Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 décembre 1917 05 décembre 1917
Description : 1917/12/05 (T7,N644). 1917/12/05 (T7,N644).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382376
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N 644
M DK-t*V GUERRE
a -- 11:tn)
1\ 'r ÛKS
r )-~~: 'fq.A,ïGÈU,3
t:
b
Paris, 5 décembre 1917.
ulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIltES
î« fr0llt OPERATIONS
Ue nous considé-
Ki r-, UIl1Que Pensives menées jus-
~grande. offensives mes JUs
Peut : i'anmioî deux Partlcularités nous
Br !lw.. de i fnie dt-s armées, la con-
tldv de 1 elfort oLfensif contre un
i juiÎPr^c^sément contre ce-
u p l'e Illljment, le plus
1915 contre la Rus-
Ëiit ^^ôcédée h Ull'e complète fusion Rus-
d'une complète fusion deN
tehç aut,riehipn^î et allemandes ; tous
es. fi'u ts furerit négligés; en
h l' !tulle, en Serbie on se contenta.
le lelit défensive- De mê-
"W 68 caÏÏrnPn agmes conduites pendant
l'auto é 1915, contre la Serbie et pen-
?°nstater iî coutre la Roumanie,
i l même concentration)
®-I!rin ClP«les fr> Ce,s anémies,. Actuelle-
^npes autrichiennes,
~les EZmpires centraux, ont massé
e des troupesautnclnennes,
^lan;]Cs9' ^b® u!™-»*.-, f 6 turcIu'es- Nous sou-
,tJ.g qU' Uigares et turques Nous sou-
voip^ tSe met^e' finalement,
bUn- rie Voie, j8 Cflfe 16 principe du
la corf^ ef(in à la fusion des
on méthodique
Fe®ori5 s contre n-r, "bjie,c!-if commun. Cette
ï allté^ 'arrnées
alliés ive ex-An signifie pas qu'un
exercer la suPrématie mi-
front est tout naturel
h ïptfeiîat6 h^4 ce elui '• commandement
iur£ fû l front, 1e commandement
lit- JQre Mesure qui contribue, dans la
, lé! CQ Urt', h l'effort commun. De
fa ^uo^ceaf^fifi- 0n des efforts n'en-
I8 Pi'éJn
sur qui cançc faut renon-
.L-C a Porter nos atta-
's 6 P
:a. 11 fan* où nolas lmnles l,e-s PlutSI fai"
l'of}lt, chaque fajchoisir le terrain
f rcl-Pp-er Y réunir toutes les
leUr PonIbles. quitte à les transporter
(j ,
fer p Une fois l'entreprise achevée.
nQ.118 aiissj, des chemins
i^'tioïi "NTavons ia t mer libre à notre
S %S Pouvons, au besoin, dé-
arrnées des Osges au Trentin,
ï"(<00^k-Ue aux au Trentin,
i .12. aUv Flandres. - Mea
!îerriiU^n. v •
riVllici déjà trois jours que
lenrra Ja<ïU€s d'infan-
illfî16 CQmfil-riue batt' L6 d'un. feu très
4a les ?dis qne son
dui? feu
>c Wièse I® et de et les voies d'accès
qQ te lère- et de la troisième armée.
Po 4è se .,un nOUveau 8 i formidable
itw i0 ff Austro-Allemands ppépare-
ia ^?Sse'-Piavp les plateaux se
W ailjoii nOUveaux symp-
ui Par dp n i Veaux symp-
t!rtr e fait de l'im llité de l'en-
^onr?Ieilta et
rad, revenu en laveur, mt la
* éveloPper sOn vaste plan contre
;
k.
l'Italie, plan à l'exécution duquel l'année
dernière, lors de l'offensive dans le Trentin,
s'opposa l'archiduc Eugène. En tout cas,
quels que soient les projets des Austro-Al-
lemands, le facteur surprise y fera défaut,
car de nombreux indices nous mettent en
garde. — (Baccio Bacci) Gazzetta del Po-
polo, 1.12. -
— Conrad prépare évidemment une nou-
velle offensive contre nos défenses du pla-
teau des Sept-Communes et des hauteurs
qui s'èlèvent entre Brenta et Piave de ma-
nière à pouvoir déboucher sur Bassano,
Marostica et Thiene. Cette manœvre contre
l'extrémité de notre aile gauche reprodui-
rait celle qui détermina la rupture de no-
tre front entre Plezzo et Tolmino. L'armée
Conrad remplirait le rôle qui fut tenu, sur
le haut Isonzo, par l'armée Krobatin. A
celle-ci qui, avec l'armée von Below, oc-
cupe aujourd'hui le centre de l'alignement
ennemi serait confiée la tâche accomplie
par cette dernière armée sur l'Isonzo
moyen. Notre 4e armée, attaquée de. front
et de fLlJîc comme le fut la 2e, le 24.10, se-
rait menacée de se voir tournée et enve-
}-opp,ée. Alors interviendrait Boroevic, qui,
de même, sur le Carso, avait dû se
contenter d'appuyer la manœuvre de l'aile
droite et d'en compléter le succès. Ses 20
divisions s'efforceraient, de rompre les li-
gnes de la Piave, d'isoler Venise, de
bousculer la 3e armée et de la rejeter en
désordre sur la 40. — (Tomaso Monicelli)
Idea Nazionale, 2.12.
— Nos regards doivent être maintenant
tournés uniquement vers cette partie du
front qui peut devenir d'un moment à l'au-
tre le théâtre d'événements de la plus hau-
te importance, nous voulons dire la zone
des Plateaux et la zone Brenta-Piave. Sur
les plateaux, nous avons déjà signalé com-
ment Conrad se prépare à l'exécution pro-
bable de son plan, ou il essaiera de met-
tre en valeur les qualités des troupes de
choix austro-hongroises qu'il a sous ses
ordres espérant en un succès entre la gau-
che de la Brenta. et la droite de la Piave.
Krobatin, après, les échecs qu'il a subis
dans les vaines tentatives de ces jours der-
niers, réorganise ses premières lignes et
accumule sur les secondes hommes et ma-
tériel. De grands mouvements de troupes
sont signalés en arrière de l'arc de cer-
cle, compris entre les hauteurs de la Ber-
retta et du Mont Tomba. Il se pourrait,
il est vrai, que ce ne fût là qu'une feinte
de l'ennemi -. les camions qui circulent
ainsi étant laissés vides — pour détourner
notre attention et nous donner le change
sur ses vraies montions. Sauf erreur, il
paraît bien cependant que se prépare une
nouvelle poussée de l'ennemi. Conrad n'y
emploierait que son groupe d'armées, tan-
dis que Krobatin aurait obtenu des renforts
de von Below. Il en résulterait une con-
centration plus importantes de forces con-
tre le secteur de la montagne, les condi-
tions où se trouve l'armée de Boroevic, le
long de la Piave, n'étant pas modifiées. -
(Luigi Ambrosini) Maitino, 2.12.
— ♦-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis : LA main-d'œuvre chinoise. — >
La loi qui ferme l'entrée des Etats-Unis à
la main-d'œuvre chinoise devrait être abro-
gée. Elle avait été votée parce que nos ou-
vriers auraient soutient de la concurrence
des Chinois, qui se contentent de salaires
beaucoup moins élevés. Mais la situation
est aujourd'hui entièrement différente. No-
tre main-d'œuvre est insuffisante, et la
conséquence est que notre production agri-
cole est trop faible pour nos besoins et
pour ceux de l'étranger. Or, une production
insuffisante entraîne une élévation du prix
de la vie. Qu'on donne aux fermiers de la
main-d'œuvre chinoise à bon marché, et la
production agricole augmentera du même
coup. Avec cette main-d'œuvre, le coût de
la production baissera. Les fermiers gagne-
ront autant, et les ouvriers des usines n'en-
tendront plus parler des jours sans viande,
sans blé, sans beurre et sans sucre.. — (Ecl.)
Los Angeles Times, 30.10.
- GUERRE SOUS-MARINE
Les pertes de l'Angleterre. — Des statis-
tiques récemment fournies par les hom-
mes d'Etat anglais, on peut conclure que
l'Angleterre seule aura perdu, avant la fin
de l'année, 600 gros navires, c'est-à-dire
des navires de plus de 1.600 tonnes, dont
le tonnage moyen est de 4.000 tonnes. Ainsi
Lloyd George déclare que les pertes mettes-
pour chaque mois, sont inférieures à 250 DOO
tonnes. C'est dire qu'elles sont supérieures à
200.000. Le tonnage moyen étant de 4.000
tonnes, cela fait 50 navires par mois, ou
600 par an. Il n'y a pas à se dissimuler que
ces pertes sont graves. ïît, les pertes bru-
tes étant supérieures de plus de 5 aux
pertes nettes, la situation ne fera que s'ag-
graver. Pour neutraliser la menace sous-
marine, il faut que les Etats-Unis construi-
sent au moins 6 millions de tonnes de na-
vires par an. - (Arthur Draper) New York
Tribune, 5.11.
L'extension par l'Allemagne des zones
bloquées. Les dernières statistiques des
pertes subies dans la guerre sous-marine
sont assez réconfortantes. En effet, le nom-
bre des navires anglais, français et ita-
liens coulés ne dépasse par le chiffre de 20
a 2o par semaine, tandis que dans le pre-
mier semestre 1917 les chiffres étaient de -
«J à 50. Mais ces jours-ci, les Allemands
ont resserré le passage libre le long des
côtes hollandaises ; ils ont supprimé l'étroi-
te zone ouverte à la navigation dans la
Méditerranée occidentale sur la route de la
M DK-t*V GUERRE
a -- 11:tn)
1\ 'r ÛKS
r )-~~: 'fq.A,ïGÈU,3
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b
Paris, 5 décembre 1917.
ulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ESTIONS MILITAIltES
î« fr0llt OPERATIONS
Ue nous considé-
Ki r-, UIl1Que Pensives menées jus-
~grande. offensives mes JUs
Peut : i'anmioî deux Partlcularités nous
Br !lw.. de i fnie dt-s armées, la con-
tldv de 1 elfort oLfensif contre un
i juiÎPr^c^sément contre ce-
u p l'e Illljment, le plus
1915 contre la Rus-
Ëiit ^^ôcédée h Ull'e complète fusion Rus-
d'une complète fusion deN
tehç aut,riehipn^î et allemandes ; tous
es. fi'u ts furerit négligés; en
h l' !tulle, en Serbie on se contenta.
le lelit défensive- De mê-
"W 68 caÏÏrnPn agmes conduites pendant
l'auto é 1915, contre la Serbie et pen-
?°nstater iî coutre la Roumanie,
i l même concentration)
®-I!rin ClP«les fr> Ce,s anémies,. Actuelle-
^npes autrichiennes,
~les EZmpires centraux, ont massé
e des troupesautnclnennes,
^lan;]Cs9' ^b® u!™-»*.-, f 6 turcIu'es- Nous sou-
,tJ.g qU' Uigares et turques Nous sou-
voip^ tSe met^e' finalement,
bUn- rie Voie, j8 Cflfe 16 principe du
la corf^ ef(in à la fusion des
on méthodique
Fe®ori5 s contre n-r, "bjie,c!-if commun. Cette
ï allté^ 'arrnées
alliés ive ex-An signifie pas qu'un
exercer la suPrématie mi-
front est tout naturel
h ïptfeiîat6 h^4 ce elui '• commandement
iur£ fû l front, 1e commandement
lit- JQre Mesure qui contribue, dans la
, lé! CQ Urt', h l'effort commun. De
fa ^uo^ceaf^fifi- 0n des efforts n'en-
I8 Pi'éJn
sur qui cançc faut renon-
.L-C a Porter nos atta-
's 6 P
:a. 11 fan* où nolas lmnles l,e-s PlutSI fai"
l'of}lt, chaque fajchoisir le terrain
f rcl-Pp-er Y réunir toutes les
leUr PonIbles. quitte à les transporter
(j ,
fer p Une fois l'entreprise achevée.
nQ.118 aiissj, des chemins
i^'tioïi "NTavons ia t mer libre à notre
S %S Pouvons, au besoin, dé-
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ï"(<00^k-Ue aux au Trentin,
i .12. aUv Flandres. - Mea
!îerriiU^n. v •
riVllici déjà trois jours que
lenrra Ja<ïU€s d'infan-
illfî16 CQmfil-riue batt' L6 d'un. feu très
4a les ?dis qne son
dui? feu
>c Wièse I® et de et les voies d'accès
qQ te lère- et de la troisième armée.
Po 4è se .,un nOUveau 8 i formidable
itw i0 ff Austro-Allemands ppépare-
ia ^?Sse'-Piavp les plateaux se
W ailjoii nOUveaux symp-
ui Par dp n i Veaux symp-
t!rtr e fait de l'im llité de l'en-
^onr?Ieilta et
rad, revenu en laveur, mt la
* éveloPper sOn vaste plan contre
;
k.
l'Italie, plan à l'exécution duquel l'année
dernière, lors de l'offensive dans le Trentin,
s'opposa l'archiduc Eugène. En tout cas,
quels que soient les projets des Austro-Al-
lemands, le facteur surprise y fera défaut,
car de nombreux indices nous mettent en
garde. — (Baccio Bacci) Gazzetta del Po-
polo, 1.12. -
— Conrad prépare évidemment une nou-
velle offensive contre nos défenses du pla-
teau des Sept-Communes et des hauteurs
qui s'èlèvent entre Brenta et Piave de ma-
nière à pouvoir déboucher sur Bassano,
Marostica et Thiene. Cette manœvre contre
l'extrémité de notre aile gauche reprodui-
rait celle qui détermina la rupture de no-
tre front entre Plezzo et Tolmino. L'armée
Conrad remplirait le rôle qui fut tenu, sur
le haut Isonzo, par l'armée Krobatin. A
celle-ci qui, avec l'armée von Below, oc-
cupe aujourd'hui le centre de l'alignement
ennemi serait confiée la tâche accomplie
par cette dernière armée sur l'Isonzo
moyen. Notre 4e armée, attaquée de. front
et de fLlJîc comme le fut la 2e, le 24.10, se-
rait menacée de se voir tournée et enve-
}-opp,ée. Alors interviendrait Boroevic, qui,
de même, sur le Carso, avait dû se
contenter d'appuyer la manœuvre de l'aile
droite et d'en compléter le succès. Ses 20
divisions s'efforceraient, de rompre les li-
gnes de la Piave, d'isoler Venise, de
bousculer la 3e armée et de la rejeter en
désordre sur la 40. — (Tomaso Monicelli)
Idea Nazionale, 2.12.
— Nos regards doivent être maintenant
tournés uniquement vers cette partie du
front qui peut devenir d'un moment à l'au-
tre le théâtre d'événements de la plus hau-
te importance, nous voulons dire la zone
des Plateaux et la zone Brenta-Piave. Sur
les plateaux, nous avons déjà signalé com-
ment Conrad se prépare à l'exécution pro-
bable de son plan, ou il essaiera de met-
tre en valeur les qualités des troupes de
choix austro-hongroises qu'il a sous ses
ordres espérant en un succès entre la gau-
che de la Brenta. et la droite de la Piave.
Krobatin, après, les échecs qu'il a subis
dans les vaines tentatives de ces jours der-
niers, réorganise ses premières lignes et
accumule sur les secondes hommes et ma-
tériel. De grands mouvements de troupes
sont signalés en arrière de l'arc de cer-
cle, compris entre les hauteurs de la Ber-
retta et du Mont Tomba. Il se pourrait,
il est vrai, que ce ne fût là qu'une feinte
de l'ennemi -. les camions qui circulent
ainsi étant laissés vides — pour détourner
notre attention et nous donner le change
sur ses vraies montions. Sauf erreur, il
paraît bien cependant que se prépare une
nouvelle poussée de l'ennemi. Conrad n'y
emploierait que son groupe d'armées, tan-
dis que Krobatin aurait obtenu des renforts
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centration plus importantes de forces con-
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long de la Piave, n'étant pas modifiées. -
(Luigi Ambrosini) Maitino, 2.12.
— ♦-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MAIN-D'ŒUVRE
Etats-Unis : LA main-d'œuvre chinoise. — >
La loi qui ferme l'entrée des Etats-Unis à
la main-d'œuvre chinoise devrait être abro-
gée. Elle avait été votée parce que nos ou-
vriers auraient soutient de la concurrence
des Chinois, qui se contentent de salaires
beaucoup moins élevés. Mais la situation
est aujourd'hui entièrement différente. No-
tre main-d'œuvre est insuffisante, et la
conséquence est que notre production agri-
cole est trop faible pour nos besoins et
pour ceux de l'étranger. Or, une production
insuffisante entraîne une élévation du prix
de la vie. Qu'on donne aux fermiers de la
main-d'œuvre chinoise à bon marché, et la
production agricole augmentera du même
coup. Avec cette main-d'œuvre, le coût de
la production baissera. Les fermiers gagne-
ront autant, et les ouvriers des usines n'en-
tendront plus parler des jours sans viande,
sans blé, sans beurre et sans sucre.. — (Ecl.)
Los Angeles Times, 30.10.
- GUERRE SOUS-MARINE
Les pertes de l'Angleterre. — Des statis-
tiques récemment fournies par les hom-
mes d'Etat anglais, on peut conclure que
l'Angleterre seule aura perdu, avant la fin
de l'année, 600 gros navires, c'est-à-dire
des navires de plus de 1.600 tonnes, dont
le tonnage moyen est de 4.000 tonnes. Ainsi
Lloyd George déclare que les pertes mettes-
pour chaque mois, sont inférieures à 250 DOO
tonnes. C'est dire qu'elles sont supérieures à
200.000. Le tonnage moyen étant de 4.000
tonnes, cela fait 50 navires par mois, ou
600 par an. Il n'y a pas à se dissimuler que
ces pertes sont graves. ïît, les pertes bru-
tes étant supérieures de plus de 5 aux
pertes nettes, la situation ne fera que s'ag-
graver. Pour neutraliser la menace sous-
marine, il faut que les Etats-Unis construi-
sent au moins 6 millions de tonnes de na-
vires par an. - (Arthur Draper) New York
Tribune, 5.11.
L'extension par l'Allemagne des zones
bloquées. Les dernières statistiques des
pertes subies dans la guerre sous-marine
sont assez réconfortantes. En effet, le nom-
bre des navires anglais, français et ita-
liens coulés ne dépasse par le chiffre de 20
a 2o par semaine, tandis que dans le pre-
mier semestre 1917 les chiffres étaient de -
«J à 50. Mais ces jours-ci, les Allemands
ont resserré le passage libre le long des
côtes hollandaises ; ils ont supprimé l'étroi-
te zone ouverte à la navigation dans la
Méditerranée occidentale sur la route de la
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