Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 décembre 1917 23 décembre 1917
Description : 1917/12/23 (T7,N662). 1917/12/23 (T7,N662).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382554
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
\° 662
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-y. A., < £ • Bau)
ET DES
FFAIfiES ÉTRANGÈRES
Paris, 23 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Situation générale. — PRESSE SUISSE :
4 Passage de la suspension d'armes à
p Armistice prolongé automatiquement s'est
Péré plus rapidement qu'on ne pouvait
h lndre. On peut admettre que les
°stiiîtés sont définitivement terminées et
iue les négociations de paix entré la Rus-
Ie et les Puissances centrales vont mar-
ier rondement. Il faut attribuer une im-
l'ence particulière, pour les Etats inté-
ni é s, à l'échange immédiat des prison-
w; frs et au rétablissement des communica-
tir entre la Russie et les pays des Con-
fédérés. CCÈa marque un pas de plus dans
la « Hdirection de l'état de paix, car la re-
Prise du trafic implique celle des relations
, P'oniatiques, consulaires et commercia-
s- Les conditions de l'échange des prison-
eta rs ne sont pas encore connues. En tout
1 de cause il provoquera, sous certains
r apports, une révolution ; car l'ouvrier-
1\ fnlHel' russe jouait en Allemagne et en
friche-Hongrie un rôle important. Les
it pourraient, en partie, être rempla-
cé« ^ar les Italiens, qui sont parfois meil-
Sanl'S ouvriers. Beaucoup d'entre eux se
f",.O hllt acclimatés en Allemagne et en Autri-
? de telle sorte qu'ils ne veulent plus
ieQUrner dans leur pays, tandis qu'en
es SIe se trouvent des sujets des Puissan-
POil certrales qui devront rester là-bas
dellf éVIter les peines sévères qui les atten-
hOll1 chez eux, pour ne parler que des
es de la brigade tchéco-slovaque. Le
retn dans leur pays des prisonniers des
Cenltlra1 ux apportera à leurs armées respecti-
qCce Un important renfort, même si l'on
lus Pte la condition qu'ils ne combattent
JI y contre l'ennemi. Car derrière le front.
il v a aussi une tâche énorme pour les
la r¿eso exercées. — Les conséquences de
Wla rlPnse du trafic ne peuvent guère être
ÜPér¡e aPPréciées. Il semble que a trouée
dès àe à travers le blocus des Alliés soit
dès a Présent chose faite. Il s'ensuit non
de ré ent une augmentation de la force
Seth Sistance mais avant tout un accrois-
sement e la puissance offensive des Puis-
\raient en traes, à laquelle elles ne pou-
core f attendre il y a peu de temps en-
W, et qui doit être portée en ligne de
de l'ét, en ce qui concerne l'appréciation
Pes ¡ibat de choses général, à côté des trou-
érées du front oriental et des prison-
ver 1 e\ enant de Russie. — Orlando a,
']'ta.li Ses 'déclarations sur la situation de
ail- e" exposé l'amélioration qu'elle a su-
bien qu'elle reste toujours sérieuse.
es r. S que lui ont montré que l'offensive
'IV nnt J'a rri.vée de l'aide anglaise et fran-
Mse elle-ci est à présent en première
ge 0'0 Lentement, et pas à pas, les Impé-
riaux se frayent un chemin vers le bord
méridional de la montagne. Leur déploie-
ment de forces relativement restreint indi-
que que leur but principal est d'empêcher
seulement leurs adversaires de déplacer
des corps de troupes vers les autres théâtres.
Ils n'ont aucune raison de se presser, tant
que la reprise de l'offensive en Italie (e
s'approchera pas. Malgré la violence de la
canonnade sur la Piave, on a l'impression
que l'on n'est pas à la veille de grandes
entreprises. - Sur le front occidental, la
bataille de Cambrai touche à sa fin. Le
grand succès initial des Anglais se termine
pour eux par une perte notable de terrain.
Mais là n'est pas la signification de la ba-
taille et de la contre-offensive allemande.
Cle qui est plus important, c'est que, pour
la première fois depuis longtemps, les Alle-
mands avaient suffisamment de forces dis-
ponibles pour entreprendre une contre-
attaque de pareille envergure et pour
l'exécuter avec un pareil succès. Lloyd
George a dit dans un de ses derniers dis-
cours : « Nous avons besoin de suffisam-
ment d'hommes pour continuer à défendre
les lignes que nous défendons depuis trois
ans contre de furieuses attaques. ». Dire
que l'armée anglaise a dû se défendre est
une fleur de rhétorique, mais ce n'est pas
une vérité. Les lignes anglaises ont besoin
de renfort parce que, depuis trois ans, elles
s'épuisent en vains efforts contre lès po-
sitions allemandes et qu'elles ont beau-
coup perdu à ce jeu. A présent, Lloyd
.George avoue qu'elles en sont réduites à
se défendre. Le manque de grandes réser-
ves stratégiques chez les Alliés s'est déjà
manifesté lorsqu'ils ont dû prélever en
tonte hâte sur le front occidental des divi-
sions pour les envoyer au secours des Ita-
liens. Tout cela montre à quel point les
Alliés doivent renoncer à présent à obtenir
sur ce front un succès digne de ce nom. —
Leur seul espoir est l'aide américaine
mais le simple calcul démontre qu'elle ne
saurait arriver à temps. Même l'arrivée à
bref délai de 500.000 hommes instruits ne
saurait compenser les pertes des Alliés
pendant ces trois derniers mois, en Italie
et en Flandre. Ils n'ont rien d'équivalent
à opposer aux forces libérées du front
oriental. On entend dire que l'Amérique
va hâter ses transports de troupes, grâce
au tonnage austro-hongrois saisi. Bien que
je ne possède pas de chiffres sûrs, je puis
certifier que l'armée américaine n'est pas
encore en état d'intervenir, car il lui man-
que. en haut comme en bas, l'éducation
qu'exige la guerre. — (Colonel Egli)
Basler Nachrichten, 18.12. -
PRESSE ALLEMANDE. — Dans l'évaluation
des forces des différents Etats, il n'est na-
turellement pas possible de se servir d'une
échelle mathématique indiscutable. Il s'agit
d'ailleurs moins ici de la valeur mathéma-
tique des belligérants que de leur valeur
relative. Nous coterons donc les différentes
puissances d'une manière schématique en
représentant les plus grandes par le chif-
fre 5, les grandes par le chiffre 4, les moyen-
nes par re chiffre 2, les plus petites par
1, en ne comptant la Serbie et le Monténé-
gro que comme si elles ne formaient qu'un
seul Etat. Le résultat sera donc 5 + 4 + 2 + 2,
soit 13 points pour les Puissances centrales
et 5+5+5+4+2+1+1+1, soit 24 points
pour l'Entente. Au début, l'Entente est deux
fois plus forte environ que lezy Puissances
centrales. Représentons-nous la guerre
mondiale comme une bataille navale. L'un
des partis met en ligne un superdread-
nought, un dreadnought, deux petits croi-
seurs, l'autre trois superdreadnoughts, un
dreadnought, un petit croiseur et trois ca-
nonnières. Passons en revue les différen-
tes phases de la bataille. Elle a commencé
à 1 Ouest par une attaque du vaisseau de
ligne « Germania ». En 1914. la canonnière
« Belgique » a été coulée, et la valeur du
vaisseau de ligne « France » diminuée d'un
point. Le vaisseau oriental « Russie » sé-
rieusement touché pouvait encore rester en
ligne. En 1915, les unités de combat cc. Ser-
bie » et « Monténégro » furent coulées. En
1916, le croiseur « Roumanie », à la suite
de son attaque, fut mis hors de combat
Telle était la situation dans l'été 1917, lors-
que le colosse russe, malgré de sérieuses
attaques de flanc, prit l'offensive à son tour
Il n'est plus qu'une épave à l'heure actuelle
Ses alliés eux-mêmes ne comptent plus sur
lui. L' « Allemagne » n'a plus rien à crain-
dre de ce côté. Toute l'attention est en ce
moment concentrée sur l'Italie. L'issue de
la bataille n'est pas douteuse. L' « Italie »
a déjà été atteinte par deux torpilles
« l'Isonzo » et le « Tagliamento ». Elle se
retire. Poursuivie de près, elle ne peut que
différer sa perte. A l'heure actuelle l'En-
tente a perdu toutes ses. petites unités à
l'exception du Portugal, qui dès le début
n'a été bon à rien. Elle perd ainsi quatre
points, auxquels, il faut ajouter 5 points
pour la. « Russie », et probablement aussi 4
points pour l'« Italie » et enfin pour la
« France », qui a subi des avaries, un point
au moins. Du côté ennemi, il ne reste qu'un
seul vaisseau intact, le te Britannia 1). Tou-
tefois s'il est parti en guerre avec 24 points
il ne lui en reste que 10 aujourd'hui. De
quelles pertes les Puissances centrales ont-
elles payé de si grands succès ? « L'Alle-
magne Il n'a jamais, été plus forte. L' « Au-
triche-Hongrie » a réparé ses pertes La
« Bulgarie » est plus puissante qu'elle ne
l'a jamais été. Seule la « Turquie » ?
perdu la valeur d'un demi-point. Si l'An-
gleterre et la France n'ont pu résister à leur
ennemi avec l'aide de tous leurs alliés,
comment pourront-elles le faire une fois
réduites à leurs propres forces ? La réponse
est facile et nous voyons aujourd'hui la
première fissure dans la cuirasse de leur
l'aide de l'Amérique nous objectent™**
points, elle rétablira la situation Il. Nous
répondrons, oui, si l'Amérique était à pied
STÈRES DE LA GUERRE
(E.-y. A., < £ • Bau)
ET DES
FFAIfiES ÉTRANGÈRES
Paris, 23 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Situation générale. — PRESSE SUISSE :
4 Passage de la suspension d'armes à
p Armistice prolongé automatiquement s'est
Péré plus rapidement qu'on ne pouvait
h lndre. On peut admettre que les
°stiiîtés sont définitivement terminées et
iue les négociations de paix entré la Rus-
Ie et les Puissances centrales vont mar-
ier rondement. Il faut attribuer une im-
l'ence particulière, pour les Etats inté-
ni é s, à l'échange immédiat des prison-
w; frs et au rétablissement des communica-
tir entre la Russie et les pays des Con-
fédérés. CCÈa marque un pas de plus dans
la « Hdirection de l'état de paix, car la re-
Prise du trafic implique celle des relations
, P'oniatiques, consulaires et commercia-
s- Les conditions de l'échange des prison-
eta rs ne sont pas encore connues. En tout
1 de cause il provoquera, sous certains
r apports, une révolution ; car l'ouvrier-
1\ fnlHel' russe jouait en Allemagne et en
friche-Hongrie un rôle important. Les
it pourraient, en partie, être rempla-
cé« ^ar les Italiens, qui sont parfois meil-
Sanl'S ouvriers. Beaucoup d'entre eux se
f",.O hllt acclimatés en Allemagne et en Autri-
? de telle sorte qu'ils ne veulent plus
ieQUrner dans leur pays, tandis qu'en
es SIe se trouvent des sujets des Puissan-
POil certrales qui devront rester là-bas
dellf éVIter les peines sévères qui les atten-
hOll1 chez eux, pour ne parler que des
es de la brigade tchéco-slovaque. Le
retn dans leur pays des prisonniers des
Cenltlra1 ux apportera à leurs armées respecti-
qCce Un important renfort, même si l'on
lus Pte la condition qu'ils ne combattent
JI y contre l'ennemi. Car derrière le front.
il v a aussi une tâche énorme pour les
la r¿eso exercées. — Les conséquences de
Wla rlPnse du trafic ne peuvent guère être
ÜPér¡e aPPréciées. Il semble que a trouée
dès àe à travers le blocus des Alliés soit
dès a Présent chose faite. Il s'ensuit non
de ré ent une augmentation de la force
Seth Sistance mais avant tout un accrois-
sement e la puissance offensive des Puis-
\raient en traes, à laquelle elles ne pou-
core f attendre il y a peu de temps en-
W, et qui doit être portée en ligne de
de l'ét, en ce qui concerne l'appréciation
Pes ¡ibat de choses général, à côté des trou-
érées du front oriental et des prison-
ver 1 e\ enant de Russie. — Orlando a,
']'ta.li Ses 'déclarations sur la situation de
ail- e" exposé l'amélioration qu'elle a su-
bien qu'elle reste toujours sérieuse.
es r. S que lui ont montré que l'offensive
Mse elle-ci est à présent en première
ge 0'0 Lentement, et pas à pas, les Impé-
riaux se frayent un chemin vers le bord
méridional de la montagne. Leur déploie-
ment de forces relativement restreint indi-
que que leur but principal est d'empêcher
seulement leurs adversaires de déplacer
des corps de troupes vers les autres théâtres.
Ils n'ont aucune raison de se presser, tant
que la reprise de l'offensive en Italie (e
s'approchera pas. Malgré la violence de la
canonnade sur la Piave, on a l'impression
que l'on n'est pas à la veille de grandes
entreprises. - Sur le front occidental, la
bataille de Cambrai touche à sa fin. Le
grand succès initial des Anglais se termine
pour eux par une perte notable de terrain.
Mais là n'est pas la signification de la ba-
taille et de la contre-offensive allemande.
Cle qui est plus important, c'est que, pour
la première fois depuis longtemps, les Alle-
mands avaient suffisamment de forces dis-
ponibles pour entreprendre une contre-
attaque de pareille envergure et pour
l'exécuter avec un pareil succès. Lloyd
George a dit dans un de ses derniers dis-
cours : « Nous avons besoin de suffisam-
ment d'hommes pour continuer à défendre
les lignes que nous défendons depuis trois
ans contre de furieuses attaques. ». Dire
que l'armée anglaise a dû se défendre est
une fleur de rhétorique, mais ce n'est pas
une vérité. Les lignes anglaises ont besoin
de renfort parce que, depuis trois ans, elles
s'épuisent en vains efforts contre lès po-
sitions allemandes et qu'elles ont beau-
coup perdu à ce jeu. A présent, Lloyd
.George avoue qu'elles en sont réduites à
se défendre. Le manque de grandes réser-
ves stratégiques chez les Alliés s'est déjà
manifesté lorsqu'ils ont dû prélever en
tonte hâte sur le front occidental des divi-
sions pour les envoyer au secours des Ita-
liens. Tout cela montre à quel point les
Alliés doivent renoncer à présent à obtenir
sur ce front un succès digne de ce nom. —
Leur seul espoir est l'aide américaine
mais le simple calcul démontre qu'elle ne
saurait arriver à temps. Même l'arrivée à
bref délai de 500.000 hommes instruits ne
saurait compenser les pertes des Alliés
pendant ces trois derniers mois, en Italie
et en Flandre. Ils n'ont rien d'équivalent
à opposer aux forces libérées du front
oriental. On entend dire que l'Amérique
va hâter ses transports de troupes, grâce
au tonnage austro-hongrois saisi. Bien que
je ne possède pas de chiffres sûrs, je puis
certifier que l'armée américaine n'est pas
encore en état d'intervenir, car il lui man-
que. en haut comme en bas, l'éducation
qu'exige la guerre. — (Colonel Egli)
Basler Nachrichten, 18.12. -
PRESSE ALLEMANDE. — Dans l'évaluation
des forces des différents Etats, il n'est na-
turellement pas possible de se servir d'une
échelle mathématique indiscutable. Il s'agit
d'ailleurs moins ici de la valeur mathéma-
tique des belligérants que de leur valeur
relative. Nous coterons donc les différentes
puissances d'une manière schématique en
représentant les plus grandes par le chif-
fre 5, les grandes par le chiffre 4, les moyen-
nes par re chiffre 2, les plus petites par
1, en ne comptant la Serbie et le Monténé-
gro que comme si elles ne formaient qu'un
seul Etat. Le résultat sera donc 5 + 4 + 2 + 2,
soit 13 points pour les Puissances centrales
et 5+5+5+4+2+1+1+1, soit 24 points
pour l'Entente. Au début, l'Entente est deux
fois plus forte environ que lezy Puissances
centrales. Représentons-nous la guerre
mondiale comme une bataille navale. L'un
des partis met en ligne un superdread-
nought, un dreadnought, deux petits croi-
seurs, l'autre trois superdreadnoughts, un
dreadnought, un petit croiseur et trois ca-
nonnières. Passons en revue les différen-
tes phases de la bataille. Elle a commencé
à 1 Ouest par une attaque du vaisseau de
ligne « Germania ». En 1914. la canonnière
« Belgique » a été coulée, et la valeur du
vaisseau de ligne « France » diminuée d'un
point. Le vaisseau oriental « Russie » sé-
rieusement touché pouvait encore rester en
ligne. En 1915, les unités de combat cc. Ser-
bie » et « Monténégro » furent coulées. En
1916, le croiseur « Roumanie », à la suite
de son attaque, fut mis hors de combat
Telle était la situation dans l'été 1917, lors-
que le colosse russe, malgré de sérieuses
attaques de flanc, prit l'offensive à son tour
Il n'est plus qu'une épave à l'heure actuelle
Ses alliés eux-mêmes ne comptent plus sur
lui. L' « Allemagne » n'a plus rien à crain-
dre de ce côté. Toute l'attention est en ce
moment concentrée sur l'Italie. L'issue de
la bataille n'est pas douteuse. L' « Italie »
a déjà été atteinte par deux torpilles
« l'Isonzo » et le « Tagliamento ». Elle se
retire. Poursuivie de près, elle ne peut que
différer sa perte. A l'heure actuelle l'En-
tente a perdu toutes ses. petites unités à
l'exception du Portugal, qui dès le début
n'a été bon à rien. Elle perd ainsi quatre
points, auxquels, il faut ajouter 5 points
pour la. « Russie », et probablement aussi 4
points pour l'« Italie » et enfin pour la
« France », qui a subi des avaries, un point
au moins. Du côté ennemi, il ne reste qu'un
seul vaisseau intact, le te Britannia 1). Tou-
tefois s'il est parti en guerre avec 24 points
il ne lui en reste que 10 aujourd'hui. De
quelles pertes les Puissances centrales ont-
elles payé de si grands succès ? « L'Alle-
magne Il n'a jamais, été plus forte. L' « Au-
triche-Hongrie » a réparé ses pertes La
« Bulgarie » est plus puissante qu'elle ne
l'a jamais été. Seule la « Turquie » ?
perdu la valeur d'un demi-point. Si l'An-
gleterre et la France n'ont pu résister à leur
ennemi avec l'aide de tous leurs alliés,
comment pourront-elles le faire une fois
réduites à leurs propres forces ? La réponse
est facile et nous voyons aujourd'hui la
première fissure dans la cuirasse de leur
l'aide de l'Amérique nous objectent™**
points, elle rétablira la situation Il. Nous
répondrons, oui, si l'Amérique était à pied
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
- Auteurs similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64382554/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64382554/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64382554/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k64382554/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64382554
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64382554
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k64382554/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest