Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 décembre 1917 20 décembre 1917
Description : 1917/12/20 (T7,N659). 1917/12/20 (T7,N659).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438252w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 659
ES DE LA GUERRE
(It-M: A., 2* Ban)
». ET DES
R IRES ÉTRANGÈRES
Paris, 20 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NO TA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
CQ;hn n générale. — PRESSE SUISSE : Le
tOPé e relata qui règne sur les théâtres eu-
ru péelis de la guerre ne doit pas être pris
PU u-r Une suspension des opérations, il est.,
dre à. e CluULe que nous devons nous üLlen-
qUi à de très grandes actions de guerre
qui
1 on en ce moment en préparation. Que
lloà I,Pl'ète il l un ou à l'autre des deux par-
tis l'initiative de ces nouveaux combats, il
aPj>arr rec°nualLre que la liberté d action
appartient aux Puissances centrales et
elle , accroît sans cesse. Peu 4 peu, l'ac-
tioiQn, is ? éplace vers l'Ouest, où se trouvait
au d h Sun centre de graviLé, en novem-
bre ebut son centre de gravité, en novem-
PagUe 4. Un peut se demander si la cam-
gUelTe en Italie ne va pas tourner à la
q été ré de Position. L'offensive des Italiens
a été dUIle an cinq jours à une défensive
PréCaJ; Le' à, laquelle ils cherchent à se rac-
avec 1 aide des Français et des An-
Slois P+ gll\ce au concours qu ils attendent
Qiixièuk frïl'en t de la température. La satis-
Ste de lIlofaj que leur a procurée la réus-
site de l eur coup de main sur le p(M-t de
Trieste eur coup de main sur le por-t de
I Profond saurait suffire à les rassurer sur
Que s Maniement de leur armée, ain-
, organisation de toutes les for-
le sens e toutes les volontés du pays dans
ÇaIlte de de, la guerre. La situation mena-
e l'enn l taln, reste exposée aux coups
en Ihl, qui est libre, à son choix, de
continuer offensve contre elle ou d'en
I"e y, -
Qa.-ie une autre sur le front occidental,
la ias où il ne se sentirait pas la for-
> fUe le ceprendre les deux en même temps.
°mmaindemerit allemand reprenne
Ilfferis ve sur le front occidental mainte-
nant a s un délai plus ou moins lon g ,
; Ie ^it
4trn que la guerre se rapprochera, de
5 e nous. Après avoir vu les Al-
jellsipasser de la guerre de position a
beander v élastique, nous pouvons nous
dern ""der Si leu.r riposte écrasante de Cam-
ti ineont gUre pas une nouvelle phase. Il
ti des Astable que la puissance comba-
a des rA ,^M 'émanas s'accroît de jour en jour.
r s\ra.é.roUlem.ent de l'audacieuse surpri-
se stratégique de Byng. Selon toute appa-
rence ZD Français vont être
d
0>sitinn Slra^giques dans l'Ouest, réor-
dispositions bstratégiques dans l'Ouest, réor-
ganisation usée sur l'évolution genérale
de le chire, Les Français évalueraient à
UI) l' front : ds divisions allemandes sur
e front : l• ,s> feront bien de compter sur
le Q le qUe' l'ès supérieur. Il est vraisem-
le frorlt Occidental des effectifs plus consi-
tw1 éChec e Jamais, car même dans le cas
s, s négociations pour l'armis-
$ii '1 '^abni iitl!- °n de la force russe laisse la
es, ta x mains des Puissances cen-
les. La tt ♦ *°rce onmhniivo Hpa Russes, af-
faiblie par les offensives acharnées les ba-
tailles meurtrières et l'impossibilité d'assu-
rer leurs ressources, a reçu le coup de grâ-
ce des représailles dirigées par les Alliés
contre les maximalistes. L'occupation de
Vladivostok par les Japonais, le refus de
tout ravitaillement par les Anglais et les
Américains, ont tourné au desavantage de
l'Entente par l'affaiblissement qu'ils appor-
tent à la Russie. La carence de la Russie
lui permettra de gagner de l'influence com-
me un débiteur à l'égard de ses créanciers,
en s'organisant économiquement à l'inté-
rieur et en mettant un terme à la guerre
civile A défaut de contre-révolution, aucu-
ne intervention violente de l'étranger ne
saurait plus désormais pousser la Russie à
la guerre. Les Puissances de l'Entente sem-
blent s'en être avisées et avoir cherché, par
suite, à entrer en rapports avec les maxi-
malistes, pour acquérir de l'influence dans
les pourplers d'armistice en les faire tour-
ner, dans une certaine mesure, à l'avantage
de la situation militaire. La tentative a pa-
ru intempestive, en raison de la difficulté
qu'il y a de mettre en harmonie la situation
militaire des Russes et celle des Centraux,
au regard d'une suspension d'armes ; diffi-
culté que j'ai expliquée dans mon dernier
article [Cf. Bull, no 656, p. 2. col. 1]. Entre
temps les Alliés. auraient informé Lénine
qu'ils se déclaraient entièrement d'accord
sur l'ouverlure, par la Russie de négocia-
tions avec les Puissances centrales, négo-
ciations dans lesquelles non seulement les
fronts russes, mais aussi leurs propres
fronts devaient entrer en ligne de compte.
Si cela est exact, il faudrait l'interpréter
dans ce sans, que les Russes devraient, se-
lon la volonté de l'Entente, obtenir l'inser-
tion dans l'accord de clauses empêchant les
A lIpfiHlnds d amener leurs troupes dans
l'Ouest Il en résulterait pour l'Entente une
amélioration de sa situation actuelle, sou-
mise aux déplacements que permet aux
Centraux l'utilisation de leurs lignes inté-
rieures. Il est clair qu'une pareille clause,
basée sur une apparente égalité de condi-
tions militaires, ne saurait avoir un même
effet sur la situation des deux contractante.
Malgré tout, il faut considérer, à notre avis,
le probTème de la guerre sur deux fronts
comme aboli. Quel que soit le résultat des
négociations sur le front oriental, la guerre
est entrée dans la période de liquidation, de
la durée de laquelle on ne saurait rien
dire. On peut se demander seulement si
SLLtton sera opérée encore par de
grande rencontres militaires, ou si la si-
tuation générale paraît suffisamment clari-
fiée pour qu'on entame des négociations de
paix , crénéral". ces négociations dussient-
elles même se poursuivre provisoiremeJlt
sous la pression des armes. - (H.
Stegemann) Bund, 16.12.
PRESSE ALLEMANDE. - Dans un article de
la revue Deutsche Politik. du 19 août 1917.
le professenr Jäckh établit deux bilans :
celui des buts de guerre et celui de la si-
tutation des différents Etats au moment des
préliminaires de paix. Si l'on établit le
bilan des belligérants tel qu'il est aujour-
d'hui, on constate que pour deux des Puis-
sances centrales, les calculs sont simples.
La Bulgarie n'a enregistré que des béné-
fices : rectification de sa frontière turque,
annexion d'une grande partie de la Macé-
doine. au détriment des Serbes et des
Grecs, et conquête de la Dobroudja, prise
aux Roumains. La Turquie n'a éprouvé que
des pertes : les territoires cédés aux Bul-
gares, l'Ile Ténédos et d'autres îles encore,
la Mésopotamie et Bagdad, de grandes ré-
gions de l'Arabie avec La Mecque et une
partie de plus en plus importante de la Pa-
lestine sans parler de Chypre et de l'Egyp-
te, formellement annexées par l'Angle-
terre. C'est une véritable saignée, bien que
tous ces pays soient en dehors de la Tur-
quie proprement dite. Dans le camp dont
elle fait partie la Turquie est vraiment un
sujet d'inquiétude. — Pendant longtemps
l'Autriche-Hongrie a marqué, à la fois, des
pertes et des profits. A la fin de la troisième
année de guerre, au moment où elle com-
mençait à reprendre lia Galicie, elle avait à
son bilan une perte de 8.500 kmq et des
hypothèques italiennes dans le Trentin et
sur le plateau du Karst. Aujourd'hui, com-
me la Bulgarie, elle n'a plus que des gains.
Elle en doit une partie à l'Allemagne. Pour
mettre de la clarté dans notre vue d'en-
semble, nous inscrirons les gains sur la
Russie au profit de l'Allemagne. Il reste
pour l'Autriche-Hongrie 100.000 kmq. en
Roumanie et en Serbie, un chiffre égal pour
la Serbie et le Monténégro, 20.000 kmq. en
Albanie et enfin les 12.500 kmq. que nous
venons de conquérir en Italie. Ce qui fait
un chiffre total de 232.500 kmq.- L'Allema-
gne occupe une superficie totale de 343.000
kilomètres carrés. Mais elle a un passif
et au point de vue purement mathé-
matique, ce passif est accablant. Il faut
déduire déjà - du chiffre global des - con-
quêtes les 900 kmq. perdus dans l extrême
sud de l'Alsace. De plus toutes les colonies
allemandes sont aux mains de l'ennemi,
ce qui ne fait pas moins de 2.952.000 kmq.
Il y a lieu de noter que les gains sont en
Europe, les pertes hors d'Europe. qu'au
point de vue purement politique le passif
est moins important que l'actif. Si nous
établissons le bilan de l'Entente, nous cons-
tatons que tous les petits Etats sont dans
une situation inquiétante. La Serbie et le
Monténégro n'existent plus. La Belgique
est réduite à 6r>0 kmq., la Roumanie à
38.000 kmq. La Russie aussi est en déficit
depuis qu'elle a dû évacuer l'Autriche. Aux
pertes que nous lui avons infligées elle
n'oppose qu'un gain dans l'Arménie turque.
La France a des gains modestes en Alsace
et dans l'Empire colonial allemand. Elle a
perdu au Nord-Est 19.000 kmq. L'Italie oc-
cupe Valona et Janina, mais elle a aban-
donné 12.500 kmq. au Nord-Est et une
partie de ses colonies en Lybie.- Il reste le
ES DE LA GUERRE
(It-M: A., 2* Ban)
». ET DES
R IRES ÉTRANGÈRES
Paris, 20 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NO TA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
CQ;hn n générale. — PRESSE SUISSE : Le
tOPé e relata qui règne sur les théâtres eu-
ru péelis de la guerre ne doit pas être pris
PU u-r Une suspension des opérations, il est.,
dre à. e CluULe que nous devons nous üLlen-
qUi à de très grandes actions de guerre
qui
1 on en ce moment en préparation. Que
lloà I,Pl'ète il l un ou à l'autre des deux par-
tis l'initiative de ces nouveaux combats, il
aPj>arr rec°nualLre que la liberté d action
appartient aux Puissances centrales et
elle , accroît sans cesse. Peu 4 peu, l'ac-
tioiQn, is ? éplace vers l'Ouest, où se trouvait
au d h Sun centre de graviLé, en novem-
bre ebut son centre de gravité, en novem-
PagUe 4. Un peut se demander si la cam-
gUelTe en Italie ne va pas tourner à la
q été ré de Position. L'offensive des Italiens
a été dUIle an cinq jours à une défensive
PréCaJ; Le' à, laquelle ils cherchent à se rac-
avec 1 aide des Français et des An-
Slois P+ gll\ce au concours qu ils attendent
Qiixièuk frïl'en t de la température. La satis-
Ste de lIlofaj que leur a procurée la réus-
site de l eur coup de main sur le p(M-t de
Trieste eur coup de main sur le por-t de
I Profond saurait suffire à les rassurer sur
Que s Maniement de leur armée, ain-
, organisation de toutes les for-
le sens e toutes les volontés du pays dans
ÇaIlte de de, la guerre. La situation mena-
e l'enn l taln, reste exposée aux coups
en Ihl, qui est libre, à son choix, de
continuer offensve contre elle ou d'en
I"e y, -
Qa.-ie une autre sur le front occidental,
la ias où il ne se sentirait pas la for-
> fUe le ceprendre les deux en même temps.
°mmaindemerit allemand reprenne
Ilfferis ve sur le front occidental mainte-
nant a s un délai plus ou moins lon g ,
; Ie ^it
4trn que la guerre se rapprochera, de
5 e nous. Après avoir vu les Al-
jellsipasser de la guerre de position a
beander v élastique, nous pouvons nous
dern ""der Si leu.r riposte écrasante de Cam-
ti ineont gUre pas une nouvelle phase. Il
ti des Astable que la puissance comba-
a des rA ,^M 'émanas s'accroît de jour en jour.
r s\ra.é.roUlem.ent de l'audacieuse surpri-
se stratégique de Byng. Selon toute appa-
rence ZD Français vont être
d
0>sitinn Slra^giques dans l'Ouest, réor-
dispositions bstratégiques dans l'Ouest, réor-
ganisation usée sur l'évolution genérale
de le chire, Les Français évalueraient à
UI) l' front : ds divisions allemandes sur
e front : l• ,s> feront bien de compter sur
le Q le qUe' l'ès supérieur. Il est vraisem-
tw1 éChec e Jamais, car même dans le cas
s, s négociations pour l'armis-
$ii '1 '^abni iitl!- °n de la force russe laisse la
es, ta x mains des Puissances cen-
les. La tt ♦ *°rce onmhniivo Hpa Russes, af-
faiblie par les offensives acharnées les ba-
tailles meurtrières et l'impossibilité d'assu-
rer leurs ressources, a reçu le coup de grâ-
ce des représailles dirigées par les Alliés
contre les maximalistes. L'occupation de
Vladivostok par les Japonais, le refus de
tout ravitaillement par les Anglais et les
Américains, ont tourné au desavantage de
l'Entente par l'affaiblissement qu'ils appor-
tent à la Russie. La carence de la Russie
lui permettra de gagner de l'influence com-
me un débiteur à l'égard de ses créanciers,
en s'organisant économiquement à l'inté-
rieur et en mettant un terme à la guerre
civile A défaut de contre-révolution, aucu-
ne intervention violente de l'étranger ne
saurait plus désormais pousser la Russie à
la guerre. Les Puissances de l'Entente sem-
blent s'en être avisées et avoir cherché, par
suite, à entrer en rapports avec les maxi-
malistes, pour acquérir de l'influence dans
les pourplers d'armistice en les faire tour-
ner, dans une certaine mesure, à l'avantage
de la situation militaire. La tentative a pa-
ru intempestive, en raison de la difficulté
qu'il y a de mettre en harmonie la situation
militaire des Russes et celle des Centraux,
au regard d'une suspension d'armes ; diffi-
culté que j'ai expliquée dans mon dernier
article [Cf. Bull, no 656, p. 2. col. 1]. Entre
temps les Alliés. auraient informé Lénine
qu'ils se déclaraient entièrement d'accord
sur l'ouverlure, par la Russie de négocia-
tions avec les Puissances centrales, négo-
ciations dans lesquelles non seulement les
fronts russes, mais aussi leurs propres
fronts devaient entrer en ligne de compte.
Si cela est exact, il faudrait l'interpréter
dans ce sans, que les Russes devraient, se-
lon la volonté de l'Entente, obtenir l'inser-
tion dans l'accord de clauses empêchant les
A lIpfiHlnds d amener leurs troupes dans
l'Ouest Il en résulterait pour l'Entente une
amélioration de sa situation actuelle, sou-
mise aux déplacements que permet aux
Centraux l'utilisation de leurs lignes inté-
rieures. Il est clair qu'une pareille clause,
basée sur une apparente égalité de condi-
tions militaires, ne saurait avoir un même
effet sur la situation des deux contractante.
Malgré tout, il faut considérer, à notre avis,
le probTème de la guerre sur deux fronts
comme aboli. Quel que soit le résultat des
négociations sur le front oriental, la guerre
est entrée dans la période de liquidation, de
la durée de laquelle on ne saurait rien
dire. On peut se demander seulement si
SLLtton sera opérée encore par de
grande rencontres militaires, ou si la si-
tuation générale paraît suffisamment clari-
fiée pour qu'on entame des négociations de
paix , crénéral". ces négociations dussient-
elles même se poursuivre provisoiremeJlt
sous la pression des armes. - (H.
Stegemann) Bund, 16.12.
PRESSE ALLEMANDE. - Dans un article de
la revue Deutsche Politik. du 19 août 1917.
le professenr Jäckh établit deux bilans :
celui des buts de guerre et celui de la si-
tutation des différents Etats au moment des
préliminaires de paix. Si l'on établit le
bilan des belligérants tel qu'il est aujour-
d'hui, on constate que pour deux des Puis-
sances centrales, les calculs sont simples.
La Bulgarie n'a enregistré que des béné-
fices : rectification de sa frontière turque,
annexion d'une grande partie de la Macé-
doine. au détriment des Serbes et des
Grecs, et conquête de la Dobroudja, prise
aux Roumains. La Turquie n'a éprouvé que
des pertes : les territoires cédés aux Bul-
gares, l'Ile Ténédos et d'autres îles encore,
la Mésopotamie et Bagdad, de grandes ré-
gions de l'Arabie avec La Mecque et une
partie de plus en plus importante de la Pa-
lestine sans parler de Chypre et de l'Egyp-
te, formellement annexées par l'Angle-
terre. C'est une véritable saignée, bien que
tous ces pays soient en dehors de la Tur-
quie proprement dite. Dans le camp dont
elle fait partie la Turquie est vraiment un
sujet d'inquiétude. — Pendant longtemps
l'Autriche-Hongrie a marqué, à la fois, des
pertes et des profits. A la fin de la troisième
année de guerre, au moment où elle com-
mençait à reprendre lia Galicie, elle avait à
son bilan une perte de 8.500 kmq et des
hypothèques italiennes dans le Trentin et
sur le plateau du Karst. Aujourd'hui, com-
me la Bulgarie, elle n'a plus que des gains.
Elle en doit une partie à l'Allemagne. Pour
mettre de la clarté dans notre vue d'en-
semble, nous inscrirons les gains sur la
Russie au profit de l'Allemagne. Il reste
pour l'Autriche-Hongrie 100.000 kmq. en
Roumanie et en Serbie, un chiffre égal pour
la Serbie et le Monténégro, 20.000 kmq. en
Albanie et enfin les 12.500 kmq. que nous
venons de conquérir en Italie. Ce qui fait
un chiffre total de 232.500 kmq.- L'Allema-
gne occupe une superficie totale de 343.000
kilomètres carrés. Mais elle a un passif
et au point de vue purement mathé-
matique, ce passif est accablant. Il faut
déduire déjà - du chiffre global des - con-
quêtes les 900 kmq. perdus dans l extrême
sud de l'Alsace. De plus toutes les colonies
allemandes sont aux mains de l'ennemi,
ce qui ne fait pas moins de 2.952.000 kmq.
Il y a lieu de noter que les gains sont en
Europe, les pertes hors d'Europe. qu'au
point de vue purement politique le passif
est moins important que l'actif. Si nous
établissons le bilan de l'Entente, nous cons-
tatons que tous les petits Etats sont dans
une situation inquiétante. La Serbie et le
Monténégro n'existent plus. La Belgique
est réduite à 6r>0 kmq., la Roumanie à
38.000 kmq. La Russie aussi est en déficit
depuis qu'elle a dû évacuer l'Autriche. Aux
pertes que nous lui avons infligées elle
n'oppose qu'un gain dans l'Arménie turque.
La France a des gains modestes en Alsace
et dans l'Empire colonial allemand. Elle a
perdu au Nord-Est 19.000 kmq. L'Italie oc-
cupe Valona et Janina, mais elle a aban-
donné 12.500 kmq. au Nord-Est et une
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