Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 novembre 1917 30 novembre 1917
Description : 1917/11/30 (T7,N639). 1917/11/30 (T7,N639).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382324
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 639
~GUERRE
(E.-M A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 30 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
1) e\'allt Cambrai
C'est un desappointement pour nous que
notre grande surprise ne nous ait pas ame-
nés jusqu'à Cambrai même, mais naua
avons affaire à un ennemi d'une obstina-
tion égale à la nôtre, et rien n'est venu
confirmer l'hypothèse qu'il ~u,rait affaibli
ses lignes pour tenter la fortune en Italie.
Quand o n se rappelle combien complète fut
sa surprise le premier jour, son rétablisse-
ment rapide est une preuve de la dextérité
de ses généraux et de l'excellence de ses
transports par voie ferrée à l'arrière. Nous
avons été a,u COUP trop ')ressés d' con-
clure que la tactique brillante général
Byung avait résolu le problème du front oc-
cidental, oit plus difficile, incontestablement,
riû SO i pour une armée.
en existe pas de solution unique. Une
immense concentration d'artillerie n'y
suffit pas par elle-même, encore moins
une Ur pIe 0Onc.entration d'hommes, ni
même une surprise complète dans un sec-
teur du front, ni encore la maîtrise de l'air
Il nous faudra combiner tous ces avatntages
en ajouter un qUatrième: la possibilité de
se concentrer plus rapidement que l'ennemi,
et cela au moment précis où notre avance
nous aura éloie,, fles de nos principales li-
aura ï^n-icaitian nos principales li-
gnes 11>" I>¡eel¡"n, tout en repoussant
l'ennemi à proximité des siennes. L'emploi
fI Ort POUr t!r¡e a été mardfestement un
effort pour résoudre cette dernière partie
problème e, Ifhqis on ne saurait guère S'R„
promettre aucun 011 ne S.&itlirait zuèm
résultat. - Manchester
Bien que l'éminence sur laquelle est
situé le bois de Bourlon ne soit pas très
importante elle permet de dominer tons
les alentours immédiats. Cette conquête
Rr,e cile d-'aHr^nf ^Uences nota-
bles. Il est difficile <1-' adro,tt "e que les Al-
lemands llord Continuer à tenir leur li-
gne au nord du bois. D'autre part il n'est
pas commode et il Pourrait être désas-
treux pour eux de se replier alors que
l'ennemi domine les positions de l'arrière
et de fl anc Le succès n'est pas a m pli fié
sous la forme apparente de longues listes de
canons et de prisonniers ; mais, par le dé-
nouement, 1Don bien rl als, Plns
décisif que eélUf'O,u.p de vif'toires plus sen-
PRESSE ALLEMANDE. - ,- La tentative de per-
anglaise, dans la direction de Cambrai,
échoué, malgré l'entrée en ligne d'un
nombre consid ér'n-ble de di vi sion s an fi' .a!-
ses fraîches et l'emploi de plusieurs cen-
'iU' de tari S. Cornrn chaque fois, l'at-
I)¡e Jou 1 réUSSI à ses début". Le troi-
sième jour de la bataill ma.rqua le com-
s 's troupes nllemandes. Le 22.
les attaques ennemies contre le village de
Mœuvres et les positions situées plus à
l'Ouest, furent acharnées. Le village resta
entre nos mains. L'ennemi porta le gros
de ses efforts au sud du bois de Bourlon,
des deux côtés du village de Fontaine. Les
masses qu'il lança à l'assaut furent repous-
sées, en subissant des pertes extrêmement
sérieuses. Après un combat acharné, les
troupes allemandes reprirent Fontaine,
que ies Anglais avaient occupé la veille, au
prix de lourds sacrifices. Plus au Sud, no-
tre infanterie progressa ; elle chassa com-
plètement l'adversaire du bois de La Folie,
rempli de cadavres anglais. Au Sud du
champ de bataille principal, l'ennemi lança
d'importants effectifs à l'assaut de Rumilly
et de Banteux. Ces attaques échouèrent
complètement ainsi qu'une attaque par-
tielle déclenchée plus au Sud. Les pertes
de l'ennemi, au cours de ces trois journées
de combats, ont été très élevées. La nou-
velle offensive anglaise sur Cambrai est
une preuve de la conviction que, peu à peu,
le haut commandement anglais s'est faite
de la force et de l'invulnérabilité de notre
front des Flandres et de l'impossibilité
d'atteindre la base de nos sous-marins.
C'est en même temps un aveu des lourdes
et durables défaites de l'armée britannique
dans d'importantes batailles qui se pro-
longent depuis quatre mois. Cette armée
avait cependant la supériorité du matériel
et des effectifs. Elle a fait entrer en ligne
plus d'un demi-million d'hommes et elle a
consenti des sacrifices énormes. Pour atté-
nuer l'effet de cette succession de défaites
et aussi pour rejeter dans l'ombre certains
succès des Puissances Centrales en Italie,
la presse anglaise fait une réclame exagé-
rée autour du gain de terrain local réalisé
dans la direction de Cambrai. - Journaux
allemands du 24.11
- Les quatre jours de bataille du 20 au
23 novembre ont révélé deux particulari-
tés de la tactirrue anglaise : l'emploi des
tanks, et celui de la cavalerie. Au prin-
temps, après l'offensive d'avril et la pre-
mière apparition des tanks en groupes
nombreux, les Anglais avaient annoncé
qu'ils allaient construire 2.000 voitures co-
lossales du même genre, qu'elles seraient
de deux types différents, le type « mascu-
lin » avec des canons, le type « féminin »
exclusivement armé de mitrailleuses. Ils
ont tenu parole, à en juger d'après le nom-
bre des tanks qui surgissent sur tous les
champs de bataille anglais, même en Asie.
A Cambrai, nous en avons compté 200
D'après les communiqués anglais. ils ont
écrasé et franchi les réseaux de fils de fer
allemands. frayant ainsi leur route aux co-
lonnes d'assaut. Puis, par leur tir de flanc ,
ils ont infligé de sérieuses pertes aux trou-
pes allemandes, de première ligne. A ces
affirmations catégoriques anglaises nos
communiqués rénondent : notre artillerie a
démoli un grand nombre de tanks. elle les
a culbutés. Elle a fait exploser leurs réser-
voirs de benzine. Les équipages de ces
tanks ont été entièrement carbonisés Nos
avions, eux aussi, ont détruit des tanks
avec leurs bombes. Un très grand nombre
de ces appareils étaient dispersés sur tout
le front à la fin de la bataille, et hors
d'état de se mouvoir.- L'emploi de la cava-
lerie a provoqué plus d'étonnement encore.
Précédemment déjà, de forts escadrons de
cavalerie s'étaient montrés, non seule-
ment en réserve, mais en pleine attaque,
comme dans les Flandres. A Cambrai le
commandement disposait de trois divisions
complètes de cavalerie. Aussitôt la percée
elles devaient se déverser sur le terrain si-
tué en arrière des lignes ennemies, et rem-
plir toutes les missions d'une cavalerie de
poursuite après une grande victoire. Ces
divisions semblent s'être approchées trop
près des premières lignes et s'être trouvées
ainsi a portée du tir allemand. Les com-
muniqués ne nous disent pas si elles ont
commencé à charger. Les Anglais sont
muets sur ce point. Ce qui est certain c'est
que ces divisions, probablement attachées
par brigades, aux groupes d'assaut de l'in-
fanterie, ont éprouvé des pertes énormes
A l'Ouest de Novelle, une brigade a été en-
tièrement fauchée. La cavalerie n'a pas pu
franchir l'Escaut. Le commandement an-
glais paraît concevoir pour l'emploi de ,
cette arme, des hypothèses irréalisables qui
ne correspondent pas a'ux possibilités tacti-
ques. - (Von Ardenne) Berliner Tageblatt,
24.11.
ORGANISATION
Le commandement interallié : Pm:SSi:
AMÉRICAINE. - « La défaite de l'Italie, au-
tant que nous pouvons en juger à distan-
ce, est due vraiment à l'échec de la poli-
tique de ses alliés, M l'Angleterre, la France
et les Etats-Unis. » Ce qui a manqué. c'e,st
lunité d'action : cette lacune a permis, aux
Allemands de défaire séparément leurs en-
nemis. « Un des premiers devoirs des Etats-
Unis, c'est de coopérer avec nos alliés à
établir un contrôle effectif sur le champ en-
tier de la guerre. Sans unité d'action, nous
ne pouvons gagner cette guerre. » - (Ed.)
Kansas City Sta-ï, 1.11.
- C'était un principe de la stratégie na-
poléonienne que les attaques doivent être
concentrées et non disperées. Fidèlement
suivi P[W les Allemands, il explique les suc-
cès remportés eux, d.e mêm-e que sa
non-application explique les insuccès des
Alliés. D'un côté. les diversions de Galli-
poli, de Mésopotamie, etc., ou des séries
d'opérations menées en des points différents
,p.ar des armées opé,.r.,'tlnt chacune \pour son
propre compte. De l'autre, la campagne du
début contre la France, avec toutes les for-
ces de l'Allemagne, pu,is des campagnes
contre la Russie. .-~ Roumanie, et
enfin l'Hnlie. l~à e-neore, la cüaHtion ger-
manique a frappé avec l'armée la plus for-
~GUERRE
(E.-M A., 2e Bau)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 30 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
1) e\'allt Cambrai
C'est un desappointement pour nous que
notre grande surprise ne nous ait pas ame-
nés jusqu'à Cambrai même, mais naua
avons affaire à un ennemi d'une obstina-
tion égale à la nôtre, et rien n'est venu
confirmer l'hypothèse qu'il ~u,rait affaibli
ses lignes pour tenter la fortune en Italie.
Quand o n se rappelle combien complète fut
sa surprise le premier jour, son rétablisse-
ment rapide est une preuve de la dextérité
de ses généraux et de l'excellence de ses
transports par voie ferrée à l'arrière. Nous
avons été a,u COUP trop ')ressés d' con-
clure que la tactique brillante général
Byung avait résolu le problème du front oc-
cidental, oit plus difficile, incontestablement,
riû SO i pour une armée.
en existe pas de solution unique. Une
immense concentration d'artillerie n'y
suffit pas par elle-même, encore moins
une Ur pIe 0Onc.entration d'hommes, ni
même une surprise complète dans un sec-
teur du front, ni encore la maîtrise de l'air
Il nous faudra combiner tous ces avatntages
en ajouter un qUatrième: la possibilité de
se concentrer plus rapidement que l'ennemi,
et cela au moment précis où notre avance
nous aura éloie,, fles de nos principales li-
aura ï^n-icaitian nos principales li-
gnes 11>" I>¡eel¡"n, tout en repoussant
l'ennemi à proximité des siennes. L'emploi
fI Ort POUr t!r¡e a été mardfestement un
effort pour résoudre cette dernière partie
problème e, Ifhqis on ne saurait guère S'R„
promettre aucun 011 ne S.&itlirait zuèm
résultat. - Manchester
Bien que l'éminence sur laquelle est
situé le bois de Bourlon ne soit pas très
importante elle permet de dominer tons
les alentours immédiats. Cette conquête
Rr,e cile d-'aHr^nf ^Uences nota-
bles. Il est difficile <1-' adro,tt "e que les Al-
lemands llord Continuer à tenir leur li-
gne au nord du bois. D'autre part il n'est
pas commode et il Pourrait être désas-
treux pour eux de se replier alors que
l'ennemi domine les positions de l'arrière
et de fl anc Le succès n'est pas a m pli fié
sous la forme apparente de longues listes de
canons et de prisonniers ; mais, par le dé-
nouement, 1Don bien rl als, Plns
décisif que eélUf'O,u.p de vif'toires plus sen-
PRESSE ALLEMANDE. - ,- La tentative de per-
anglaise, dans la direction de Cambrai,
échoué, malgré l'entrée en ligne d'un
nombre consid ér'n-ble de di vi sion s an fi' .a!-
ses fraîches et l'emploi de plusieurs cen-
'iU' de tari S. Cornrn chaque fois, l'at-
I)¡e Jou 1 réUSSI à ses début". Le troi-
sième jour de la bataill ma.rqua le com-
s 's troupes nllemandes. Le 22.
les attaques ennemies contre le village de
Mœuvres et les positions situées plus à
l'Ouest, furent acharnées. Le village resta
entre nos mains. L'ennemi porta le gros
de ses efforts au sud du bois de Bourlon,
des deux côtés du village de Fontaine. Les
masses qu'il lança à l'assaut furent repous-
sées, en subissant des pertes extrêmement
sérieuses. Après un combat acharné, les
troupes allemandes reprirent Fontaine,
que ies Anglais avaient occupé la veille, au
prix de lourds sacrifices. Plus au Sud, no-
tre infanterie progressa ; elle chassa com-
plètement l'adversaire du bois de La Folie,
rempli de cadavres anglais. Au Sud du
champ de bataille principal, l'ennemi lança
d'importants effectifs à l'assaut de Rumilly
et de Banteux. Ces attaques échouèrent
complètement ainsi qu'une attaque par-
tielle déclenchée plus au Sud. Les pertes
de l'ennemi, au cours de ces trois journées
de combats, ont été très élevées. La nou-
velle offensive anglaise sur Cambrai est
une preuve de la conviction que, peu à peu,
le haut commandement anglais s'est faite
de la force et de l'invulnérabilité de notre
front des Flandres et de l'impossibilité
d'atteindre la base de nos sous-marins.
C'est en même temps un aveu des lourdes
et durables défaites de l'armée britannique
dans d'importantes batailles qui se pro-
longent depuis quatre mois. Cette armée
avait cependant la supériorité du matériel
et des effectifs. Elle a fait entrer en ligne
plus d'un demi-million d'hommes et elle a
consenti des sacrifices énormes. Pour atté-
nuer l'effet de cette succession de défaites
et aussi pour rejeter dans l'ombre certains
succès des Puissances Centrales en Italie,
la presse anglaise fait une réclame exagé-
rée autour du gain de terrain local réalisé
dans la direction de Cambrai. - Journaux
allemands du 24.11
- Les quatre jours de bataille du 20 au
23 novembre ont révélé deux particulari-
tés de la tactirrue anglaise : l'emploi des
tanks, et celui de la cavalerie. Au prin-
temps, après l'offensive d'avril et la pre-
mière apparition des tanks en groupes
nombreux, les Anglais avaient annoncé
qu'ils allaient construire 2.000 voitures co-
lossales du même genre, qu'elles seraient
de deux types différents, le type « mascu-
lin » avec des canons, le type « féminin »
exclusivement armé de mitrailleuses. Ils
ont tenu parole, à en juger d'après le nom-
bre des tanks qui surgissent sur tous les
champs de bataille anglais, même en Asie.
A Cambrai, nous en avons compté 200
D'après les communiqués anglais. ils ont
écrasé et franchi les réseaux de fils de fer
allemands. frayant ainsi leur route aux co-
lonnes d'assaut. Puis, par leur tir de flanc ,
ils ont infligé de sérieuses pertes aux trou-
pes allemandes, de première ligne. A ces
affirmations catégoriques anglaises nos
communiqués rénondent : notre artillerie a
démoli un grand nombre de tanks. elle les
a culbutés. Elle a fait exploser leurs réser-
voirs de benzine. Les équipages de ces
tanks ont été entièrement carbonisés Nos
avions, eux aussi, ont détruit des tanks
avec leurs bombes. Un très grand nombre
de ces appareils étaient dispersés sur tout
le front à la fin de la bataille, et hors
d'état de se mouvoir.- L'emploi de la cava-
lerie a provoqué plus d'étonnement encore.
Précédemment déjà, de forts escadrons de
cavalerie s'étaient montrés, non seule-
ment en réserve, mais en pleine attaque,
comme dans les Flandres. A Cambrai le
commandement disposait de trois divisions
complètes de cavalerie. Aussitôt la percée
elles devaient se déverser sur le terrain si-
tué en arrière des lignes ennemies, et rem-
plir toutes les missions d'une cavalerie de
poursuite après une grande victoire. Ces
divisions semblent s'être approchées trop
près des premières lignes et s'être trouvées
ainsi a portée du tir allemand. Les com-
muniqués ne nous disent pas si elles ont
commencé à charger. Les Anglais sont
muets sur ce point. Ce qui est certain c'est
que ces divisions, probablement attachées
par brigades, aux groupes d'assaut de l'in-
fanterie, ont éprouvé des pertes énormes
A l'Ouest de Novelle, une brigade a été en-
tièrement fauchée. La cavalerie n'a pas pu
franchir l'Escaut. Le commandement an-
glais paraît concevoir pour l'emploi de ,
cette arme, des hypothèses irréalisables qui
ne correspondent pas a'ux possibilités tacti-
ques. - (Von Ardenne) Berliner Tageblatt,
24.11.
ORGANISATION
Le commandement interallié : Pm:SSi:
AMÉRICAINE. - « La défaite de l'Italie, au-
tant que nous pouvons en juger à distan-
ce, est due vraiment à l'échec de la poli-
tique de ses alliés, M l'Angleterre, la France
et les Etats-Unis. » Ce qui a manqué. c'e,st
lunité d'action : cette lacune a permis, aux
Allemands de défaire séparément leurs en-
nemis. « Un des premiers devoirs des Etats-
Unis, c'est de coopérer avec nos alliés à
établir un contrôle effectif sur le champ en-
tier de la guerre. Sans unité d'action, nous
ne pouvons gagner cette guerre. » - (Ed.)
Kansas City Sta-ï, 1.11.
- C'était un principe de la stratégie na-
poléonienne que les attaques doivent être
concentrées et non disperées. Fidèlement
suivi P[W les Allemands, il explique les suc-
cès remportés eux, d.e mêm-e que sa
non-application explique les insuccès des
Alliés. D'un côté. les diversions de Galli-
poli, de Mésopotamie, etc., ou des séries
d'opérations menées en des points différents
,p.ar des armées opé,.r.,'tlnt chacune \pour son
propre compte. De l'autre, la campagne du
début contre la France, avec toutes les for-
ces de l'Allemagne, pu,is des campagnes
contre la Russie. .-~ Roumanie, et
enfin l'Hnlie. l~à e-neore, la cüaHtion ger-
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