Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 décembre 1917 18 décembre 1917
Description : 1917/12/18 (T7,N657). 1917/12/18 (T7,N657).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382502
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 657
1t;R.ES DE LA GUERRE
1 A., 2* Ban)
ET DES
AIRES ÉTRANGlnES
Paris, 18 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
1 CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
OwlMl" ^1 I ICBIM qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
■ de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
L. concours du Japon. — Déclaration
i tyenaga, chef du Bureau japonais
lie JrIYlation aux Etats-Unis : Les Alliés
tie d!rent pas l'intervention de l'armée
]an0l:asie sur les champs de bataille euro-
Péealse sur les champs de bataille euro-
La sphère d'activité propre du Ja-
formést en Orient et dans le Pacifique. Con-
for
forrné rfient à son traité d'alliance avec
e de etrre, le Japon s'est entendu avec
derni'er pays pour ne pas porter son
Action en dehors de l'Extrême-Orient. La
fté He de Ses opérations navales a pourtant
été éu
Iridiellelldue aux mers du Sud, à l'océan
êm 1 au Cap de Bonne-Espérance, et
il à la Méditerranée. Mais sur terre,
sur n'iaJn JP^nt pas au Japon d'intervenir
le faiss 1 f mPs de bataille européens. S'il
le PérIt,. on recommencerait à dénoncer
-
SOnt éll Jaune. Les difficultés pratiques
spnt
l'iture gaIement considérables. La nour-
être des troupes; japonaises ne pourrait
être aSSurée par les Puissances euro-
ta.nt es, en raison de la différence exis-
taHt
péennes, en ra-ison de la différence exis-
et oellltre les habitudes des Orientaux
ment es des Occidentaux. Leur ravitaille-
ftlent en Punitions, en raison de la diffé-
sUré des matériels, devrait aussi être as-
sUré r>ar , Japon. Dans l'état actuel du
Cla Il e du tonnage et des transports,
rlsqU n» ;farait guère praticable, et l'effort
nnane a.. aussi d'être trop grand pour les
ore re S aponaises. qui ne se sont pas en-
rem des effets de la guerre russo-
Itlieux Ise.. Le Japon ne peut donc guère
'eUx f aije que d'assurer la police des
Itles de flre que d'assurer la police des
Ihés d 1 x^rêrne-Orient, et de fournir aux
Situatiolles munitions et de l'argent. Si la
situation Voulait que le Japon risqtiàt tout
Ration Voulait que le Japon risquât tout
qu'il Possède sur l'autel de la cause
Qlre. - e, Il serait néanmoins disposé à le
Ire. New Yorlt. Times, 16.11.
te COMMANDEMENT
Our a-ndevaent britannique. — Les
& U gOuve qUI ont toujours défendu le chef
aJ gOuVp yernent demandent en ce moment
„,ec unp
Itérai Unanimité singulière, la tête d'un
blnt j'ei on ne nomme pas. Personnielle-
t 1, Sti e que c'est une chose déplora-
gUerte. U€r rïfts généraux en temps de
-
aUe ds chrtes il est mauvais pour l'armée
Oil n des ^h efs commettent ues erreurs, mais
la Pliio Iïlai?Vais encore qu'une affaire
l^ire n
^oit Pas laissée entièrement à
II enqUête ablllté de l'armée et aux moyens
y a des que Possède le maréchal Haig.
q~ a
a d es closes qui n'arriveront pas tant
q, e PAnni i i
re sOie.ieerre sera l'Angleterre, quelles
lt¡rction S -es. erreurs et les fautes de la
dit? ^ion qn ,Péx rieuire. Nous n'admettrons ja-
(( que commandement anglais soit
Ur l l be mur Je sa u t du pays de mettre l'armée
britannique sous le commandement d un
étranger. Si les attaques annoncées par les
Allemands se produisent sur le front ouest
il se peut que nos troupes reculent ; c est
même peut-être inévitable. Une fois ébran-
lée la confiance du peuple britannique en
ses généraux, tout abandon de terrain prê-
terait à des commentaires furieux et épou-
vantés. Si nous gardons le maréchal Haig
comme généralissime, laissons-lui le soin
de conduire la guerre. — (E. Wallace).
Birmingham Daily Post, 14.12.
EFFECTIFS
La question des effectifs en Angleterre.
On sait que le Ministère de la Guerre se
préoccupe vivement de la question des ef-
fectifs et l'on annonce que de nouvelles
mesures seront prises sous peu. La popu-
lation du Royaume-Uni, y compris la po-
pulation blanche des Dominions n'est pas
inférieure à 59 millions d'âmes ; la France
représente 40 millions, l'Italie 35 millions,
les Etats-Unis 100 millions, le Portugal
5 millions, soit en chiffres ronds 240 mil-
lions Nos ennemis, l'Allemagne, l'Autri-
che la Bulgarie et la Turquie n'atteignent
que le total de 145 millions. Nous avons
donc un énorme avantage potentiel en
hommes, même si l'on ne tient pas compte
des contingents militaires très importants
fournis par les Indes et les possessions
françaises d'Afrique. De plus, les Alliés
ont l'avantage de pouvoir encore — malgré
les sous-marins - slapprovisionner de tous
les points du globe, tandis que les Alle-
mands dépendent principalement de ce
qu'ils peuvent tirer de leur propre sol
à l'aide de leurs propres effectifs. Ce sont
des faits comme ceux-ci qui justifient no-
tre confiance dans la victoire finale. Mais,
si l'on veut que cette victoire soit rapide,
il est évident que nous devons redoubler
nos efforts pour utiliser au mieux les effec-
tifs disponibles. En Angleterre et dans le
Pays de Galles, et en Ecosse, il y a encore
beaucoup d'hommes en âge de servir et
que l'on pourrait récupérer parmi les in-
dustries qui ne sont pas essentielles ; en
Irlande il y a des milliers de jeunes gens
robustes qui refusent de se battre en in-
voquant la liberté, et qui attendent simple-
ment une occasion de prendre les armes
pour se joindre à l'Allemagne. Permettre
à ce danger de subsister, c'est pousser
l'esprit de tolérance au delà des limites de
la sécurité nationale. (Ed.) Daily Graphie,
12.12.
— La nation serait indignée si l'on éle-
vait la limite d'âge de mobilisation, alors
qu'il y a ici tant de jeunes gens bien por-
tants qui demeurent indifférents aux inté-
rêts du pays. On estime qu'il y a ici un nom-
bre suffisant de maîtres d'hôtel italiens
pour former deux divisions, et cela à une
époque où la France et la Grande-Bretagne
envoient des troupes sur le front d'Italie.
On a touché à peine à la réserve d'homme
de notre amie lointaine. C'est aux autorités
qui, il y a des mois, nous promettaient des
mesures immédiates, à se mettre en mou-
vement. — (Ed.) Pall Malt Gazette, 12.12.
La question des effectifs en Amérique.
— On incorporera probablement d'ici l'au-
tomne prochain, et en plus des 687.000 hom-
mes déjà incorporés, un million d'hommes
de plus dans l'armée nationale. Un plus
grand nombre de conscrits de la seconde
levée qu'on ne croyait seront utilisés pour
combler les vides de la première levée, et
la troisième levée suivra de près, la seconde.
La raison des vides qui se sont produits
dans la première levée de l'armée nationale
est que, en plus des 187.000 hommes utili-
sés pour compléter l'armée régulière et la
garde nationale, un grand nombre de cons-
crits ont servi à former des compagnies
spéciales techniques ou des compagnies
d'Etat-Major. La censure volontaire inter-
dit la publication des chiffres exacts, mais
il est permis de dire que la première armée
nationale aura un effectif beaucoup moin-
dre que le public ne le croit : « Quand tou-
tes les unités spéciales auront été formées,
déclare un haut officier, elle aura beau-
coup moins de 500.000 hommes ». Nombre
d'officiers croient que le Président lancera
le troisième appel de façon que tous les
hommes aient rejoint leurs camps entre le
1er mars et le 1er avril ; d'autres croient que
ce sera bien plus tôt et que les hommes
seront envoyés aux camps par groupes de
50.000 hommes. — Boston Transcript, 13.11.
EXTRAIT D'UN DISCOURS DE M. ROOSEVELT
A PRINCETON, le 16.11. — « Si nous avions
commencé à agir avec énergie le 1er fé-
vrier, le lendemain même de la note alle-
mande, nous aurions déjà eu des centaines
de mille combattants au front en août. Dans
ce cas, il est très probable que la Russie au-
rait été assez encouragée pour s'organiser
pour la victoire et que l'Italie n'aurait pas
subi le désastre qui l'a frappée. Il est cer-
tain que, si nous avions écouté les avis du
sens commun, il y a trois ans, et préparé
hommes, machines et navires, nous aurions
eu 2 millions d'hommes en campagne en
avril dernier et la guerre serait finie. Pour
notre retard à assumer notre grande res-
ponsabilité, nous avons payé cher, en ar-
gent, et nous aurions payé cher en vies hu-
maines, si les Alliés ne payaient pour nous.
L'Allemagne comptait sur ce retard et l'ex-
périence a prouvé qu'elle avait pleinement
raison ». — New York Herald, 17.11.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GUERRE SOUS-MARINE
Le bilan de la guerre sous-marine, dont
le renforcement avait été la réponse alle-
mande au refus sarcastique de nos propoei-
1t;R.ES DE LA GUERRE
1 A., 2* Ban)
ET DES
AIRES ÉTRANGlnES
Paris, 18 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
1 CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
OwlMl" ^1 I ICBIM qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
■ de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
L. concours du Japon. — Déclaration
i tyenaga, chef du Bureau japonais
lie JrIYlation aux Etats-Unis : Les Alliés
tie d!rent pas l'intervention de l'armée
]an0l:asie sur les champs de bataille euro-
Péealse sur les champs de bataille euro-
La sphère d'activité propre du Ja-
formést en Orient et dans le Pacifique. Con-
for
forrné rfient à son traité d'alliance avec
e de etrre, le Japon s'est entendu avec
derni'er pays pour ne pas porter son
Action en dehors de l'Extrême-Orient. La
fté He de Ses opérations navales a pourtant
été éu
Iridiellelldue aux mers du Sud, à l'océan
êm 1 au Cap de Bonne-Espérance, et
il à la Méditerranée. Mais sur terre,
sur n'iaJn JP^nt pas au Japon d'intervenir
le faiss 1 f mPs de bataille européens. S'il
le PérIt,. on recommencerait à dénoncer
-
SOnt éll Jaune. Les difficultés pratiques
spnt
l'iture gaIement considérables. La nour-
être des troupes; japonaises ne pourrait
être aSSurée par les Puissances euro-
ta.nt es, en raison de la différence exis-
taHt
péennes, en ra-ison de la différence exis-
et oellltre les habitudes des Orientaux
ment es des Occidentaux. Leur ravitaille-
ftlent en Punitions, en raison de la diffé-
sUré des matériels, devrait aussi être as-
sUré r>ar , Japon. Dans l'état actuel du
Cla Il e du tonnage et des transports,
rlsqU n» ;farait guère praticable, et l'effort
nnane a.. aussi d'être trop grand pour les
ore re S aponaises. qui ne se sont pas en-
rem des effets de la guerre russo-
Itlieux Ise.. Le Japon ne peut donc guère
'eUx f aije que d'assurer la police des
Itles de flre que d'assurer la police des
Ihés d 1 x^rêrne-Orient, et de fournir aux
Situatiolles munitions et de l'argent. Si la
situation Voulait que le Japon risqtiàt tout
Ration Voulait que le Japon risquât tout
qu'il Possède sur l'autel de la cause
Qlre. - e, Il serait néanmoins disposé à le
Ire. New Yorlt. Times, 16.11.
te COMMANDEMENT
Our a-ndevaent britannique. — Les
& U gOuve qUI ont toujours défendu le chef
aJ gOuVp yernent demandent en ce moment
„,ec unp
Itérai Unanimité singulière, la tête d'un
blnt j'ei on ne nomme pas. Personnielle-
t 1, Sti e que c'est une chose déplora-
gUerte. U€r rïfts généraux en temps de
-
aUe ds chrtes il est mauvais pour l'armée
Oil n des ^h efs commettent ues erreurs, mais
la Pliio Iïlai?Vais encore qu'une affaire
l^ire n
^oit Pas laissée entièrement à
II enqUête ablllté de l'armée et aux moyens
y a des que Possède le maréchal Haig.
q~ a
a d es closes qui n'arriveront pas tant
q, e PAnni i i
re sOie.ieerre sera l'Angleterre, quelles
lt¡rction S -es. erreurs et les fautes de la
dit? ^ion qn ,Péx rieuire. Nous n'admettrons ja-
(( que commandement anglais soit
Ur l l be
britannique sous le commandement d un
étranger. Si les attaques annoncées par les
Allemands se produisent sur le front ouest
il se peut que nos troupes reculent ; c est
même peut-être inévitable. Une fois ébran-
lée la confiance du peuple britannique en
ses généraux, tout abandon de terrain prê-
terait à des commentaires furieux et épou-
vantés. Si nous gardons le maréchal Haig
comme généralissime, laissons-lui le soin
de conduire la guerre. — (E. Wallace).
Birmingham Daily Post, 14.12.
EFFECTIFS
La question des effectifs en Angleterre.
On sait que le Ministère de la Guerre se
préoccupe vivement de la question des ef-
fectifs et l'on annonce que de nouvelles
mesures seront prises sous peu. La popu-
lation du Royaume-Uni, y compris la po-
pulation blanche des Dominions n'est pas
inférieure à 59 millions d'âmes ; la France
représente 40 millions, l'Italie 35 millions,
les Etats-Unis 100 millions, le Portugal
5 millions, soit en chiffres ronds 240 mil-
lions Nos ennemis, l'Allemagne, l'Autri-
che la Bulgarie et la Turquie n'atteignent
que le total de 145 millions. Nous avons
donc un énorme avantage potentiel en
hommes, même si l'on ne tient pas compte
des contingents militaires très importants
fournis par les Indes et les possessions
françaises d'Afrique. De plus, les Alliés
ont l'avantage de pouvoir encore — malgré
les sous-marins - slapprovisionner de tous
les points du globe, tandis que les Alle-
mands dépendent principalement de ce
qu'ils peuvent tirer de leur propre sol
à l'aide de leurs propres effectifs. Ce sont
des faits comme ceux-ci qui justifient no-
tre confiance dans la victoire finale. Mais,
si l'on veut que cette victoire soit rapide,
il est évident que nous devons redoubler
nos efforts pour utiliser au mieux les effec-
tifs disponibles. En Angleterre et dans le
Pays de Galles, et en Ecosse, il y a encore
beaucoup d'hommes en âge de servir et
que l'on pourrait récupérer parmi les in-
dustries qui ne sont pas essentielles ; en
Irlande il y a des milliers de jeunes gens
robustes qui refusent de se battre en in-
voquant la liberté, et qui attendent simple-
ment une occasion de prendre les armes
pour se joindre à l'Allemagne. Permettre
à ce danger de subsister, c'est pousser
l'esprit de tolérance au delà des limites de
la sécurité nationale. (Ed.) Daily Graphie,
12.12.
— La nation serait indignée si l'on éle-
vait la limite d'âge de mobilisation, alors
qu'il y a ici tant de jeunes gens bien por-
tants qui demeurent indifférents aux inté-
rêts du pays. On estime qu'il y a ici un nom-
bre suffisant de maîtres d'hôtel italiens
pour former deux divisions, et cela à une
époque où la France et la Grande-Bretagne
envoient des troupes sur le front d'Italie.
On a touché à peine à la réserve d'homme
de notre amie lointaine. C'est aux autorités
qui, il y a des mois, nous promettaient des
mesures immédiates, à se mettre en mou-
vement. — (Ed.) Pall Malt Gazette, 12.12.
La question des effectifs en Amérique.
— On incorporera probablement d'ici l'au-
tomne prochain, et en plus des 687.000 hom-
mes déjà incorporés, un million d'hommes
de plus dans l'armée nationale. Un plus
grand nombre de conscrits de la seconde
levée qu'on ne croyait seront utilisés pour
combler les vides de la première levée, et
la troisième levée suivra de près, la seconde.
La raison des vides qui se sont produits
dans la première levée de l'armée nationale
est que, en plus des 187.000 hommes utili-
sés pour compléter l'armée régulière et la
garde nationale, un grand nombre de cons-
crits ont servi à former des compagnies
spéciales techniques ou des compagnies
d'Etat-Major. La censure volontaire inter-
dit la publication des chiffres exacts, mais
il est permis de dire que la première armée
nationale aura un effectif beaucoup moin-
dre que le public ne le croit : « Quand tou-
tes les unités spéciales auront été formées,
déclare un haut officier, elle aura beau-
coup moins de 500.000 hommes ». Nombre
d'officiers croient que le Président lancera
le troisième appel de façon que tous les
hommes aient rejoint leurs camps entre le
1er mars et le 1er avril ; d'autres croient que
ce sera bien plus tôt et que les hommes
seront envoyés aux camps par groupes de
50.000 hommes. — Boston Transcript, 13.11.
EXTRAIT D'UN DISCOURS DE M. ROOSEVELT
A PRINCETON, le 16.11. — « Si nous avions
commencé à agir avec énergie le 1er fé-
vrier, le lendemain même de la note alle-
mande, nous aurions déjà eu des centaines
de mille combattants au front en août. Dans
ce cas, il est très probable que la Russie au-
rait été assez encouragée pour s'organiser
pour la victoire et que l'Italie n'aurait pas
subi le désastre qui l'a frappée. Il est cer-
tain que, si nous avions écouté les avis du
sens commun, il y a trois ans, et préparé
hommes, machines et navires, nous aurions
eu 2 millions d'hommes en campagne en
avril dernier et la guerre serait finie. Pour
notre retard à assumer notre grande res-
ponsabilité, nous avons payé cher, en ar-
gent, et nous aurions payé cher en vies hu-
maines, si les Alliés ne payaient pour nous.
L'Allemagne comptait sur ce retard et l'ex-
périence a prouvé qu'elle avait pleinement
raison ». — New York Herald, 17.11.
———
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