Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 décembre 1917 02 décembre 1917
Description : 1917/12/02 (T7,N641). 1917/12/02 (T7,N641).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438234z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 641
:i!is Dp T
'i, DE LA GUERRE
P."M. A.., hall)
1. er I> E S
¡::CS ÉTHANGÈRES
'-------
Paris, 2 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuyent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires
- Suiie h opebations
itle des fronts: PRESSE SUISSE. -
ititti (t IOh frlllitaire est dominée par les
'¡Ü¡:r:ts qUJi tinnnent en haleine le front
: dsL e Vof??6 à Ypres. Les foyers
îte de montagne entre
~et Brenta et les combats au sud-
~de Cambrai .-Le trouble qui se ma-
~neste sur tout le front ffrançais et qui se
sentir même sur les Vosges, est en
fran cs les déplacements rendus
rtiJ.r( à l'arrière. Une grande offensi-
cains Ive est prObable dès que les Amé-
Sentirnïm 1 C n état de tcnir acti"
a Place a' état de tenir acti-
;1l'ie Place qu'ont laissée les divisions
J.'rQn, tranSPortées en Italie, et que
e i
"e il(;lil et .l'.Arnérique auront entrepris
••«4tï11 POhhque commune. Sans appro-
?î'oti d dris les v
a S leseent Probable de la si-
:lefuis hs les Vosges, on peut compter
SUr unp s g es>
L¡fII¡ltnùss une vigoureuse riposte des
les événements d'Ita-
ot Uss-e rin 'a ^berté de ma-
..iJvre str uss. donnent la Oberté de ma-
Se sont Les forces franco-an-
Il se sont Pas encore montrées sur
\c^ir,lr )s. de ataille entre Piave et Bren-
Des prisonniers italiens les estiment à
~divisions, n ce qui cadrerait avec notre
i le Uatlon • cadrerait avec notre
~évaluation ; mais on ne peut sa
,, 4 Yoi en Jt ,l if 6 ié augmenté entre
run été augmenté entre
ir|l(îlle h- r°P élp du général Plumer,
1' 4 di/P élevé pour commander
ICI tt l' ISlon anglaise Identifiée jus-
i:,g¡eterreoUest de Vicence, indique que
Angleterre enverra de 6 à 9 divisions, ou
I; e con S , Uera ^in? e arrr^e avec de fai-
'-c°ntiJnSents arme avec de fai-
'ies. r ancr
m.ême 1 nSet des forces ita-
"Ii ^ce mênie, il est à présumer que
,"tines fJn.s o^Us'si de' place que 6 à
>[pPoiir- m des forces ita-
■"S *y°lle, afin de grouper une
d 6 nianm,, Vre pour des opéra-
f)t de rnnIl'-Ilvre pOur des opéra-
~de grande envergure en Lombardie.
X 6ment itiW n n'est plus le
~de ces décisions et n'est plus le
de Ses alliés La situation est
a rés!.stance opi-
"'I''ft t? ?,i. ens dans iimaSSlf du Mont
~frappa h de. p-os~iti ons e~~-
:" \Cent «M ^Ue- le |otnnA ér?1 Diaz ne peut
<4 [l ® JUsquàe il lui faut cons-
ITlais r-attauer pour regagner du
sans succès
sans succès
rQ; qUelqUe ntre temps, le gnéral Sar-
H e Peu replié son aIle gauche.
ettre qu'il a renoncé à tourner
? nemies ncé à du lac
'/■"'irlNs „i" » de In l'onest du lac
1r()ellf()rtg et 11 a de la peine à recevoir
~renforts et ses relèves, par suite de
~combrement actuel des 70ies ferrées
illi e. eut-étre même 011 retiré des
"! et italiennesne P,,us-
V\ "l»ïîn» ne Se sentent pas en sécurité
et ,,,, r Ie Voi et peut-être ont-
ils dû détacher des renforts pour l'armée
métropolitaine. La protection de son flanc
gauche par l'armée grecque serait certes
d'un heureux effet pour Sarrail, mais il
n'est guère probable que celle-ci soit em
état de faire campagne et peu croyable
qu'elle soit disposée à couvrir le flanc droit
des Italiens, vu le peu d'entente politique
entre les deux pays. La disette en Grèce
est aussi de nature à influencer défavora-
blement la situation de l'armée Sarrail.
Nous tenons le problème de l'expédition de
Monique pour le plus difficile qui soit po-
sé à l'Entente, depuis l'effondrement
de la campagne offensive de lltal.e.-
(H. Stegemann) Bund,28.11.
Front italien : PRESSE AMÉRICAINE. On
veut expliquer et excuser la défaite ita-
lienne en disant que l' Italie manquait de
munitions. Mais cela veut dire, ou bien
que le haut commandement italien en
avait tant usé dans ses opérations offen-
sives qu'il n'en avait plus assez pour la
défensive, ou bien qu'il avait accumulé ses
réserves d'obus sur son front offensif aux
dépens de ses autres secteurs, et avait né-
gligé plus qu'il ne convenait la pobb..n-
lité d'une contre-offensive ennemie. De tou-
te façon il aurait commis une faute gra-
ve D'autres l'ont d'ailleurs été. On pou-
vait s'attendre à une contre-offensive aus-
tro-allemancle. On aurait pu la rendre im-
possible en donnant à temps à l' Italie 1,:1
appui assez puissant pour lui permettre
d'atteindre Laybach. et plus tard Vienne,
et porter ainsi un coup mortel à la coa-
lition teutonique. Les raisons pour les-
quelles cela n' a pas été f,-I~t restent mys-
térieuses. » (Critique militaire) Neto York
Times 4.11.
- On entend déjà dire aux Italiens que
si les Alliés avaient fait leur devoir et leur
avaient envoyé des munitions, ils auraient
échappé à la défaite. Je ne crois pas cela
exact. L'Elat-l\fajor italien était si occupé
de sa propre offensive qu'il avait perdu de
vue la possibilité d'une contre-offensive en-
nemie. Si les Alliés lui avaient envoyé des
munitions, ils les aurait employées sur son
centre, et son flanc n'aurait pas été moins
vulnérable. La victoire allemande est avant
tout celle d'une stratégie supérieure. Em-
core n'en faut-il pas exagérer les effets.
Sauf élimination totale de l'Italie, elle sera,
surtout défensive. Elle sauvera l'Autriche,
mais elle affaiblira la résistance allemande
sur le front Ouest. Or, c'est sur ce front
que viendra la victoire. A moins que des
considérations politiques ne l'emportent, il
semble que la meilleure réponse à faire à
l'attaque allemande en Italie serait une of-
fensive vigoureuse en France et en Belgi-
que. La victoire allemande en Italie attein-
drait une importance beaucoup plus gran-
de en effet si elle parvenait à arrêter, ou
même à suspendue., les' offensives anglo-
françaises. Encore ne changerait-elle rien
d'essentiel à la situation générale. Elle
n'empêcherait pas que le boulet autrichien
soit tou jours plus lourd à traîner pour l'Al-
lemagne. Et, sans parler de l'usure plus ra-
pide des forces allemandes, si elles doivent
être employées aussi sur le front d'Italie, la
rupture d'équilibre en faveur des Alliés se-
ra accentuée encore par l'arrivée des ren-
forts américains. A moins qu'elles ne soient
franches et sincères, les Alliés n'auront au-
cunes raisons de faire meilleur accueil que
précédemment aux offres de paix que l'Al-
lemagne renouvellera sûrement, après ce
succès comme après tous les autres. —
(Frank Simonds) New York Times, 4.11.
PRESSE ALLEMANDE. — Le docteur Penck,
recteur de l'Université de Berlin, a fiait
une longue conférence sur la plaine du Pô.
Il connaît parfaitement cette légion qu'il
étudie depuis plus de 45 ans. Il considère
la plaine du) Pô comme une prolongation
très lointaine de la mer Adriatique. Les
ulluivions des fleuves, venus diL's Alpes et
des Apennins, ont formé toute une série de
tertres coniques, très rapprochés les uns
des autres. Les vallées sont très rares.
La région, généralement plaie et unie, se
divise en deux plaines, dont l'une est
sèche et l'autre humide. La nature du ter-
rain a urin; très grande importance au point
de vue militaire. L'écoulement des eaux
est très compliqué. Il y a partout des di-
gues le long des canaux d'irrigation, des
rigoles de drainage et des rivières. Dans
la plaine sèche, les mouvements des trou-
pes sont très difficiles. Dans la plaine
humide, beaucoup plus étendue, les diffi-
cultés sont encore plus grandes. Dès que
la lutte sera portée dans cette région des
fleuves, les deux partis démoliront les di-
gues et inonderont la campagne. L'eiath
envahira toute la contrée depuis la mer
jusqu'aux environs de Pavie. Il semble que
les Italiens ont déjà percé les digues de
la Piave inférieure. Le docteur Penck
décrit les lignes que pourraient occuper les
Italiens, le jour où les Allemands entre-
raient dans la plaine sèche. Les Italiens se
demandent avec inquiétude s'ils pourraient
encore tenir cette région. L'inondation cou-
vrirait plusieurs milliers de km. carrés.
Elle aurait pour l'ois Allemands, ici comme
sur l'Yser, l'avantage de couvrir leur flanc
gauche. — Germania, 26.11.
——— ———..
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre sous-marine. - « La guerre
sous-marine n'a pas répondu aux espé-
rances ; elle n'a pas rapidement vaincu
l'Angleterre. » Les prophéties de l'amiral
von Tirpitz ont été fausses. Les ennemis
opposent à nos attaques des moyens de
défense chaque jour plus perfectionnés.
:i!is Dp T
'i, DE LA GUERRE
P."M. A.., hall)
1. er I> E S
¡::CS ÉTHANGÈRES
'-------
Paris, 2 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuyent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires
- Suiie h opebations
itle des fronts: PRESSE SUISSE. -
ititti (t IOh frlllitaire est dominée par les
'¡Ü¡:r:ts qUJi tinnnent en haleine le front
: dsL e Vof??6 à Ypres. Les foyers
îte de montagne entre
~et Brenta et les combats au sud-
~de Cambrai .-Le trouble qui se ma-
~neste sur tout le front ffrançais et qui se
sentir même sur les Vosges, est en
fran cs les déplacements rendus
rtiJ.r( à l'arrière. Une grande offensi-
cains Ive est prObable dès que les Amé-
Sentirnïm 1 C n état de tcnir acti"
a Place a' état de tenir acti-
;1l'ie Place qu'ont laissée les divisions
J.'rQn, tranSPortées en Italie, et que
e i
"e il(;lil et .l'.Arnérique auront entrepris
••«4tï11 POhhque commune. Sans appro-
?î'oti d dris les v
a S leseent Probable de la si-
:lefuis hs les Vosges, on peut compter
SUr unp s g es>
L¡fII¡ltnùss une vigoureuse riposte des
les événements d'Ita-
ot Uss-e rin 'a ^berté de ma-
..iJvre str uss. donnent la Oberté de ma-
Se sont Les forces franco-an-
Il se sont Pas encore montrées sur
\c^ir,lr )s. de ataille entre Piave et Bren-
Des prisonniers italiens les estiment à
~divisions, n ce qui cadrerait avec notre
i le Uatlon • cadrerait avec notre
~évaluation ; mais on ne peut sa
,, 4 Yoi en Jt ,l if 6 ié augmenté entre
run été augmenté entre
ir|l(îlle h- r°P élp du général Plumer,
1' 4 di/P élevé pour commander
ICI tt l' ISlon anglaise Identifiée jus-
i:,g¡eterreoUest de Vicence, indique que
Angleterre enverra de 6 à 9 divisions, ou
I; e con S , Uera ^in? e arrr^e avec de fai-
'-c°ntiJnSents arme avec de fai-
'ies. r ancr
m.ême 1 nSet des forces ita-
"Ii ^ce mênie, il est à présumer que
,"tines fJn.s o^Us'si de' place que 6 à
>[pPoiir- m des forces ita-
■"S *y°lle, afin de grouper une
d 6 nianm,, Vre pour des opéra-
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~de grande envergure en Lombardie.
X 6ment itiW n n'est plus le
~de ces décisions et n'est plus le
de Ses alliés La situation est
a rés!.stance opi-
"'I''ft t? ?,i. ens dans iimaSSlf du Mont
~frappa h de. p-os~iti ons e~~-
:" \Cent «M ^Ue- le |otnnA ér?1 Diaz ne peut
<4 [l ® JUsquàe il lui faut cons-
ITlais r-attauer pour regagner du
sans succès
sans succès
rQ; qUelqUe ntre temps, le gnéral Sar-
H e Peu replié son aIle gauche.
ettre qu'il a renoncé à tourner
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'/■"'irlNs „i" » de In l'onest du lac
1r()ellf()rtg et 11 a de la peine à recevoir
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~combrement actuel des 70ies ferrées
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"! et italiennesne P,,us-
V\ "l»ïîn» ne Se sentent pas en sécurité
et ,,,, r Ie Voi et peut-être ont-
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métropolitaine. La protection de son flanc
gauche par l'armée grecque serait certes
d'un heureux effet pour Sarrail, mais il
n'est guère probable que celle-ci soit em
état de faire campagne et peu croyable
qu'elle soit disposée à couvrir le flanc droit
des Italiens, vu le peu d'entente politique
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est aussi de nature à influencer défavora-
blement la situation de l'armée Sarrail.
Nous tenons le problème de l'expédition de
Monique pour le plus difficile qui soit po-
sé à l'Entente, depuis l'effondrement
de la campagne offensive de lltal.e.-
(H. Stegemann) Bund,28.11.
Front italien : PRESSE AMÉRICAINE. On
veut expliquer et excuser la défaite ita-
lienne en disant que l' Italie manquait de
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que le haut commandement italien en
avait tant usé dans ses opérations offen-
sives qu'il n'en avait plus assez pour la
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réserves d'obus sur son front offensif aux
dépens de ses autres secteurs, et avait né-
gligé plus qu'il ne convenait la pobb..n-
lité d'une contre-offensive ennemie. De tou-
te façon il aurait commis une faute gra-
ve D'autres l'ont d'ailleurs été. On pou-
vait s'attendre à une contre-offensive aus-
tro-allemancle. On aurait pu la rendre im-
possible en donnant à temps à l' Italie 1,:1
appui assez puissant pour lui permettre
d'atteindre Laybach. et plus tard Vienne,
et porter ainsi un coup mortel à la coa-
lition teutonique. Les raisons pour les-
quelles cela n' a pas été f,-I~t restent mys-
térieuses. » (Critique militaire) Neto York
Times 4.11.
- On entend déjà dire aux Italiens que
si les Alliés avaient fait leur devoir et leur
avaient envoyé des munitions, ils auraient
échappé à la défaite. Je ne crois pas cela
exact. L'Elat-l\fajor italien était si occupé
de sa propre offensive qu'il avait perdu de
vue la possibilité d'une contre-offensive en-
nemie. Si les Alliés lui avaient envoyé des
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centre, et son flanc n'aurait pas été moins
vulnérable. La victoire allemande est avant
tout celle d'une stratégie supérieure. Em-
core n'en faut-il pas exagérer les effets.
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surtout défensive. Elle sauvera l'Autriche,
mais elle affaiblira la résistance allemande
sur le front Ouest. Or, c'est sur ce front
que viendra la victoire. A moins que des
considérations politiques ne l'emportent, il
semble que la meilleure réponse à faire à
l'attaque allemande en Italie serait une of-
fensive vigoureuse en France et en Belgi-
que. La victoire allemande en Italie attein-
drait une importance beaucoup plus gran-
de en effet si elle parvenait à arrêter, ou
même à suspendue., les' offensives anglo-
françaises. Encore ne changerait-elle rien
d'essentiel à la situation générale. Elle
n'empêcherait pas que le boulet autrichien
soit tou jours plus lourd à traîner pour l'Al-
lemagne. Et, sans parler de l'usure plus ra-
pide des forces allemandes, si elles doivent
être employées aussi sur le front d'Italie, la
rupture d'équilibre en faveur des Alliés se-
ra accentuée encore par l'arrivée des ren-
forts américains. A moins qu'elles ne soient
franches et sincères, les Alliés n'auront au-
cunes raisons de faire meilleur accueil que
précédemment aux offres de paix que l'Al-
lemagne renouvellera sûrement, après ce
succès comme après tous les autres. —
(Frank Simonds) New York Times, 4.11.
PRESSE ALLEMANDE. — Le docteur Penck,
recteur de l'Université de Berlin, a fiait
une longue conférence sur la plaine du Pô.
Il connaît parfaitement cette légion qu'il
étudie depuis plus de 45 ans. Il considère
la plaine du) Pô comme une prolongation
très lointaine de la mer Adriatique. Les
ulluivions des fleuves, venus diL's Alpes et
des Apennins, ont formé toute une série de
tertres coniques, très rapprochés les uns
des autres. Les vallées sont très rares.
La région, généralement plaie et unie, se
divise en deux plaines, dont l'une est
sèche et l'autre humide. La nature du ter-
rain a urin; très grande importance au point
de vue militaire. L'écoulement des eaux
est très compliqué. Il y a partout des di-
gues le long des canaux d'irrigation, des
rigoles de drainage et des rivières. Dans
la plaine sèche, les mouvements des trou-
pes sont très difficiles. Dans la plaine
humide, beaucoup plus étendue, les diffi-
cultés sont encore plus grandes. Dès que
la lutte sera portée dans cette région des
fleuves, les deux partis démoliront les di-
gues et inonderont la campagne. L'eiath
envahira toute la contrée depuis la mer
jusqu'aux environs de Pavie. Il semble que
les Italiens ont déjà percé les digues de
la Piave inférieure. Le docteur Penck
décrit les lignes que pourraient occuper les
Italiens, le jour où les Allemands entre-
raient dans la plaine sèche. Les Italiens se
demandent avec inquiétude s'ils pourraient
encore tenir cette région. L'inondation cou-
vrirait plusieurs milliers de km. carrés.
Elle aurait pour l'ois Allemands, ici comme
sur l'Yser, l'avantage de couvrir leur flanc
gauche. — Germania, 26.11.
——— ———..
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La guerre sous-marine. - « La guerre
sous-marine n'a pas répondu aux espé-
rances ; elle n'a pas rapidement vaincu
l'Angleterre. » Les prophéties de l'amiral
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