Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 novembre 1917 29 novembre 1917
Description : 1917/11/29 (T7,N638). 1917/11/29 (T7,N638).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438231q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N" 638
T) LA GUERRE
IF^' À., 2*
ÉPI DES
S ÊTllANGÈRES -
Paris, 29 novembre 1917
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Restions militaires
L t OPERATIONS
fer t ,
g, °^Velie Maréchal Haig. — Voici
Ue" Le front allemand est
un fe rOÜlant, mais l'ennemi ne
Bwls Plus s,,,, p £ stacle> mais l'ennemi ne
per<«ÀQ i avec le mot d'or-
^°Ugias v, : Renonçons enfin, s'est dit
° ugl,as Haig, à la furie française,
IqiÀ des Anglais froids et Pratiques. LB:
Relier HÛ d assaut marchera à l'abri
coucha feu, à 4,00 mètres en avant.
Sj OUcera ensuite pour attendre la
aeIl1 d VagUer * nstailez-vous tranquille-
{!IltoanS .I.es tanchées > que les bords
faoïîi IlIlOIrs, SOIont hérissés de vos fusils
ttl1Q1J.e sur 1 nnemi. Attendez la contre-
eHnemîA' ^oi elle se déclenche, lais-
ien+ v6nir Si elle se déclenche, lais-
C lJe *'8e' u Portet votre feu- Si l'ennemi ne
11er de f Portez plus en avant votre bou-
8 marcher votre deuxiè-
nt, 'Va e d aSSaut. foujours avec une
aHim ^teur n„;
: lentem! ?lus de 30 mètres à la
Rilllli e - léntlrnerlt mais, sûrement. Nous
~n" P~tir en«iv la troisième et la qu,,I-
cwre une sixième, une hui-
Ioppem .s, C est Une bataille dont le dé-
Ioranvs ei ^sibless e règle de l'arrière. Les ca-
ar uent les étapes. Les
:Ilter 1 IÜtchener n'auront pas à af-
VO t es balunnettes allemandes. Les
®u r seroQj r ayees comme par un
ï5 tfiin §e- Pour- fnlyées comme par un
N. ; C'P résumer toute la métho-
^Ms- v, ,°Us-np ia forteresse en mar-
[4lTldsj -^aisser tJ„ f pas, nous "AIle-
le nântes, sir Douglas.
ce t'a 'n Ilvelle tactlique, tu as tiré
à Possihl de la supérioité de
Hop. u- I-e r (W^n naî£ tre serait faije in-
e à l'béraye, rnéconnaître s,crait fmûe in-
e de nos troupes. Les élé-
PIétiné IYrrhus, nul ne le contestera,
ror i >s premîo
D'étitlé les premiers rangs de la plia-
iS^sé e H.^sent ]'Am de' ces machines
ton armée, ont
mande "ârlie de dans la ligne ai-
d'én orrnn.t , tro-ilées da ris la ligne ai-
Els^vqoUSe f Parfaite Srd°ns à la loupe cette
^PPHmcr fremier examen. Tu
le r éléP prIrner le mouv ement ce tout
ï^ier i^nt des batailles,. op-poser ta
cade de f à
fVé^.e d'amles Principes du
Kïe' -'?ie. Tes fit. les principes du
le roulants, par leur
Liî»f CW* qu'eliïl à nos contre-atta-
s telttrnIn nous in^i devaient prendre.
t Pa.r de nous induire en erreur, en
as - t Il obtenu ? rd-
Vpupea' Sr un miracle d'hé-
felaPelle nJ" Passé en courant
un miracle d'hé-
et 'ecel,aere et Ghc"
Su' eUes ?nt saisi tp« f^reaux Par les
ae tu a vais °
eie® les ont f roes à accepter,
voulu
es t, V'? r : la babillé
e t rtd assaut avaient
f c°uchpe> rf les 400 mètres et
-; mètres, ElIes le faisaient sans
déplaisir. Mais tes officiers, aujourd'hui pri-
sonniers, s'indignent en pensant aux occa-
sions que tu as laissé passer Des batail-
lons entiers qui avaient le champ libre
devant eux, n'ont pas pu progresser parce
qu'en exécution des ordres reçus leurs
voisins étaient couchés à plat ventre. Le
bouclier de feu en marche est un appareil
bien fragile. Sans doute, à la veille des ba-
tailles, tu as porté en avant tes innombra-
bles batteries. Mais aujourd'hui cette ar-
tillerie n'a plus le désir d'aller de l'avant;
elle n'est plus tentée de s'exposer au tir
de destruction allemand. Les officiers d'ar-
tillerie faits prisonniers étaient furieux con-
tre cette artillerie de campagne qu'ils
n'avaient point vue. Tu as lancé sur nos
zones de l'arrière tes escadrilles de bom-
bardement. Quel résultat as-tu obtenu ?
Des citoyens belges ont perdu la vie :
pleins de haine, les Flamands serrent les
poings et menacent l'Angleterre. Mais au-
cun de nos trains de munitions n'a dé-
naillé Tes escadrilles, comme les flèches
de l'armée de Xorxès,, devaient obscurcir le
soleil Quel a été le résultat ? Nos al-
batros ont récolté triple moisson. La nuit
.t&s avions ont attaqué nos colonnes sur les
routes faciles à repérer. Quel a été le résul-
tat ? Nos troupes n'ont jamais manqué de
munitions et de vivres. Mais pourquoi par-
ler de tactique ? Ni la technique ni la tac-
tique n décideront de la lutte qui met aux
- nof'inrio Ho
prises les deux plus pui~~n~ uu,cl'Europe. Vous voulez la bataille des ca-
nOLS, Nous voulons la bataille d'infanterie.
Vous jurez par les machines, nous jurons
par la discipline et par l'âme héroïque de
nos mousquetaires ! Qui Importera ?
Les canons ou les bataillons ? - (D. K.)
München-Augsburger Abendzeitung, 22.11.
Devant Cambrai. — PRESSE ANGLAISE : Le
fait que sir Julian Byng a pu, sans être
découvert, concentrer sa formidable armée
près des points d'attaque, nous donne à
penser que le service aérien allemand n'est
pa's aussi efficace qu'on le croyait. Le mou-
vement d'une grande armée, aurait dû, en
principe, éveiller l'attention de l'ennemi, si
les patrouilles aériennes avaient monitré
quelque vigilance. La conclusion est que,
ou bien le silence de nos gros canons a
endormi les Allemands dans une fausse
Sécurité ou bien le service aérien a failli à
sa tâche au moment critique. -. (Ed.)
Western Daily Press, 23.11.
PRESSE ITALIENNE. — La victoire anglaise,
doublée de la résistance italienne, est un
rude coup porté à l'Allemagne, non seu-
lement au point de vue militaire mais
aussi au point de vue politique, parce que
les deux sont étroitement liés. C'est la
preuve certaine de la puissance offensive
de la France et de l'Angleterre sur le front
occidental, puisqu'on a pu y repousser les
Allemands malgré l'envoi en Italie des
masses de manœuvre de réserve. Le brus-
que enfoncement d'une ligne qui servait de
base aux grands projets que les Allemands
avaient contre l'Italie, le nombre des pri-
sonniers qu'on a pris, sont des faits qui
doivent avoir une répercussion sur tout le
théâtre de la guerre. La résistance des Ita-
liens - qui s'affirme toujours plus vigou-
reuse - est aujourd'hui complétée, dans
son action matérielle et morale, par le suc-
cès anglais. (Général Corsi) Tribuna, 24.11.
PRESSE ALLEMANDE. — Une nouvelle et
puissante offensive franco-anglaise, vient
d'être déclenchée. Ce sont les Anglais qui
ont fait le plus gros effort. Leur nouvelle
offensive contre Cambrai devait être pré-
parée depuis longtemps. Les discours de
Lloyd George, l'aveu des insuccès de la
stratégie anglaise étaient destinés sans
doute à nous endormir. Ce que l'Entente
a voulu, c'est dégager l'Italie par une atta-
que de grande envergure. Elle ne semble
pas y avoir réussi. Notre communiqué
italien ne mentionne, il est vrai, rien de
nouveau. Mais le 21 novembre, la censure
a permis à toute la presse militaire alle-
mande de publier que « notre situation gé-
nérale était extrêmement favorable. » Mê-
me si une attaque sur Cambrai devait
réduire notre activité en Italie, nous
avons pour nous l'avantage d'avoir, par ce
raccourcissement de notre front, rendu
disponible une armée de réserve. L'objectif
de nos. ennemis est Cambrai, nœud impor-
tant de voies ferrées. La première ligne à
atteindre pour eux est la ligne Lille-Douai-
Cambrai-Saint-Quentin. La deuxième serait
Valenciennes-Maubeuge-Charleroi. Mais ils
en sont toujours aussi éloignés qu'ils le
sont, dans les Flandres, d'Ostende-Bruges-
Gand. Le front de bataille s'étendait de
Monchy en Artois à Alaincourt dans
l'Oise ; le front principal d'attaque avait
60 klm., d'Arras à Saint-Quentin. L'ennemi
a porté son principal effort entre les routes
qui mènent de Bapaume et de Péronne à
Cambrai. Il ne semble pas avoir disposé
des effectifs indispensables à, une attaque
de cette envergure. Sur les fronts de ba-
taille secondaires au Nord, il n'a pu pro-
gresser au delà de notre toute première
ligne entre Fontaines-les-Croisilles et Rien-
court ; au Sud, l'attaque d'une brigade an-
glnise a été brisée, sur le canal de Cambrai
et elle a subi de lourdes pertes. Sur le
front principal, qui s'étend sur 10 klm. du
nord d'Havrincourt à la hauteur de Ban-
teux, les Anglais ont réussi à nous refou-
ler dans la direction de Cambrai. Un autre
champ de Dataille important se trouve au
nord de la ligne Havrincourt-Cambrai.
C'est là que passe la route de Bapaume à
Cambrai. Ici, Graincourt est resté aux
mains des Anglais. Dans le secteur voisin
au sud, ils ont occupé Marcoing. La bosse,
ainsi formée sur notre front, se trouve
dans la région des routes de Bapaume et
de Péronne à Cambrai. L'ennemi s'est ap-
proché de cette ville du côHé de l'Ouest et
T) LA GUERRE
IF^' À., 2*
ÉPI DES
S ÊTllANGÈRES -
Paris, 29 novembre 1917
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Restions militaires
L t OPERATIONS
fer t ,
g, °^Velie Maréchal Haig. — Voici
Ue" Le front allemand est
un fe rOÜlant, mais l'ennemi ne
Bwls Plus s,,,, p £ stacle> mais l'ennemi ne
per<«ÀQ i avec le mot d'or-
^°Ugias v, : Renonçons enfin, s'est dit
° ugl,as Haig, à la furie française,
IqiÀ des Anglais froids et Pratiques. LB:
Relier HÛ d assaut marchera à l'abri
coucha feu, à 4,00 mètres en avant.
Sj OUcera ensuite pour attendre la
aeIl1 d VagUer * nstailez-vous tranquille-
{!IltoanS .I.es tanchées > que les bords
faoïîi IlIlOIrs, SOIont hérissés de vos fusils
ttl1Q1J.e sur 1 nnemi. Attendez la contre-
eHnemîA' ^oi elle se déclenche, lais-
ien+ v6nir Si elle se déclenche, lais-
C lJe *'8e' u Portet votre feu- Si l'ennemi ne
11er de f Portez plus en avant votre bou-
8 marcher votre deuxiè-
nt, 'Va e d aSSaut. foujours avec une
aHim ^teur n„;
: lentem! ?lus de 30 mètres à la
Rilllli e - léntlrnerlt mais, sûrement. Nous
~n" P~tir en«iv la troisième et la qu,,I-
cwre une sixième, une hui-
Ioppem .s, C est Une bataille dont le dé-
Ioranvs ei ^sibless e règle de l'arrière. Les ca-
ar uent les étapes. Les
:Ilter 1 IÜtchener n'auront pas à af-
VO t es balunnettes allemandes. Les
®u r seroQj r ayees comme par un
ï5 tfiin §e- Pour- fnlyées comme par un
N. ; C'P résumer toute la métho-
^Ms- v, ,°Us-np ia forteresse en mar-
[4lTldsj -^aisser tJ„ f pas, nous "AIle-
le nântes, sir Douglas.
ce t'a 'n Ilvelle tactlique, tu as tiré
à Possihl de la supérioité de
Hop. u- I-e r (W^n naî£ tre serait faije in-
e à l'béraye, rnéconnaître s,crait fmûe in-
e de nos troupes. Les élé-
PIétiné IYrrhus, nul ne le contestera,
ror i >s premîo
D'étitlé les premiers rangs de la plia-
iS^sé e H.^sent ]'Am de' ces machines
ton armée, ont
mande "ârlie de dans la ligne ai-
d'én orrnn.t , tro-ilées da ris la ligne ai-
Els^vqoUSe f Parfaite Srd°ns à la loupe cette
^PPHmcr fremier examen. Tu
le r éléP prIrner le mouv ement ce tout
ï^ier i^nt des batailles,. op-poser ta
cade de f à
fVé^.e d'amles Principes du
Kïe' -'?ie. Tes fit. les principes du
le roulants, par leur
Liî»f CW* qu'eliïl à nos contre-atta-
s telttrnIn nous in^i devaient prendre.
t Pa.r de nous induire en erreur, en
as - t Il obtenu ? rd-
Vpupea' Sr un miracle d'hé-
felaPelle nJ" Passé en courant
un miracle d'hé-
et 'ecel,aere et Ghc"
Su' eUes ?nt saisi tp« f^reaux Par les
ae tu a vais °
eie® les ont f roes à accepter,
voulu
es t, V'? r : la babillé
e t rtd assaut avaient
f c°uchpe> rf les 400 mètres et
-; mètres, ElIes le faisaient sans
déplaisir. Mais tes officiers, aujourd'hui pri-
sonniers, s'indignent en pensant aux occa-
sions que tu as laissé passer Des batail-
lons entiers qui avaient le champ libre
devant eux, n'ont pas pu progresser parce
qu'en exécution des ordres reçus leurs
voisins étaient couchés à plat ventre. Le
bouclier de feu en marche est un appareil
bien fragile. Sans doute, à la veille des ba-
tailles, tu as porté en avant tes innombra-
bles batteries. Mais aujourd'hui cette ar-
tillerie n'a plus le désir d'aller de l'avant;
elle n'est plus tentée de s'exposer au tir
de destruction allemand. Les officiers d'ar-
tillerie faits prisonniers étaient furieux con-
tre cette artillerie de campagne qu'ils
n'avaient point vue. Tu as lancé sur nos
zones de l'arrière tes escadrilles de bom-
bardement. Quel résultat as-tu obtenu ?
Des citoyens belges ont perdu la vie :
pleins de haine, les Flamands serrent les
poings et menacent l'Angleterre. Mais au-
cun de nos trains de munitions n'a dé-
naillé Tes escadrilles, comme les flèches
de l'armée de Xorxès,, devaient obscurcir le
soleil Quel a été le résultat ? Nos al-
batros ont récolté triple moisson. La nuit
.t&s avions ont attaqué nos colonnes sur les
routes faciles à repérer. Quel a été le résul-
tat ? Nos troupes n'ont jamais manqué de
munitions et de vivres. Mais pourquoi par-
ler de tactique ? Ni la technique ni la tac-
tique n décideront de la lutte qui met aux
- nof'inrio Ho
prises les deux plus pui~~n~ uu,c
nOLS, Nous voulons la bataille d'infanterie.
Vous jurez par les machines, nous jurons
par la discipline et par l'âme héroïque de
nos mousquetaires ! Qui Importera ?
Les canons ou les bataillons ? - (D. K.)
München-Augsburger Abendzeitung, 22.11.
Devant Cambrai. — PRESSE ANGLAISE : Le
fait que sir Julian Byng a pu, sans être
découvert, concentrer sa formidable armée
près des points d'attaque, nous donne à
penser que le service aérien allemand n'est
pa's aussi efficace qu'on le croyait. Le mou-
vement d'une grande armée, aurait dû, en
principe, éveiller l'attention de l'ennemi, si
les patrouilles aériennes avaient monitré
quelque vigilance. La conclusion est que,
ou bien le silence de nos gros canons a
endormi les Allemands dans une fausse
Sécurité ou bien le service aérien a failli à
sa tâche au moment critique. -. (Ed.)
Western Daily Press, 23.11.
PRESSE ITALIENNE. — La victoire anglaise,
doublée de la résistance italienne, est un
rude coup porté à l'Allemagne, non seu-
lement au point de vue militaire mais
aussi au point de vue politique, parce que
les deux sont étroitement liés. C'est la
preuve certaine de la puissance offensive
de la France et de l'Angleterre sur le front
occidental, puisqu'on a pu y repousser les
Allemands malgré l'envoi en Italie des
masses de manœuvre de réserve. Le brus-
que enfoncement d'une ligne qui servait de
base aux grands projets que les Allemands
avaient contre l'Italie, le nombre des pri-
sonniers qu'on a pris, sont des faits qui
doivent avoir une répercussion sur tout le
théâtre de la guerre. La résistance des Ita-
liens - qui s'affirme toujours plus vigou-
reuse - est aujourd'hui complétée, dans
son action matérielle et morale, par le suc-
cès anglais. (Général Corsi) Tribuna, 24.11.
PRESSE ALLEMANDE. — Une nouvelle et
puissante offensive franco-anglaise, vient
d'être déclenchée. Ce sont les Anglais qui
ont fait le plus gros effort. Leur nouvelle
offensive contre Cambrai devait être pré-
parée depuis longtemps. Les discours de
Lloyd George, l'aveu des insuccès de la
stratégie anglaise étaient destinés sans
doute à nous endormir. Ce que l'Entente
a voulu, c'est dégager l'Italie par une atta-
que de grande envergure. Elle ne semble
pas y avoir réussi. Notre communiqué
italien ne mentionne, il est vrai, rien de
nouveau. Mais le 21 novembre, la censure
a permis à toute la presse militaire alle-
mande de publier que « notre situation gé-
nérale était extrêmement favorable. » Mê-
me si une attaque sur Cambrai devait
réduire notre activité en Italie, nous
avons pour nous l'avantage d'avoir, par ce
raccourcissement de notre front, rendu
disponible une armée de réserve. L'objectif
de nos. ennemis est Cambrai, nœud impor-
tant de voies ferrées. La première ligne à
atteindre pour eux est la ligne Lille-Douai-
Cambrai-Saint-Quentin. La deuxième serait
Valenciennes-Maubeuge-Charleroi. Mais ils
en sont toujours aussi éloignés qu'ils le
sont, dans les Flandres, d'Ostende-Bruges-
Gand. Le front de bataille s'étendait de
Monchy en Artois à Alaincourt dans
l'Oise ; le front principal d'attaque avait
60 klm., d'Arras à Saint-Quentin. L'ennemi
a porté son principal effort entre les routes
qui mènent de Bapaume et de Péronne à
Cambrai. Il ne semble pas avoir disposé
des effectifs indispensables à, une attaque
de cette envergure. Sur les fronts de ba-
taille secondaires au Nord, il n'a pu pro-
gresser au delà de notre toute première
ligne entre Fontaines-les-Croisilles et Rien-
court ; au Sud, l'attaque d'une brigade an-
glnise a été brisée, sur le canal de Cambrai
et elle a subi de lourdes pertes. Sur le
front principal, qui s'étend sur 10 klm. du
nord d'Havrincourt à la hauteur de Ban-
teux, les Anglais ont réussi à nous refou-
ler dans la direction de Cambrai. Un autre
champ de Dataille important se trouve au
nord de la ligne Havrincourt-Cambrai.
C'est là que passe la route de Bapaume à
Cambrai. Ici, Graincourt est resté aux
mains des Anglais. Dans le secteur voisin
au sud, ils ont occupé Marcoing. La bosse,
ainsi formée sur notre front, se trouve
dans la région des routes de Bapaume et
de Péronne à Cambrai. L'ennemi s'est ap-
proché de cette ville du côHé de l'Ouest et
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Alger Alger /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Alger" or dc.contributor adj "Alger")Annuaire de la viticulture de l'Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Maroc : anciennement "Les vins algériens" : listes officielles des viticulteurs... /ark:/12148/bpt6k11917241.highres Bulletin des arrêts de la Chambre de révision musulmane de la Cour d'appel d'Alger /ark:/12148/bpt6k5191176h.highres
- Auteurs similaires Alger Alger /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Alger" or dc.contributor adj "Alger")Annuaire de la viticulture de l'Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Maroc : anciennement "Les vins algériens" : listes officielles des viticulteurs... /ark:/12148/bpt6k11917241.highres Bulletin des arrêts de la Chambre de révision musulmane de la Cour d'appel d'Alger /ark:/12148/bpt6k5191176h.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6438231q/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6438231q/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6438231q/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6438231q/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6438231q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6438231q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6438231q/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest