Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 décembre 1917 01 décembre 1917
Description : 1917/12/01 (T7,N640). 1917/12/01 (T7,N640).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438233j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 640
~S Dp ,
DE LA. GUERRE
(t.-1I. Á. , 2. Ban]
: 1!1' DES
lnES Ê1'P.ANGtRES
Paris, 1er décembre 1917.
hlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; UESTIONS MILITAIRES
C OPERATIONS
enttu?' Le 23 novembre les
dk essayé, en pure perte,
^an ^0rrïïer î t!îr succès initial en per-
cée décisive. Pas Plus qu'en Flandre, après
Niim Sl\ Pas plus qu'en Flandre, après
!Nre ^ois dVffr ! *
KV* ils n'ont pu obtenir,
^Ûiia p'ercée extraordinaire de
ont - stratégIque que nos trou-
: !lr¡ée\ tQs Ont SI bÍ'ilmmet réussie cette
tant en GaliCIe qu à Riga, à Ja-
i~~ses Italie. Les attaques anglai-
!VQUr^ Sses nrnif 0n es ont échoué, avec
ï S tr0,lfh IPertes devant la résistance hé-
ti troup es violentes contre-attaques de
44 tro lapes. Le 23 novembre, dans la ma-
\'Ieu.t ero.I aVaIt réussi par un temps
0ccnnpr
CCUper la lisière sud de Mœu-
tes. côStJ 'arès-rnidi, il, tenta de progres--
lr,ïSue V'^hy' Une- vigoureuse con-
tiltes éleé]e reJif pt ta en lui infligeant des
evées. A
lIt,ellte l'es. A l même heur-e après une
c Gèrent h artillerie, les An-
q.c flefs r§r°upes attaques en masse,
front Mœuvres-Fontaine-La Folie.
» cfS< s Un î Cnv?**^6 tanks, contre
notre front Ni eeuvFes-Fontaine-La Foll*e*
eMeTsaire !.Pleme d'altema-
L I.t!UVl'es etVeTSlr: a été repo.usIS, à
é reprise la hsiere sud de ce vilfaee lui'
¡- le tir d' De nombreux tanks, abattus
fc1 de 110 notre Sisent en ce
^kQtV aJ n fe froht. Dans la région ce
s des nff s la région de
,-..es, ij, ès de.s attaques plusieurs fois
lU. edse , trè COUfs -desquelles i l a encore
Sl à. Pé s lourdes pertes, l'ennemi a
fc, Si à PéSn. r jusan'a Vllla§e du même
Rép^Os ^0rs de Bourlon
~ées et mS^Ln? village du même
aussitôt déclen -
éllage, rilen,é,,, avec iuf l'ont rejeté du
re rejeté du
s rem e lutte acharnée. Le vil-
'^iït?^u de atl, de cdaVres anglais. Le
teni^^OQ ou l'ennemi avaIt pu
a été - pu
e la », été emporté d'assaut, au
Kijr et sa Par
sUr p§arni'son nJf. vaillante infan-
n aine ët » étéanéanEe. L'at-
Jo sée_ j OLIII-E et La Folie, appuyée
- iHu1 Fcomplètement
dg^emi refluS?a Sur Cantaing
U nanc refluant sur Cantaing
et il a ahç sou n le tir de notre ar-
et Il CI '91 ib1 '- des - pertes extraordinai-
'ta. *itie jextraordinai'
! twOUïiu ?" ^i«n ?qu"e e
>' Presni G toils knrt de tans, ont
'b e Hon\elle attamf a
Pendant toute
ndètrfo^ u a"
e Sol] mis à
lSV^rU>îs à un violent tir rnéthodi-
t!Q nÙ. très iIl eIlnenne. La .nuIt ce trr
Ir:etll de FOh.Ilse par intervaUes, dans
Crèv notre Pos ne, tandis que vers Ru-
region attao, tandis que ve rs R u-
eCUr Ihon sur le canal à l'Quest
tieu ts ttir debarrage empê-
1 s aIlglaIse de déboucher.
plusieurs reprises nos anMvon ns ont attaqué
avec succès, en se servant de leurs mitrail-
leuses, les réserves et les tanks de l'ennemi.
Le 23 novembre a été une journée particu-
lièrement sanglante pour les Anglais. Ils
n'ont pas cessé de faire entrer en ligne des
divisions fraîches, mais non seulement ils
ne sont pas parvenus, après un premier
succès à progresser d'un seul pas, mais
ils ont reperdu, en subissant de lourdes
pertes, une. partie du terrain conquis. -
Journaux allemands du 25.11.
Front italien : PRESSE ITALIENNE. - Ce
n'est pas une bataille, c'en est trois qui se
livrent depuis dix jours, trois batailles dif-
férentes par leurs caractères, leur terrain
et leur tactique et nettement séparées par
les défilés profonds de la Brenta et de la
haute Piave. A gauche, la bataille des pla-
teaux, au centre celle du mont Grappa et
de ses contreforts, à droite celle d la basse
Piave, dans la plaine de la Vénètic Sur
les plateaux, l'ennemi tache de briser les
défenses du Sisemol, des Meletta, du Fior,
du Tondarecar, du Badenecche qui bar-
rent le haut Val Frenzela ; il veut à tout
prix franchir cette barrière pour descendre
par cette vallée et prendre à revers nos
défenses de la Brenta, dont la vallée est
pour lui une voie d'invasion indispensable.
Contre le massif du Grappa, les attaques
se déchaînent avec' une nouvelle force,
portant plus à l'Est le centre de la lutte
maxima, entre Brenta et Piave. A-près son
mouvement dans la direction die Bassano,
l'ennemi précise maintenant son mouve-
ment vers Montebelluna. Il tente de des-
cendre par les deux grandes vallées pa-
nallèles de la Brenta et de la Piave. -
(Luigi Barzini) Corriere délla Sera, 26,11.
- Encore un grand effort ennemi qui
vient d'échouer ; encore une bonne jour-
née pour les héroiquies -défenseurs du pla-
teau de Vicence, de la Piave moyenne et
inférieure. Les attaques sont répétées, in-
cessantes, puissantes ; l'ennemi a hâte
d'atteindre son but ; les forces, allemandes
ne peuvent pas être immobilisées trop long-
temps devant les monts Grappa et Mon-
tello ; l'Italie devait être mise hors de
combat en dix jours, tout au plus en
quinze. Un mois est passé et. Vicence est
encore loin ; Milan est plus que jamais
tranquille. Préparons-nous, néanmoins, à
de nouvelles et Violentes, attaques. Il est
certain que l'ennemi ne peut plus compter
sur de faciles succès, sur de rapides avan-
ces Chaque pas en avant lui coûte des sa-
crifices énormes. Nous avons déjà de nou-
velles lignes défensives toutes prêtes, con-
tre lesquelles toute nouvelle attaque de la
part de l'ennemi devra se briser. En tout
cas, notre secteur se ressentira bientôt fa-
vorablement de la grande victoire que les
Anglais viennent de remnorter devant
Cambrai. — Messaggero, 26.11.
— Les forces ennemies sont placées sous
quatre grands commandements. Sur la
basse et la moyenne Piave, deux armées
(Boroevic) font face à l'Ouest le long de la
rive gauche du fleuve et marquent momen-
tanément le pas. A sa droite, Below com-
mande la quatorzième armée, dont les élé-
ments sont entrés en action sur les contre-
forts orientaux du Grappa. Krobatin agit
entre Brenta et Piave, dans la direction
nord-sud ; Conrad, avec une autre armée,
agit sur le plateau d'Asiago dans la direc-
tion nord-sud-est. L'objectif le plus visé
par Boroevic doit être Mestre ; celui des
trois autres chefs d'armée, Padoue. Nous
croyons pouvoir affirmer que l'ambition de
l'ennemi n'est rien de moins que de tourner
notre troisième et notre quatrième armées
avec obligation de se replier pour l'armée
qui se trouve sur les plateaux vicentins. —
(Luigi Ambrosini) Stampa, 26.11.
PRESSE ALLEMANDE. — L'activité des An-
glais à Cambrai et les combats qui vont
continuer dans les Flandres rendent de
moins en moins vraisemblable l'expédition
de renforts importants en Italie. La ques-
tion du haut commandement des troupes
des Puissances occidentales envoyées dans
cette région a été discutée. Si les Anglais
veulent commander, il faudra qu'à l'appui
de leur demande ils envoient un corps ex-
péditionnaire sérieux. Les Français sem-
blent plus désignés qu'eux pour exercer le
commandement. Ils auraient déjà envoyé
dans la Haute-Italie, sept divisions à effec-
tifs complets. Leur offensive de dégage-
ment le long de l'Aisne et en Champagne
n'a pas manqué de vigueur non plus. A
Saint-Quentin, entre Craonne et Berry-au-
Bac, à Ville-aux-Bois, entre Corbeny et Ju-
vincourt, de même qu'au nord de Reims,
se sont déroulées de violentes attaques par-
tielles ; la plupart n'ont été refoulées que
par l'intervention des réserves allemandes.
Tous ces efforts n'apporteront qu'un mai-
gre secours aux Italiens, qui se sont cram-
ponnés dans la région située entre la Piave
et la Brenta. Ils s'y attardent, sans raisons
tactiques apparentes. Voici leur situation
actuelle : l'armée de Carinthie et des Dolo-
mites, qui a souffert très sérieusement
cherche, avec l'appui d'importantes troupes
fraîches, à tenir l'aile du nouveau front
italien contre les attaques enveloppantes
des armées réunies du. Nord. - La lutte bat
son plein dans la région montagneuse,
couverte de neige, des deux côtés de la
haute Brenta. Toute une série de positions
dans les montagnes a été enlevée par les
tioupes austro-allemandes. Une seule arête
montagneuse — le col Mosdun et le mont
Tomba — sépare les assaillants des pentes
qui descendent dans la plaine basse de la
Vénétie. Sur le Tomba, les Italiens ont vai-
nement contre-attaqué ; ils ont sacrifié des
milliers de soldats. Si nous n'avons au delà
de la Piave que des troupes d'avant-garde,
ce n'est pas en raison des difficultés du pas-
sage au travers de la région inondée :
c'est par suite d'un calcul stratégique. Il
faut attendre le moment propice. La con-
duite géniale de la guerre exige qu'il en
~S Dp ,
DE LA. GUERRE
(t.-1I. Á. , 2. Ban]
: 1!1' DES
lnES Ê1'P.ANGtRES
Paris, 1er décembre 1917.
hlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; UESTIONS MILITAIRES
C OPERATIONS
enttu?' Le 23 novembre les
dk essayé, en pure perte,
^an ^0rrïïer î t!îr succès initial en per-
cée décisive. Pas Plus qu'en Flandre, après
Niim Sl\ Pas plus qu'en Flandre, après
!Nre ^ois dVffr ! *
KV* ils n'ont pu obtenir,
^Ûiia p'ercée extraordinaire de
ont - stratégIque que nos trou-
: !lr¡ée\ tQs Ont SI bÍ'ilmmet réussie cette
tant en GaliCIe qu à Riga, à Ja-
i~~ses Italie. Les attaques anglai-
!VQUr^ Sses nrnif 0n es ont échoué, avec
ï S tr0,lfh IPertes devant la résistance hé-
ti troup es violentes contre-attaques de
44 tro lapes. Le 23 novembre, dans la ma-
\'Ieu.t ero.I aVaIt réussi par un temps
0ccnnpr
CCUper la lisière sud de Mœu-
tes. côStJ 'arès-rnidi, il, tenta de progres--
lr,ïSue V'^hy' Une- vigoureuse con-
tiltes éleé]e reJif pt ta en lui infligeant des
evées. A
lIt,ellte l'es. A l même heur-e après une
c Gèrent h artillerie, les An-
q.c flefs r§r°upes attaques en masse,
front Mœuvres-Fontaine-La Folie.
» cfS< s Un î Cnv?**^6 tanks, contre
notre front Ni eeuvFes-Fontaine-La Foll*e*
eMeTsaire !.Pleme d'altema-
L I.t!UVl'es etVeTSlr: a été repo.usIS, à
é reprise la hsiere sud de ce vilfaee lui'
¡- le tir d' De nombreux tanks, abattus
fc1 de 110 notre Sisent en ce
^kQtV aJ n fe froht. Dans la région ce
s des nff s la région de
,-..es, ij, ès de.s attaques plusieurs fois
lU. edse , trè COUfs -desquelles i l a encore
Sl à. Pé s lourdes pertes, l'ennemi a
fc, Si à PéSn. r jusan'a Vllla§e du même
Rép^Os ^0rs de Bourlon
~ées et mS^Ln? village du même
aussitôt déclen -
éllage, rilen,é,,, avec iuf l'ont rejeté du
re rejeté du
s rem e lutte acharnée. Le vil-
'^iït?^u de atl, de cdaVres anglais. Le
teni^^OQ ou l'ennemi avaIt pu
a été - pu
e la », été emporté d'assaut, au
Kijr et sa Par
sUr p§arni'son nJf. vaillante infan-
n aine ët » étéanéanEe. L'at-
Jo sée_ j OLIII-E et La Folie, appuyée
- iHu1 Fcomplètement
dg^emi refluS?a Sur Cantaing
U nanc refluant sur Cantaing
et il a ahç sou n le tir de notre ar-
et Il CI '91 ib1 '- des - pertes extraordinai-
'ta. *itie jextraordinai'
! twOUïiu ?" ^i«n ?qu"e e
>' Presni G toils knrt de tans, ont
'b e Hon\elle attamf a
Pendant toute
ndètrfo^ u a"
e Sol] mis à
lSV^rU>îs à un violent tir rnéthodi-
t!Q nÙ. très iIl eIlnenne. La .nuIt ce trr
Ir:etll de FOh.Ilse par intervaUes, dans
Crèv notre Pos ne, tandis que vers Ru-
region attao, tandis que ve rs R u-
eCUr Ihon sur le canal à l'Quest
tieu ts ttir debarrage empê-
1 s aIlglaIse de déboucher.
plusieurs reprises nos anMvon ns ont attaqué
avec succès, en se servant de leurs mitrail-
leuses, les réserves et les tanks de l'ennemi.
Le 23 novembre a été une journée particu-
lièrement sanglante pour les Anglais. Ils
n'ont pas cessé de faire entrer en ligne des
divisions fraîches, mais non seulement ils
ne sont pas parvenus, après un premier
succès à progresser d'un seul pas, mais
ils ont reperdu, en subissant de lourdes
pertes, une. partie du terrain conquis. -
Journaux allemands du 25.11.
Front italien : PRESSE ITALIENNE. - Ce
n'est pas une bataille, c'en est trois qui se
livrent depuis dix jours, trois batailles dif-
férentes par leurs caractères, leur terrain
et leur tactique et nettement séparées par
les défilés profonds de la Brenta et de la
haute Piave. A gauche, la bataille des pla-
teaux, au centre celle du mont Grappa et
de ses contreforts, à droite celle d la basse
Piave, dans la plaine de la Vénètic Sur
les plateaux, l'ennemi tache de briser les
défenses du Sisemol, des Meletta, du Fior,
du Tondarecar, du Badenecche qui bar-
rent le haut Val Frenzela ; il veut à tout
prix franchir cette barrière pour descendre
par cette vallée et prendre à revers nos
défenses de la Brenta, dont la vallée est
pour lui une voie d'invasion indispensable.
Contre le massif du Grappa, les attaques
se déchaînent avec' une nouvelle force,
portant plus à l'Est le centre de la lutte
maxima, entre Brenta et Piave. A-près son
mouvement dans la direction die Bassano,
l'ennemi précise maintenant son mouve-
ment vers Montebelluna. Il tente de des-
cendre par les deux grandes vallées pa-
nallèles de la Brenta et de la Piave. -
(Luigi Barzini) Corriere délla Sera, 26,11.
- Encore un grand effort ennemi qui
vient d'échouer ; encore une bonne jour-
née pour les héroiquies -défenseurs du pla-
teau de Vicence, de la Piave moyenne et
inférieure. Les attaques sont répétées, in-
cessantes, puissantes ; l'ennemi a hâte
d'atteindre son but ; les forces, allemandes
ne peuvent pas être immobilisées trop long-
temps devant les monts Grappa et Mon-
tello ; l'Italie devait être mise hors de
combat en dix jours, tout au plus en
quinze. Un mois est passé et. Vicence est
encore loin ; Milan est plus que jamais
tranquille. Préparons-nous, néanmoins, à
de nouvelles et Violentes, attaques. Il est
certain que l'ennemi ne peut plus compter
sur de faciles succès, sur de rapides avan-
ces Chaque pas en avant lui coûte des sa-
crifices énormes. Nous avons déjà de nou-
velles lignes défensives toutes prêtes, con-
tre lesquelles toute nouvelle attaque de la
part de l'ennemi devra se briser. En tout
cas, notre secteur se ressentira bientôt fa-
vorablement de la grande victoire que les
Anglais viennent de remnorter devant
Cambrai. — Messaggero, 26.11.
— Les forces ennemies sont placées sous
quatre grands commandements. Sur la
basse et la moyenne Piave, deux armées
(Boroevic) font face à l'Ouest le long de la
rive gauche du fleuve et marquent momen-
tanément le pas. A sa droite, Below com-
mande la quatorzième armée, dont les élé-
ments sont entrés en action sur les contre-
forts orientaux du Grappa. Krobatin agit
entre Brenta et Piave, dans la direction
nord-sud ; Conrad, avec une autre armée,
agit sur le plateau d'Asiago dans la direc-
tion nord-sud-est. L'objectif le plus visé
par Boroevic doit être Mestre ; celui des
trois autres chefs d'armée, Padoue. Nous
croyons pouvoir affirmer que l'ambition de
l'ennemi n'est rien de moins que de tourner
notre troisième et notre quatrième armées
avec obligation de se replier pour l'armée
qui se trouve sur les plateaux vicentins. —
(Luigi Ambrosini) Stampa, 26.11.
PRESSE ALLEMANDE. — L'activité des An-
glais à Cambrai et les combats qui vont
continuer dans les Flandres rendent de
moins en moins vraisemblable l'expédition
de renforts importants en Italie. La ques-
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cette région a été discutée. Si les Anglais
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péditionnaire sérieux. Les Français sem-
blent plus désignés qu'eux pour exercer le
commandement. Ils auraient déjà envoyé
dans la Haute-Italie, sept divisions à effec-
tifs complets. Leur offensive de dégage-
ment le long de l'Aisne et en Champagne
n'a pas manqué de vigueur non plus. A
Saint-Quentin, entre Craonne et Berry-au-
Bac, à Ville-aux-Bois, entre Corbeny et Ju-
vincourt, de même qu'au nord de Reims,
se sont déroulées de violentes attaques par-
tielles ; la plupart n'ont été refoulées que
par l'intervention des réserves allemandes.
Tous ces efforts n'apporteront qu'un mai-
gre secours aux Italiens, qui se sont cram-
ponnés dans la région située entre la Piave
et la Brenta. Ils s'y attardent, sans raisons
tactiques apparentes. Voici leur situation
actuelle : l'armée de Carinthie et des Dolo-
mites, qui a souffert très sérieusement
cherche, avec l'appui d'importantes troupes
fraîches, à tenir l'aile du nouveau front
italien contre les attaques enveloppantes
des armées réunies du. Nord. - La lutte bat
son plein dans la région montagneuse,
couverte de neige, des deux côtés de la
haute Brenta. Toute une série de positions
dans les montagnes a été enlevée par les
tioupes austro-allemandes. Une seule arête
montagneuse — le col Mosdun et le mont
Tomba — sépare les assaillants des pentes
qui descendent dans la plaine basse de la
Vénétie. Sur le Tomba, les Italiens ont vai-
nement contre-attaqué ; ils ont sacrifié des
milliers de soldats. Si nous n'avons au delà
de la Piave que des troupes d'avant-garde,
ce n'est pas en raison des difficultés du pas-
sage au travers de la région inondée :
c'est par suite d'un calcul stratégique. Il
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