Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 décembre 1917 21 décembre 1917
Description : 1917/12/21 (T7,N600). 1917/12/21 (T7,N600).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382539
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
11 HUU
l1'.I\ES DE LA GUERRE
| (fc.-M. A., 2* B»i)
! ET DES
1FFAIRES ÉTRANGÈRES
1 - -
Paris, 21 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
1r1 prise de Jérusalem. — PRESSE ALLE-
anue : Dans sa marche en avant, l'armée
fraise de Palestine ne s'éloigne pas de
bie côte et des navires de guerre suscepti-
Ho s de l'appuyer au cours de ses opéra-
VOins. Elle se ravitaille en Egypte par les
"les ferrées de Jalla-Jérusalem et d'El
deunlara-El Aoudje. Tout le terrain à l'est
la Mer Morte est aux mains des Turcs
ec le chemin de fer, en plein rendement,
qu' va de Damas à Medine. Il en résulte
de e tas Anglais ne sont pas du tout sûrs
Se maintenir sur cette position avancée,
1 ',a de leur base égyptienne. Leur ligne
ès très vulnérable, à la hauteur de la
Pa sud de la Mer Morte. Il n'y a donc
Ce a lieu de s'attendre à une nouvelle avan-
a fnglaise au delà de la ligne de Jérusalem
A "alla dans la direction du Nord. Les
j An S^ais s'exposeraient de plus en plus au
Pée er de voir leurs communications cou-
tas- Leur nombreuse cavalerie leur a per-
lé jusqu'alors de s'étendre de la mer
jl1 dltrranée dans la direction de l'Est
usq,,,àL la Mer Morte. Mais en progressant
8 le Nord, ils ne trouveraient pas sur le
e' am un point d'appui aussi sûr que la
rlti Morte, pour couvrir leur aile. Ils se-
sraJier nt en fâcheuse posture pour se battre,
svenaient à être attaqués du Nord et
t:nJ jSat. Cette avance anglaise en Pales-
giqU Justifie tout à fait le principe straté-
tioose, que la longueur des lignes d'opéra-
tectif 8, comme conséquence l'usure des ef-
y a. s. Du canal de Suez à Jérusalem, n
dent oo kilomètres. Les sous-marins ren-
lOent es communications par mer extrême-
«¡a.is dangereuses. Aussi, l'avance des An-
l'ever en Palestine sera suivie de cuisants
des ef dès que les Turcs oourront engager
Vers eclifs plus importants. — (Max von
en), TügLiche Rundschau, 13.12.
ges d fronts d'Asie. — Tous les menson-
Couvee l'Entente ne peuvent empêcher le
et ses rnement des maximalistes d'exister,
et siun efforts d'être très sérieux en vue de
ga £ gxatu"e de la paix. Notre front est dé-
lrie 1 Est. Il suffit de songer à l'artil-
lerie, aux munitions qui deviennent dispo-
nibles, et de se dire que notre commande-
Où le era le reste. C'est en Asie surtout,
à CÓt Anglais et les Russes luttaient côte
tion f6' que le changement dans la situa-
glaio [a surtout sentir ses effets. Les An-
Ria 18 et les Russes avaient l'intention d'at-
taquer en même temps la Mésopotamie,
tendi,«S s'être d'ailleurs préalablement en-
tendus, 8, semble-t-il. Les Anglais voyaient
Perse ïfvalS œil leurs alliés traverser la
Prov L "8 ont dû, au cours de l'été 1916,
!)¡(ll'Ch Uer l'arrêt qui s'est produit dans la
UrchP des Russes vers la Perse et l'Ar-
même. ainsi que sur leur front du Cauca-
se. La raison est qu'ils voulaient Bagdad.
La Russie moins qu'aucune autre nation ne
devait s'acquérir des droits sur la Perse,
où elle aurait pu aussi bien qu'en Mésopo-
tamie êtne très gênante à l'avenir. Les
événements ont justifié les prévisions an-
glaises. Mais dans l'état actuel des choses
la position des Anglais sur le front sud de
la Perse et dans l'Irak est plutôt critique,
malgré la proximité des Indes et du golfe
Persique. La défection de la Russie met
Bagdad en danger, Bagdad est à 500 kilo-
mètres du golfe Persique, nous ne pouvons
que signaler en passant de quelle impor-
tance pour l'Angleterre est la possession de
cette ville. Nous ne savons pas ce que la
Russie est capable de faire par haine de
l'Angleterre. Mais à défaut de la Rus-
sie, la Turquie est là, la Turquie qui,
d'après le colonel Repington lui-même, a
55 divisions sous les armes : 25 au Cau-
case, 7 en Arabie, 6 dans la Doubroudja, les
autres en Asie Mineure et dans les Balkans.
La Turquie aurait vite fait de mettre fin
à la domination anglaise. — (W. S.)
Kölnische Volkszeitung, 14.12.
Front italien. — La seconde phase de la
bataille, que l'on pourrait appeler la ba-
taille du Grappa, en est à son cinquième
jour. Nous avons sur les résultats des trois
premiers jours des renseignements qui
nous permettent de considérer notre situa-
tion avec une entière confiance. La troi-
sième journée a été particulièrement mou-
vementée. Depuis les premières heures du
jour jusqu'à la nuit tombante, l'ennemi s'est
acharné contre nos positions avancées, fai-
sant alterner les attaques d'infanterie avec
de puissants bombardements. On pourrait
reproduire ainsi le développement schéma-
tique de cet assaut furieux : 1re période :
Introduction. Dès l'aube, violente concen-
tration de feu sur nos positions du col Ca-
prile et du col della Berretta, ces deux cols
se trouvant au nord-ouest de la cime du
Grappa, vers la vallée de la Brenta. En
même temps, de l'autre côté du système
montagneux, violent bombardement contre
le mont Solarolo (1.601 m.). 2e période :
Déclenchement de l'action de l'infanterie ;
d'abord dans la zone des cols Caprile et
della Berretta ; puis, vers 11 h. 30, sur le
Solarolo avec des attaques de flanc sur le
col dell' Orso et à la tête de la vallée du
Calcino (affluent de la Piave). 3e période : La
résistance est tenace partout, a) Du côté de
la Brenta, l'action de l'infanterie ennemie
3st suspendue, tandis que s'engage un duel
entre les artilleries adverses, ce qui, en
somme, est une preuve de l'insuccès de
offensive ; b) du côté de la Piave, où l'at-
taque s'est déclenchée pftis tard, celle-ci a
plus de souffle. Les vagues ennemies se
suivent de si près, qu'elles en arrivent à se
rejoindre pour former de véritables masses
compactes. On en vient souvent au corps
à corps. Les canons ennemis essayent d'iso-
ler les positions attaquées en bombardant
les lignes de communications de l'arrière,
comme par exemple le petit col qui se
trouve au sud du mont Spinoncia (1.;)01 m.)
et qui porte le nom de Porte di Salton.
Malgré cet acharnement, les défenseurs
tiennent bon. A la nuit tombante, toutes nos
positions étaient intactes, à l'exception de
quelques tranchées de la ligne avancée en-
tre le Solarolo et la tête de la vallée du
Calcino tombées au pouvoir de l'ennemi.
Ces positions se trouvaient sur une hauteur
sans nom qui cote 1.550 mètres et qui se
trouve au sud-est du Solarolo. Si l'on songe
à l'effort véritablement extraordinaire ac-
compli par les Austro-Allemands sur les
deux flancs du massif, on ne peut que res-
sentir de la fierté et de l'admiration pour la
résistance invincible de nos troupes, et
raffermir en soi l'espoir que chaque nou-
velle attaque ennemie, — si violente qu'elle
puisse être, — devra se briser contre le
dernier barrage qui lui interdit de débou-
cher dans la plaine. — Reslo del Carlino,
15.12.
- Le pli montagneux du Grappa, qui
constitue la partie centrale de notre ali-
gnement entre les plateaux et la Piave,
attire nécessairement sur lui l'effort maxi-
mum de l'ennemi. En jetant un coup d'œil
sur la carte, on s'aperçoit que la ligne que
forme notre front défensif est une ligne
courbe, en forme de voûte. L'ennemi, tout
en lançant de violentes attaques sur les
parties latérales de cette courbe, fait pour-
tant son principal effort dans le secteur du
centre. Voilà la raison pour laquelle l'en-
nemi, tout en ne suspendant pas ses atta-
ques dans la zone Arsiero-Asiago et ses
tentatives de percée sur la Piave, se jette
furieusement sur le Grappa, cherchant à
s'emparer de ses contreforts l'un après
l'autre, jusqu'à ce que le point culminant
du massif étant isolé, il puisse l'attaquer de
front. C'est l'application tactique de la
théorie de l'artichaut auquel il faut enle-
ver toutes ses feuilles, une par une, pour
arriver à la partie la plus substantielle.
Pour le moment, l'ennemi en est encore
loin, quoiqu'il réussisse, de temps à au-
tre, à obtenir quelque succès partiel grâce
à sa supériorité en matériel et en hom-
mes et à l'avantage qu'il retire de ses po-
sitions dominantes. Le communiqué du 15
nous apprend la perte du col Caprile (nord-
ouest de l'Asolone) ; cette perte est loin
d'avoir une grande importance : elle est
moins dure que celle du Mont Pertica (1549
mètres) qui n'a été jusqu'à présent pour
l'ennemi d'aucun secours tactique apprécia-
ble. Pendant la bataille du 14, nous avons
même réussi, à deux reprises différentes à
reprendre pied sur cette hauteur ce qui
prouve que les conquêtes de l'ennemi sont
loin d'être définitives ; on constate, au con-
traire, une suite d'oscillations sur la ligne
des contreforts, oscillations plutôt favora-
bles il est vrai. à l'ennemi. D'autre part
le col della Berretta (1.458 m.) qui se trouve
entre le col Caprile et le Pertica, semble
l1'.I\ES DE LA GUERRE
| (fc.-M. A., 2* B»i)
! ET DES
1FFAIRES ÉTRANGÈRES
1 - -
Paris, 21 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
1r1 prise de Jérusalem. — PRESSE ALLE-
anue : Dans sa marche en avant, l'armée
fraise de Palestine ne s'éloigne pas de
bie côte et des navires de guerre suscepti-
Ho s de l'appuyer au cours de ses opéra-
VOins. Elle se ravitaille en Egypte par les
"les ferrées de Jalla-Jérusalem et d'El
deunlara-El Aoudje. Tout le terrain à l'est
la Mer Morte est aux mains des Turcs
ec le chemin de fer, en plein rendement,
qu' va de Damas à Medine. Il en résulte
de e tas Anglais ne sont pas du tout sûrs
Se maintenir sur cette position avancée,
1 ',a de leur base égyptienne. Leur ligne
ès très vulnérable, à la hauteur de la
Pa sud de la Mer Morte. Il n'y a donc
Ce a lieu de s'attendre à une nouvelle avan-
a fnglaise au delà de la ligne de Jérusalem
A "alla dans la direction du Nord. Les
j An S^ais s'exposeraient de plus en plus au
Pée er de voir leurs communications cou-
tas- Leur nombreuse cavalerie leur a per-
lé jusqu'alors de s'étendre de la mer
jl1 dltrranée dans la direction de l'Est
usq,,,àL la Mer Morte. Mais en progressant
8 le Nord, ils ne trouveraient pas sur le
e' am un point d'appui aussi sûr que la
rlti Morte, pour couvrir leur aile. Ils se-
sraJier nt en fâcheuse posture pour se battre,
svenaient à être attaqués du Nord et
t:nJ jSat. Cette avance anglaise en Pales-
giqU Justifie tout à fait le principe straté-
tioose, que la longueur des lignes d'opéra-
tectif 8, comme conséquence l'usure des ef-
y a. s. Du canal de Suez à Jérusalem, n
dent oo kilomètres. Les sous-marins ren-
lOent es communications par mer extrême-
«¡a.is dangereuses. Aussi, l'avance des An-
l'ever en Palestine sera suivie de cuisants
des ef dès que les Turcs oourront engager
Vers eclifs plus importants. — (Max von
en), TügLiche Rundschau, 13.12.
ges d fronts d'Asie. — Tous les menson-
Couvee l'Entente ne peuvent empêcher le
et ses rnement des maximalistes d'exister,
et siun efforts d'être très sérieux en vue de
ga £ gxatu"e de la paix. Notre front est dé-
lrie 1 Est. Il suffit de songer à l'artil-
lerie, aux munitions qui deviennent dispo-
nibles, et de se dire que notre commande-
Où le era le reste. C'est en Asie surtout,
à CÓt Anglais et les Russes luttaient côte
tion f6' que le changement dans la situa-
glaio [a surtout sentir ses effets. Les An-
Ria 18 et les Russes avaient l'intention d'at-
taquer en même temps la Mésopotamie,
tendi,«S s'être d'ailleurs préalablement en-
tendus, 8, semble-t-il. Les Anglais voyaient
Perse ïfvalS œil leurs alliés traverser la
Prov L "8 ont dû, au cours de l'été 1916,
!)¡(ll'Ch Uer l'arrêt qui s'est produit dans la
UrchP des Russes vers la Perse et l'Ar-
même. ainsi que sur leur front du Cauca-
se. La raison est qu'ils voulaient Bagdad.
La Russie moins qu'aucune autre nation ne
devait s'acquérir des droits sur la Perse,
où elle aurait pu aussi bien qu'en Mésopo-
tamie êtne très gênante à l'avenir. Les
événements ont justifié les prévisions an-
glaises. Mais dans l'état actuel des choses
la position des Anglais sur le front sud de
la Perse et dans l'Irak est plutôt critique,
malgré la proximité des Indes et du golfe
Persique. La défection de la Russie met
Bagdad en danger, Bagdad est à 500 kilo-
mètres du golfe Persique, nous ne pouvons
que signaler en passant de quelle impor-
tance pour l'Angleterre est la possession de
cette ville. Nous ne savons pas ce que la
Russie est capable de faire par haine de
l'Angleterre. Mais à défaut de la Rus-
sie, la Turquie est là, la Turquie qui,
d'après le colonel Repington lui-même, a
55 divisions sous les armes : 25 au Cau-
case, 7 en Arabie, 6 dans la Doubroudja, les
autres en Asie Mineure et dans les Balkans.
La Turquie aurait vite fait de mettre fin
à la domination anglaise. — (W. S.)
Kölnische Volkszeitung, 14.12.
Front italien. — La seconde phase de la
bataille, que l'on pourrait appeler la ba-
taille du Grappa, en est à son cinquième
jour. Nous avons sur les résultats des trois
premiers jours des renseignements qui
nous permettent de considérer notre situa-
tion avec une entière confiance. La troi-
sième journée a été particulièrement mou-
vementée. Depuis les premières heures du
jour jusqu'à la nuit tombante, l'ennemi s'est
acharné contre nos positions avancées, fai-
sant alterner les attaques d'infanterie avec
de puissants bombardements. On pourrait
reproduire ainsi le développement schéma-
tique de cet assaut furieux : 1re période :
Introduction. Dès l'aube, violente concen-
tration de feu sur nos positions du col Ca-
prile et du col della Berretta, ces deux cols
se trouvant au nord-ouest de la cime du
Grappa, vers la vallée de la Brenta. En
même temps, de l'autre côté du système
montagneux, violent bombardement contre
le mont Solarolo (1.601 m.). 2e période :
Déclenchement de l'action de l'infanterie ;
d'abord dans la zone des cols Caprile et
della Berretta ; puis, vers 11 h. 30, sur le
Solarolo avec des attaques de flanc sur le
col dell' Orso et à la tête de la vallée du
Calcino (affluent de la Piave). 3e période : La
résistance est tenace partout, a) Du côté de
la Brenta, l'action de l'infanterie ennemie
3st suspendue, tandis que s'engage un duel
entre les artilleries adverses, ce qui, en
somme, est une preuve de l'insuccès de
offensive ; b) du côté de la Piave, où l'at-
taque s'est déclenchée pftis tard, celle-ci a
plus de souffle. Les vagues ennemies se
suivent de si près, qu'elles en arrivent à se
rejoindre pour former de véritables masses
compactes. On en vient souvent au corps
à corps. Les canons ennemis essayent d'iso-
ler les positions attaquées en bombardant
les lignes de communications de l'arrière,
comme par exemple le petit col qui se
trouve au sud du mont Spinoncia (1.;)01 m.)
et qui porte le nom de Porte di Salton.
Malgré cet acharnement, les défenseurs
tiennent bon. A la nuit tombante, toutes nos
positions étaient intactes, à l'exception de
quelques tranchées de la ligne avancée en-
tre le Solarolo et la tête de la vallée du
Calcino tombées au pouvoir de l'ennemi.
Ces positions se trouvaient sur une hauteur
sans nom qui cote 1.550 mètres et qui se
trouve au sud-est du Solarolo. Si l'on songe
à l'effort véritablement extraordinaire ac-
compli par les Austro-Allemands sur les
deux flancs du massif, on ne peut que res-
sentir de la fierté et de l'admiration pour la
résistance invincible de nos troupes, et
raffermir en soi l'espoir que chaque nou-
velle attaque ennemie, — si violente qu'elle
puisse être, — devra se briser contre le
dernier barrage qui lui interdit de débou-
cher dans la plaine. — Reslo del Carlino,
15.12.
- Le pli montagneux du Grappa, qui
constitue la partie centrale de notre ali-
gnement entre les plateaux et la Piave,
attire nécessairement sur lui l'effort maxi-
mum de l'ennemi. En jetant un coup d'œil
sur la carte, on s'aperçoit que la ligne que
forme notre front défensif est une ligne
courbe, en forme de voûte. L'ennemi, tout
en lançant de violentes attaques sur les
parties latérales de cette courbe, fait pour-
tant son principal effort dans le secteur du
centre. Voilà la raison pour laquelle l'en-
nemi, tout en ne suspendant pas ses atta-
ques dans la zone Arsiero-Asiago et ses
tentatives de percée sur la Piave, se jette
furieusement sur le Grappa, cherchant à
s'emparer de ses contreforts l'un après
l'autre, jusqu'à ce que le point culminant
du massif étant isolé, il puisse l'attaquer de
front. C'est l'application tactique de la
théorie de l'artichaut auquel il faut enle-
ver toutes ses feuilles, une par une, pour
arriver à la partie la plus substantielle.
Pour le moment, l'ennemi en est encore
loin, quoiqu'il réussisse, de temps à au-
tre, à obtenir quelque succès partiel grâce
à sa supériorité en matériel et en hom-
mes et à l'avantage qu'il retire de ses po-
sitions dominantes. Le communiqué du 15
nous apprend la perte du col Caprile (nord-
ouest de l'Asolone) ; cette perte est loin
d'avoir une grande importance : elle est
moins dure que celle du Mont Pertica (1549
mètres) qui n'a été jusqu'à présent pour
l'ennemi d'aucun secours tactique apprécia-
ble. Pendant la bataille du 14, nous avons
même réussi, à deux reprises différentes à
reprendre pied sur cette hauteur ce qui
prouve que les conquêtes de l'ennemi sont
loin d'être définitives ; on constate, au con-
traire, une suite d'oscillations sur la ligne
des contreforts, oscillations plutôt favora-
bles il est vrai. à l'ennemi. D'autre part
le col della Berretta (1.458 m.) qui se trouve
entre le col Caprile et le Pertica, semble
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Muséum national d'histoire naturelle Muséum national d'histoire naturelle /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Muséum national d'histoire naturelle" or dc.contributor adj "Muséum national d'histoire naturelle")
- Auteurs similaires Muséum national d'histoire naturelle Muséum national d'histoire naturelle /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Muséum national d'histoire naturelle" or dc.contributor adj "Muséum national d'histoire naturelle")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64382539/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64382539/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64382539/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k64382539/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64382539
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64382539
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k64382539/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest