Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 décembre 1917 12 décembre 1917
Description : 1917/12/12 (T7,N651). 1917/12/12 (T7,N651).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438244b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Nu 651
ITtRES DE LA GUERRE »
(E -M. A., 5J» B*u)
FC ET DES
^ES ÉTRANGÈRES
i --
Paris, 12 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Devalnt Cambrai : PRESSE ANGLAISE. —IL
est très probable qu'à l'Ouest les Alliés
P°ss^ ^nt la supériorité numérique sur les
'IO!ll Inands. Si, par endroits, nous nous
1*1 es trouvés numériquement inférieurs,
n'en était pas aux Russes. Nous
111es n qu'à nous en prendre à nous-mê-
mes *Et comme, durant les n~iois qui vont
venï'r E comme, durant les mois qui vont
Vedir !d i nous faudra supporter seuls tout
er ! s du fardeau, il est temps d'exami-
Her ip 8 îautes" que nous avons commises.
ces * ^utes» les voici : 1° Nous- n'avons en-
core pas les moyens de pousser rapidement
Uue as. les moyens de pousser rapidement
e" La cavalerie ne résout pas la
(¡van Ion de savoir comment, lorsque nous
et au delà de nos communications,
t)
nétrons dans les régions bouleversées
tr uvent les défenses ennemies, nous
Dellli Qlls, nous mouvoir aussi vite que l'en-
Près qUI n'a qu'à se laisser pousser plus
Près ses principales communications ;
LES AAllemands ont toujours dit que
lor Pu la guerre en reviendrait aux opé-
~itt
e!lti de rase campagne, nos généraux.
lort nà la guerre de tranchées seraient
est l:rnbarrssés. La bataille de Cambrai
est ia em^re tentative de ce genre de-
Ilotre 1914 et nous n'en sommes pas sortis à
llotre hnneur. Il est évident que l'étendue
tOut lctoire du général Byng a surpris
tout i ^onde, mais une fois remporté?,
POS
POSSib(urlons dû jeter tous les hommes
fur ce front, étant donné l'im-
Port an(,e .ldu succès qui s'offrait à- nous. Il
est Il CI e. de croire que si nous avions
f*Wo„ vïU88i vites dans la victoire » (pour
AfLL une expression de football) que
ands l'ont été dans la défaite,
118 le ayrlOns pas pris Cambrai. Pourquoi
f6Ue ipu'r ? Fut-ce à cause de l'imper-
ption J ? Fut-ce à cause de l'imper-
Ut-ce e nos communications latérales ?
n r manque de rapidité dans nos
to ce tions stratégiques ou par manque
r front In dans les différentes armées
du 'o"t 3° Sn dernier lieu, les opéra-
> ennte Cambrai, en dehors de fautes
tactiques Pardonnables, ont été annihilées
par la surprise que les Allemands ont opé-
duit
rée sur trotre atle droite, et qui les a con-
li très avant dans nos anciennes
rOSSib fomment cette surprise fut-elle
Car ce flanc, qui court parallè-
le à n S lignes de communication, était
Q eut qUe ent d unel extrême importance. Il se
if que i1 6 général Byng n'ait pas eu assez
Co It Pu s, 17, et voulant agir pour le mieux,
s t'pa velréférer établir ses principaux
If prodUis Bourlon, où il s'attendait à voir
se 8 peufe l. prncipale attaque ennemie.
Iwl 8e Pemcfu,i. l ait été mal servi par son
Ljvice a(jr.^ ou par l'interprétation qu'on
s trou n des mouvements généraux
t r., Pes ennemies. Ou bien la faute en
à quelqu'un de ses subordon-
nés. En tout cas, il nous reste un soup-
çon que de graves erreurs ont dû être com
mises. — Manchester Guardian, 8.12.
PRESSE ALLEMANDE. — En Flandre, les An-
glais ont perdu la bataille. Les combats
pourront se prolonger pendant des semai-
nes encore, aux abords de la position ; les
ministres pourront discourir. Ils ne sorti-
ront pas les Anglais de la boue où s'est
enlisée leur offensive. Après comme avant,
notre guerre sous-marine continue. Ces in-
succès dans les Flandres les Anglais ont
voulu les faire oublier par une bataille de
grande envergure, mais leur attaque à
Cambrai a montré, mieux que jamais, toute
l'importance de nos victoires, l'impossibi-
lité pour l'ennemi de percer notre front.
Avec des forces importantes et un nombre
jusqu'alors inconnu de tanks, les Anglais
ont voulu s'emparer de Cambrai. La ville
est assez rapprochée de leur front, elle se
voit de loin sur le théâtre des opérations
Elle a joué un grand rôle dans l'histoire et
elle est un centre économique important ;
elle constitue pour l'Allemagne un gage
précieux. Les Anglais ne s'étaient pas seu-
lement proposé d'atteindre Cambrai. D'a-
près des documents tombés entre nos
mains la cavalerie ennemie avait la mis-
sion, une fois la ville dépassée, de nous
couper la retraite le long de la chaîne des
lacs entre Cambrai et Douai et de refouler
par une attaque de flanc toutes les forces
allemandes dans la direction d'Arras. Mais
à la guerre, le général le plus capable, est
celui qui voit le plus clair. Nos ennemis
avaient pour eux tous les avantages : le
temps était brumeux, le froid avait durci le
sol la disposition du terrain et des routes
leur était favorable. Leurs effectifs étaient
plus de deux fois supérieurs aux nôtres.
Toute une armée anglaise avait été enga-
gée pour percer en ce point. Notre contre-
attaque, soudaine comme un jugement de
Dieu a anéanti les Anglais. Non seulement
elle nous a rendu tout le terrain que nous
avions perdu, mais encore deux localités,
depuis longtemps occupées par l'ennemi.
Il nous a suffi de deux heures pour pren-
dre cette revanche, après une très courte
préparation d'artillerie. Avant notre con-
tre-attaque, les Anglais étaient en très fâ-
cheuse posture. Leur situation s'est encore
aggravée, depuis que nous occupons à l'est
de Gouzeaucourt les crêtes qui dominent
toute la région. Les Anglais s étaient em-
pressés d'avancer leur artillerie et de tirer
sur Cambrai, pour faire à - la ville le plus
de mal possible. C'est la destruction métho-
dique d'une ville industrielle qui aurait pu
faire concurrence à l'Angleterre, après la
guerre. Plus de 150 maisons sont dès main-
tenant détruites ou touchées par les obus.
Les pompiers français et les soldats de la
Landwehr unissent leurs efforts pour com-
battre les incendies et empêcher la destruc-
tion totale de la ville par les Anglais. —
(Scheuermann) Deutsche Tageszeitung,6.12.
Front italien. — L'AVIATION : Notre avia-
tion a fait tout son devoir pendant la re-
traite. Le 25 et le 26.10, et les jouns sui-
vants, l'activité des Caproni a été incessante.
Nos équipages de bombardement effectuè-
rent jusqu'à trois expéditions successives
dans la même journée, et par tous les
temps ; ils livrèrent des combats innombra-
bles, jetèrent des tonnes d'explosifs puis-
sants sur les points de concentration, les
nœuds de routes, Les ponts du Torre, du
Tagliamento, de la Livenza rétablis par
l'ennemi ; ils bombardèrent efficacement
des états-majors et des rassemble-ments
autrichiens, parfois à 70 kilomètres de nos
lignes, et descendirent à une faible hau-
teur pour mitrailler des campements et des
colonnes en marche. Les pertes furent dou-
loureuses ;'on compta 8 appareils perdus,
et 32 pilotes, observateurs et mitrailleurs
manquants, tous d'élite. Du 25.10 au 30.11,
furent exécutés 40 bombardements, aux-
quels participèrent un total de 242 Caproni,
qui lancèrent environ 45 tonnes de bombes.
Nos dirigeables exécutèrent 14 bombarde-
ments nocturnes et lancèrent 14 tonnes de
bombes, sans aucune perte. — Idea Nazio-
nale, 9.12.
LES TROUPES ALLEMANDES. — De Berne, 8 :
Le bruit courait dernièrement que les divi-
sions allemandes avaient quitté le front ita-
lien. Ce bruit n'était fondé qu'en partie. Cer-
taines divisions avaient bien été retirées de
notre front, mais pour être aussitôt rem-
placées par des divisions fraîches, venues
du front russe ou des centres d'instruction
des nouvelles classes. Les effectifs actuel-
lement concentrés contre nous sont très
supérieurs à ceux contre lesquels nous
avons lutté au cours des dernières semai-
nes. Conrad a réclamé des renforts et les
a obtenus. — (P. Mari), Idea Nazionale, 9.12.
Palestine. — PRESSE ALLEMANDE ; Pour
bien comprendre les grands événements de
la période actuelle de la guerre, il importe
de ne pas négliger les opérations militaires
du mois de novembre, en Palestine. En
1914, lorsqu'elle s'est rangée du côté des
Puissances centrales, liai Turquie a rassem-
blé en Syrie d'importantes troupes. Les An
glais ont vu, avec raison, dans ces prépa-
ratifs une menace pour l'Egypte, dont ils
se sont emparés, au mépris du droit des
gens. Ils ont entretenu dans ce pays une
armée dont la force a presque toujours été
de 100.000 hommes. Ce n'est qu'au bout de
deux ans et demi qu'ils se sont décidés à
attaquer les Turcs, qui, dans l'intervalle,
avaient progressé dans la direction de la
frontière sud de la Palestine. Utilisant une
voie ferrée construite à cette fin, les An-
glais se sont avancés avec 3 divisions d'in-
fanterie et 1 division de cavalerie, à
travers le désert de la presqu'île -du Sinaï ,
ils ont rencontré les Turcs, le 26 mars, a
Gaza, au sud de la Palestine, ils les ont
attaqués, mais ils ont été repoussés avec
de lourdes pertes. Une deuxième attaque,
au même point, le 17 avril, échoua égale-
ment. Les deux adversaires, occupant de
trés fortes positions, déployèrent peu d'ac-
tivité jusqu'au 31 octobre. A partir de cette
ITtRES DE LA GUERRE »
(E -M. A., 5J» B*u)
FC ET DES
^ES ÉTRANGÈRES
i --
Paris, 12 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Devalnt Cambrai : PRESSE ANGLAISE. —IL
est très probable qu'à l'Ouest les Alliés
P°ss^ ^nt la supériorité numérique sur les
'IO!ll Inands. Si, par endroits, nous nous
1*1 es trouvés numériquement inférieurs,
n'en était pas aux Russes. Nous
111es n qu'à nous en prendre à nous-mê-
mes *Et comme, durant les n~iois qui vont
venï'r E comme, durant les mois qui vont
Vedir !d i nous faudra supporter seuls tout
er ! s du fardeau, il est temps d'exami-
Her ip 8 îautes" que nous avons commises.
ces * ^utes» les voici : 1° Nous- n'avons en-
core pas les moyens de pousser rapidement
Uue as. les moyens de pousser rapidement
e" La cavalerie ne résout pas la
(¡van Ion de savoir comment, lorsque nous
et au delà de nos communications,
t)
nétrons dans les régions bouleversées
tr uvent les défenses ennemies, nous
Dellli Qlls, nous mouvoir aussi vite que l'en-
Près qUI n'a qu'à se laisser pousser plus
Près ses principales communications ;
LES AAllemands ont toujours dit que
lor Pu la guerre en reviendrait aux opé-
~itt
e!lti de rase campagne, nos généraux.
lort nà la guerre de tranchées seraient
est l:rnbarrssés. La bataille de Cambrai
est ia em^re tentative de ce genre de-
Ilotre 1914 et nous n'en sommes pas sortis à
llotre hnneur. Il est évident que l'étendue
tOut lctoire du général Byng a surpris
tout i ^onde, mais une fois remporté?,
POS
POSSib(urlons dû jeter tous les hommes
fur ce front, étant donné l'im-
Port an(,e .ldu succès qui s'offrait à- nous. Il
est Il CI e. de croire que si nous avions
f*Wo„ vïU88i vites dans la victoire » (pour
AfLL une expression de football) que
ands l'ont été dans la défaite,
118 le ayrlOns pas pris Cambrai. Pourquoi
f6Ue ipu'r ? Fut-ce à cause de l'imper-
ption J ? Fut-ce à cause de l'imper-
Ut-ce e nos communications latérales ?
n r manque de rapidité dans nos
to ce tions stratégiques ou par manque
r front In dans les différentes armées
du 'o"t 3° Sn dernier lieu, les opéra-
> ennte Cambrai, en dehors de fautes
tactiques Pardonnables, ont été annihilées
par la surprise que les Allemands ont opé-
duit
rée sur trotre atle droite, et qui les a con-
li très avant dans nos anciennes
rOSSib fomment cette surprise fut-elle
Car ce flanc, qui court parallè-
le à n S lignes de communication, était
Q eut qUe ent d unel extrême importance. Il se
if que i1 6 général Byng n'ait pas eu assez
Co It Pu s, 17, et voulant agir pour le mieux,
s t'pa velréférer établir ses principaux
If prodUis Bourlon, où il s'attendait à voir
se 8 peufe l. prncipale attaque ennemie.
Iwl 8e Pemcfu,i. l ait été mal servi par son
Ljvice a(jr.^ ou par l'interprétation qu'on
s trou n des mouvements généraux
t r., Pes ennemies. Ou bien la faute en
à quelqu'un de ses subordon-
nés. En tout cas, il nous reste un soup-
çon que de graves erreurs ont dû être com
mises. — Manchester Guardian, 8.12.
PRESSE ALLEMANDE. — En Flandre, les An-
glais ont perdu la bataille. Les combats
pourront se prolonger pendant des semai-
nes encore, aux abords de la position ; les
ministres pourront discourir. Ils ne sorti-
ront pas les Anglais de la boue où s'est
enlisée leur offensive. Après comme avant,
notre guerre sous-marine continue. Ces in-
succès dans les Flandres les Anglais ont
voulu les faire oublier par une bataille de
grande envergure, mais leur attaque à
Cambrai a montré, mieux que jamais, toute
l'importance de nos victoires, l'impossibi-
lité pour l'ennemi de percer notre front.
Avec des forces importantes et un nombre
jusqu'alors inconnu de tanks, les Anglais
ont voulu s'emparer de Cambrai. La ville
est assez rapprochée de leur front, elle se
voit de loin sur le théâtre des opérations
Elle a joué un grand rôle dans l'histoire et
elle est un centre économique important ;
elle constitue pour l'Allemagne un gage
précieux. Les Anglais ne s'étaient pas seu-
lement proposé d'atteindre Cambrai. D'a-
près des documents tombés entre nos
mains la cavalerie ennemie avait la mis-
sion, une fois la ville dépassée, de nous
couper la retraite le long de la chaîne des
lacs entre Cambrai et Douai et de refouler
par une attaque de flanc toutes les forces
allemandes dans la direction d'Arras. Mais
à la guerre, le général le plus capable, est
celui qui voit le plus clair. Nos ennemis
avaient pour eux tous les avantages : le
temps était brumeux, le froid avait durci le
sol la disposition du terrain et des routes
leur était favorable. Leurs effectifs étaient
plus de deux fois supérieurs aux nôtres.
Toute une armée anglaise avait été enga-
gée pour percer en ce point. Notre contre-
attaque, soudaine comme un jugement de
Dieu a anéanti les Anglais. Non seulement
elle nous a rendu tout le terrain que nous
avions perdu, mais encore deux localités,
depuis longtemps occupées par l'ennemi.
Il nous a suffi de deux heures pour pren-
dre cette revanche, après une très courte
préparation d'artillerie. Avant notre con-
tre-attaque, les Anglais étaient en très fâ-
cheuse posture. Leur situation s'est encore
aggravée, depuis que nous occupons à l'est
de Gouzeaucourt les crêtes qui dominent
toute la région. Les Anglais s étaient em-
pressés d'avancer leur artillerie et de tirer
sur Cambrai, pour faire à - la ville le plus
de mal possible. C'est la destruction métho-
dique d'une ville industrielle qui aurait pu
faire concurrence à l'Angleterre, après la
guerre. Plus de 150 maisons sont dès main-
tenant détruites ou touchées par les obus.
Les pompiers français et les soldats de la
Landwehr unissent leurs efforts pour com-
battre les incendies et empêcher la destruc-
tion totale de la ville par les Anglais. —
(Scheuermann) Deutsche Tageszeitung,6.12.
Front italien. — L'AVIATION : Notre avia-
tion a fait tout son devoir pendant la re-
traite. Le 25 et le 26.10, et les jouns sui-
vants, l'activité des Caproni a été incessante.
Nos équipages de bombardement effectuè-
rent jusqu'à trois expéditions successives
dans la même journée, et par tous les
temps ; ils livrèrent des combats innombra-
bles, jetèrent des tonnes d'explosifs puis-
sants sur les points de concentration, les
nœuds de routes, Les ponts du Torre, du
Tagliamento, de la Livenza rétablis par
l'ennemi ; ils bombardèrent efficacement
des états-majors et des rassemble-ments
autrichiens, parfois à 70 kilomètres de nos
lignes, et descendirent à une faible hau-
teur pour mitrailler des campements et des
colonnes en marche. Les pertes furent dou-
loureuses ;'on compta 8 appareils perdus,
et 32 pilotes, observateurs et mitrailleurs
manquants, tous d'élite. Du 25.10 au 30.11,
furent exécutés 40 bombardements, aux-
quels participèrent un total de 242 Caproni,
qui lancèrent environ 45 tonnes de bombes.
Nos dirigeables exécutèrent 14 bombarde-
ments nocturnes et lancèrent 14 tonnes de
bombes, sans aucune perte. — Idea Nazio-
nale, 9.12.
LES TROUPES ALLEMANDES. — De Berne, 8 :
Le bruit courait dernièrement que les divi-
sions allemandes avaient quitté le front ita-
lien. Ce bruit n'était fondé qu'en partie. Cer-
taines divisions avaient bien été retirées de
notre front, mais pour être aussitôt rem-
placées par des divisions fraîches, venues
du front russe ou des centres d'instruction
des nouvelles classes. Les effectifs actuel-
lement concentrés contre nous sont très
supérieurs à ceux contre lesquels nous
avons lutté au cours des dernières semai-
nes. Conrad a réclamé des renforts et les
a obtenus. — (P. Mari), Idea Nazionale, 9.12.
Palestine. — PRESSE ALLEMANDE ; Pour
bien comprendre les grands événements de
la période actuelle de la guerre, il importe
de ne pas négliger les opérations militaires
du mois de novembre, en Palestine. En
1914, lorsqu'elle s'est rangée du côté des
Puissances centrales, liai Turquie a rassem-
blé en Syrie d'importantes troupes. Les An
glais ont vu, avec raison, dans ces prépa-
ratifs une menace pour l'Egypte, dont ils
se sont emparés, au mépris du droit des
gens. Ils ont entretenu dans ce pays une
armée dont la force a presque toujours été
de 100.000 hommes. Ce n'est qu'au bout de
deux ans et demi qu'ils se sont décidés à
attaquer les Turcs, qui, dans l'intervalle,
avaient progressé dans la direction de la
frontière sud de la Palestine. Utilisant une
voie ferrée construite à cette fin, les An-
glais se sont avancés avec 3 divisions d'in-
fanterie et 1 division de cavalerie, à
travers le désert de la presqu'île -du Sinaï ,
ils ont rencontré les Turcs, le 26 mars, a
Gaza, au sud de la Palestine, ils les ont
attaqués, mais ils ont été repoussés avec
de lourdes pertes. Une deuxième attaque,
au même point, le 17 avril, échoua égale-
ment. Les deux adversaires, occupant de
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