un compte
exact du danger, mais il serait non moins
insensé de l'exagérer. » Même après Cam-
brai, ses yeux ne se sont pas ouverts, il
continue à ne pas vouloir entendre les pro-
positions des Puissances centrales. Il nous
est impossible de concevoir un tel aveu-
glement stratégique et politique. L'office de
guerre britannique a eu quatre longs mois
pour faire le calcul des propabilités. Il a
échoué, il n'a rien trouvé et il ne peut rien
trouver. Il importe que les Anglais sachent
bien ceci : les millions d'hommes des mas-
ses britanniques n'avaient en face d'eux
qu'une simple fraction de l'armée alleman-
de, disposant d'un moindre matériel. L'es-
prit qui anime nos soldats a rétabli l'équi-
libre. Le temps passe et travaille pour
nous. Hindenburg n'attendra pas l'arrivée
des Américains si ardemment désirée par
nos ennemis. Mais dès maintenant, dans
l'histoire des armées britanniques, à lia
page sans gloire qui relate les événements
de Gallipoi, il faut ajouter celle de l'offen-
sive des Flandres, en 1917, plus san-
glante et plus infructueuse encore. — (Mo-
raht) Deutsche Tageszeitung, 18.12.
Front italien. — Du quartier général,
18.12 : Krauss, avec des troupes autrichien-
nes, et Below, avec des troupes allemandes,
alternent méthodiquement leurs attaques
sans obtenir chaque fois des résultats, mais
en rongeant de temps en temps notre ligne,
lui enlevant un mont ou un col. Comman-
dement, troupes, initiatives, tout est do-
miné par une loi méthodique d'association
des efforts alternatifs. Seulement l'armée et
l'opinion publique hongroises tentent ces
jours-ci de s'opposer à l'envoi en France de
régiments hongrois aux ordres de Kroba-
tin. Mais il est à supposer que cet essai
de mouvement, comme tant d'autres, sera
tout de suite étouffé par un ordre impérial,
indiquant les numéros des régiments qui
« auront l'honneur d'aller combattre les
Français ». — La caractéristique principale
des bombardements de ces derniers jours
a été l'abondance mortelle des projectiles de
canons de montagne, de campagne, de
moyens calibres, d'artillerie lourde de cam-
pagne, et d'obusiers de campagne, prove-
nant du secteur en arrière de nos défen-
seurs du Grappa, tirés du Tondarecar et
du Badenecche, en somme du groupe des
Melette, aux mains de Conrad. Il n'est pas
exagéré d'affirmer que ce tir dans le dos a
fortement influé sur la chute du col Ca-
prile et du col Berretta. Nos troupes prises
d'enfilade ont subi des pertes sensibles
avant l'attaque de l'infanterie ennemie La
solide résistance des nôtres rend admissi-
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
FFAIdES ÉTRANGÈRES
N° 663
Paris, 24 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
*
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
S Situation générale. — PRESSE ALLEMANDE
p r tout le front français l'artillerie fait
Preuve d'une nouvel.e activité. Cest peut-
te un moyen pour les Français de dissi-
muler la diminution de leurs effectifs, par
b 1 e de l'envoi en Italie de troupes nom-
yeuses. Il n'y a pas de renseignements
précis sur le commandement du corps fran-
1118 expédié en Italie. On a pëw:é de
1) uyolle, on parle maintenant du général
Y, uchesne. Les Anglais n'ont pas encore
¡;:Igné non plus le chef de leur armée
spéciale. I. a - été récemment question de
remplacer Haig par Ailenby. Les Italiens
ont toujours Commandés par le général
t/z. il n'est plus question de mettre ces
si OIS chefs sous les ordres d'un généralis-
ée ; aussi il y a lieu de prévoir qu'ils
etllUront que des relations très irrégulières
et très vagues. Un parallèle historique
trouve ici sa place toute naturelle. Dans sa
ographie d'York, l'historien Droysen ex-
St clairement les difficultés qu'en lolo,
er Hlùcher et un Gneisenau eurent à vain-
l}} e pour maintenir l'unité de commande-
vent entre eux et leurs trois subalternes,
Y"rk Sacken et Langeron, tous trois de
tonalités différentes. Ceux-ci étaient ce-
Ir¡ant animés de la meilleure volonté du
Iii re- et leur commandant en chef était à
j a.fois populaire et énergique. Une compa-
l'!!: sn entre la situation d'alors et celle de
intente en Haute-Italie n'est pas en fa-
've r de cette dernière. Les troupes franco-
glais commencent à entrer en ligne.
J-ntre la Piave et la Brenta les premiers
leP de feu auraient été échangés entre
Français et les Autrichiens Les An-
91 al." s ont été signalés au Montello. Ils ont
i ls SIX semaines depuis la bataille de
boonzo, pour arriver sur le front de la
fele de la Piave, qu'ils occupent aujour-
PUiUl. Ils font face aux Allemands qui, de-
sagS plusieurs semaines, ont fortifié le pas-
d.e e du fleuve en organisant Vidor en tête
l'a Pont. D'après le correspondant de
lieen Reuter au quartier général ita-
lien "e Montelo est le dernier obstacle à
descente des troupes ennemies dans la
vallée de la Piave, du côté du mont Grap-
d'A est. Sur le 1 rebord sud du plateau
d'Asiago, , les troupes italiennes se défen-
éch de plus en plus difficilement. Elles ont
écïi? ?.ué dans une contre-attaque au mont
p Prtica, laissant entre nos mains plusieurs
certaines de prisonniers. Au cours des
combats de montagne qui ont SUIVI, le
chiffre des prisonniers faits par nous s'est
élevé à 3.000. Jusqu'alors l'armée italienne
s'était défendue sur le front nord avec
beaucoup d'énergie ; aujourd'hui les indices
de démoralisation se multiplient. Des or-
8 du jour de l'armée italienne sont tom-
bés entre nos mains. L'un d'eux parle de
graves émeutes qui auraient éclaté pen-
dant le transport des troupes en chemin de
fer. Un autre menace de la peine de mort
tout abandon volontaire du front de ba-
taille. Ces mesures draconiennes éclairent
la situation. — Les Anglais célèbrent l'oc-
cupatiun de Jérusalem comme une impor-
tante victoire. L'abandon de la ville s'ex-
plique naturellement par le désir de ne
P.IS exposer les Lieux Saints à un bombar-
dement. Les Anglais n'auraient pas plus
hésité à les détruire qu'ils n'ont hésité à
démolir les cathédrales de France et de
Beigique. Le communiqué turc du 30 juin
signale que des avions anglais ont lancé
des bombes sur le Jardin des Oliviers. La
perte de Jérusalem, rappelons-le en pas-
sant, n'a pour les Puissances centrales
qu'une importance morale. — Notre guerre
sous-marine continue à être efficace. En
affirmant comme ils viennent de le faire
à la Chambre haute et à la Chambre basse
qu'ils avaient écarté les dangers de la
guerre sous - marine, les Anglais ont pris
leurs désirs pour des réalités. — (Von
Ardenne) Berliner Tageblatt, 18.12.
« Gallipoli-La Flandre » (sous ce titre].
- Si les Anglais possèdent comme diplo-
mates des qualités que nous devons recon-
naître l'esprit stratégique leur fait presque
entièrement défaut. Il a fallu onze mois à
la stratégie anglaise pour s'apercevoir que
l'expédition de Gallipoli ne pouvait aboutir.
Après cet échec l'Angleterre eut l'espoir
qu'il servirait de leçon pour l'avenir; il n'en
a rien été. L'histoire des attaques anglaises
contre la base sous-marine des Flandres a
été plus grotesque encore. C'est avec un
sentiment d'amertume et d'humiliation que
l'Angleterre assiste à la ruine de ses espé-
rances en Flandre. Le fameux stratège, le
maréchal Haig, a fait décimer 93 divisions
dans les marécages sanglants, à l'est
d'Ypres. Il a sacrifié plus d'un demi-million
d'hommes à l'idée insensée d'une percée
stratégique, sans se rendre compte, au bout
de quatre mois, de « la véritable situation ».
La presse avait qualifié de « jeu de hasard »
l'expéditon de Gallipoli. Que dira-t-elle dans
quelques jours, de la « danse macabre Il
des Flandres ? Ce qui reste de l'armée an-
glaise est embourbé dans le terrain maré-
cageux à l'est d'Ypres. Ses réserves sont
campées dans une région malsaine, aux
miasmes meurtriers. 'Les seize grandes ba-
tailles des Flandres n'ont rien enlevé de
sa force à notre base sous-marine. Au
cours de l'année dernière, nos sous-marins
ont coulé 9 millions de tonnes. Ceux des
Flandres ont pris une large part à ces opé-
rations. La lutte gigantesque, menée par
l'Angleterre, pour conserver la maîtrise des
mers tourne à son désavantage. Nous te-
nons et nous tiendrons tous nos gains sur
la côte flamande. Les plans stratégiques de
notre adversaire sont aussi ridicules ici
qu'à Gallipoli. C'est la même étroitesse
de vues, la même sottise de taureau, se pré-
cipitant tête baissée sur son adversaire. Au-
jourd'hui — en face de la débâcle russe,
de la demi-débàcle italienne.—les paroles de
Lloyd George résonnent comme un blas-
phème : « 11 r.'y a pas de milieu entre la
victoire et la défaite. » Il ajoutait : « Il serait
insensé de ne pas se rendre un compte
exact du danger, mais il serait non moins
insensé de l'exagérer. » Même après Cam-
brai, ses yeux ne se sont pas ouverts, il
continue à ne pas vouloir entendre les pro-
positions des Puissances centrales. Il nous
est impossible de concevoir un tel aveu-
glement stratégique et politique. L'office de
guerre britannique a eu quatre longs mois
pour faire le calcul des propabilités. Il a
échoué, il n'a rien trouvé et il ne peut rien
trouver. Il importe que les Anglais sachent
bien ceci : les millions d'hommes des mas-
ses britanniques n'avaient en face d'eux
qu'une simple fraction de l'armée alleman-
de, disposant d'un moindre matériel. L'es-
prit qui anime nos soldats a rétabli l'équi-
libre. Le temps passe et travaille pour
nous. Hindenburg n'attendra pas l'arrivée
des Américains si ardemment désirée par
nos ennemis. Mais dès maintenant, dans
l'histoire des armées britanniques, à lia
page sans gloire qui relate les événements
de Gallipoi, il faut ajouter celle de l'offen-
sive des Flandres, en 1917, plus san-
glante et plus infructueuse encore. — (Mo-
raht) Deutsche Tageszeitung, 18.12.
Front italien. — Du quartier général,
18.12 : Krauss, avec des troupes autrichien-
nes, et Below, avec des troupes allemandes,
alternent méthodiquement leurs attaques
sans obtenir chaque fois des résultats, mais
en rongeant de temps en temps notre ligne,
lui enlevant un mont ou un col. Comman-
dement, troupes, initiatives, tout est do-
miné par une loi méthodique d'association
des efforts alternatifs. Seulement l'armée et
l'opinion publique hongroises tentent ces
jours-ci de s'opposer à l'envoi en France de
régiments hongrois aux ordres de Kroba-
tin. Mais il est à supposer que cet essai
de mouvement, comme tant d'autres, sera
tout de suite étouffé par un ordre impérial,
indiquant les numéros des régiments qui
« auront l'honneur d'aller combattre les
Français ». — La caractéristique principale
des bombardements de ces derniers jours
a été l'abondance mortelle des projectiles de
canons de montagne, de campagne, de
moyens calibres, d'artillerie lourde de cam-
pagne, et d'obusiers de campagne, prove-
nant du secteur en arrière de nos défen-
seurs du Grappa, tirés du Tondarecar et
du Badenecche, en somme du groupe des
Melette, aux mains de Conrad. Il n'est pas
exagéré d'affirmer que ce tir dans le dos a
fortement influé sur la chute du col Ca-
prile et du col Berretta. Nos troupes prises
d'enfilade ont subi des pertes sensibles
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